Rapport
Rapport
Aperçu général :
L'Office National de l'Électricité est l'opérateur marocain unique qui fournit l'électricité au
pays. Il est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1963, il
emploie près de 9 000 salariés et compte environ 4 millions d'abonnés.
A fin 2011, la consommation électrique au Maroc dépasse les 28751,9 GWh et évolue à
un rythme de 7% par an en moyenne.
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Cette forte croissance exige en permanence la mise en service de nouveaux moyens de
production, de transport et de distribution, dont l'enveloppe est estimée à 22 milliards de
dirhams d'investissement chaque année.
Historique de l’ONE :
2012:
1963: la création de
création de l'ONEE
fusion de
1924 :La l’ONE.
l'ONE et
SEEM (société ONEP
Energie Electrique
1923:DAHIR du du Maroc)
18/7/1923; s’occupait de la
production, le
la concession transport et la
d’une distribution
organisation de d’électricité
1914:La société production, de
Marocaine de transport et de
distribution d’Eau etdistribution de
d’Electricité de l’énergie
Casablanca électrique
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Les centrales de l’office :
Thermique PPA
Taddahart (CCGT) 380 MW
Technologies de base
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Carte d’identité de l’ONE :
Carte d’identité
Téléphone 05-22-66-80-80
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Organigramme de l’ONE :
La structure générale de l’ONE repose sur cinq pôles, organisés en métier, au niveau
du siège et sur des directions d’exploitation.
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Présentation de la centrale turbine à gaz:
Contexte national :
Au Maroc, les turbines à gaz jouent un rôle très important dans l’alimentation du pays en
électricité et surtout pendant les années qui ont été déclarées sèches. Les turbines à gaz
pendant ces années constituent le fondement pour répondre aux exigences imposées et surtout
à la pointe.
La direction d'exploitation des turbines à gaz et diesel, crée en 2006, prend en charge
les usines à turbines à gaz de TIt mellil, Mohammedia, Tetouan, Laayoune, Tanger et Agadir
d'une puissance installée totale de 615 MW et les usines Diesel LAAYOUNE, DAKHLA,
Boujdour, Smara et Tarfaya ainsi que des petits usines dans des sites de pêches d'une
puissance globale d'environ 50MW et une nouvelle centrale à turbines à gaz de 300 MW à
Mohammedia qui a démarré en Avril 2009 et une centrale diesel de 130 MW à Tantan.
La gestion de l'exploitation de ces centrales est confiée à une division d'exploitation nord
installée à Mohammedia, une deuxième division d'exploitation Sud installée à LAAYOUNE
et la gestion de la maintenance lourde : visites programmées, les rénovations et le contrôle
des performances des équipements sont assurées par une Division Technique installée
à Roches noires.
Quant à la Division d'Appui, cette division s'occupe des achats et la gestion des
ressources humaines et de la sécurité des différentes entités relevant de la direction
d'exploitation des turbines à gaz.
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Caractéristiques de la turbine :
Salle de commande,
Compartiment des auxiliaires,
Compartiment de la turbine,
Compartiment alternateur.
1. Salle de commande :
Elle se compose de :
Moteur de lancement .
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Convertisseur de couple.
Le réducteur des auxiliaires.
Le vireur.
3. Le compartiment turbine:
Constitué du compresseur axial, les injecteurs, les chambres de combustion, la turbine et le
cadre d'échappement.
4. Le compartiment alternateur :
Constitue l’ensemble de rotor et stator de l’alternateur et l’excitation.
Puissance 133MVA
Tension 14.5KV
Fréquence 50HZ
Les transformateurs :
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capacité de 2600 m3 chacune « eau déminéralisée », le rapport de production d’eau
déminéralisée est de 1.3 c'est-à-dire pour produire 1m3 d’eau déminéralisée il nous faut
1.3 m3 d’eau brute. Le but c’est produire l’eau déminéralisé à partir de l’eau brute, pour
effectuer ceci l’eau brute passe tout d’abord par un système de filtration, après elle passe a la
phase de déminéralisation afin d’éliminer les sels minéraux (les cations et les anions) par
échange d’ions (injection de produits chimiques)
La chaudière :
Le rôle d’un générateur de chaleur (chaudière) est de transmettre la chaleur produite
par la combustion au fluide caloporteur (eau, vapeur, air, huile thermique…)
Cette transmission, appelée " échange de chaleur " doit se réaliser de la meilleure
façon possible afin d’éviter de gaspiller l’énergie fournie par le combustible.
Les systèmes principaux inclus dans cette section sont les suivants :
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Pompage d’eau brute :
Les pompes d’eau brute aspireront dans les réservoirs d’eau de services et anti-
incendie (situés à l’extérieur du bâtiment de la station de traitement).Le pompage de l’eau
brute aux filtres multimédia se réalisera au moyen de la disposition de deux pompes
centrifuges (2x100%) horizontales, dotées de variateur de vitesse.
Le pré- chloration a pour but d’oxyder les différents contenus dans l’eau à savoir :
Ammoniaque, pour produire des chlora mines ou les détruire au break point
(point critique).
Nitrite, qui oxyde les nitrates.
Matières organiques oxydables.
Micro-organismes (bactéries, algues et plancton).
Couleur due aux matières humiques.
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Filtration multimédia
L’eau filtrée se stocke dans un réservoir d’où aspirent autant les pompes pour
l’alimentation au système d’osmose inverse postérieure que les pompes de contre-lavage des
filtres multimédia.
le lavage des filtres se réalisera avec de l’eau filtrée en aspirant, au moyen de la disposition de
deux pompes (2 unités de 100% du débit requis), dans le réservoir d’eau filtrée, de 100 m3 et
PRFV. On emploiera également de l’air, au moyen de la disposition de deux souffleurs
(2x100%
Les systèmes principaux inclus dans cette section sont les suivants :
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Réservoir intermédiaire eau osmosée
Système de nettoyage chimique et flushing .
L’eau filtrée sera alimentée aux filtres de cartouches au moyen de la disposition de deux
pompes centrifuges (2x100%) horizontales qui aspirent dans le réservoir d’eau filtrée.
Pour éviter la possibilité de précipitation des sels, on prévoit le dosage d’un produit
dispersant et d’acide sulfurique. Le dosage de deux réactifs se réalise avant les filtres de
cartouches de microfiltration. L’acide sulfurique est ajouté pour mettre le pH de l’eau
d’alimentation à des valeurs où l’équilibre CO3H/CO3/CO2 se déplace vers la dissolution de
carbonates (pH légèrement acide 6,5-6,7).
Pour maintenir les calcaires et les sulfates en dissolution, il prévu de doser des réactifs
synthétiques qui élèvent les produits de solubilité des sels susceptibles de précipiter.
Le dosage du produit réducteur (bisulfite sodique injecté à la sortie des filtres de cartouches et
avant l’aspiration des pompes de haute pression) a les missions suivantes :
Maintenir une valeur réductrice de l’eau pour une meilleure protection et durée des
membranes.
Il a un effet bactériostatique par son pouvoir réducteur, car il réduit l’oxygène nécessaire pour
la présence de bactéries aérobies.
Diminuer le pH, en ajustant l’indice de langelier (LSI) vers des valeurs moins incrustantes.
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Filtres cartouches à 5 microns :
Pour éliminer les petites particules en suspension qui pourraient fuir au prétraitement, en
protégeant autant l’électropompe que les membranes de l’appareil d’osmose inverse, un
système de filtration est fourni (2x100%) équipé de cartouches jetables dont la qualité de
filtration sera de 5µm. Les filtres cartouches n’admettent pas de lavages pour leur restitution
et la régénération de l’appareil passe obligatoirement par le remplacement du jeu de
cartouches. De la même façon que les filtres de sable, le degré d’obstruction des cartouches
se détecte par la pression différentielle entre l’entrée et la sortie de l’appareil de 1 à 1,5 bar .
Après le prétraitement, l’eau est impulsée aux membranes d’osmose inverse par un
groupe de pompage de haute pression, doté d’un VARIATEUR DE VITESSE (2x100%).
Il est inclus dans ce projet deux unités d’osmose (2x100%). Pour la conception des
trains un degré de conversion a été fixé de 75%, en configurant des châssis d’osmose de 21
tubes de pression avec 6 éléments par tube, soit un total de 126 éléments (BW30-400) par
châssis. Configuration (14 tubes en première étape +7 tubes en deuxième étape) x 6
membranes/tube.
La mission du dégazeur traitant l’eau osmosée est d’éliminer le CO2. Dans cet
appareil, l’eau est pulvérisée ou dispersée finement et se distribue de façon uniforme au-
dessous d’une couche de remplissage, qui est généralement constituée par des anneaux
Raschid ou similaires. Au-dessous du plateau perforé que supporte le remplissage, on envoie
un fort courant d’air, à l’aide d’un ventilateur .L’eau et l’air circulent à contre-courant. L’eau
dégazée est recueillie dans un réservoir situé sous la colonne de contact.
A la sortie de l’eau dégazée un point pour le dosage de NaOH a été prévu, afin de réduire
encore plus le niveau de CO2, avant l’entrée au deuxième équipement osmose
Depuis le réservoir d’eau dégazée ,il y aura un pompage au deuxième passage d’osmose
inverse (deux unités à 100% du débit requis). Chaque pompe sera dotée d’un variateur de
vitesse.
Équipement d’osmose inverse (2° passage)
Deux unités d’osmose sont incluses (2x100%). Pour la conception des trains un degré de
conversion a été fixé de 85%, en configurant les châssis d’osmose à 15 tubes de pression avec
6 éléments par tube, soit un total de 90 éléments (BW30-400) par châssis configuration (10
tubes en premier étage + 5 tubes en deuxième étape) x 6 membranes/tube.
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Stockage d’eau osmosée
L’eau osmosée sera stockée dans un réservoir de PRFV et 30 m3 où les pompes aspireront
pour l’alimentation au système de déminéralisation.
Le flushing forcé a pour but d’éviter le dépôt sur les membranes de solides et de sels,
si pour une raison quelconque, l’équipement d’osmose inverse s’arrête (premier passage).
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L’eau osmosée (provenant du réservoir d’eau osmosée du deuxième passage) se
divise en deux courants qui alimentent les deux unités de lits mixtes fonctionnant en régime
de service/réserve, chacune avec une capacité de 100% débit d’eau traitée requis, c'est-à-dire 91 m3 /h
d’eau déminéralisation de la qualité suivante :
Chaque unité contient un mélange de résine type de degré uniforme, cationique fort
anionique fort et résine inerte. L’effet du mélange de résines en un unique vessel est la
formation d’une infinité de paires cation/anion qui permettent l’élimination des bas niveaux
d’ions présents dans l’eau osmosée, pour obtenir de l’eau déminéralisée de grande qualité.
Les fuites de sodium et silice, sont neutralisées car il n’y a pas d’ions H+ ni OH
disponible, capable de les provoquer.
Système de régénération
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Systèmes de dosage d’acide et de soude
Système d’injection d’air et agitation
Système de contrôle de pH
Les effluents produits dans la station de traitement d’eau sont les suivants :
Effluents
Contre –lavage filtres Discontinu/toutes 35 m3 /déversement
les 8-12 h
Refus RO (premier passage) Continu 35, 7m3 /h
Discontinu/toutes
Effluents régénération Les 150 heures 25 m3
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Notion sur la maintenance :
Définition :
D’après l’Afnor (FD X 60-000), « la maintenance est l’ensemble de toutes les actions
techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le
maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ».
Dans une entreprise, maintenir, c’est donc effectuer des opérations (dépannage, réparation,
graissage, contrôle, etc.) qui permettent de conserver le potentiel du matériel pour assurer la
production avec efficacité et qualité.
De l’entretien à la maintenance
Cette différence de vocabulaire n’est pas une question de mode, mais marque une
évolution de concept. Le terme maintenance est apparu dans les années 1950 aux États-Unis.
En France, on parlait encore à cette époque d’entretien. Progressivement, une attitude plus
positive vis-à-vis de la défaillance voit le jour. Il faut tirer une leçon de l’apparition d’une
panne pour mieux réagir face aux aléas de fonctionnement. Le terme « maintenance » se
substitue à celui d’« entretien » qui signifie alors « maintenance corrective ». Entretenir, c’est
dépanner, réparer pour assurer le fonctionnement de l’outil de production : entretenir, c’est
subir le matériel.
Maintenance préventive :
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Différents types de maintenance préventive
Maintenances préventives systématiques
Visites systématiques
Les visites sont effectuées selon un échéancier établi suivant le temps ou le nombre
d’unités d’usage. À chaque visite, on détermine l’état de l’organe qui sera exprimé soit par
une valeur de mesure (épaisseur, température, intensité, etc.), soit par une appréciation
visuelle. Et on pourra interpréter l’évolution de l’état d’un organe par les degrés
d’appréciation : Rien à signaler, Début de dégradation, Dégradation avancée et Danger.
Par principe, la maintenance préventive systématique est effectuée en fonction de conditions
qui reflètent l’état d’évolution d’une défaillance. L’intervention peut être programmée juste à
temps avant l’apparition de la panne.
Remplacements systématiques
Selon un échéancier défini, on remplace systématiquement un composant, un organe ou un
sous-ensemble complet. Dans la mise en place d’une maintenance préventive, il vaut toujours
mieux commencer par des visites systématiques, plutôt que par des remplacements systématiques,
sauf dans les cas suivants :
o lorsque des raisons de sécurité s’imposent ;
o lorsque le coût de l’arrêt de production est disproportionné par rapport au coût de
remplacement ;
o lorsque le coût de la pièce concernée est si faible qu’il ne justifie pas de visites
systématiques ;
o lorsque la durée de vie est connue avec exactitude par l’expérience.
Le risque de remplacement systématique est de changer des éléments encore capables
d’assumer le bon fonctionnement pendant un temps non négligeable.
La visite systématique permet tout d’abord de capitaliser les expériences sur le comportement
des organes soumis aux conditions d’utilisation réelle.
Ronde ou visite en marche
La visite systématique effectuée pendant le fonctionnement permet d’optimiser l’arrêt
machine. Pour ce type de maintenance, on suit l’effet de la dégradation ou de l’usure pour éviter
le démontage indésirable. Les contrôles sont simples à réaliser: lecture des valeurs des paramètres,
examens sensoriels… Les valeurs des paramètres pour un fonctionnement normal sont connues à
l’avance.
. Tout en respectant les règles de sécurité, une surveillance quotidienne en marche
permet de détecter rapidement le début d’une dégradation. La durée et la fréquence de ces
opérations sont courtes.
Dans la mesure du possible, cette maintenance de premier niveau est confiée aux opérateurs
pour les machines de production et aux exploitants pour les utilités.
Ce sont eux qui sont les mieux placés pour constater les conditions de l’apparition des pannes.
Maintenance préventive conditionnelle
D’après la définition Afnor, il s’agit d’une forme de maintenance préventive basée sur une
surveillance de fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce
fonctionnement et intégrant les actions qui en découlent.
La maintenance conditionnelle permet d’assurer le suivi continu du matériel en service, et la
décision d’intervention est prise lorsqu’il y a une évidence expérimentale de défaut imminent
ou d’un seuil de dégradation prédéterminé.
Cela concerne certains types de défaut, de pannes arrivant progressivement ou par dérive.
L’étude des dérives dans le cadre des interventions de maintenance préventive permet de
déceler les seuils d’alerte, tant dans les technologies relevant de la mécanique que celles de
l’électronique.
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Au cours de la conception d’une installation, on définit des tolérances pour certains
paramètres. La variation progressive d’un paramètre n’implique pas la défaillance d’un
organe. Mais lorsqu’un paramètre sort de la tolérance, le fonctionnement peut être
complètement perturbé.
Le suivi de l’évolution des paramètres permet de préciser la nature et la date des
interventions. Le paramètre suivi peut être :
– une mesure électrique (tension, intensité…) ;
– une mesure de température ;
– un pourcentage de particules dans l’huile ;
– un niveau de vibration…
On choisit comme paramètre à suivre celui qui caractérise le mieux la dégradation des
composants ou la cause de la perturbation de fonctionnement.
Télémaintenance :
Le système de supervision permet tout à la fois la conduite d’une installation et la détection
d’aléas de fonctionnement. Les informations sont reçues à travers les capteurs et transmises à
une centrale de surveillance qui enregistre les alarmes et les paramètres. Grâce au tableau
synoptique qui visualise la localisation de ces informations, l’agent de surveillance réagit en
conséquence dès l’apparition d’un défaut ou d’une variation anormale d’un paramètre.
Ce système, équivalent à une ronde, est utilisé pour surveiller un ensemble d’équipements
dont la localisation est dispersée d’une part, et dont l’accès est difficile et parfois dangereux
d’autre part.
Le système de télémaintenance peut être entièrement automatisé. La gestion des actions, de
type conditionnel, est réalisée à l’aide de modules de progiciel.
Objectifs visés par la maintenance préventive :
La maintenance préventive permet d’éviter un maximum de défaillance des
équipements et d’assurer une continuité de service. Elle a comme objectifs :
Réduire le temps d’arrêt dû aux pannes.
Augmenter la durée de vie des équipements.
Diminuer ou même annuler les défaillances en service.
Supprimer les causes d’accidents dus aux dépannages.
Décider des opérations de révision au moment des arrêts de travail
Les opérations à réaliser sont classées, selon leur complexité, en cinq niveaux. Les
niveaux pris en considération sont ceux de la norme FD X 60-000.
Pour chaque niveau, la liste des opérations précisées est donnée à titre d’illustration.
1° niveau de maintenance :
Il s’agit essentiellement de contrôle et de relevés des paramètres de fonctionnement des
machines :
– niveau d’huile moteur ;
– niveau d’eau ;
– indicateur de colmatage ;
– niveau de la réserve de combustible ;
– niveau de la réserve d’huile ;
– régime du moteur ;
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– température d’échappement ; température de l’eau de refroidissement ;
– test des voyants et indicateurs ;
– purge de circuit d’échappement ;
– contrôle d’encrassement des filtres ;
– contrôle visuel de l’état des organes ;
– contrôle auditif des bruits de marche.
Ces contrôles peuvent donner suite à des interventions simples de maintenance ne nécessitant
pas de réalisation d’un diagnostic de panne et de démontage. Ils peuvent aussi déclencher,
notamment sur des anomalies constatées, des opérations de maintenance de niveaux
supérieurs.
En règle générale les interventions de 1er niveau sont intégrées à la conduite des machines.
2° niveau de maintenance :
Il s’agit des opérations de maintenance préventive qui sont régulièrement effectuées sur les
équipements :
– remplacement des filtres difficiles d’accès ;
– remplacement des filtres à gazole ;
– remplacement des filtres à huile moteur ;
– remplacement des filtres à air ;
– prélèvement d’huile pour analyse et pré-analyse ;
– vidange de l’huile de moteur ;
– analyse de liquide de refroidissement ;
– contrôle des points signalés pour le 1er niveau ;
– graissage de tous les points en fonction de la périodicité ;
– contrôle des batteries ;
– réglages simples (alignement des poulies, alignement moteur/pompe) ;
– mesure de paramètres à l’aide de moyens intégrés à l’équipement.
Ces opérations sont réalisées par un technicien ayant une formation spécifique.
Ce dernier suit les instructions de maintenance qui définissent les tâches, la manière et les
outillages spéciaux. Les pièces de rechange sont essentiellement du type consommable,
filtres, joints, huile, liquide de refroidissement.
3° niveau de maintenance :
Il s’agit des opérations de maintenance préventive, curative, de réglages et de réparations
mécaniques ou électriques mineurs.
Les opérations réalisées peuvent nécessiter un diagnostic de panne :
– réglage des jeux de soupapes ;
– réglage des injecteurs ;
– contrôle endoscopique des cylindres ;
– contrôle des sécurités du moteur ;
– contrôle et réglage des protections électriques ;
– contrôle des refroidisseurs ;
– contrôle du démarreur ;
– remplacement d’un injecteur ;
-contrôle et réglage de la carburation ;
– contrôle et réglage de la régulation de puissance ;
– contrôle et révision de la pompe ;
– contrôle des turbocompresseurs ;
– remplacement d’une résistance de chauffage ;
– contrôle de l’embiellage ;
– contrôle de l’isolement électrique ;
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– remplacement des sondes et capteurs ;
– remplacement d’une bobine de commande ;
– remplacement d’un disjoncteur ;
– contrôle et réglages nécessitant l’utilisation d’un appareil de mesure externe à l’équipement.
Ces opérations sont réalisées par un technicien spécialisé. Toutes les opérations se
font avec l’aide d’instructions de maintenance et d’outils spécifiques tels que les appareils de
mesure ou de calibrage. Ces opérations peuvent conduire à des opérations de 4e niveau.
4° niveau de maintenance :
Il s’agit d’opérations importantes ou complexes à l’exception de la reconstruction de
l’équipement :
– déculassage (révision, rectification) ;
– révision de la cylindrée ;
– contrôle d’alignement du moteur/alternateur ;
– changement des pôles d’un disjoncteur HT.
Les opérations sont réalisées par des techniciens bénéficiant d’un encadrement
technique très spécialisé, d’un outillage général complet et d’un outillage spécifique.
Elles font aussi appel à des ateliers spécialisés (rectification, ré usinage).
5° niveau de maintenance :
Il s’agit d’opérations lourdes de rénovation ou de reconstruction d’un équipement.
Ces opérations entraînent le démontage de l’équipement et son transport dans un atelier
spécialisé. Le 5e niveau de maintenance est réservé au constructeur ou reconstructeur. Il
nécessite des moyens similaires à ceux utilisés en fabrication.
3 filtres multimédia
2pompes d’eau brute
2 Signale très bas niveau du réservoir d’eau
Niveau de réservoir d’eau filtrée
3 Vannes d’interruption d’entrée d’eau brute
Débitmètre d’entrée d’eau brute à la station
3 Débitmètre d’entrée d’eau brute aux filtres
Transmetteur et indicateur de pression de la ligne
Prétraitement d’entrée d’eau brute
Interrupteur de haut niveau dans le réservoir d’eau
filtrée
2 pompes de dosage d’hypochlorite de sodium
Interrupteur de bas niveau du réservoir
d’hypochlorite de sodium
2 pompes de dosage de chlorure ferrique
Interrupteur de bas niveau du réservoir de chlorure
ferrique (coagulant)
3 Vannes de sortie d’eau filtrée
3 Vannes d’entrée d’eau de lavage
3 Vannes de sortie d’eau de lavage
3 Vannes d’entrée d’eau de rinçage
3 Vannes de sortie d’eau de rinçage
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3 Vannes d’entrée d’air au filtre
3 Vannes de sortie d’eau de lavage à l’air
Vanne de coupure d’eau de lavage
2 pompes de lavage de filtres
2 Souffleurs d’air de lavage de filtres
Interrupteur de bas niveau du réservoir d’eau filtrée
Débitmètre d’eau de lavage
Interrupteur de débit d’air
Débitmètre d’eau filtrée
Analyseur de turbidité d’eau filtrée
Interrupteur de haut niveau dans le bassin
d’effluents
2 Pompes d’eau filtrée
Signal de bas réservoir d’eau dégazée
Interrupteur de haut niveau dans le réservoir d’eau
Osmose inverse premier passage dégazée
2 Robinets de coupure d’entré d’eau filtrée aux
filtres à cartouches
Transmetteur de pression différentielle des filtres à
cartouche
2 Filtres à cartouche
2pompes de dosage d’acide sulfurique
Niveau du réservoir d’acide sulfurique
Signal de bas niveau dans le réservoir d’acide
sulfurique
2pompes de dosage de dispersant
Niveau du réservoir de dispersant
Signal de bas niveau dans le réservoir de dispersant
2pompes de dosage de bisulfite de sodium
Niveau du réservoir de bisulfite de sodium
Signal de bas niveau dans le réservoir de bisulfite de
sodium
Pompe de haute pression d’alimentation au premier
passage d’O.I.
Débit d’entrée à l’O.I .en aspiration pompe haute
pression
Mesure de conductivité de l’eau
Mesure de PH de l’eau filtrée
Mesure du potentiel d’oxydation réduction de l’eau
filtrée
Mesure de la température de l’eau filtrée
2Interrupteurs de pression dans l’alimentation aux
pompes de haute pression
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premier passage
Mesure de débit de perméat sur chaque ligne
d’osmose inverse
Mesure de la conductivité de l’eau osmosée du
premier passage
Mesure de débit de l’eau osmosée du premier
passage
2 Ventilateurs du dégazeur
Interrupteur de débit d’air au dégazeur
Vanne d’apport d’eau osmosée du premier passage
au réservoir de flushing
Niveau du réservoir de flushing
Signal de haut niveau dans le réservoir de flushing
2 Pompes de flushing
Vanne d’entrée d’eau de flushing
2 Skids d’osmose inverse
Interrupteur de haut niveau dans le bassin
d’effluents
2 Pompes de haute pression d’alimentation d’eau
dégazée au deuxième passage d’osmose inverse
Signal de bas niveau du réservoir d’eau dégazée
Osmose inverse deuxième passage Niveau du réservoir d’eau osmosée
Niveau du réservoir d’eau dégazée
Interrupteur de haut niveau du réservoir d’eau
osmosée
2 vannes d’entrée d’eau dégazée
2 Pompes de dosage de soude
Niveau du réservoir de soude
Signal de bas niveau dans le réservoir de soude
2 Thermostat avec indicateur local du réservoir de
soude
Thermostat résistance du réservoir de soude
Débit d’entrée à l’O.I
Mesure de conductivité de l’eau dégazée
Mesure de la température de l’eau filtrée
2Interrupteurs de pression dans l’alimentation aux
pompes de haute pression
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Système de nettoyage chimique Réservoir de nettoyage chimique
Pompes de produit chimique
Filtre cartouches
Interrupteur de pression différentielle
Niveau du réservoir de nettoyage chimique
Interrupteur de haut niveau dans le réservoir de
nettoyage chimique
Interrupteur de bas niveau dans le réservoir de
nettoyage chimique
Agitateur du réservoir de nettoyage chimique
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2 Interrupteur de débit d’entrée de soude à chaque lit
mélangé
Thermostat avec indicateur local de réservoir de
soude
Thermostat de résistance du réservoir de soude
2 souffleurs D’air de régénération
Interrupteur de débit d’entrée d’air
2 Vannes d’entrée à chaque lit mélangé
2 Débitmètre d’air d’entrée à chaque lit mélangé
2 Pompes d’eau déminéralisée pour régénération
8 vannes d’entrée d’eau déminéralisée pour
régénération
2 vannes de sortie du régénérant
2 vannes de baisse du niveau d’eau
2 vannes de sortie d’eau dans le soufflage
2 vannes de sortie d’eau à contre courant
2 vannes de sortie d’eau du lit à mélangé au bassin
d’effluents
Interrupteur de haut niveau du bassin d’effluents
Niveau du bassin d’effluents
Pompes de recirculation et extraction d’effluent
Niveau du bassin d’effluent
Système de traitement d’effluents Interrupteur de bas niveau du bassin d’effluent
Souffleur d’air pour le bassin d’effluent
Pompes dosage d’acide sulfurique
Interrupteur de bas niveau dans le réservoir d’acide
sulfurique
2 pompes de dosage de soude
Interrupteur de bas niveau de soude
Niveau de réservoir de soude
2 Thermostat avec indicateur local de réservoir de
soude
Thermostat de résistance du réservoir de soude
PH contrôle de la neutralisation
PH de l’effluent d’écoulement
Vanne de recirculation d’effluents
Vanne d’écoulement d’effluents
Interrupteur de débit d’air
Thermostat de traçage électrique circuit de soude
2 Pompes de dosage d’hypochlorite de sodium au
Dosage d’hypochlorite de sodium réservoir d’eau potable
2 Niveau du réservoir d’hypochlorite de sodium
2 Interrupteur de bas niveau du réservoir
d’hypochlorite de sodium
Analyseur de chlore libre
Vanne de remplissage
2 pompes de dosage d’hypochlorite de sodium aux
réservoirs d’eau brute /services
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Maintenance des équipements :
Osmose inverse :
1. Nettoyage de l’entité
L’unité devrait être nettoyée régulièrement afin de :
-d’éviter de réduire le durée de vie des composants .
-éviter l’oxydation des pièces en acier
-éliminer les dépôts pouvant détériorer l’aspect de l’unité ;
-Faciliter la maintenance ;
2. Nettoyage chimique :
Les membranes devront être nettoyées lorsque :
-le débit de production diminue de 15% par rapport aux conditions de
référence.
-le contenue des sels du perméat augmente de 10%.
- la pression différentielle (alimentation – concentrât) augmente de 15%par
rapport aux conditions de référence (conditions d’opérations établis durant 24 à
48premiéres heures d’opération)
La méthode la plus efficace pour faire un nettoyage est module par module,
cependant dans la pratique ce système est presque toujours impossible à réaliser à
cause de sa durée.Il est donc recommandé de nettoyer à la fois toutes les
membranes de 1ère étape puis toutes les membranes de la 2ème étape.
Procédé :
1. Démarrer la station et noter les paramètres :
Débit de production
Débit d’entrée
Pression d’entrée OI
Pression rétentat, intermédiaire et finale.
Conductivité d’entrée
Conductivité de production
Vérifier que le réservoir de flushing et nettoyage chimique est plein et
propre.
2. arrêter la station et attendre la fin da la séquence de flushing .
3. vider dans la mesure du possible la station ; pour se faire ouvrir la vanne située
sur la ligne d’alimentation derrière le filtre à cartouches une fois vide fermer
cette vanne.
4. Conduire le perméat vers la ligne de déviation de mauvaise qualité.
5. Préparer l’installation de nettoyage.
6. Préparer une dissolution du produit alcalin dans le réservoir, dans les
proportions recommandées par le fournisseur du produit.
7. Faire recirculer la solution dans les membranes pendant 45 minutes en
contrôlant la valeur de PH>12
8. Laisser la solution reposer dans les membranes durant 20 minutes.
9. Faire recirculer durant 30 minutes.
10. Vider la station dans la mesure du possible
11. Vider à travers les membranes vers les écoulements, en faisant attention que
la pompe ne travaille pas à vide.
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12. Remplir le réservoir de flushing avec du perméat sans chlore, autant de fois
que nécessaire et recommencer le point 11 jusqu’à ce que la valeur de PH de
l’eau de retentât soit similaire au PH du perméat.
13. Invertir les points de façons que la station revienne à sa situation originale
14. Vider dans la mesure du possible la station ; pour se faire ouvrir la vanne
située sur la ligne d’alimentation derrière le filtre à cartouches une fois vide
fermer cette vanne.
Si le nettoyage ne semble pas très efficace, il faudra recommencer .il est parfois suffisant
de répéter uniquement la phase alcaline
Lit mixte :
Procédé :
Vérifier une fois par semaine les éléments suivants :
- vérifier que la pression se maintient dans les manomètres de l’installation ;
vérifier les pertes de charge entre les équipements ;
- vérifier les pressions et les débits de production ;
Vérifier une fois par mois les éléments suivants :
- Observer la régénération en vérifiant les consommations de soude et d’acide
sulfurique, les débits à chaque étape ainsi que le volume d’eau produit et le temps
entre régénération, de même que dans le cas des pertes de charge et débits.
- Vérifier les filtres attrape-résines ; démonter et laver ; au début du
fonctionnement au moins une fois par mois et en fonction de l’aspect et du
besoin de lavage, cet intervalle de temps pourra être augmenté, mais avec une
limite de 3 mois
- Circuit pneumatique ; vérifier le fonctionnement des électrovannes et des
vannes automatiques correspondantes vérifier par l’actionnement manuel
qu’elles s’ouvrent et se ferment toutes correctement et qu’il n y’a pas de fuite
d’air ni d’eau, à la fin du contrôle, s’assurer que tous les actionnements
manuels ont été annulés
- Instrumentation ;
On tiendra compte de ce qui suit :
o Qu’il n’y a pas d’humidité dans les caisses et les joints sont en bon état
o Que les connexion sont serrées et ne présentent pas de signe de
corrosion
o Vérifier le calibrage et recalibrer si nécessaire
o Dans le cas de senseurs ou de sondes de conductivité, réaliser un
nettoyage des éléments avec une brosse ou un chiffon doux , ne pas
utiliser de produits abrasifs ou avec des dissolvants agressifs et jamais
avec des éléments métalliques ;
- Vannes ; un contrôle visuel est suffisant pour vérifier qu’il n’y a pas de fuites
Dégazeur :
L’état des pulvérisateurs et le remplissage doivent être révisés régulièrement
afin de vérifier l’absence d’incrustations calcaires ou de toute autre nature.
Dans un premier temps, cette révision doit avoir lieu tous les six mois ;
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Filtres ; MULTIMEDIA, CARTOUCHE :
On doit vérifier le filtre pour vérifier périodiquement qu’il n’existe pas corrosion externe dans
le filtre. Ceci peut être mené à bien par les ouvriers de la plante.
Dans ces inspections visuelles on doit avoir une plus grande insistance dans les points
suivants : soudures, tuyauterie, ensemble et brides de connexion à l’équipement, matériel
filtrant
Pompe :
Inspections périodiques :
- Eléments filtrants, pulvérisateurs et d’autres éléments du circuit ; tous les 1 à2
mois
- Parties rotatives de la pompe ;tous les 5 à6 mois
- Niveaux et éléments de contrôle ; tous les 5 à 6 mois
- Le niveau d’huile (100cm3) doit être vérifié toutes les 300 heurs de
fonctionnement
- L’huile doit être vidangée toutes les 2000 heures de fonctionnement (de 600 à
1200 cm3 en fonction de la taille de la pompe)
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- L’huile doit être choisie en fonction de sa viscosité afin de garantir une
lubrification correcte à température normale de travail.
- La pompe est fournie entièrement montée mais sans huile ; celle-ci est en effet
purgée après réalisation des essais en vue d’être transporté
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Conclusion :
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