[go: up one dir, main page]

Chazelles (Charente)

commune française du département de la Charente

Chazelles (Chaselas en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Chazelles
Chazelles (Charente)
Mairie de Chazelles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord
Maire
Mandat
Jean Marc Brouillet
2020-2026
Code postal 16380
Code commune 16093
Démographie
Gentilé Chazellois
Population
municipale
1 563 hab. (2021 en évolution de +1,3 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 53″ nord, 0° 22′ 05″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 146 m
Superficie 25,80 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Tardoire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chazelles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chazelles
Géolocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Chazelles
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Chazelles
Liens
Site web www.chazelles.fr

Ses habitants sont les Chazellois et les Chazelloises[1].

Géographie

modifier

Localisation et accès

modifier
Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Chazelles se trouve dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 19,5 km par la route[Note 1] à l'est d'Angoulême[3], préfecture du département, et à 13 km au sud de La Rochefoucauld-en-Angoumois[4], bureau centralisateur du canton de Val de Tardoire dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2].

Chazelles est une commune rurale et résidentielle, faisant partie de l'aire urbaine d'Angoulême, également proche du Périgord vert, qui commence à 15 km de là, à partir de la commune de Varaignes (Dordogne).

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Pranzac (2,8 km), Saint-Germain-de-Montbron (4,9 km), Vouzan (5,1 km), Bouëx (5,2 km), Vilhonneur (5,6 km), Bunzac (6,1 km), Rancogne (6,2 km), Sers (6,6 km).

À l'écart des grandes voies de communication, Chazelles est desservie par peu de routes d'importance et on peut y accéder depuis Angoulême par la route de Montbron (D 699) et la D 412 depuis le Quéroy (commune de Mornac). Le bourg est situé à mi-distance entre la D 699 qui passe à 2,5 km au nord du bourg et la D 4, route d'Angoulême à Nontron qui passe au sud par Bouëx et Marthon.

La D 33 de La Rochefoucauld à Marthon par Pranzac qui longe la vallée du Bandiat dessert le bourg, ainsi que transversalement la D 73 de Bouëx à La Rochefoucauld par Saint-Paul[6].

Communes limitrophes

modifier

Géologie et relief

modifier

Chazelles est positionnée en plein sur le karst de La Rochefoucauld, bloc calcaire parcouru par de nombreuses fissures, dans lesquelles coulent des eaux souterraines. Le terrain date du Jurassique moyen à supérieur (Bajocien à l'est, à Oxfordien à l'ouest).

Les flancs de la vallée du Bandiat sont recouverts par endroits par des colluvions, sables argileux, tandis que le fond est occupé par des alluvions (sable et galets) datant du quaternaire (Pléistocène)[7],[8],[9].

La nature du sol explique la présence de nombreuses cavités et grottes dans les environs et la commune, les plus connues étant les grottes du Quéroy. Accessoirement, ce sol calcaire explique aussi l'absence notable de caves dans la plupart des maisons chazelloises, tandis que comme partout en Charente (mais peut-être plus qu'ailleurs) des puits à usage domestique ont été aménagés dans les cavités déjà naturellement creusées par les eaux.

Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 120 m. La vallée du Bandiat traverse la commune, elle est large et peu encaissée. Le point culminant de la commune est à une altitude de 146 m, situé à l'ouest, aux grottes du Quéroy. Le point le plus bas est à 84 m, situé dans la vallée du Bandiat au nord du bourg. Celui-ci, situé au bord de la vallée, est à environ 95 m d'altitude[6].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[10]. Elle est drainée par le Bandiat, Canal du Vieux Bandiat, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[11],[Carte 1].

Chazelles est traversée par le Bandiat, qui irrigue ses plaines et traverse son bourg. D'une longueur totale de 91,2 km, ce cours d'eau prend sa source en Haute-Vienne, dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix, et se jette dans la Tardoire à Agris, après avoir traversé 22 communes[12].

De par la nature karstique du sol, pas d'autre cours d'eau irrigue la commune. Les eaux souterraines glissent via un axe (schématique) allant de Montbron et La Rochefoucauld vers Touvre et Angoulême.

Gestion des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[13]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [14].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Chazelles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), forêts (25,3 %), prairies (6,9 %), zones urbanisées (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits

modifier

Affichant une densité démographique de 59 habitants/km2, Chazelles voit sa population répartie en de multiples lieux-dits appelés « villages » tant ils sont organisés socialement distinctement. Ainsi Chazelles n'est pas une commune macrocéphale, mais se constitue de plusieurs petits hameaux disséminés. Les principaux sont, hormis le bourg, la Gare, la Combe, Saint-Paul, le Luquet, la Morandie, la Pipaudie, Treille, le Grand Maine, l'Age Martin, chez Picard, Rochepine, chez Poirier, la Chambaudie, les Prats[6].

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Chazelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bandiat. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[21],[19].

Chazelles est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des forêts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[22]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[22],[23],[24].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chazelles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 770 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 376 sont en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Toponymie

modifier

Les formes anciennes sont prope Chasellas, de Chasellis vers 1300[28], de Chazellis (non daté)[29].

L'origine du nom de Chazelles remonte à casellas (casa et suffixe diminutif -ella), qui signifie « petites maisons » (en ancien occitan ou roman), voire « hameau »[30],[31].

Dialecte

modifier

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[32]. Elle se nomme Chaselas en occitan[33].

Histoire

modifier

Chazelles est occupée dès le Néolithique comme l'attestent les vestiges trouvés dans les grottes du Quéroy composées d'une dizaine de salles reliées par des galeries aux stalactites remarquables de blancheur.

Le chemin des Anglais, voie médiévale supposée romaine d'Angoulême à Limoges, passait sur la limite nord de la commune près de Saint-Paul.

Sous l'Ancien Régime, les deux paroisses de Chazelles et de Saint-Paul dépendaient de la baronnie de Montbron[34].

Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1638 pour Chazelles, et 1664 pour Saint-Paul.

Au XVIIIe siècle, le fer de la vallée du Bandiat était acheminé par charrois jusqu'à la fonderie de Ruelle pour faire des canons, et faisait halte à la Pipaudie[35].

En 1838 s'installe à la Charbonnière (pour quatre ans) une école d'agriculture dans cette commune rurale qui produisait alors surtout des céréales, mais aussi du chanvre, des châtaignes et du vin[36],[Note 5].

En 1845 ont été réunies les deux communes de Chazelles et de Saint-Paul, sans opposition de part et d'autre.

Au début du XXe siècle s'installent des ateliers de taille de pierres[34],[36], favorisés par l'arrivée du chemin de fer, la ligne d'Angoulême à Nontron. La gare de Chazelles était en face du bourg, de l'autre côté du Bandiat. La ligne a été mise en service en 1870, et a été fermée au trafic voyageurs en 1940. Des marchandises ont continué à circuler entre le Quéroy-Pranzac et Marthon jusqu'en 1985, date de la dépose de la voie.

Une foire mensuelle, importante pour le bétail, se tenait le 11 au XIXe siècle[37], et le 7 au XXe siècle[34].

Politique et administration

modifier

Créée Chazelle en 1793 dans le canton de Marton elle passe dans celui de La Rochefoucauld en 1801 et devient ensuite Chazelles[Note 6].

En 2010, la commune de Chazelles a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[38].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 ? Henri Lavaud PS Médecin
2001 En cours Jean-Marc Brouillet SE Contrôleur de travaux
Président de la communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

En 2021, la commune comptait 1 563 habitants[Note 7], en évolution de +1,3 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
8108258741 0291 0251 0881 1841 2481 164
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 1661 1951 1331 1001 1391 2001 1151 1511 066
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 1131 0901 0821 0799939781 0049681 112
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
1 0671 0651 3151 4281 3911 5011 4881 5521 563
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 789 hommes pour 792 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
8,8 
20,5 
60-74 ans
19,8 
20,7 
45-59 ans
22,3 
20,1 
30-44 ans
17,5 
13,4 
15-29 ans
12,1 
18,0 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Remarques

modifier

Chazelles a absorbé Saint-Paul en 1845[41].

Chazelles a passé en 2006 le cap des 1 500 habitants, et la préfecture de Charente a retenu le chiffre de 19 conseillers municipaux lors du scrutin de 2008.

Économie

modifier

Agriculture

modifier

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[45].

Industrie

modifier

La commune de Chazelles est avant tout connue pour son sol calcaire pur, qui fut, comme ailleurs en Charente, la principale source de travail durant de nombreuses décennies. Si bien que Chazelles se revendique « capitale de la pierre », comme le rappelle une statue installée à proximité de l'ancienne gare. Quelques entreprises subsistent témoignant de ce savoir-faire. Cependant, malgré ce que prétend une légende persistante, arguant notamment du fait que New York a été fondé sur un site autrefois appelé « La Nouvelle Angoulême », il n'y a pas de pierre de Chazelles utilisée pour le socle de la statue de la Liberté à New York, qui est en fait constitué de béton et de granit provenant du Connecticut[46].

Plusieurs usines sont présentes, un fabricant de cheminées, inserts et poêles (Chazelles-Dargemont[47]), la scierie de parquets et lambris Plazer frères, les baignoires Sucal et l'usine d'emballage pharmaceutique Packetis (groupe autrichien MMP).

Une station de recompression du réseau de gaz naturel (GRTgaz) est sur la commune.

Commerces

modifier
 
Place centrale et commerces.

Un boucher qui fait aussi une alimentation générale, tabac et presse et une alimentation générale qui livre à domicile. Un boulanger, qui fait aussi des tournées dans les villages avoisinants.

Artisans

modifier

En plus du salon de coiffure, se trouvent des artisans du bâtiment, maçons, plâtrier, peintre, charpentier, menuisiers, serrurier, tailleur de pierres, scieurs, et de l'agro-alimentaire, horticulteurs, éleveur de volailles.

Équipements, services et vie locale

modifier

Enseignement

modifier
 
L'école en haut du bourg.

Chazelles possède une école primaire Jean-Jaurès. L'école maternelle et l'école élémentaire comprennent chacune quatre classes. Le secteur du collège est La Rochefoucauld[48].

Chazelle a une maison médicale avec médecins, dentistes, kinésithérapeute, infirmière et une pharmacie.

Autres services

modifier

Un office notarial.

En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ »[49]

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine religieux

modifier

L'église paroissiale Saint-Martin, unie au chapitre cathédral au XIIIe siècle, existait dès le début du XIIe siècle, ce qui est attesté par une date sur un chapiteau lui ayant appartenu et déposé au musée archéologique. Le clocher et le transept sont du début du XIIIe siècle. Elle a été souvent réparée, l'abside, probablement semi-circulaire, a été transformée ensuite en chevet plat, puis allongée, en 1854 et en 1882, la nef a été recouverte de voûtes en briques. Sont à signaler, d'une part appuyé contre la façade, un sarcophage en bâtière, dont la base est formée de trois arcs trilobés et, d'autre part, dans la sacristie, un fer à hostie du XVe siècle classé à titre d'objet[50],[51].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Martin.

L'église Saint-Paul, ancienne église paroissiale située au lieu-dit éponyme, a été unie à Saint-Martin depuis 1845. Elle a été restaurée au XVIIe siècle et classée monument historique par arrêté du [52].

Patrimoine civil

modifier

Les grottes du Quéroy habitées depuis le Néolithique sont visitables l'été.

Le logis des Dumas, situé dans le bourg derrière la mairie, date initialement des XVe et XVIe siècles[53].

Le portique de la gare qui servait à charger les blocs de pierre sur les trains, est, à l'initiative de l'association locale "Les chats huants", qui œuvre à la valorisation du patrimoine chazellois depuis 2007, en procédure de classement. Le conseil municipal a voté le une délibération demandant officiellement à la DRAC le lancement de la procédure, qui ne devrait pas aboutir avant 2009 au moins.

Patrimoine naturel

modifier

Les bords du Bandiat et moulins du bourg, du Picard, et de Rochepine sont en zone Natura 2000.

La promenade de l'ancienne voie ferrée (voie Angoulême-Thiviers, désaffectée) - Cette voie ferrée reliait sur une petite trentaine de kilomètres Pranzac à Nontron en Dordogne. Chazelles est la deuxième commune traversée à partir de la naissance de la ligne, qui intervient à partir de la voie ferrée Angoulême - Limoges sous la forme d'un embranchement ferré à Pranzac. Rails et traverses ont été retirés et, à Chazelles seulement, remplacés par un remblai calcaire rendant le tracé tout à fait praticable à pied, à vélo ou en poussette. Ce lieu de promenade est prisé des riverains mais demeure malgré tout parfois méconnu des Chazellois. Un projet d'aménagement de l'ensemble de la piste, entre Pranzac et Nontron est envisagé à l'état d'ébauche, mais reste freiné par le morcellement administratif du parcours (à cheval sur deux départements, au moins une dizaine de communes et cinq ou six communautés de communes).

Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse aussi le nord de la commune par les grottes du Quéroy.

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Le monument aux morts, devant l'école.

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. La carte d'État-Major indique la Charbonnière entre le bourg de Chazelles et la gare.
  6. Elle est néanmoins écrite Chazelles sur la carte de Cassini vers 1750, et Chazelle sur la carte d'État-Major vers 1850.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Chazelles » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Chazelles et Angoulême », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Chazelles et La Rochefoucauld-en-Angoumois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Chazelles », sur villorama.com (consulté le ).
  6. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  7. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  8. Carte du BRGM sous Géoportail
  9. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montbron », sur Infoterre, (consulté le ).
  10. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  11. « Fiche communale de Chazelles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  12. Sandre, « le Bandiat »
  13. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  14. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Chazelles », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chazelles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  28. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 142,162
  29. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 263
  30. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 151.
  31. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  32. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  33. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
  34. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 125
  35. « Route des Tonneaux et des Canons », (consulté le ).
  36. a et b L'histoire de Chazelles, site de la mairie
  37. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 296
  38. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chazelles (16093) », (consulté le ).
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  45. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  46. Le guide NYC, « Ellis Island & Statue de la Liberté », (consulté le ).
  47. chazelles.com, « Cheminées Chazelles », (consulté le ).
  48. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  49. « Villes internet par région »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur villes-internet.net (consulté le ).
  50. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p.
  51. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. IV, Angoulême, imprimerie Despujols, , 684 p.
  52. « Église Saint-Paul », notice no PA00104292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  53. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 244-246
  54. SOURCES : Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 182782 (nc).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier