Petit manuel imparfait pour prendre soin de demain
Par Félicie Julien
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À propos de ce livre électronique
Malgré toutes nos imperfections et nos incohérences, et si chacun d'entre nous portait en lui l'immense pouvoir de changer le Monde ?
Un soupçon de simplicité volontaire pour réduire notre pression environnementale.
Une pincée de légèreté pour offrir à nos vies les joies du bonheur simple et partagé.
Une goutte de végétarisme pour oser s'aventurer vers un autre itinéraire.
Un brin d'inventivité pour préserver et protéger toutes les vies qui nous entourent.
Et surtout, une once de volonté pour devenir acteur du changement.
Alors laissez-vous embarquer pour mille et une inspirations....
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Aperçu du livre
Petit manuel imparfait pour prendre soin de demain - Félicie Julien
Préface
Nous avons voulu créer un espace de réflexion.
Quelques pages de notre histoire que nous vous partageons.
Nos questionnements, nos doutes et les réponses que nous y avons apportés.
Pour peut-être vous inspirer, vous aider, vous guider.
Nous n’avons aucunement la prétention de dire qu’il n’existe qu’un seul chemin.
Chacun choisit sa route.
Voici ici une invitation à vous poser des questions, dans n’importe quel domaine abordé qui vous parle et a éveillé en vous une envie d’en savoir plus, une volonté de remise en question, et à y répondre avec votre cœur.
Je suis infirmière.
C’est bien cela qui définit une personne, non ?
Son métier et le statut que celui-ci lui confère au sein de la société.
Donc je suis une personne qui aide les autres. Dévouée? Sans doute. Bienveillante? Souvent. Qui essaie de faire de son mieux en tout cas. Des nuits, des jours, des week-ends et noëls à l’hôpital, en flux tendu avec toujours plus de détresse et toujours moins de temps pour l’accueillir et la soulager.
Pas la peine de dépeindre la réalité, nous la connaissons. Mais nous faisons de notre mieux comme je viens de le dire, toutes et tous.
Mon Amoureux est lui toujours en quête de sens, sens professionnel j’entends. Peut-être même est-il résigné et a abandonné? Je le pense. Il a abandonné l’idée d’une carrière brillante au sein d’une entreprise qui reconnaitrait son talent, ses qualités. Parce que la seule finalité du monde du travail qu’il ait connu, toujours la même ligne directrice, est la recherche unique du profit, de l’argent. Souvent au détriment de l’idéal qui est le sien. Difficile, pour quelqu’un de perfectionniste et indéfiniment juste comme lui.
Voilà pour le tableau de notre monde professionnel. Classique.
Parce que pour nous deux, aucun doute, nous sommes deux âmes sœurs qui ont eu la chance de se rencontrer. De cela nous sommes sûrs. Ma plus belle moitié sur cette terre. Qui se suffisent à elles-mêmes. Et encore plus proches aujourd’hui et plus soudés qu’avant.
Avant quoi ? Avant cette question, simple, dont la réponse a bousculé nos vies, a tout fait changer : qu’est-ce que tu dirais si on devenait végétariens ?
Ou comment cette question, que d’aucuns s’empresseraient de faire rentrer dans une case réductrice, a bouleversé toute notre vie et ouvert nos horizons.
Parce que nous avons pris du recul et questionné tout, absolument tout ce qui nous semblait acquis. Petit pas par petit pas.
Voilà nos habitudes qui volent en éclats, nous allons de découvertes en découvertes, de moments de rire en moments de grande tristesse. Car il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Et ouvrir les yeux, changer, nous a demandé du courage et de la persévérance, à nous, Humains, qui sommes des êtres d’habitude. Oui du courage mais surtout au sens étymologique du terme, c’est-à-dire agir avec son Cœur.
Et vous, qui lisez ces lignes, n’ayez pas peur du changement.
Venez dans notre monde, vous êtes les bienvenus, venez, on vous emmène.
I. Et si on prenait soin de demain ?
Il est arrivé un moment où nous sommes venus à nous poser des questions sur notre mode de vie en général. Pourquoi, nous n’en savons rien. Peut-être étions-nous juste prêts. Vraiment prêts. À tomber les masques.
Nous avons regardé notre poubelle, silencieuse et cachée dans un coin, sans doute nauséeuse de tant d’excès quotidien, la pauvre. Notre salle de bains, débordante de plastique, de mille et une choses à usage unique. Notre cuisine, encore et toujours du plastique, partout. Et nous avons pris la mesure, la démesure, de tout ce qui nous entoure dans notre petit monde, de la surabondance de tout. Les yeux grands ouverts sur notre mode de vie consumériste.
Nous l’avons regardé de travers ce plastique, il est le premier que nous avons mis sur le banc des accusés et jugé sans détour. Parce que nous avons eu mal au cœur de savoir que nos déchets finissaient dans l’océan, à coup de 200 kg chaque seconde, créant des nouveaux continents sous-marins de la honte, tuant des milliers d’oiseaux marins, des tortues de mer, prenant aux pièges des dauphins, des baleines. Merveilles de la Nature. Ou alors qu’on les embarquait loin de nos regards, ces montagnes de déchets, loin de nos belles rues propres, pour aller finir leur longue vie sur les rivages de l’Indonésie.
Nous qui pensions bien faire, en veillant à toujours choisir la bonne poubelle pour le bon déchet. Alors nous l’avons remplacé, supprimé, ce plastique, patiemment. Il nous a fallu du temps pour trouver des alternatives, des idées nouvelles, pour changer nos habitudes aussi. Puis nous avons questionné chaque espace de notre vie, du dressing à nos possessions matérielles en passant par une foule de petites choses.
Je ne sais pas trop d’où nous est venue cette quête de sens, jusque dans les moindres recoins de notre vie. Peut-être une envie farouche de donner une place à ce qui est vraiment important...
À l’assaut de la cuisine...
On se rappelle tous ce petit film des années 2000 qui nous a informés qu’un français produit 390 kg de déchet par an, se promenant dans les rues avec son monstre de poubelle à ses côtés. Oui 390 kg à quelques kilos près selon les études. Je me rappelle encore du slogan «Réduisons vite nos déchets, ça déborde !». Un chiffre monstrueux. Et cela sans compter la déchetterie, car sinon le compteur s’affole et dépasse les 500 kg par an.
Pourtant, à ce moment-là, à part un sentiment de déroute face à tel chiffre, il ne s’est rien passé. Nous avons accepté ce constat et comme beaucoup de monde, nous avons continué de vivre. De consommer. Tout pareil. Surconsommer en réalité. Pendant des années.
Et enfin les connexions neuronales se sont faites. Bim. Comme ça. L’amorce du changement a débuté sur un constat. Limpide, terrible : une fois le ravitaillement de courses effectué, notre première action en rentrant à la maison est de jeter, avant de déguster des gourmandises ou de songer à préparer un plat, jeter, jeter, jeter, suremballages de l’emballage, contenants en carton ou en plastique. Menant notre poubelle à l’indigestion. C’est décidé, nous allons la mettre au régime forcé. À la diète.
La face cachée du recyclage
Pour ne plus avoir à jeter à la poubelle grise, place aux produits recyclables : fini les paquets de pâtes ou de riz dans un sachet plastique non recyclable, ce sera les boites en carton. Place aux bocaux en verres pour nos légumes et sauce tomate. Et ce fut un vrai casse-tête. Nous pouvions nous questionner longtemps pour savoir dans quelle poubelle devait atterrir un déchet, un objet en fin de vie. Parce que ce gobelet de café en carton, encollé de plastique, c’est un déchet recyclable ou pas ? Et mon pot de crème glacée préféré ? En carton mais plastifié à l’intérieur lui aussi. Et non, direction la poubelle grise, car il est trop contraignant pour les filières de recyclage de séparer ces deux matériaux encollés.
Difficile d’obtenir la bonne information, car chaque région ne recycle ni de la même façon, ni les mêmes choses. Cela a été notre souci durant des années, bien recycler.
La triste réalité, c’est que moins de 50 % de nos déchets recyclables sont vraiment recyclés. Déchets enfouis, brûlés ou envoyés au bout du monde : nous avons vu les images de nos déchets qui finissent leurs vies loin de nos yeux mais polluent durant des décennies, les mers, les océans, nos forêts. Ou envoyés par cargos entiers en Indonésie, en Malaisie.
Déchets dont je suis responsable. Dont nous sommes tous responsables. Alors pourrions-nous encore faire mieux, consommer différemment pour ne plus, ou alors dans une moindre mesure, participer à ce désastre écologique. Nous voilà devant notre réfrigérateur et nos placards : comment faisons-nous si nous voulons arrêter ce gâchis ? À nos yeux, le recyclage n’était plus la solution maintenant que nous savions tout cela.
Nous nous sommes rendu compte que les grandes surfaces étaient des temples de plastique, de l’usage unique et de l’incitation de toujours consommer plus, essayant de nous faire remplir le caddie à ras bord.
Nous avions abandonné les courses en drive depuis longtemps, lors de notre rupture momentanée avec le réseau internet il y a quelques années de ça. Et c’est vrai que sans publicité papier grâce au Stop-Pub, nous allions faire nos courses avec en tête notre liste du juste nécessaire, avec nos envies du moment.
Mais impossible de réduire de manière drastique nos déchets dans ces hypermarchés. Car tout est emballé, sur-emballé. Il allait falloir que nous trouvions d’autres solutions pour parvenir à nos fins. Et à nos faims.
Le résultat de notre réflexion : le meilleur déchet, même recyclable, est celui qu’on ne produit pas. C’est parti !
Du vrac, des bocaux et des sacs en tissus !
Nous nous sommes tournés vers les magasins bios. À taille humaine. J’ai fait le tour de chacun de ces magasins autour de chez nous, pour trouver celui qui correspondrait le mieux à nos attentes : réduire nos déchets au minimum et avoir un maximum de choix de produits français.
Nous faisons aujourd’hui nos courses dans le silence, pas de musique incitative ni de senteurs olfactives pour nous pousser à acheter comme dans les grandes surfaces. Il n’y a plus ce stress inhérent à la foule, aux bruits, à l’éclairage agressif que nous subissions à l’époque.
Nous sommes les bienvenus avec nos bocaux et nos sacs en tissus, où la tare est effectuée pour ne payer que le contenu : c’est une démarche valorisée dans le petit magasin bio que nous avons choisi.
Nous avons nos bocaux en verre de récup’, lavés après dégustation de leur contenu, haricots verts ou petits pois. Des bocaux dénichés dans des vide-greniers ou chez nos familles. Et des sacs à vrac en tissus de toutes les tailles : ils sont très faciles à trouver en magasin mais les miens sont cousus-main par ma Maman et recyclés d’anciens voilages et rideaux. Nous gardons nos anciens contenants en plastique : nous avons fait le choix de les amener à la fin de leur vie, tant qu’ils ne sont pas abimés.
Nous avons investi dans des bocaux énormes en verre, d’une contenance de 4 et 5 litres, afin d’avoir un stock important et espacer au maximum les trajets en voiture jusqu’au magasin.
Une fois rentrés à la maison, il n’y a plus aujourd’hui de détour par la poubelle, ni la grise ni celle du recyclage, nous rangeons nos bocaux pleins, dans les placards ou au réfrigérateur.
Une belle découverte : une nouvelle entreprise Française a vu le jour, près de Lyon, «Vrac n’ roll». Une commande en ligne et du
