Longueau
Longueau est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Longueau | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : la mairie en 2019 ; la gare en 2019 ; la rotonde ; Longueau British Cemetery ; monument aux morts ; maison de retraite ; l'Avre ; le locotracteur; l'église Saint-Médard. |
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Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CA Amiens Métropole | ||||
Maire Mandat |
Pascal Ourdouillé 2020-2026 |
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Code postal | 80330 | ||||
Code commune | 80489 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longacoissiens | ||||
Population municipale |
5 767 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 686 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 15″ nord, 2° 21′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 64 m |
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Superficie | 3,42 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Amiens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Amiens (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-4 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-longueau.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLongueau est limitrophe d'Amiens. Grâce à l'étoile ferroviaire construite par la Compagnie des chemins de fer du Nord en 1846, Longueau est l'une des gares de l'agglomération amiénoise. Jusqu'à la construction de la LGV Nord, les trains Paris-Nord – Lille s'y arrêtaient et évitaient ainsi le rebroussement en gare d'Amiens.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Camon, Amiens, Boves, Cagny et Glisy.
Géologie et relief
modifierLe sol de la commune est pour la plus grande partie marécageux ou silico-calcaire. Le sous-sol est crayeux[1].
Le relief de la commune est constitué par la vallée de l'Avre, affluent de la rive gauche de la Somme et de l'éminence qui sépare les deux vallées. Le point culminant de la commune est de 142 m[1].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Avre, au sud, et la Cité du Château[2] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].
L'Avre traverse le marais de Longueau. D'une longueur de 66 km, il prend sa source dans la commune de Amy, à 81 m d'altitude, et se jette dans la Somme sur la commune, à 24 m d'altitude, après avoir traversé 31 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Avre sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen journalier maximum est de 6,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 6,93 m3/s, atteint le même jour[4].
Des étangs artificiels ont été créés par l'extraction de la tourbe depuis le XIVe siècle et ont été partiellement comblés pour former des hortillonnages.
-
L'Avre entre Longueau et Cagny.
-
La Canardière.
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,6 | 3,4 | 5,1 | 8,4 | 11,4 | 13,4 | 13,3 | 10,7 | 8 | 4,7 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,5 | 10,1 | 13,5 | 16,5 | 18,7 | 18,7 | 15,6 | 11,8 | 7,6 | 4,7 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 7,8 | 11,5 | 15,2 | 18,5 | 21,6 | 23,9 | 24 | 20,5 | 15,6 | 10,5 | 7,1 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 10.01.09 |
−12,7 07.02.1991 |
−10 04.03.05 |
−3,9 08.04.03 |
−1,2 07.05.1997 |
0,1 05.06.1991 |
4,5 04.07.1990 |
5,2 08.08.1990 |
1,1 27.09.1990 |
−5,4 30.10.1997 |
−9,5 24.11.1998 |
−13,5 29.12.1996 |
−14,6 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,8 09.01.15 |
19,4 24.02.1990 |
24,1 31.03.21 |
26,7 19.04.18 |
31,5 27.05.05 |
36 27.06.11 |
41,7 25.07.19 |
38,1 10.08.03 |
34,2 15.09.20 |
28 10.10.23 |
20,7 07.11.15 |
17,1 07.12.00 |
41,7 2019 |
Ensoleillement (h) | 637 | 865 | 1 469 | 2 063 | 2 027 | 2 203 | 224 | 1 881 | 168 | 1 169 | 711 | 665 | 17 609 |
Précipitations (mm) | 48,8 | 45 | 45,3 | 39,4 | 55,9 | 54,6 | 58,9 | 59,9 | 48,4 | 57,7 | 60,4 | 72,3 | 646,6 |
Urbanisme
modifierLa commune était peuplée de 400 habitants en 1793. L'arrivée du chemin de fer fit passer la population à plus de 1 000 habitants en 1900 et à plus de 5 000 aujourd'hui.
La ville de Longueau est limitrophe de celle d'Amiens avec laquelle elle ne constitue qu'une seule et même agglomération. Le centre-ville s'est constitué sur la route d'Amiens à Saint-Quentin / Amiens-Roye-Noyon qui se sépare à la fourche de la Croix de Fer, à l'est de la commune.
Des cités ouvrières de cheminots ont été construites de part et d'autre de cette voie centrale : la cité de Longueau (la plus importante) entre la rue principale et la gare, la cité du Cimetière[12], la cité du Château-Tourtier, réalisée par Raoul Dautry, inscrite aux Monuments Historiques[13] , et la cité de l'Avre à l'ouest de la commune. L'habitat à Longueau est presque exclusivement individuel.
Typologie
modifierAu , Longueau est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant onze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (45,1 %), zones urbanisées (39,1 %), terres arables (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), forêts (2,7 %), eaux continentales[Note 5] (2,1 %), zones humides intérieures (0,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 650, alors qu'il était de 2 470 en 2013 et de 2 211 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 92,7 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Longueau en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,1 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Longueau[I 2] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 92,7 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,1 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,2 | 8,4 | 8,2 |
Voies de communication et transports
modifierLa ville est structurée autour de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 929), reliant Amiens à Saint-Quentin, et est desservie par la rocade d'Amiens.
L'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934), qui prend naissance à la sortie de Longueau, permet de rejoindre notamment l'autoroute A1 à Roye.
- Réseau Trans'80
La localité est desservie par deux lignes d'autocars du réseau Trans'80[19] :
Ligne | Liaison | Arrêt desservi | Observations |
---|---|---|---|
740 | Roye ↔ Hangest-en-Santerre ↔ Amiens | Mairie de Longueau | • Arrêt Ametis • Du lundi au samedi, sauf jours fériés • De 7 h 25 à 18 h 45 |
747 | Péronne ↔ Rosières-en-Santerre ↔ Amiens | Croix de Fer | • Arrêt Ametis • Du lundi au samedi, sauf jours fériés • De 7 h 13 à 18 h 48 |
- Réseau Ametis
La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau urbain Ametis[20] :
Ligne | Liaison | Arrêts desservis | Observations |
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n1 | Étouvie ↔ Pôle Jules Verne | • Pont de l'Avre • Cité du Château • La Rose Rouge • Poidevin • Mairie de Longueau • La Fourche • Croix de Fer |
• Ligne Nemo • De 4 h à 0 h • Toutes les 10 min |
n4 | Pôle Licorne ↔ Longueau SNCF | • Longueau SNCF | • Ligne Nemo • De 4 h à 0 h • Toutes les 12 min |
10 | CHU Amiens Picardie ↔ Centre Commercial Glisy / Boves Manasses Barbier | • Longueau SNCF • Place de la Victoire • Les Alliés • La Fourche |
• De 6 h à 20 h • Toutes les 30 min ou un par heure • Du lundi au samedi |
14 | Gare du Nord ↔ Petit Blangy | • Pont de l'Avre • Cité du Château • Collège Joliot-Curie • Gérard Philipe |
• De 6 h à 20 h • Transport à la demande à certaines heures • Du lundi au samedi |
T38 | Boves Manasses Barbier ↔ Collège Joliot-Curie | • Collège Joliot-Curie | • Du lundi au vendredi • Uniquement en période scolaire |
T39 | Gare du Nord ↔ Lycée du Paraclet | • Mairie de Longueau • Longueau SNCF |
• Du lundi au vendredi • Uniquement en période scolaire |
- Chemin de fer
La ville dispose de l'importante gare de Longueau.
Toponymie
modifierOn trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Longueau : Longua aqua (1101), Longue Yaue (1312), Longliau (1754)[21].
Longueau désigne une situation environnée d'eau ; il est situé au milieu de marais considérables, au confluent de la Somme et de l'Avre[22].
En picard, se dit : Londjeu.
Histoire
modifierAntiquité
modifierUne borne miliaire été retrouvée à Longueau[23].
Moyen Âge
modifierLongueau était un fief du Chapitre cathédral d'Amiens mais d'autres fiefs existaient dans la commune qui possédait un échevinage en 1252. L'existence d'une léproserie est attestée en 1277. Dès le XIVe siècle, on extrayait de la tourbe dans les marais[24].
Époque moderne
modifier- Au tout début des guerres de Religion, en 1561, des protestants brûlent toutes les images de l'église et profanent les vases sacrés.
- En 1636, Longueau est brûlée par les Espagnols[24].
Époque contemporaine
modifierDepuis l'arrivée du chemin de fer en 1846[25],[26] (faisant alors d'elle une ville ferroviaire), la commune est fortement marquée par son histoire cheminote[27].
-
Bâtiment ferroviaire, en 1855.
-
La route d'Amiens, avant le remplacement du passage à niveau par un pont.
-
La mairie-école, avant la Première Guerre mondiale.
Pendant la guerre franco-prussienne, en 1870-1871, les habitants de la commune subirent l'occupation, lors des combats de Dury, Boves et Gentelles ; ils durent payer des réquisitions.
Première Guerre mondiale
modifierLa commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918.
Seconde Guerre mondiale
modifierUne base aérienne fut créée en 1937 à Glisy, par l'armée de l'air française. Elle s'étendait également sur le territoire de la commune de Longueau, et fut l'origine de l'aérodrome d'Amiens - Glisy. En 1940, la base fut utilisée par la RAF, puis, avec l'occupation allemande, par la Luftwaffe. À la Libération, elle fut utilisée par les Alliés[28].
La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945, avec étoile d'argent, le [29].
Longueau et le PCF
modifierCréé en 1920, le Parti communiste français (PCF) participe aux élections municipales de 1925 et c'est le candidat cheminot Louis Prot qui remporte l'hôtel de ville. Déchu de son mandat et arrêté par le gouvernement Daladier après la dissolution du PCF par décret-loi du [30], lors de la Seconde Guerre mondiale, il est réélu en 1945[27].
En 1967, Michel Couillet, également cheminot, prend la succession de Louis Prot. Mais, en 1973, il se fait à son tour remplacer par Paul Hédé (aussi cheminot) ; ce dernier dirige la commune pendant 14 ans, jusqu'à son décès en 1987. À partir de là, les enseignants prennent la place des cheminots, en commençant par Joël Brunet ; son ancienne adjointe Colette Finet le bat en 2008. Cette dernière effectue deux mandats, de 2008 à 2020[27].
En 2020, Colette Finet décide de ne pas briguer un troisième mandat, en raison de son âge ; la communiste Nathalie Marchand en profite pour partir en solo, contre l'avis de Mme Finet, et cette candidature attire les foudres du PCF de la Somme qui décide de ne pas soutenir de liste à Longueau (il y en a quatre lors de cette élection municipale). Le scrutin s'inscrit dans le contexte de la pandémie de Covid-19, tandis que la campagne est perturbée par une ambiance houleuse (fake news, propos diffamatoires, dépôt de plainte[31]). Le , a finalement lieu le second tour ; le PCF perd alors l'un de ses bastions, après 95 ans[27]. Ainsi, la liste « Écouter et Agir » (« sans étiquette », mais classée « divers gauche » par la préfecture de la Somme), représentée par le cheminot Pascal Ourdouillé, remporte l'élection (avec 52,2 % des suffrages exprimés, contre Nathalie Marchand avec 38,9 %, tandis que l'abstention s'élève à 48 % des inscrits sur les listes électorales)[27].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de la Somme.
Après avoir dépendu du canton de Boves, Longueau faisait partie de 1801 à 1973 du canton d'Amiens-2, année où elle intègre le canton d'Amiens-4-Est[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Amiens-4.
Intercommunalité
modifierLa commune est membre depuis 1994 de la communauté d'agglomération dénommée Amiens Métropole.
Tendances politiques et résultats
modifierLa commune était dirigée depuis 1925 par une municipalité à direction communiste. Lors des élections municipales de 2020 où la maire sortante ne se représentait pas sans désigner de successeur, c'est son ancien opposant Pascal Ourdouillé (DVG) qui est élu.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste PCF-PS menée par la maire sortante Colette Finet obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 231 voix (45,14 %, 22 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 43 voix celle MRC menée par Régis Richard (1 188 voix, 43,56 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
La troisième liste, DVG, menée par Chantal Boulet, a obtenu 308 voix (11,29 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 32,22 % des électeurs se sont abstenus[33].
Lors du deuxième tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, où la maire sortante Colette Finet ne se représentait pas[34], la liste DVG menée par Pascal Ourdouillé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 054 voix voix (52,17 %, et 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant significativement les listes menées respectivement par[35],[36],[37]. :
- Nathalie Marchand (DVG, conseillère municipale déléguée et conseillère départementale sortante, 786 voix, 39,91 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Fabrice Devaux (SE, 180 voix, 9,91 % 1 conseiller municipal)
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 47,38 % des électeurs se sont abstenus.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 81,09 % | Jacques Chirac | RPR | 18,91 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 79,71 % [38] |
2007 | 30,70 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 69,30 % | Ségolène Royal | PS | 83,44 % [39] |
2012 | 74,21 % | François Hollande | PS | 25,79 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 81,55 % [40] |
2017 | 59,52 % | Emmanuel Macron | EM | 40,48 % | Marine Le Pen | FN | 85,42 % [41] |
2022 | 52,69 % | Emmanuel Macron | LREM | 47,31 % | Marine Le Pen | RN | 75,90 % [42] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 71,82 % | Maxime Gremetz | PCF | 28,18 % | Jean-Yves Bourgois | UDF | 60,44 % [43] |
2007 | 73,68 % | Maxime Gremetz | DVG | 47,70 % | Jean-Yves Bourgois | UMP | 59,96 % [44] |
2012 | 75,21 % | Pascale Boistard | PS | 24,79 % | Stéphane Decayeux | UMP | 57,88 % [45] |
2017 | 65,41 % | François Ruffin | Picardie debout | 34,59 % | Nicolas Dumont | REM | 50,75 % [46] |
2022 | 71,15 % | François Ruffin | Picardie debout ! | 28,84 % | Nathalie Ribeiro-Billet | RN | 50,06 % [47] |
2024 | 59,02 % | François Ruffin | Picardie debout ! | 40,98 % | Nathalie Ribeiro-Billet | RN | 72,90 % [48] |
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 29,08 % | Henri Weber | PS | 28,80 % | Jacky Hénin | PCF | 44,47 % [49] |
2009 | 20,52 % | Gilles Pargneaux | PS | 22,23 % | Jacky Hénin | PCF | 42,18 % [50] |
2014 | 23,02 % | Jacky Hénin | Front de Gauche | 25,32 % | Marine Le Pen | FN | 41,05 % [51] |
2019 | 28,55 % | Jordan Bardella | RN | 14,46 % | Nathalie Loiseau | LREM | 57,17 % [52] |
2024 | 37,45 % | Jordan Bardella | RN | 14,50 % | Manon Aubry | LFI | 56,47 % [53] |
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 68,75 % | Claude Gewerc | PS | 20,04 % | Gilles De Robien | UDF | 67,68 % [54] |
2010 | 69,97 % | Claude Gewerc | PS | 15,97 % | Caroline Cayeux | UMP | 50,75 % [55] |
2015 | 57,61 % | Xavier Bertrand | UMP | 31,70 % | Marine Le Pen | FN | 62,29 % [56] |
2021 | 39,69 % | Xavier Bertrand | LR | 35,16 % | Karima Delli | LUGE | 36,13 % [57] |
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2004 | 76,66 % | Jean-Louis Piot | PS | 23,34 % | Yves Cordier | UMP | 69,73 % [58] |
2011 | 52,22 % | Jean-Louis Piot | PS | 47,78 % | Maxime Gremetz | DVG | 45,58 % [59] |
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
2015 | 59,16 % | Nathalie Marchand / Jean-Louis Piot | Union de la gauche | 40,84 % | Eliane Grocaut / Karim Sery | FN | 55,11 % [60] |
2021 | 60,07 % | Guillemette QUIQUEMPOIS / Jean-Louis PIOT | Union de la gauche | 39,93 % | Isabelle SAVARIEGO / Eric GUEANT | Union du Centre | 36,13 % [61] |
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 36,03 % (51,04 %) | 63,97 % (48,96 %) | 69,69 % [62] | ||||
2000 | 74,94 % (73,21 %) | 25,06 % (26,79 %) | 79,67 % [63] | ||||
2005 | 20,24 % (45,33 %) | 79,76 % (54,67 %) | 74,27 % [64] |
Liste des maires
modifierDistinctions et labels
modifierDans son palmarès 2022, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[65],[66] récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement.
- 2010 : 1ère fleur
- 2015 : 2ème fleur
- 2022 : 3ème fleur[67]
Politique de développement durable
modifierEn 2019, la commune a confié une parcelle voisine de la résidence de la Cité du Château à un cultivateur de légumes bio[68].
Jumelages et partenariats
modifierLongueau est jumelée avec quatre villes[69].:
Ville | Pays | Période | ||
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Ivaïlovgrad | Bulgarie | depuis le | ||
Karcag | Hongrie | depuis le | ||
Nałęczów[70] | Pologne | depuis le | ||
Santa Cruz[71] | Cap-Vert | depuis le |
En 2023, la ville fête les vingt ans de son comité de jumelage[72].
Équipements et services publics
modifier- École maternelle(s) : 2 (Anne-Frank et Louis-Prot)
- École élémentaire(s) : 2 (André-Mille et Paul-Baroux)
- Collège : 1 (Joliot-Curie)
- Complexes sportifs : 2 (Émile-Noël et Jacky-Minot)
- Z.A.C : 2 (pôle Jules-Verne et zone de l'Arc)
-
Hôtel de ville de nuit.
-
Gare SNCF.
-
Bibliothèque Jacques-Prévert (ancienne bibliothèque SNCF).
-
Centre social SNCF.
-
CCAS et autres organismes sociaux (ex-école Anatole-France).
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École Paul-Baroux.
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École André-Mille rénovée.
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École maternelle Louis-Prot.
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Collège Frédéric-Joliot-Curie.
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Cimetière militaire anglais.
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Stade Emile-Noël.
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Espace culturel Pablo-Picasso.
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Salle Hervé Vanhuse.
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Salle Daniel-Ferry.
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Salle Denis-Papin.
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Longacoissiens[73].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[75].
En 2021, la commune comptait 5 767 habitants[Note 6], en évolution de +5,03 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 730 hommes pour 2 963 femmes, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Festival Pics'Arts, a lieu tous les ans, en mai, et la cinquième édition a eu lieu les 12 et 13 septembre 2020 (reporté de mai à septembre due au COVID-19) et organisé par le Le Trait d'union Longueau/Glisy.
- Fête du rail, qui a lieu tous les trois ans, en octobre, et dont la quatrième édition a eu lieu les 5 et [79].
- REAL II (Rencontres européennes artisanales de Longueau) qui furent organisées les 21 et [80].
Sports et loisirs
modifier- Étoile sportive des cheminots de Longueau
En 1923, l'Étoile sportive des cheminots de Longueau (ESCL) est créée par un ingénieur en chef des ateliers de wagonnage de la Compagnie des chemins de fer du Nord, M. Émile Noël (1847-1936).
Ce club regroupe plusieurs disciplines :- le football : Longueau a atteint la division « Séniors Régional 1 » (équipe homme et femme) de la ligue des Hauts-de-France en 2019-2020, un 32e de finale Coupe de France 2018 perdu contre l'AS Vitré et une montée en Nationale 3 groupe Hauts-de-France pour la saison 2022-2023[81] ;
- le basket-ball ; ESCLAMS BB qui évolue en Nationale Masculine 2 ;
- la gymnastique ;
- le tennis de table ;
- le tennis ;
- le Bike VTT ;
- la pétanque.
- Associations culturelles
- Associations liées au chemin de fer :
- A.M.A.L. (Association des Modélistes ferroviaires d'Amiens-Longueau) ;
- A.R.P.D.O. (Association pour la Recherche et la Préservation de Documents et d'Objets anciens du chemin de fer en Picardie), Rotonde 80 ;
- A.M.C.L. (Avenir Musical des Cheminots de Longueau). Fanfare musicale créée en 1904 sous le nom de « L'Avenir musical de Longueau » en 1929, elle prendra son nom actuel, entre-temps, en 1922, elle aura fusionné avec une association théâtrale et prendra le nom de « l'Avenir Musical et la Lyre des Cheminots Réunis ».
- Associations liées au chemin de fer :
Économie
modifierLongueau est une ville dont l'activité a été depuis la seconde moitié du XIXe marquée par le chemin de fer. L'intensité du trafic voyageurs et marchandises a entraîné la construction d'infrastructures : gare de voyageurs, gare de triage, dépôt circulaire (rotonde), ateliers de réparation… qui aujourd'hui sont très largement délaissés excepté la gare de voyageurs.
L'activité ferroviaire a fortement décliné de fait de la désindustrialisation massive. C'est le commerce qui domine aujourd'hui l'économie local : grande surface et commerce de détail.
Les activités économiques de Longueau se situent désormais - en plus du commerce de détail dans la rue Principale - à la périphérie est de la ville au lieu-dit, la Croix de Fer, ou la ZAC de l'Arc où se sont installés hypermarché, grandes surfaces de matériels et matériaux de bricolage, jardinerie, magasins d'articles de sports, de meubles, hôtels, restaurants, électroménagers et succursales automobiles a qui constituent le pôle Jules-Verne.
Les services de santé (cabinets médicaux, pharmacies...), d'éducation (écoles maternelles, primaires et collège), d'aide à la personne, de la poste complètent ces activités.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Médard[82] fut détruite dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et reconstruite en 1962 par l'architecte Marcel Gogois.
Elle est bâtie en pierre de taille et béton sur un plan irrégulier. La façade est flanquée de deux tours rondes assez massives. Le chœur est surmonté d'une flèche en béton ajouré et vitré. Longueau dépend de la paroisse Saint-Domice[83],[84],[85]. inscription sur la base Mérimée Notice no IA80003404 (2005)
- Mairie, construite immédiatement après la Première Guerre mondiale.
- Cité-jardin du Château Tourtier : réalisée par l'architecte Raoul Dautry pendant l'entre-deux-guerres. L'escalier monumental, les aménagements paysagers, les façades et toitures de l'ancien foyer des agents de chemin de fer, les façades et toitures des maisons avec leur jardin, allée des Rosiers, allée des Aubépines, allée des Tilleuls, allée des Jardiniers, allée des Acacias sont protégés en tant que monument historique : inscription par arrêté du 11 juillet 2008[86].
- Rotonde du dépôt SNCF : la Rotonde no 1 en béton armé du dépôt de Longueau est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Construite par Bernard Lafaille de 1945 à 1948 pour la Compagnie du Nord à Longueau.
- 3 hauts-reliefs : femmes Inscrit MH (2019)[87]. Les trois statues offertes en 1952 par le sculpteur André Augustin Sallé à sa commune de naissance, ces statues ornaient le fronton de l'ancienne salle de la Renaissance, salle détruite en janvier 2018, et ont subi quelques dommages et sont aujourd'hui en protection en vue d'une remise en état.
- Cimetière militaire britannique (Longueau British Cemetery[88]), sur le côté de l'axe principal traversant la commune (avenue Henri-Barbusse), à l'angle de la rue des Alliés. Une haute croix blanche y est dressée, comme dans la plupart des cimetières du Commonwealth de la région.
- 2 stèles à la mémoire 4e D.I.C
- Chaussée Jules Ferry, entre le pont de l'Avre et l'entrée du parc équipement de la SNCF.
- Rue du Phare du bout du Monde, derrière le restaurant "Buffalo Grill"
- Trois tombes de combattants britanniques, dans le cimetière communal[89].
- Monument aux morts, en forme de pilier commémoratif[90].
- Croix du cimetière[91]
Liste des monuments et stèles
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Hôtel de ville de Longueau.
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Dépôt SNCF vue depuis la RD 1029.
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La rotonde et sa plaque tournante.
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Salle La Renaissance (détruite ).
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Église paroissiale Saint-Médard de nuit
Personnalités liées à la commune
modifier- Thomas Gogois (2000 -), athlète français spécialiste du triple saut, résidant dans la commune.
- Maxime Gremetz (1940 - ), ancien député de la Somme.
- Jean-Marc Minotte, dit Jean L'Anselme (1919 - 2011) , poète et homme de lettres français, y est né.
- Louis Prot (1889 - 1972), ancien maire et ancien député de la Somme.
- André Augustin Sallé (1891 - 1961), sculpteur animalier né à Longueau, prix de Rome en 1924.
Héraldique
modifierBlason | D'argent aux trois aigles de sable, accompagnées en chef d'une étoile aussi de sable
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Détails |
La commune de Longueau est marraine de deux locomotives, une électrique et une thermique :
- la BB 22385 : le , à l'occasion des « 100 ans de Chemins de Fer en Picardie » (en 2013, le blason n'est plus sur la locomotive) ;
- la BB 75007 : le , pour rappeler que la commune est intimement liée à celle du chemin de fer[96] (en 2013, depuis la mise en peinture grise et la location via Akiem, le blason n'est plus sur la locomotive).
Le locotracteur Y 5119 : orne le rond-point de la Paix, à proximité des magasins Leroy Merlin et Truffaut depuis le [97], il a été restauré par l'association ARPDO/Rotonde80. Ce locotracteur a pour but de rappeler le passé d'une ville cheminote.
Par ailleurs, le cargo charbonnier ship no 256, que la SNCF nomma Longueau, a pour port d'attache le Grand port maritime de Rouen. Le nom est une référence aux différents centres de triage (Achères, Longueau, Sotteville-lès-Rouen, Tergnier, Vaires, Vénissieux). Il a été construit au chantier naval de Burrard Dry Dock, à Vancouver, entre 1946 et 1947. La flotte des charbonniers fut vendue à la S.N.A. (Société nationale d'affrètement) en 1964[98].
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy : repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Le Livre d'histoire, (réimpr. 1993) (présentation en ligne), p. 137 à 140
- J. Riquier, « Longueau, ville ferroviaire », Hommes et Terres du Nord, no 2, , p. 45-55 (ISSN 2547-5614, DOI https://doi.org/10.3406/htn.1969.1388, lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Grycza, Des wagons et des hommes : Longueau, une mémoire cheminote en Picardie, Félix Torres Editeur, (ISBN 978-2-912348-08-1, présentation en ligne)
- Jacques Mercier (préf. Pierre Bonte), A perdre vapeur : de Lille à Paris, une ville et des trains, Longueau, MJC Pablo Picasso, , 105 p..
- Inventaire général du Patrimoine culturel, Églises et chapelles des XIXe et XXe siècles (Amiens métropole). Textes : Isabelle Barbedor. Photographies : Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine no 331). Lyon : Lieux-Dits, 2008, 72 pages (ISBN 978-2-914528-47-4).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Longueau (80489) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Longueau » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Amiens comprend une ville-centre et dix communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Longueau » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Longueau ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Longueau - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Longueau - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Notice géographique et historique sur la commune de Longueau, rédigé par Monsieur Caron, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
- Sandre, « la Cité du Château »
- Sandre, « l'Avre »
- « Station hydrométrique L'Avre à Longueau - hauteur », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Isabelle Barbedor, « Ancienne cité de la Compagnie des Chemins de fer du Nord, dite du Cimetière ou du Matériel roulant, à Longueau », Longueau, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
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- « Les horaires des lignes – Lignes qui desservent LONGUEAU », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ).
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- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 522 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Ledieu, Étude sur l'étymologie de nombreuses localités, situées principalement dans l'ancienne Picardie, Amiens, , p. 68.
- Didier Bayard, Jean-Luc Massy, Amiens romain, Samarobriva, Ambianorum, Amiens, Revue archéologique de Picardie, 1983
- Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Paris, Picard et Fils, 1911 réimpression = 1993 p. 137 à 142
- « A) Station de Longueau. - Trichon. B) Pont de Longueau. - [Lithogr.]. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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- France 3 Hauts-de-France, « Municipales 2020 – À Longueau dans la Somme, l'élection de Pascal Ourdouillé met fin à 95 ans d'histoire communiste » (consulté le ).
- Jacques Calcine, « Amiens – Glisy », sur Anciens aérodromes, (consulté le ).
- « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 46.
- Le Parti Communiste Français 1939-1941, « Décret-loi du 26 septembre 1939 prononçant la dissolution du Parti communiste français (PCF) : Le 26 septembre 1939, soit trois semaines après le début de la guerre franco-allemande, le Conseil des ministres adopte sur la proposition d'Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur radical-socialiste, un décret-loi prononçant la dissolution de la Section Française de l'Internationale Communiste. », sur PCF 1939-1941 (consulté le ).
- Térézinha Dias, « Après les polémiques, c'est l'heure de la trêve au conseil municipal de Longueau : Sans surprise, Pascal Ourdouillé a été élu maire de Longueau ce vendredi 3 juillet lors de l'installation du conseil municipal. Après une campagne délétère, il a montré sa volonté d'apaiser les tensions. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels pour la commune Longueau
- Alexandre Boudard, « Clap de fin pour Colette Finet à Longueau : Élue depuis 25 années dans la cité cheminote, la maire, Colette Finet (PCF), a présenté ses derniers vœux, vendredi, en livrant un discours très politique », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Romane Idres, « À Longueau dans la Somme, l'élection de Pascal Ourdouillé met fin à 95 ans d'histoire communiste : Pascal Ourdouillé, conseiller municipal de l'opposition sortante, a remporté les élections municipales à Longueau dans la Somme. Un événement historique pour la cité ferroviaire : elle était tenue par le PCF depuis 1925 », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ) « À 80 ans, Colette Finet a choisi de ne pas briguer de troisième mandat, mais n'a pas désigné de successeur. Le PCF n'a investi personne. En fait, aucune des trois listes présentes au second tour n'est affiliée à un parti (...) En 2008 déjà, Pascal Ourdouillé figurait sur la liste étiquetée "extrême gauche" de Serge Lefeuvre, qui fut par la suite adjoint de Colette Finet. En 2014, sa sensibilité s'éloigne un peu plus des communistes mais reste à gauche de l'échiquier politique. Il se présente alors sur la liste divers gauche de Régis Richard. Aujourd'hui, il qualifie sa liste de "transpartisane". Mais la préfecture l'étiquette tout de même "divers gauche" ».
- Térézinha Dias, « Pascal Ourdouillé signe la fin d'un long règne communiste à Longueau : L'élection dimanche soir du candidat divers gauche Pascal Ourdouillé sonne comme un coup de tonnerre dans ce bastion du Parti communiste depuis 1925 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « En arrivant en tête ce dimanche soir avec 52,2 % des suffrages exprimés, le candidat divers gauche Pascal Ourdouillé endosse le costume de celui qui a réussi à faire tomber l'un des derniers bastions communistes ».
- Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2024 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2024 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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- Liste des monuments aux morts de la commune
- Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du département et des communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart, pp. 47-48.
- Jacques Béal, Jacques, Hommes et combats en Picardie 1939/1945, Amiens, Martelle éditions, 1998, p. 160
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- « Une loco nommée Longueau », sur lunion.presse.fr, (archive consultée le ).
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- « Cargos du passé » (consulté le ).