Le joueur de mots: Dico du français amusant
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À propos de ce livre électronique
– Voulez-vous sourire, vous divertir et même vous esclaffer ? Si oui, ouvrez ce dico énamouré des jeux de mots pour tous les âges et tous les goûts. Ce glossaire pour glousser vous réjouira aussi bien l’été sur la plage que pendant les longues soirées d’hiver. Dans les transports en commun, Alfred Gilder vous transportera d’allégresse à travers les ressources inépuisables du français joyeux. Les mots d’esprit, les calembours, les contrepèteries, les devinettes, les anecdotes, les blagues… agrémenteront votre parcours. Ce bréviaire cocasse plaira aussi à vos amis. Vous pouvez donc le recommander.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Lexicologue reconnu, secrétaire général de l’Association des écrivains combattants, Alfred Gilder a écrit une dizaine d’ouvrages sur les curiosités de la langue française, notamment 500 Mots rigolos, Le Petit Dico franglais-français, 101 Citations qui ont fait l’histoire de France, Les 300 plus belles fautes à ne pas faire.
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Aperçu du livre
Le joueur de mots - Alfred Gilder
Les foudémots
Préface
LE GRAND HENRI MICHAUX évoquait dans un de ses livres deux tribus connues de lui seul : les Ouménés de Bonada qui ont pour désagréables voisins les Nippos de Pommédé.
Quant à moi, j’ai partie liée depuis des lustres avec la tribu des Foudémots, qui mène une existence tantôt paisible, tantôt agitée dans nos contrées tempérées où, en toutes saisons, fleurit la littérature. Les membres de cette tribu cultivent le mot sous ses formes les plus diverses ; ils s’en nourrissent et les érigent en véritable mode de vie.
Alfred Gilder appartient à cette tribu dont les grands ancêtres vont de Rabelais à Raymond Queneau (et ceux de l’OuLiPo), d’Alphonse Allais à Sacha Guitry, de Pierre Dac à Boris Vian, d’Alexandre Vialatte à Pierre Desproges, de Georges Fourest à Jean l’Anselme. J’en oublie sûrement.
J’ai eu la chance d’être l’ami, et parfois l’éditeur de quelques Foudémots, aujourd’hui disparus, tels que Pierre Dac et Francis Blanche, Raymond Devos et José Artur, Yvan Audouard et Coluche, Jean Yanne et Jean Dutourd. D’autres, heureusement, sont encore parmi nous. J’ai nommé : René de Obaldia, Daniel Prévost, Guy Chaty, Patrice Delbourg, Daniel Lacotte, Jean-Loup Chiflet, Roland Nadaus et, last but not least – comme, on dit en bon franglais, Alfred Gilder.
À l’égal de ses congénères, Alfred se nourrit exclusivement de productions verbales totalement écologiques, dont voici quelques espèces : le calembour, la contrepèterie, la charade, l’acrostiche, l’allitération, l’anagramme, l’holorime, l’homophonie, le mot-valise, le palindrome, l’aphorisme, le comble ou l’à-peu-près, liste non limitative. Ces produits-là viennent du terroir et du commerce de proximité. On les trouve rarement dans les rayons des supermarchés.
Alfred Gilder est – si l’on parle sérieusement – un remarquable lexicographe doublé d’un défenseur de la langue française, et ce depuis fort longtemps. À ce titre il occupe des fonctions de première importance dans maintes commissions et organismes qui veillent au salut de notre bonne vieille langue. Auparavant, il était haut fonctionnaire au Ministère des Finances, mais nul n’est parfait. Une approche plus souriante révèle un Alfred Gilder cinglé du vocable, gymnaste de la syllabe et de la pirouette verbale ou encore, comme l’indique le titre de son ouvrage, Joueur de mots invétéré, insatiable, indécrottable, inapaisé, insatisfait, inénarrable, inébranlable aussi.
Dans un tel contexte, le mallarméen que je suis se doit de citer ce vers célèbre – il sonne comme un programme – de l’auteur du Coup de dés, quand il souhaitait : « Donner un sens plus pur aux mots de la tribu. »
Alfred Gilder, lui, ne se contente pas de donner un sens plus pur aux mots de sa tribu ; il les triture, les malaxe, les bouscule, les mélange, les entrechoque, les atomise, les démultiplie pour notre plus grand plaisir. J’en citerai un seul, en conclusion : « Littérature : lis tes ratures ». Oui, lisez, séance tenante, non pas les ratures, mais les acrobaties sémantiques et pour tout dire, la joie de vivre verbale de ce foudémots qu’est Alfred Gilder.
Jean Orizet
de l’académie Mallarmé
Autoportrait
JE M’APPELLE ALFRED GILDER, également connu sous le nom de Gilder Alfred. Je ne suis pas sans une certaine ressemblance avec moi-même, mais aucune avec Gilles d’Haire. J’ai toujours manié l’humour qui fait rire et même pleurer, pleurer de rire. Né en Asie, je suis d’extrême mot riant, ha ha ! Je suis tombé là-dedans tout petit, comme Obélix dans le chaudron de potion magique. C’est que mon père me légua son sens de l’humour et des dettes. Circonstance aggravante, j’aime les bons jeux de mots, même les mauvais. J’aime ces petits trésors du français amusant, ces joyaux de l’esprit, ces bijoux du langage, émaux des mots. En fabriquer, c’est plus fort que moi, une respiration naturelle. J’en concocte depuis le collège, histoire de faire le pitre et l’intéressant. Je ne recule devant aucune facétie facile ou blague Carambar. À trop fabriquer de jeux de mots, j’en ai des maux de jeu et de tête.
En réalité, je souffre d’une vocation contrariée. J’aurais dû faire amuseur public. Or, la Fonction publique m’a préféré, garantie contre le chômage, non contre le divertissement. Ma devise : Bosseur et noceur. Blagueur aussi, ce qui me valut l’épithète de grand comique de l’État. Je me suis toujours défini comme un haut fonctionnaire de taille moyenne. Étant aux Finances à l’époque, lointaine, de l’encadrement du crédit, un bonnetier qui fabriquait des gaines sollicita notre aide auprès d’une banque publique. J’avertis le ministre que l’encadrement du crédit contrariait l’encadrement des hanches. Je fus aussi membre d’un jury de concours d’architecture. À l’un d’eux, parmi les six candidats sélectionnés, il y avait une femme. Ce maître d’œuvre se présenta avec toute son équipe assise derrière elle, et avec la maquette, séduisante, du bâtiment. Le président lui demanda d’exposer son projet. Aucun mot ne sortit de sa bouche. L’enjeu énorme de la compétition, et, peut-être, la mine patibulaire mais presque de certains membres du jury, rendirent ce maître d’œuvre aphone, carrément muet. Le président tenta de la rasséréner. Rien n’y fit. La malheureuse fut donc éliminée. Mais le hasard voulut qu’il y eût un recours. Le concours fut annulé. Il fallut recommencer toute la procédure et reprendre les mêmes compétiteurs. Cette fois-là, la dame architecte put parler. Elle s’avéra loquace et persuasive. Nous choisîmes son projet, à l’unanimité. Après qu’elle fut officiellement désignée, je lui dis : « Madame, la première fois, vous étiez sans voix ; cette fois-ci vous les avez eues toutes. »
Avant que vous n’ouvriez ce dico ludique, lubrique aussi, je dois vous prévenir : dans ce pot-pourri pour rire, je lâche des vannes du Morbihan, des charades de Brest, des boutades de Dijon, des historiettes du Mans, des calembours en Bresse, des bêtises de Cambrai ou d’ailleurs et quelques piques du Midi contre les mous gars de Montélimar. À bon entendeur, port-salut et bien le bonjour à votre dame !
Glossaire pour glousser
Glossaire : j’y sers mes gloses.
Michel Leiris
Acrostiches. Strophes où les initiales de chaque vers, lues à la verticale, forment un nom, celui, souvent du dédicataire : les acrostiches de Villon sont célèbres.
Allitération. Répétition des consonnes initiales ou intérieures dans une suite de mots rapprochés, tels « Six serpents sifflent sans cesse sur Cécile ».
Amphibologie. Construction grammaticale qui donne à une phrase deux sens différents, pouvant conduire à une interprétation fallacieuse.
Anagramme. Permutation des lettres d’un mot ou d’un groupe de mots pour en extraire un sens ou un mot nouveau.
À-peu-près. Forme de calembour formé sur la ressemblance de deux mots.
Contrepèterie. Interversion des syllabes et pervertissement du sens d’un énoncé. Divertissement parfois convenable, tel l’ancestral dicton : Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra (« Caressez le rustre, il vous rebutera ; rebutez-le, il vous caressera. »). Mais les contrepèteries salaces sont les plus drôles.
Épigramme. Ne confondez pas l’épigramme, nom masculin, « petites tranches minces d’agneau », et l’épigramme, nom féminin, « petits vers satiriques, spirituels ». Boileau en dit : « N’est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné. » Autrefois on rendait épigramme pour épigramme.
Fable express. Jeu verbal faisant fureur vers 1900 et prenant la forme d’un sonnet conclu par un énoncé moral. Alphonse Allais en fut champion.
Familles composées. Amusement consistant à trouver le prénom d’un fils ou fille, voire plusieurs, afin d’obtenir une phrase insolite. Exemple : M. et Mme Mamontre ont une fille : Éléonore. D’où : Éléonore Mamontre.
Hapax. Terme dont on ne connaît qu’une occurrence littéraire, tel le ptyx de Mallarmé. Un hapax est donc un néologisme qui n’a pas prospéré.
Holorimes. Énoncés où la totalité des syllabes est identique du début à la fin, comme : et j’aime honnie / hégémonie. C’est surtout un procédé de poésie, comme dans ce distique de Victor Hugo :
« Et ma blême araignée, ogre illogique et las
Aimable, aime à régner, au gris logis qu’elle a. »
Janotisme. Construction maladroite d’une phrase, où un emplacement fâcheux des mots produit une équivoque ridicule, une association burlesque, une signification grotesque, un jeu de mots volontaire ou non, comme : J’ai acheté un gigot chez le boucher qui était gros.
Lipogramme. Mot grec signifiant « lettre manquante », l’exercice consiste à supprimer dans un texte une lettre, voire plusieurs. Georges Perec était le spécialiste du genre.
Mot-valise. Mot formé par fusion d’au moins deux mots existants, de telle sorte qu’ils y apparaissent tronqués, voire méconnaissables. Exemple : adulescent (« adulte » + »adolescent ») ou alicament (« aliment » + »médicament »).
Néologisme. Terme de création récente, tel courriel. Il peut devenir usuel, comme ordinateur dans les années 1960 ou, plus ancien, avion, qui détrôna aéroplane.
Oxymore. Juxtaposition de mots de sens contraire, comme : se hâter lentement, un vrai-faux passeport, se faire douce violence, « des nains géants » (Hugo), « l’obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille), « le soleil noir de la mélancolie » (Nerval), La Vérité si je mens !
Palindrome. Mot ou phrase pouvant se lire de gauche à droite comme de droite à gauche. Exemples : Laval, ressasser, mayalayalam, élu par cette crapule.
Pangramme. Mot grec signifiant « toutes les lettres », phrase, la plus courte possible, comportant toutes les lettres de l’alphabet, donc les 26 lettres de l’alphabet.
Panstiche. Forme d’acrostiche consistant à cacher un message dans un texte, qui se comprend en lisant une phrase sur deux, parfois à partir de la fin.
Pléonasme. Contrairement au pléonasme vicieux, répétition oiseuse comme « monter en haut » ou « sortir dehors », le pléonasme authentique est une figure de rhétorique, un effet de style voulu, qui ajoute de l’énergie, de la grâce à l’expression, tout en renforçant le sens. Dans Tartuffe, Molière : « Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu. Ce qu’on appelle vu. » Et Racine, dans Bérénice : « Et que m’a fait à moi cette Troie où je cours ? »
Prétérition. Figure habile, maniée avec hypocrisie, par laquelle on attire l’attention sur une chose dont on prétend ne pas parler. Exemple : Je ne dis rien de son dévouement.
Rébus. Antique forme de jeu de mots, « art ingénieux de peindre la parole et de parler aux yeux » (Boileau).
Tautologie. Répétition de la même idée sous une autre forme : « Rome, ville éternelle à perpétuité » (Chateaubriand). Ou « Étant en effet Boubouroche, Boubouroche déclara qu’il était Boubouroche. » (Courteline)
Truisme. Vérité d’évidence, banalité, lieu commun ou tautologie. Le pléonasme vicieux est un truisme.
Virelangue. Excellent exercice de prononciation, appelé aussi casse-langue ou fourche-langue ; phrase à caractère ludique, de prononciation ou de compréhension orale difficile. On parle de trompe-oreille lorsque ça semble être en langue étrangère.
Zeugme. Énoncé où ne se répètent pas un mot ou plusieurs déjà exprimés dans une proposition voisine, quand l’esprit peut aisément les rétablir. Cf. Jules Lemaître : « Il avait huit ans et une culotte déchirée » ou Victor Hugo : « Vêtu de lin et de probité candide » ou « L’air était plein d’encens et les prés de verdure. »
A
À-peu-près
Redis-le moelleux.
Ah, le fat pas bête !
Le loulou de pauv’ mère Annie.
Vous mendierez des nouvelles.
« Tant va l’autruche à l’eau qu’elle feint la bécasse. » (Boris Vian)
Il faut passer, non du Coca light, mais du coq à l’ail.
Le plus grand roi de Babylone s’est enivré à ses cinquante ans de mariage : il n’a bu qu’aux noces d’or.
Acrostiche
L’accro de l’acrostiche s’en entiche.
Mine de rien, Pierre Corneille était un sacré farceur. Ainsi, dans Horace (acte II, scène III) se trouve cette facétie verbale et verticale :
« S’attacher au combat contre un autre soi-même,
Attaquer un parti qui prend pour défenseur
Le
