Ce document décrit les propriétés géométriques de l'ellipse et de l'ellipsoïde de révolution, y compris les équations différentielles sur ces surfaces. Il présente également les concepts de sections normales, de rayons de courbure et de géodésiques.
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1.
Ellipse :
𝑥2 𝑦2 • 𝐹1 𝑃 + 𝐹2 𝑃 = 2𝑎 + =1 𝑎2 𝑏2 • Foyers (𝐹1 , 𝐹2 ) Demi grand axe : a Demi petit axe : b 𝑎−𝑏 • Aplatissement : 𝑓 = 0≤𝑓≤1 𝑎 √𝑎 2 −𝑏2 √𝑎 2 −𝑏2 • 1ère excentricité : ⅇ = 𝑎 2ème excentricité : ⅇ ′ = 𝑎 • 2 ⅇ = 2𝑓 − 𝑓 2 𝑥𝑥 𝑦𝑦 • Eq de la tan à l’ellipse : 2𝑃 + 2𝑃 = 1 𝑎 𝑏 𝑥𝑥𝑄 𝑦𝑦𝑄 • Eq de la tan au cercle : 𝑎2 + 𝑎2 =1
2. Ellipsoïde de révolution : (noté 𝐸̃ )
β ϕ 𝑥 2 +𝑦 2 𝑧2 Փ • 𝑎2 + 𝑏2 =1 • Latitude Géographique(Géodésique) ϕ • Latitude Géocentrique Փ Latitude Réduite β 𝑎 𝑎 𝑎2 • tan β = 𝑏 𝑡𝑎𝑛 ϕ tan φ = 𝑏 𝑡𝑎𝑛 β tan φ = 𝑏2 𝑡𝑎𝑛 ϕ • Il existe un seul plan tangent à 𝐸̃ en un point • Il existe une infinité de plans normaux à 𝐸̃ en un point
3. Section Normal • Une section normal est une courbe plane qui résulte de l’intersection entre le plan normal et 𝐸̃ ⅆ𝛼 1 • La courbure χ = | ⅆ𝑠 | Le rayon de courbure ρ = χ 𝑎(1−𝑒 2 ) 𝑎(1−𝑒 2 ) • Le rayon courbure du meridian M = = (1−𝑒 2 𝑠𝑖𝑛2 φ)3/2 𝑊3
Section normal + Perpendiculaire au meridian
• La section du 1er vertical : Elle a la m̂ tan que le parallèle dans un point donné
• Théorème de Meusnier : ∀ sections C qui ont la m̂ tan en m sur 𝐸̃ ,
et dont l’angle du plan(qui contient la section) avec la normal au m est égale à 𝜃𝐶 nous avons : χ𝐶 𝑐𝑜𝑠𝜃𝐶 = cst • ∀ sections C qui ont la m̂ tan en m sur 𝐸̃ , ∃! section normale pour laquelle 𝜃𝐶 = 0 et χ𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙 = cst • Le rayon de courbure du 1er vertical (N) doit obligatoirement arriver jusqu’à l’axe de révolution (Oz) 𝑎 • N= 𝑑𝑠 = √𝑀2 𝑑φ2 − 𝑁 2 𝑐𝑜𝑠φ2 𝑑λ2 √1−𝑒 2 𝑠𝑖𝑛2 φ 𝑑𝑠 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑀𝑑φ 𝑑𝑠 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑁𝑐𝑜𝑠φdλ
• 𝑂𝑛𝐴 = 𝑁𝐴 ⅇ 2 𝑠𝑖𝑛2 φ𝐴 𝑂𝑛𝐵 = 𝑁𝐵 ⅇ 2 𝑠𝑖𝑛2 φ𝐵
4. Rayons de courbures spéciales
• On utilise la formule d’Euler qui donne le rayon de courbure d’une section normal d’un azimut 𝛼 selon les 1 𝑠𝑖𝑛2 (𝛼) 𝑐𝑜𝑠2 (𝛼) 𝑀𝑁 deux rayons principales M et N : 𝑅 = 𝑁 + 𝑀 𝑅𝛼 = 𝑀𝑠𝑖𝑛2 (𝛼)+𝑁𝑐𝑜𝑠2 (𝛼) 𝛼 • Le calcul du rayon de courbure moyen en un point sur 𝐸̃ de révolution permet d’approximer 𝐸̃ à une sphère en ce point : 1 1 1 1 ✓ 1ère approximation : 𝑅 = 2 (𝑁 + 𝑀) 𝑚 ✓ 2ème approximation : Le calcul du rayon de courbure de Gauss qui consiste a faire la moyenne de tous les rayons de courbures possible en un point : 2𝜋 1 𝑎(1 − 𝑓) 𝑅𝐺 = ∫ 𝑅𝛼 𝑑𝛼 = √𝑀𝑁 = 2𝜋 1 − ⅇ 2 𝑠𝑖𝑛2 φ 0 1 ✓ 3ème approximation (Globale) : 𝑅 = (𝑎 + 𝑎 + 𝑏) 3 ✓ 4ème approximation (Globale) : Le rayon d’une sphère ayant le même volume que 𝐸̃ : 𝑅 = (𝑎2 𝑏)1/3 ✓ 5ème approximation (Globale) : Le rayon d’une sphère ayant la même superficie Σ que 𝐸̃ : Σ 1 1 1−e 𝑅 = ( )1/2 avec Σ = 2𝜋𝑏 2 ( + 𝑙𝑛 ) 4𝜋 1−𝑒 2 2𝑒 1+𝑒
5. La géodésique • C’est la distance la plus courte liant 2 pts A et B sur 𝐸̃ • Sur une sphère, la géodésique est un grand cercle appartenant à un seul plan (c'est aussi une section normale • Dans l’ellipsoïde, la géodésique n’est pas une courbe plane (sauf si les 2 pts se trouve sur le m̂ parallèle ou m̂ meridian) • Elle se trouve dans la région défini par les deux sections normales directe et inverse. • La normale à la géodésique coïncide en tout point appartenant à celle‐ci avec la normale à l’ellipsoïde en ce point. • ∀ point ∈ à une géodésique doivent satisfaire l’Équation de Clairaut : Ncos(φ)sin(𝛼) = cst 𝜕𝐹 • ∀ point ∈ à une géodésique : 𝐹 − φ′ 𝜕φ′ = 𝑐𝑠𝑡 avec la fonction F(φ(λ), φ′ (𝜆)) ⅆφ 𝜋 • Une géodésique doit avoir ≠ 0, si non dans le cas de 𝛼 = on aura des cercles parallèles qui ne sont pas ⅆ𝜆 2 des géodésiques. • Aussi, nous avons : 𝑐𝑜𝑠𝛽𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑐𝑠𝑡 • Équation de Bessel : 𝑑𝛼 = 𝑠𝑖𝑛φdλ
6. Problèmes direct et inverse de la géodésique
• Le problème direct de la géodésique consiste à calculer λ et φ d’un pt d’arrivée B ainsi que l’azimut inverse 𝛼𝐵𝐴 à partir de λ et φ, l’azimut direct 𝛼𝐴𝐵 d’un point de départ A ainsi que la distance géodésique s • Le problème inverse consiste à calculer 𝛼𝐴𝐵 , 𝛼𝐵𝐴 et s à partir de λ et φ de A et B • Relations entre les latitudes réduite et géodésique : 𝑏 𝑐𝑜𝑠φ 𝑠𝑖𝑛β tan β = 𝑎 𝑡𝑎𝑛 φ 𝑐𝑜𝑠β = (1−𝑒 2 𝑠𝑖𝑛2 φ)1/2 𝑠𝑖𝑛φ = (1−𝑒 2 𝑐𝑜𝑠2 β)1/2 • Le vertex d’une géodésique est le pt dont l’azimut 𝛼 = 90° 𝑜𝑢 270° • Ncos(φ)sin(𝛼) = cst ⇒ 𝑁0 𝑐𝑜𝑠φ0 = 𝑐𝑠𝑡 φ0 est la latitude max d’une géodésique (du vertex) √𝑐𝑜𝑠2 β−𝑐𝑜𝑠2 β0 • 𝑐𝑜𝑠β0 = cos(β)sin(𝛼) cos(𝛼) = cosβ
7. Les équations différentielles sur l’ellipsoïde et la sphère auxiliaire
• Clairaut sur 𝐸̃ : 𝑐𝑜𝑠β0 = cosβ1 sin𝛼1 = cosβ2 sin𝛼2 • Clairaut sur la sphère : 𝑐𝑜𝑠β0 = cosβ1 sin𝐴1 = cosβ2 sin𝐴2 Ainsi 𝐴 = 𝛼 • Sur 𝐸̃ : 𝑑𝑠 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑀𝑑φ 𝑑𝑠 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑁𝑐𝑜𝑠φ dλ • Sur la sphère auxiliaire unitaire : : 𝑑𝜎 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑑β 𝑑𝜎 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑁𝑐𝑜𝑠β du ⅆ𝑠 ⅆφ ⅆλ 1 ⅆ𝑠 • d𝜎 = 𝑀 dβ d𝑢 = a d𝜎 ⅆφ 𝑐𝑜𝑠2 φ • dβ = (1 − ⅇ 2 )−1/2 𝑐𝑜𝑠2 β ⅆ𝑠 𝑎 ⅆλ 1 • d𝜎 = V = 𝑎(1 − ⅇ 2 𝑐𝑜𝑠 2 β)1/2 d𝑢 = V = (1 − ⅇ 2 𝑐𝑜𝑠 2 β)1/2 Ces 2 différentielles permettront de calculer s et Δλ 𝑡𝑎𝑛 𝛽1 • 𝑠𝑖𝑛 𝛼𝐸 = 𝑐𝑜𝑠 𝛽0 𝑡𝑎𝑛 𝜎1 = 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 𝑠𝑖𝑛 𝛽2 = 𝑠𝑖𝑛(𝜎1 + 𝜎) × 𝑠𝑖𝑛 𝛽0
