Commissaire Marquanteur et l'ombre de Noureddine : France Polar

Alfred Bekker

Commissaire Marquanteur et l'ombre de Noureddine : France Polar

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Inhaltsverzeichnis

Commissaire Marquanteur et l'ombre de Noureddine : France Polar

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Chapitre 1 : Vagues sombres

Chapitre 2 : Liens obscurs

Chapitre 3 : La chasse à Noureddine

Chapitre 4 : L'ombre de Noureddine

Chapitre 5 : La vérité émerge

Chapitre 6 : La main de l'ombre

Chapitre 7 : La voix des morts

Chapitre 8 : Enquêtes culinaires

Chapitre 9 : Nouvelles révélations de la police scientifique

Chapitre 10 : Vents contraires

Chapitre 11 : Coup de projecteur public

Chapitre 12 : Répliques et nouvelles pistes

Chapitre 13 : Le jeu final

Chapitre 14 : Faire éclater la vérité

Chapitre 15 : Mérite et plaisir

Commissaire Marquanteur et l'ombre de Noureddine : France Polar

de ALFRED BEKKER

Copyright

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Alfred Bekker

Roman par l'auteur

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Chapitre 1 : Vagues sombres

C'était un matin froid de janvier lorsque le téléphone a sonné dans mon bureau. J'ai regardé l'heure - 6h30. Trop tôt pour une bonne nouvelle. J'ai pris le combiné et j'ai répondu d'une voix rauque : Commissaire Pierre Marquanteur.

A l'autre bout du fil, un policier du port à l'air nerveux : Commissaire, nous avons une situation au terminal 5. Un cargo en provenance d'Algérie est arrivé. Tout l'équipage et le capitaine ont été retrouvés morts. Vous devriez venir immédiatement.

J'ai enfilé mon manteau et j'ai appelé mon collègue François Leroc : François, nous avons du travail. Il y a une cargaison suspecte de meurtre dans le port.

François est sorti de son bureau, un gobelet de café à moitié vide à la main et son manteau sur l'épaule. "Qu'est-ce qui se passe, Pierre ? demanda-t-il.

Un cargo en provenance d'Algérie. Le capitaine et l'équipage sont morts. Nous devons y aller.

Le port de Marseille était silencieux à cette heure, seul l'écho de nos pas et le doux clapotis des vagues nous accompagnaient. Nous avons rencontré un groupe d'hommes en uniforme qui avaient déjà bouclé la zone autour du navire. La vue du cargo laissait présager que la scène allait encore s'aggraver à l'intérieur.

Pierre, regarde. Ce ne sont pas de simples pêcheurs, a marmonné François en désignant les documents de chargement qu'il avait reçus d'un policier. Le chargement était composé de modules techniques dont nous n'avons pas tout de suite compris l'utilité.

Un homme haut et mince, vêtu d'un manteau usé, s'est approché de nous. Commissaires, je suis le lieutenant Bernard. Je vais vous conduire aux corps.

L'intérieur du cargo était sombre et humide, l'odeur de moisi pénétrant profondément dans les poumons. Dans la cale, le premier mort était le capitaine. Ses yeux fixaient le vide, un couteau béant planté dans sa poitrine. Un travail propre, marmonna François. Typique de la mafia algérienne.

J'ai plissé les yeux. Nous ne savons pas encore que c'est elle. Mais la piste est chaude.

Nous avons parcouru le navire et découvert le reste de l'équipage dans un état similaire. Le meurtre semblait avoir été exécuté de manière professionnelle. Aucun d'entre eux n'avait eu l'ombre d'une chance.

Et la cargaison ? ai-je demandé.

Le lieutenant Bernard nous a conduits dans une