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Icônes XIe-XVIIIe siècles
Icônes XIe-XVIIIe siècles
Icônes XIe-XVIIIe siècles
Livre électronique126 pages30 minutes

Icônes XIe-XVIIIe siècles

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À propos de ce livre électronique

La peinture d'icônes a atteint son apogée en Ukraine entre le 11e siècle et le 18e siècle. Cet art doit son incroyable expansion à son ouverture à toutes les influences : l'obéissance aux règles de la chrétienté orthodoxe, l'héritage roman et les découvertes capitales venues de l'Ouest. Cet ouvrage présente de purs trésors de peinture allant des icônes les plus rares aux icônes les plus représentatives du 9e siècle à nos jours. C'est l'occasion pour le lecteur de retrouver réunis dans un ouvrage actuel et documenté les plus beaux chefs-d'œuvre d'art sacré et d'apprécier la splendeur des couleurs de ces images.
LangueFrançais
ÉditeurParkstone International
Date de sortie27 juil. 2024
ISBN9781639198450
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    Aperçu du livre

    Icônes XIe-XVIIIe siècles - Philip Zweig

    Chez les Slaves orientaux comme chez tous les autres peuples chrétiens, la seule source du culte des icônes (c’est-à-dire des images peintes) fut Byzance, cet immense empire médiéval dont la capitale était la « Nouvelle Rome » : Constantinople. A partir du IVe siècle, toute l’Europe christianisée fut mise sur l’orbite politique et religieuse de Byzance. L’iconolâtrie devint dans l’empire byzantin partie intégrante de la Liturgie Divine, même si son établissement officiel fut précédé par les évènements dramatiques de l’iconoclastie.

    La lutte qui opposa au VIIIe siècle et dans la première moitié du IXe siècle partisans et adversaires du culte des images, non seulement favorisa le fondement dogmatique du rôle de l’icône dans le rituel religieux, mais permit aussi de formuler l’esthétique de ce qu’il est convenu d’appeler le style « byzantin ». Celui-ci se modifia sensiblement tout au long des siècles, mais la « tradition byzantine » fut sauvegardée dans la peinture religieuse de tous les pays orthodoxes, chaque peuple possédant ses cadres chronologiques propres.

    C’est au Xe siècle que les Slaves orientaux accèdent à la culture de Byzance. Leur évangélisation coïncide avec l’époque la plus brillante de l’art byzantin. Cette conjoncture eut un effet considérable sur la culture artistique du jeune Etat féodal qu’était alors la Russie Kiévienne, en particulier sur la physionomie de sa capitale, Kiev, et sur l’architecture de la première église de pierre à y avoir été érigée, dite de la Dîme (986-996), car un dixième des revenus du prince fut affecté à sa construction.

    Le Grand-prince de Kiev Vladimir (980-1015), en christianisant la Russie, facilita l’intégration de l’Etat kiévien à la civilisation européenne dans laquelle Byzance jouait alors un rôle capital. Mais la Russie Kiévienne, tout en occupant une place bien définie dans la hiérarchie ecclésiastique byzantine, échappa à une dépendance absolue et sut préserver sa position politique particulière.

    Sous le règne de Iaroslav le Sage (978-1054), fils du prince Vladimir, la Russie Kiévienne connut un essor culturel sans précédent. Des édifices cultuels en pierre apparurent à Kiev, Tchernigov, dans la lointaine Tmoutarakane. Mais les plus impressionnants et les plus majestueux furent ceux de Kiev, décorés de fresques et de mosaïques. Tout en s’inspirant de l’expérience byzantine, les Kiéviens créèrent leur propre tradition, que déterminèrent des conditions historiques et des besoins sociaux

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