Exercice 1 Un alternateur triphasé couplé en étoile fournit une tension de fréquence f = 50 Hz lorsque le rotor tourne à la vitesse n = 1000 tr/min. 1. Calculer le nombre de pôles du rotor. 2. Le coefficient de Kapp est K = 2,2 ; le nombre de conducteurs est N = 300 et le flux maximal sous un pôle est φ = 8 mWb. Calculer la f.e.m à vide E0 . 3. La résistance Rs de l’enroulement du stator est négligée et la réactance synchrone Xs = 13 Ω. Représenter le modèle équivalent d’une phase de l’alternateur. 4. On branche une charge résistive, l’intensité en ligne est I = 10 A. Déterminer la valeur de la tension V aux bornes de l’alternateur. 5. Calculer la puissance apparente de l’alternateur.
Exercice 2 Un alternateur triphasé de laboratoire est constitué d’un inducteur à 8 pôles, le flux magnétique φ sous un pôle est de 2,7 mWb, son d’un induit constitué de 40 conducteurs. Le coefficient de Kapp est K= 2,2. L’inducteur nécessite une excitation constante de Pe = 30 W. 1. L’alternateur étant à vide, il est entraı̂né à la fréquence de 3 000 tr/min. Calculer la f.e.m E0 engendré dans chaque phase de l’induit par la rotation de l’inducteur. L’alternateur est mis en charge sur une association étoile de 3 résistances R = 4 Ω. On réduit la vitesse d’entraı̂nement, une mesure du courant par phase donne une intensité I = 5 A. La réactance de l’induit est estimé à Xs =1,5 Ω par phase et sa résistance interne Rs comme négligeable. On estime l’ensemble des pertes à 25 W. 2. Calculer la tension aux bornes de la réactance de chaque phase de l’induit. 3. Calculer la valeur de la tension V présente aux bornes de chaque résistance R de la charge. 4. Déterminer par un calcul graphique la valeur de la f.e.m E0 par phase. 5. En déduire la nouvelle vitesse d’entraı̂nement n du rotor. 6. Calculer la puissance Pu absorbée par la charge et le moment du couple d’entraı̂nement en m.N. 7. Calculer le rendement η de l’alternateur au cours de cet essai.
Exercice 3 Un alternateur tétrapolaire triphasé a ses enroulements d’induit couplés en étoile. On néglige la résistance de ces enroulements d’induit ainsi que toutes les pertes de la machine. Dans la suite du problème, nous ne considérerons que les tensions simples. La machine est supposée non saturée de sorte que la f.é.m E entre phase et neutre de pulsation ω, pour un courant d’excitation Ie , peut s’écrire E = K.Ie .ω, K étant une constante. La tension nominale de la machine est : Vn = 220 V et son courant d’induit nominal In = 10 A.
1 1. Calculer la vitesse de rotation N en tr/min de la machine en fonction de la pulsation ω et du nombre de pôles p. Pour quelle valeur de N la fréquence des tensions statoriques fournies par la machine est égale à 50 Hz ?
2. Pour N = 1500 tr/min et un courant d’excitation Ie = 1 A, la f.é.m à vide est E = 200 V.
Pour N = 1500 tr/min et Ie = 1,5 A le courant d’induit est Icc = 10 A, l’induit court-circuité. Calculer : a. Déterminer la valeur de la réactance de Behn-Eschenburg Xs = Ls .ω. b. Pour Ie restant égal à 1,5 A, quelle serait la valeur du courant de court-circuit Icc pour une vitesse de rotation de N = 750 tr/min ?
3. On désire que l’alternateur fournisse sa tension nominale en débitant son courant nominal. Quelles doivent être la valeur de R et du courant d’excitation Ie ? Quelle est alors la puissance fournie par l’alternateur ?
4. On désire maintenant choisir R de telle façon que l’alternateur fournisse sa puissance maximale. Le courant d’excitation Ie est maintenu constant à la valeur du 3).
a. Calculer la puissance active P par phase en fonction de E, R et (Lω).
b. Exprimer la valeur littérale de R pour laquelle P est maximale (on pourra calculer la dérivée de la puissance par rapport à R, étudier son signe et en déduire que la fonction présente un maximum pour une valeur de R que l’on déterminera). c. Calculer les nouvelles valeurs numériques de R, du courant I, de la tension V et de la puissance par phase.
Exercice 4 Soit un alternateur triphasé à stator couplé en étoile. Pour son étude, on utilise le modèle de Behn- Eschenburg, mais en négligeant l’effet de la résistance des enroulements statoriques. La caractéristique interne, représentée ci-dessous, a été relevée à la fréquence nominale de 50 Hz.
L’alternateur étant mis en court-circuit, on relève un courant en ligne I = 1 550 A pour Ie = 20 A.
1. Donner le schéma équivalent entre une phase et le neutre.
2. Calculer la valeur de la réactance synchrone d’un enroulement.
3. Pour des courants débités dans la charge de 500 A, 1000 A et 1 500 A sous la tension entre phase U = 5 000 Volts et avec cosϕ = 0,85, déterminer les valeurs des f.é.m (s) nécessaires. En déduire les intensités du courant d’excitation à l’aide du diagramme de Behn-Eschenburg (méthode graphique), puis à l’aide d’une méthode analytique.
2 4. Expliquer pourquoi les résultats sont-ils entachés d’erreur.
5. Donner les expressions numériques de la puissance utile, des pertes Joule statoriques et ro- toriques, puis du rendement de l’alternateur pour les trois fonctionnements étudiés à la question 3. (On considérera que les résistances Rs des enroulements statoriques et celle de l’enroulement inducteur rex sont respectivement à 0,04 Ω et 2,0 Ω.
Exercice 5 Un alternateur triphasé a les caractéristiques nominales suivantes : 23 kV ; 127/220 Volts ; couplage étoile ; 1 500 tr/mn ; 50 Hz. Lors des essais, on a relevé les valeurs suivantes :
- La caractéristique à vide à 1500 tr/mn (U0 : tension à vide entre bornes).
U0 V 86,6 160 214 260 268 278 291
Ie A 1,0 2,0 3,5 7,0 8,0 10,0 15,0
- La caractéristique de court-circuit passe pour le point : Ie = 6 A et Icc = 60 A.
- Dans un fonctionnement en alternateur à 1 500 tr/mn avec une charge triphasée équilibrée purement inductive, on a mesuré : U = 216,5 V ; I = 50 A et Ie = 11,5 A.
- La résistance mesurée à chaud est de R = 0,19 Ω.
On demande :
1. La réactance de fuites par phase et le coefficient d’équivalence de Poitier.
2. Le courant d’excitation permettant un débit de 60 A avec cosϕ = 0,8 sous une tension composée de 220 V (la charge étant triphasée et équilibrée).
Exercice 6 Les essais d’un alternateur triphasé octopolaire de tension nominale (3 600 V - 50 Hz), dont les enroulements statoriques sont couplés en étoile, ont donné les résultats suivants :
- Essai à vide à vitesse nominale : (U : tension à vide entre bornes)
U V 730 1 900 3 010 3 430 3 720 4 090 4 470 4 770
Ie A 2,0 6,0 10,0 12,0 14,0 18,0 24,0 30,0
- Essai en court-circuit : I = 80 A ; Ie = 8 A.
- Essai sur charge inductive pure : U = 3600 V ; I = 50 A ; Ie = 24 A.
- Mesure de la résistance d’induit : R = 1,40 Ω entre bornes.
1. Déterminer les coefficients de Potier α et λω de la machine.
2. L’alternateur, couplé au réseau de tension U = 3 600 V, fonctionne à puissance utile constante
Pu = 380 kW.
a. Pour cosϕ = 0,8 inductif, déterminer l’intensité du courant Ie , puis calculer le moment du couple fourni par le dispositif d’entraı̂nement, en supposant que les pertes autres que celles par effet Joule dans l’induit sont égales à 25 kW. b. Déterminer de même les valeurs de Ie correspondant à cosϕ = 1 et à cosϕ = 0,8 capacitif. c. Esquisser la courbe I = f (Ie ) relative à ce mode de fonctionnement.
3 3. La charge de l’alternateur est de nature capacitive pure. (Dans cette question, Rs est négligée).
- Tracer le diagramme de Potier correspondant, en déduire les relations arithmétiques liant
V , Er , λω et I d’une part, Ier , Ie , α et I d’autre part. - On veut obtenir V = 1 500 Volts lorsque Ie = 0 (auto-amorçage sur condensateur). Déduire de la question a) l’expression numérique de Er en fonction de Ier . Tracer la courbe correspondante en la superposant à la caractéristique à vide et en déduire la valeur de Ier . Calculer alors l’intensité du courant I ainsi que la capacité C par phase de la charge supposée couplée en étoile.
Exercice 7 On dispose d’un alternateur à pôles saillants de puissance 4 kW ; de tensions 220/380 V ; 50 Hz ; cosϕ = 0,8 ; 1 500 tr/mn. Des essais ont donné les résultats suivants :
- Essai à vide à la vitesse nominale et avec les enroulements statorique couplés en étoile :
U V 84 160 216 244 264 278 289 297 302 305
Ie A 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
- Essai en court-circuit : Ie = 0,73 A ; Icc = 10 A ;
- Essai en déwatté : V1 = 224 V ; Ie1 = 1 A ; I1 = 7,6 A.
- La résistance d’un enroulement statorique mesurée à chaud vaut R = 0,90 Ω.
1. Déterminer la pente de la caractéristique à vide et la valeur de la réactance synchrone longitu-
dinale déduite des essais à vide et en court- circuit.
2. Calculer les coefficients de Poitier α et x.
3. En traçant le diagramme à deux réactances synchrones de Blondel, déterminer le courant Ie
permettant le fonctionnement nominal, sachant que XL = 61,8 et XT = 31,5 Ω.
4. En tenant compte de la saturation du circuit magnétique, que vaut le f.e.m résultante induite sur l’axe de la roue polaire ? Calculer l’intensité du courant inducteur et vérifier que la machine est saturée.
5. Quelle est valeur approchée de l’intensité du courant d’excitation trouvée par le diagramme de Poitier ?
