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DWDM
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DWDM
Montre une transmission optique effectuée pour chaque fréquence propre. Les systèmes
actuels autorisent le nombre de canaux optiques suivant : 4, 8, 16,32 et 64. A partir de
différentes sources émettant chacune sur une longueur d’onde propre, on peut regrouper et
injecter ces canaux dans une seule fibre sans qu’il y ait mélange entre elles pendant leur
propagation.
A l’extrémité de la fibre, il suffit de séparer ces longueurs d’ondes et de les envoyer sur autant
de détecteurs différents pour retrouver les signaux électriques initiaux. Cependant Il faut noter
qu’il existe des sources émettant simultanément plusieurs longueurs d’onde. La capacité des
systèmes de transmission à WDM augmente parallèlement avec l’augmentation du débit par
canal en multiplexage temporel (TDM) de 2,5Gbits/s à10Gbits/s. lorsque l’espacement utilisé
est égal ou inférieur à 0,8 nm ou quand plus de 16 canaux sont utilisés la technologie DWDM
(Dense Wavelength Division Multiplexing) est appliquée. Ce type de multiplexage nécessite
un ensemble de diodes lasers émettant à des longueurs d'onde différentes assez proches (de
l’ordre de 1550 nm), et de multiplexeurs/démultiplexeurs optiques pour combiner/séparer
l'ensemble des signaux optiques dans/de la fibre.
• Fonctionnement général de WDM
La technologie du WDM est représentée par deux terminaux et un lien optique monomode les
reliant. Le premier est un multiplexeur, le second un démultiplexeur. Le multiplexeur a pour
rôle de changer les longueurs d'ondes des signaux entrant et de les multiplexer sur un seul
canal. Pour changer les longueurs d'ondes entrantes, il est nécessaire d'utiliser un
transpondeur. Lorsque des signaux arrivent au niveau du multiplexeur, il est possible qu'ils
aient la même longueur d'onde, même si l'émetteur est différent. Etant donné qu'il n'est pas
possible d'envoyer deux fois la même longueur d'ondes sur un même lien au risque d'erroné
l'information des deux signaux, c'est le transpondeur qui va se charger la longueur d'onde d'un
des deux signaux. Ainsi, chaque flux entrant va être codé sur une porteuse par modulation
d’amplitude ou de phase. Ce qui permet donc de diffuser des signaux de sources différentes et
ayant des longueurs d’ondes identiques sur un même canal. Arrivé au démultiplexeur, celui-ci
va agir comme un ensemble de filtres, dans des zones de longueurs d’ondes données. Sachant
que le démultiplexeur connait les longueurs d'ondes circulant dans le lien optique. Il peut
récupérer l'intégralité d'un signal qui avait été multiplexé.
• Commutation/routage DWDM
Une fonction de routage toute simple qu'on propose d'ajouter au réseau DWDM point à point
consiste en une opération par diffusion et sélection dans laquelle chaque utilisateur du réseau
transmet son signal à un coupleur en étoile, d'abord utilisé pour répartir ces signaux vers tous
les autres nœuds du réseau de manière passive. Il faut utiliser un protocole d'accès au support
pour contrôler les transmissions aux divers nœuds du réseau afin d'éviter les collisions et de
gérer les conflits dans la largeur de bande. Ce type de réseau pourrait s'avérer attrayant par sa
simplicité et sa performance puisqu'il ne comporte ni commutateur ni routeur; par contre,
comme il existe une relation linéaire entre le nombre de nœuds et le nombre de longueurs
d'onde, un tel réseau ne peut évoluer pour comporter une multitude de nœuds. Les travaux se
poursuivent dans ce domaine en vue de l'interconnexion des ordinateurs de réseaux locaux et
métropolitains. Il n'en reste pas moins qu'une telle application n'est pas possible dans un grand
réseau car elle ne se prête pas à une mise à l'échelle convenable. La capacité de routage du
DWDM passera d'abord par le routage des longueurs d'onde, qui fait actuellement l'objet de
recherches. Il s'agit d'un routage sélectif des signaux optiques en fonction de leur longueur
d'onde lors de leur cheminement dans les éléments de réseaux situés entre l'émetteur et le
récepteur. Le routage des longueurs d'onde a deux grandes caractéristiques. D'abord, il
détermine la raie spectrale du signal optique et en cas d'émission de signaux multiples à partir
d'un même nœud, chaque signal peut être destiné à un récepteur distinct. Le nombre de pareils
récepteurs est égal au nombre de longueurs d'onde produites dans chaque nœud. Ensuite,
comme chaque signal est limité à une raie spectrale donnée, il est possible de réutiliser chaque
longueur d'onde nombre de fois dans des raies différentes appartenant au réseau dans la
mesure où aucune de ces diverses raies ne tente de coexister dans la même liaison par fibres
optiques. La figure 2-13 illustre schématiquement un tel nœud de commutation par
convertisseur de longueurs d'onde en vue de la réutilisation des longueurs d'onde. Grâce à une
telle interconnexion de longueurs d'onde, on peut interconnecter n'importe quelle longueur
d'onde d'entrée à n'importe quelle fibre d'entrée et n'importe quelle longueur d'onde de sortie à
n'importe quelle fibre de sortie, pourvu que la fibre en question comporte un nombre de voies
suffisant. Ce commutateur réussit partiellement le multiplexage en longueur d'onde et le
multiplexage spatial (entre liaisons optiques). Ce commutateur d'interconnexion DWDM - et
le multiplexeur à insertion- extraction qui y est associé toute son importance du fait qu'il
permet la reconfiguration du réseau optique par longueur d'onde, de manière à optimiser le
trafic, l'encombrement, la croissance et la pérennité du réseau. Il permet en outre de
configurer des circuits spéciaux en vue de la transmission de signaux sous une autre forme.
Pareil ensemble de commutateur-multiplexeur DWDM constitue l'élément transparent de la
transmission par sélection de longueurs d'onde qui s'avère essentiel à la création de réseaux à
longueurs d'onde multiples [6].
que le traitement logique passe par la lumière. Or, la technologie voulue pour un tel traitement
n'existe pas pour le moment, bien qu'elle soit théoriquement possible. En présumant qu'une
technologie entièrement optique pour prendre en charge les protocoles TCP/IP capables de
garantir la qualité de service soit maintenant à point, elle exige l'utilisation d'ordinateurs
entièrement optiques. Voilà qui sous-entend une révolution dans le domaine de la conception
et de la fabrication des ordinateurs, mais une telle révolution paraît possible. TCP/IP en mode
ATM pourrait aussi trouver ses applications dans un réseau ATM entièrement optique mis en
œuvre avec un réseau DWDM [6].
2.10 Conclusion
Pour avoir une liaison optique à haut débit, Plus l’utilisation la technologie WDM/DWDM, il
est possible de générer des ondes impulsionnelles stables qui ont la propriété de pouvoir se
propager sur de grandes distances dans un milieu non linéaire et dispersif sans grande
modification et qui sont par conséquent idéales pour la transmission de données par fibres
optiques. De ce fait, en technologie WDM, un seul amplificateur optique se substitue aux N
régénérateurs en chaque site de ligne, procurant ainsi une économie d'équipements croissante
avec la longueur de la liaison et le nombre de canaux. Ce fut le véritable point de départ du
développement des systèmes de transmission longue portée (typiquement entre 150 et 600
Km). La technologie WDM est dite dense lorsque l'espacement utilisé entre deux longueurs
d'onde est égal ou inférieur à 100 GHz. On l'emploi désormais pour les transmissions longues
distance. Dans la pratique, cela signifie que l'on fait passer dans une même fibre beaucoup de
signaux portés par des fréquences très rapprochées les unes des autres .