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Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur : France Polar
Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur : France Polar
Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur : France Polar
Livre électronique166 pages2 heures

Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur : France Polar

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À propos de ce livre électronique

Christine Jeannot, la collègue des inspecteurs de police marseillais Pierre Marquanteur et François Leroc, est prise en otage par un criminel sans conscience. Pour ne pas mettre sa vie en danger, les enquêteurs doivent rester en retrait, jusqu'à ce que la situation dégénère.


LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie20 nov. 2024
ISBN9783745239744
Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur : France Polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur, sa collègue et le tueur - Peter Haberl

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    Chapitre 0/1 : Le coup de feu dans le silence

    Le plafond gris de Marseille était un témoin muet lorsque je suis arrivé au commissariat de police en ce lundi matin ensoleillé qui ne devait être une belle journée qu'en théorie. L'odeur salvatrice du café fraîchement préparé m'a accueilli lorsque j'ai pris ma place près de la baie vitrée, d'où j'avais une vue sur l'activité de la rue. Le port n'était pas loin, et je savais que quelque part entre les docks, la nouvelle affaire m'attendait, moi et mon collègue François Leroc.

    Pierre, s'est exclamé François alors que je m'apprêtais à partir avec un bloc-notes pour consulter les derniers rapports. Sa silhouette et ses yeux pétillants derrière ses lunettes l'ont rapidement identifié comme mon fidèle partenaire à la PJ de Marseille.

    J'ai l'impression que cette journée ne restera pas paisible longtemps, ai-je marmonné dans un mélange de pressentiment et de routine en m'asseyant sur la chaise. Comme toujours, le bureau était un amas de dossiers, de tasses de café et d'une odeur permanente de vieux papier.

    Monsieur Marteau, notre chef, est entré, suivi d'un officier de protection dont le visage stressé nous a déjà apporté la première nouvelle de la journée. Monsieur Marteau, de quoi s'agit-il ?

    Nous avons été appelés dans une boutique d'occasion à Pointe-Rouge. Il a appuyé sa main droite sur la table et nous a regardés comme s'il voulait nous transmettre la gravité de la situation. Le propriétaire a été retrouvé mort par balle.

    Le mot " abattu résonnait dans ma tête. Pointe-Rouge était connue pour son atmosphère animée par le son de la musique et le bruissement des gens. Mais le fait qu'un meurtre y ait été commis me rendait à la fois moins curieux et plus alarmiste. Vous avez des détails ?"

    L'officier de police a ronflé des lèvres. Il a été trouvé derrière le comptoir, apparemment pendant les heures d'ouverture. Des témoins ont entendu le coup de feu.

    Où est le magasin exactement ?, ai-je demandé tout en me tenant prêt. François avait déjà son bloc-notes à la main et les yeux rivés sur moi, prêt à lancer la conversation.

    Près de la rue d'Acoste, juste en face de la vieille maison bourgeoise, a répondu M. Marteau. Allez-y tout de suite et parlez aux témoins. Je vous rejoindrai dès que j'aurai mis au point les premières informations.

    Trente minutes plus tard, François et moi étions devant le petit Magasin de seconde main à la façade discrète. Le magasin était situé entre deux bars très fréquentés et le bruit de la ville était omniprésent dans l'air. Je me suis rendu compte que je m'attendais probablement à entendre ici des sons très différents de la détonation d'une arme.

    La porte principale était protégée par un ruban rouge. Une jeune policière se tenait à l'entrée et nous a jeté un regard interrogateur. Avez-vous des papiers d'identité ?

    Bien sûr, voilà. J'ai tendu ma carte d'identité, suivi par François qui a repêché la sienne secondairement. Soudain, l'atmosphère est devenue pesante lorsque nous sommes entrés dans le magasin. Plusieurs badauds se tenaient aux limites du cordon de sécurité et observaient avec curiosité ce qui se passait.

    La boutique d'occasion - le Magasin de seconde main - était baignée d'une lumière froide. Partout, de vieux livres, des vêtements et des bibelots étaient disposés dans un désordre de bon goût. L'odeur de l'alcool éventé et des saucisses fraîchement grillées d'une brasserie voisine se mêlaient dans l'air. Mon regard se posa sur le petit comptoir de vente derrière lequel, maintenant recouvert d'un tissu blanc, gisait le propriétaire décédé.

    Prenons les témoins à part, François, ai-je dit en m'approchant du comptoir. Je veux me faire une idée de la scène.

    François a hoché la tête.

    Quelques instants plus tard, j'ai entendu François poser les bonnes questions aux témoins. Quand avez-vous entendu le coup de feu ? Avez-vous vu quelque chose ? Sa voix était calme et je savais que cela l'aiderait à assimiler la première impression de la situation.

    J'ai observé la pièce, examiné les étagères et essayé de m'imprégner de l'atmosphère. Ici, des gens avaient découvert des histoires, souhaité des rêves blancs ou évoqué de vieux souvenirs. Et maintenant, un homme gisait ici, une vie terminée par la violence. Je n'avais pas encore de réponses, mais l'éternelle certitude de la valeur et de la fragilité de notre existence pesait déjà lourdement sur mes épaules.

    Pierre, les témoins sont prêts, je vais te parler maintenant. François s'est approché de moi et a commencé à faire le premier pas, sentant que je percevais quelque chose de non-dit dans l'air.

    J'ai hoché la tête, pris une grande inspiration et suis passé derrière le comptoir de vente, où gisait désormais le propriétaire décédé. J'avais le sentiment que les rues de Pointe-Rouge me révéleraient encore bien des douleurs et des mystères - et c'était à nous de faire la lumière sur cette tragédie.

    Chapitre 02 : Les premiers fils

    Je me suis agenouillé pour jeter un coup d'œil plus attentif à la scène de crime. Le corps du propriétaire du magasin était allongé dans une pose étrange derrière le comptoir qui menait du débarras à la zone de vente. Un liquide brun-rougeâtre était collé à l'une de ses mains, ce qui, pour moi, ne représentait pas seulement du sang, mais aussi la fin d'une journée normale. Sur le comptoir même, il y avait une note froissée - un dernier indice de ce qui avait pu se passer.

    Pierre, j'ai obtenu quelques informations intéressantes de la part des témoins, a déclaré François en s'approchant de moi. La plupart se sont contentés de crier et ont été choqués lorsque le coup de feu a été tiré, mais une dame âgée a vu quelque chose. Elle affirme qu'un homme vêtu d'un sweat à capuche bleu foncé est sorti du magasin en courant juste avant.

    Je me suis levé et je me suis essuyé les genoux. C'est une approche. Avons-nous une description physique ou des caractéristiques particulières ?

    Elle a dit qu'il avait une guitare très voyante sur lui. Elle a dû la remarquer d'une manière ou d'une autre lorsqu'il est passé, a expliqué François. Cela pourrait indiquer qu'il s'agit d'un musicien de rue. Vous avez déjà regardé ça ?

    Je me suis penché sur le papier posé sur le comptoir et j'ai commencé à l'examiner avec précaution. Il était écrit à la main, presque à la hâte, comme si le propriétaire avait encore quelque chose à communiquer. Les lettres étaient bien ordonnées mais agitées, les lignes oscillaient légèrement : Discutons-en à la fin de la semaine. Je vais tout régler.

    En retournant le papier, j'ai remarqué qu'un numéro de téléphone était noté au dos. Cela pourrait-il être important ?

    C'est possible. Vérifions le numéro dès que nous aurons terminé ici, dit François en regardant autour de lui. Il y a peut-être quelque chose dans les étagères qui peut nous en dire plus sur le propriétaire.

    Nous avons fouillé le magasin et parcouru les étagères. La plupart des articles semblaient ordinaires, mais l'aspect général du magasin semblait être un tel fouillis d'histoire et de passé que je me suis demandé quels secrets il cachait. Parmi quelques vieux disques vinyles, j'ai trouvé un morceau de puzzle déchiré - une photo ordinaire d'un couple regardant le port de Marseille. Leurs visages étaient méconnaissables, mais la vue en arrière-plan en disait long sur la ville que je connaissais et que j'aimais. Je tenais là une partie du passé que je ne pourrais jamais comprendre.

    Pierre, regarde ça ! François s'est exclamé et m'a tendu un vieux ticket de caisse. C'est d'il y a deux semaines. Le propriétaire a vendu des livres en grande quantité. L'un des titres est, il examina le reçu et s'arrêta, "une première édition d'un vieux roman policier, et il est écrit au moins 500 euros . Cela pourrait aussi nous conduire à un mobile".

    Je ne savais pas que la brocante pouvait avoir autant de valeur.

    Voilà ce que vous pouvez voir !

    Je ne lis plus que des livres électroniques.

    Peut-être que quelque chose t'échappe.

    Quoi donc ? La moisissure dans le papier contenant du bois ?

    Pierre !

    C'est pourtant vrai.

    J'ai pris le reçu et j'ai regardé l'écriture : Il y a deux semaines - c'est étrange. Il est possible que nous soyons tombés ici sur quelque chose qui avait de la valeur pour quelqu'un.

    C'est à ce moment-là que j'ai senti les pensées se rassembler en moi pour former un schéma. Avez-vous vérifié les dernières ventes pour ce magasin ? Qui a acheté le livre ? Y a-t-il des signes de problèmes ou de conflits ?

    François a immédiatement sorti son carnet de notes. Je peux demander l'écriture et le rapport complet de la caisse. Nous pourrons peut-être en savoir plus sur l'historique des achats.

    Oui, ce serait bien, ai-je répondu en sortant l'écran de mon téléphone portable. J'ai composé le numéro de l'enquêteur en charge de l'affaire pour faire une recherche dans la base de données et comparer les derniers mouvements dans ce magasin.

    Entre-temps, nous avions à nouveau interrogé le vieil homme et les deux femmes qui se trouvaient dans le magasin au moment des faits. La vieille dame, en particulier, nous avait donné un nom qui me semblait étrangement familier. Germaine Renard. Il s'agirait d'une vieille connaissance du propriétaire. Il paraît qu'il y a eu des disputes entre les deux.

    Renard, marmonna François. Nous devrions jeter un coup d'œil à son passé et voir s'il a un lien avec la guitare ou le magasin. La femme a-t-elle dit quelque chose sur son apparence ?

    Rien de concret, mais elle a mentionné qu'il se déplaçait souvent avec une guitare, ai-je ajouté, pensif. Mais le fait est que nous avons peut-être affaire à un habitué qui en savait plus que ce qu'il nous a révélé.

    *

    Au moment où je reposais le papier sur le comptoir, Monsieur

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