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Corrigé SA TN Comp Gestion Master FACG-1
Corrigé SA TN Comp Gestion Master FACG-1
Corrigé SA TN Comp Gestion Master FACG-1
Master : S8 FACG
tuiles et
emballage
des
matières
(1)
Argile Sable
Q Cu T Q Cu T
1
approv.
Le calcul du coût d’achat des matières consommées revient à évaluer les sorties de stock du mois, en
Argile
Eléments Q Cu T Eléments Q Cu T
consommées :
tuiles
accessoi
res
2
Sable
Eléments Q Cu T Eléments Q Cu T
consommées :
tuiles
accessoi
res
Tuiles Accessoires
Q Cu T Q Cu T
Centre
malaxage :
Argile 1836 53.7674 98717 4.3 53.7674 231
Sable 816 96.355 78626 1.8 96.355 173
Frais du 2652 (1) 3.5947 9533 6.1 3.5947 22
centre
Ligne
tuiles :
Frais du 2040 53.3941 108924
centre
+ en-cours 4000
initial
-En-cours -2500
final
Centre
moulage :
MOD 540 8500
Frais de 540 18.4611 9969
centre
3
Centre
cuisson :
MOD 250 3000
Frais de 6000 1.9942 11965
centre
Centre
contrôle et
emballage :
MOD 280 14.2857 4000 140 14.2857 2000
Palettes 2000 20 40000
+rebuts
éliminés 1000
-rebuts -4000
vendus
Frais de
centre 200 23.2595 6513 140 23.2595 3256
Coût de 2000 172.4062 344812 3000 13.039 39117
production
des
produits
achevés
(1) 2652 = 1836 + 816
Nombre UO = 383929/ 100 = 3839.29 ; c’est ce nombre qui a été reporté sur le tableau de répartition
Il s’agit d’évaluer les sorties de stock des palettes de tuiles et des accessoires destinés à la vente.
Les sorties de stock de palettes sont évaluées selon la méthode FIFO, alors que celles d’accessoires le
sont au CMUP.
Palettes de tuiles
Entrées Q Cu T
SI 50 180 9000
Production 2000 172.4062 344812
Sorties :
1ère sortie 50 180 9000
2ème sortie 1850 172.4062 318951
Total sorties 1900 327951
Accessoires
Eléments Entrées Eléments Sorties
SI 350 13 4550 Ventes 3200 13.0349 41712
Production 3000 13.039 39117 SF 150 13.0349 1955
Total 3350 13.0349 43667 Total 3350 13.0349 43667
4
Le coût de revient des produits vendus :
Palettes Accessoires
Q Cu T Q Cu T
Coût de
production 1900 327951 3200 41712
Admini 3448.12 (1) 12.0214 41451 391.17 (1) 12.0214 4702
La SA TN réalise un bénéfice sur les deux produits : 124598 pour les tuiles , 1586 pour les accessoires.
On constate que l’activité « tuiles » réalise un taux de marge (taux marge = résultat / CA) élevé de
(124598/494000) 25.22% alors qu’il n’est que de (1586/48000) 3.30% pour les accessoires.
Il n’est pas envisageable de sacrifier la production des accessoires puisqu’ils sont complémentaires
des tuiles, un toit ne pouvant être monté sans certains accessoires. Cependant, une étude de la
gamme des accessoires doit être menée car certains d’entre eux, coûteux, peuvent être remplacés
par d’autres, plus rentables. Il faut aussi s’intéresser au processus de production. Faut-il investir dans
des machines plus performantes ? ou faut-il, à terme, envisager une production plus automatisée ?.
les coûts de MOD représentent de l’ordre du tiers du coût de revient.
Le centre d’analyse « contrôle et emballage » réunit deux activités distinctes dont l’une, l’emballege,
ne concerne que les tuiles. Il est possible que les accessoires supportent des frais de ce centre
d’activité qui ne les concernent pas et, que de ce fait, ils « subventionnent » la production des tuiles
au détriment de leur rentabilité apparente. Il serait pertinent de scinder ce centre en un centre
« contrôle » et un centre »emballage », chacun étant plus homogène. Là on touche une des
principales limites de la méthode des entres d’analyse : les coûts des centres ne sont pas toujours
homogènes.
Les charges de la première activité varient en fonction du nombre d’opérations de contrôle ; pour la
seconde activité, c’est le temps d’emballage qui est déterminant ; il concerne plus particulièrement
les tuiles
L’UO retenue ne permet pas une imputation réaliste des coûts de contrôle, en effet le coût
de cette activité est liée davantage au nombre de contrôles réalisés ;
5
Elle risque d’attribuer aux accessoires des coûts d’emballage qui reviennent aux tuiles. On dit
alors que les accessoires subventionnent les tuiles.
De plus, du fait du développement des fonctions de support, le poids des sections auxiliaires
s’accroît. Ainsi, les sections principales reçoivent des coûts non homogènes des sections auxiliaires
qui seront eux-mêmes imputés aux produits en fonction d’une unité d’œuvre unique.
Ainsi, l’hétérogénéité des coûts dans les centres d’analyse génère une inexactitude des coûts de
revient calculés, comportant le risque de décisions de gestion inappropriées.
Une autre limite de la méthode des centres d’analyse, porte sur l’absence de pertinence des unités
d’œuvre retenues, telles que l’heure de MOD, l’heure machine ou l’unité de matière consommée
(des unités volumiques, qui mesure le volume ou la quantité) qui sont relatives à un facteur de
production, une ressource consommée. Or, les centres d’analyse regroupent des coûts dont la
relation est faible avec ce type d’unité d’œuvre.
Par exemple, l’UO « heure de MOD » de18.46 dh de l’atelier moulage comporte les amortissements
des machines, des coûts de maintenance, de stockage ou encore de consommation d’énergie. Cette
valeur de 18.46 dh ne constitue pas un indicateur pertinent pour les opérationnels de l’atelier car elle
ne leur permet pas d’expliquer le coût du centre d’analyse. Au contraire, elle focalise l’attention sur
la productivité de la main d’œuvre -selon le modèle taylorien- au détriment d’autres explications.
Vu ces limites, et il y’en a d’autres, le gestionnaire peut choisir de recourir à un autre modèle de
calcul des coûts qui réponde mieux au problème des charges indirectes. Le modèle de calcul des
coûts à base d’activités propose une réponse.