Wikipédia:Sélection/Tadjikistan
Le Pamir est un massif de haute montagne centré sur l'Est du Tadjikistan avec des prolongements en Afghanistan, en Chine et au Kirghizistan. Situé à la jonction entre plusieurs systèmes orographiques d'Asie centrale et du Tibet, il possède trois sommets principaux de plus de 7 000 mètres dont le pic Ismail Samani, généralement considéré comme son point culminant à 7 495 mètres d'altitude, ce qui a valu au massif le qualificatif de « toit du monde ». Son nom s'applique aussi bien à un certain type de vallée glaciaire plus fertile que les montagnes et les plateaux qui les entourent. Ces derniers sont généralement soumis à des conditions climatiques extrêmes, avec des précipitations très faibles et des écarts de températures importants, en particulier dans la moitié orientale désertique du massif. Toutefois, le Pamir est l'une des régions qui abritent le plus de glaciers en dehors des pôles, dont le glacier Fedtchenko avec 77 kilomètres de long. Ceci lui permet d'être parcouru par un grand nombre de rivières appartenant aux bassins de l'Amou-Daria à l'ouest et du Tarim à l'est, et de contenir des centaines de lacs. Alors que la pauvreté de la flore caractérise l'écorégion unique des toundra et désert d'altitude du Pamir, la faune est très diversifiée. Ainsi, l'Argali de Marco Polo est une espèce tout à la fois endémique et menacée de disparition. Le massif est fréquenté depuis plusieurs millénaires. Il s'est trouvé sur des itinéraires secondaires de la route de la soie dès l'Antiquité. Toutefois, seuls les Tadjiks dès le IIe siècle puis les Kirghizes à partir du XVIe siècle y demeurent. Marco Polo est le premier Européen à faire mention, au XIIIe siècle, de sa traversée du Pamir. Rares sont ceux qui suivent ses pas jusqu'au milieu du XIXe siècle, lorsqu'il est exploré et placé au cœur d'un conflit géopolitique, le « Grand Jeu », entre l'Empire russe au nord et l'Inde britannique au sud. Le massif retombe dans l'oubli occidental au XXe siècle. Au XXIe siècle, il est peuplé par différentes populations qui se sont adaptées à la montagne : des Tadjiks, à l'ouest et au sud, et des Kirghizes, au nord et à l'est. Ces derniers mènent une vie semi-nomade, emmenant paître leurs animaux dans les quelques pamirs fertiles. Ils ont perpétué une culture riche de nombreuses traditions particulières. Le Pamir reste une des régions les plus isolées au monde. Les infrastructures sont peu développées et la population continue à dépendre de l'aide extérieure. Le tourisme, essentiellement axé sur l'alpinisme, le trekking et l'écotourisme peine à se développer, malgré la présence de nombreuses aires protégées, notamment le parc national du Pamir qui est le plus grand d'Asie centrale. |
Le barrage de Nourek (en tadjik: Нерӯгоҳи обии Норак - Nerūgohi obii Norak), au Tadjikistan, est une grande digue de terre édifiée sur la rivière Vakhch. Il est situé au centre du pays, dans la province de Khatlon. Avec ses 300 mètres de hauteur, c'était en 2009 le plus haut barrage au monde (Le barrage de Rogoun, également sur le Vakhch, mais inachevé à cette date devrait cependant dépasser la hauteur de celui de Nourek, lorsqu'il sera achevé, puisqu'il est prévu qu'il atteigne une hauteur de 335 mètres). Lire la suite |
Douchanbé (Душанбе ; دوشنبه) est la capitale du Tadjikistan, un État d'Asie centrale. La ville compte plus ou moins 679 400 habitants (estimation 2008). Sous le régime soviétique, la ville a porté le nom de Stalinabad (de 1929 à 1961). Son nom vient du mot persan signifiant « lundi » (du « deux » + shamba ou shanbe « jour », lit. « jour deux ») et fait référence au fait qu'il y ait lieu un marché populaire le lundi. Douchanbé est située à 38°33' Nord et 68°48' Est. La ville est baignée par le Varzob, important affluent du Kofarnikhon. La ville est desservie par un aéroport : l'Aéroport international de Douchanbé. Lire la suite |
Les monts Gissar (également connus comme monts Hissar ou monts Hisor) sont une chaîne de montagnes d'Asie centrale qui font partie de la zone occidentale du système Pamir–Alaï. Ils s'étendent sur plus de 200 km, orientés grosso modo est-ouest, sur les territoires du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan.
Les monts Gissar sont situés au sud des monts Zeravchan. Ils s'étendent au nord de la ville de Douchanbé, et passent par le district tadjik de Hisor, pour atteindre l'Ouzbékistan dans la partie nord de la province de Sourkhan-Daria. Le sommet le plus élevé des monts Gissar atteint 4 643 mètres d'altitude et se situe au niveau de la frontière ouzbéko-tadjike, au nord-ouest de Douchanbé. Il s'appelait auparavant pic du XXIIe Congrès du Parti Communiste mais, débaptisé depuis, il est resté sans nom à ce jour. Lire la suite |
Hisor (en tadjik Ҳисор), également appelé Hissar ou Gissar (d'après le russe Гиссар) est une ville de l'ouest du Tadjikistan, située à plus ou moins 15 km à l'ouest de Douchanbé. La ville est le chef-lieu du district de Hisor, de la région de Subordination républicaine. Son altitude est de 799-824 mètres. Elle est entourée de hautes montagnes (Monts Gissar au nord, Babatag et Monts Aktau au sud). La rivière Khanaka, tributaire du Kofarnikhon baigne la cité. En 2002, la ville avait une population de 22 961 habitants, composée de 81,6% de Tadjiks, de 12,3% d'Ouzbeks, de 3,6% de Russes, et de 2,5% d'autres peuples. Lire la suite |
Le tadjik ou tadjike (nom local : тоҷикӣ / todžikī ou تاجکی / tôjikī) est une langue, appartenant au groupe iranien de la famille des langues indo-européennes ; cette langue est très similaire au persan et au dari. Le tadjik est parlé en Asie centrale, principalement au Tadjikistan, et par des minorités linguistiques en Afghanistan, en Iran, en Ouzbékistan et dans le Xinjiang.
Au Tadjikistan et en Ouzbékistan la langue s'écrit au moyen d'un alphabet cyrillique augmenté de signes diacritiques. En revanche, dans les autres pays, elle est transcrite au moyen de l'alphabet perso-arabe. Lire la suite |
La vallée de Ferghana ou vallée de Fergana (en ouzbek : Farg‘ona vodiysi, en kirghiz : Фергана өрөөнү, en tadjik : водии Фaрғонa) est une vallée fertile couvrant l'est de l'Ouzbékistan, le sud du Kirghizistan et le nord du Tadjikistan. Elle s'étend sur environ 22 000 km2 et est peuplée d'environ 10 millions d'habitants, soit près d'un cinquième de la population totale de l'Asie centrale. Région divisée à l'époque soviétique entre trois républiques socialistes, la vallée possède sept enclaves territoriales. Barak, un petit village kirghiz, est entouré par l'Ouzbékistan. Le village tadjik de Sarvan est en territoire ouzbek et le village tadjik de Vorukh ainsi qu'un petit territoire près de Kairagach sont enclavés en terre kirghize. Les villes ouzbèkes de Sokh et Chakhimardan, ainsi que le minuscule territoire ouzbek de Qalacha au nord de Sokh, est entouré par le Kirghizistan. Lire la suite |
La vallée de Gissar (également Gisar, Hissar, ou Hisor) au Tadjikistan est l'une des principales régions agricoles du pays. Elle s'étend d'est en ouest dans la région de Subordination républicaine tadjike, au pied des pentes méridionales des monts Gissar, et au nord de la frontière de la province tadjike de Khatlon. Elle a plus ou moins 100 km de long sur un peu plus de 20 km de large en son centre, et s'étend depuis le district de Vahdat à l'est jusqu'au district de Tursunzadé à la fontière ouzbèque à l'ouest, avec la capitale du pays, Douchanbé et le district d'Hisor en son centre.
L'altitude de la vallée va de plus ou moins 700 mètres à l'ouest, jusque 1 000 mètres à l'est. La vallée est largement irriguée par le Kofarnikhon (ou Kafirnigan) dans ses parties orientale (supérieure) et centrale. A l'ouest, ce sont divers affluents du Sourkhan Daria qui l'arrosent, de même qu'un canal reliant le bassin du Kofarnikhon à celui du Sourkhan Daria. Lire la suite |