[go: up one dir, main page]

Voir aussi : Paix

Étymologie

modifier
(Date à préciser) De l’ancien français pais, du latin pax (« paix, tranquillité, repos »). Le ‹ x › a été rétabli dans l’orthographe par réaction étymologique.

Nom commun

modifier
Invariable
paix
\pɛ\

paix \pɛ\ féminin

  1. Calme, repos, silence, éloignement du bruit ou des affaires.
    • Les savants s’occupèrent de tout dans une paix profonde, depuis la végétation anormale d'un ognon de jacinthe jusqu'aux courants électriques. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, p. 172)
  2. Concorde, tranquillité intérieure qui règne dans les États, dans les familles, dans les sociétés.
    • Nous parlons sans ménagement de cette paix qui fut jusque-là la seule dangereuse, des deux ou trois camarades communs qu’elle a fait périr. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • À l’abri du monopole et de la paix qui en résultait, les Groenlandais se multiplièrent et aujourd’hui, deux cents ans après l’arrivée de Hans Egede, ils sont au nombre de 15.000. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Ce conflit dynastique dégénérerait en guerre européenne. C’est pourquoi Dubois se pose en apôtre de la paix. — (Évelyne Lever, La diplomatie secrète du mystérieux abbé Dubois, dans Marianne (magazine) no 765, 17 décembre 2011)
  3. Situation tranquille d’un État, d’un peuple, d’un royaume, d’une famille, etc.
    • Seulement la paix ne se faisait jamais ; une guerre finie, on en commençait une autre. Il nous manquait toujours quelque chose, soit du côté de la Russie, soit du côté de l’Espagne ou ailleurs ; — l’Empereur n’était jamais content. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Le monde entier prenait part aux hostilités, sans pouvoir envisager la possibilité d’une paix prochaine, sans même l’espoir de recouvrer jamais la paix. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’édition de 1921)
  4. Traité qui termine une guerre.
    • Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
  5. (Sens figuré) Réconciliation.
  6. (Par extension) (Psychologie) Tranquillité de l’âme, du cœur ou de l’esprit.
    • Mais, cependant, si notre intelligence peut être en paix, notre curiosité n’est pas pour cela satisfaite. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 138)

Synonymes

modifier

Dérivés

modifier

Proverbes et phrases toutes faites

modifier

Apparentés étymologiques

modifier

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier

Traductions

modifier

Interjection

modifier

paix \pɛ\ féminin

  1. Interjection dont on se sert pour faire faire silence.
    • Paix, messieurs!
    • Allons, paix !

Traductions

modifier


Prononciation

modifier
  • \pɛ\
  • France : écouter « une paix [yn pɛ] »
  • (Sud de la France) (Français méridional) \pe\
  • France (Paris) : écouter « paix [pe] »
  • France (Vosges) : écouter « paix [pɛ] »
  • France (Vosges) : écouter « paix [Prononciation ?] »

Homophones

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

modifier
  • paix sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • paix dans le recueil de citations Wikiquote  

Références

modifier