Hervé Delhoofs
Éveha, Archéologie, antiquité romaine, Graduate Student
- Université Lyon, Archéométrie et Archéologie - UMR 5138, Department Memberadd
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En 2015, les archéologues d'Éveha fouillaient la zone d'aménagement concertée des Montels III à Cébazat au lieu-dit « Maison Blanche » et « Champ Roche » et mettaient au jour une tranche de vie de nos ancêtres gaulois et gallo-romains.... more
En 2015, les archéologues d'Éveha fouillaient la zone d'aménagement concertée des Montels III à Cébazat au lieu-dit « Maison Blanche » et « Champ Roche » et mettaient au jour une tranche de vie de nos ancêtres gaulois et gallo-romains. L'exposition du musée Bargoin présente les découvertes majeures réalisées alors : un sanctuaire et des sépultures gauloises, un temple antique installé le long d'une voie romaine et un village routier avec ses activités artisanales et sa nécropole. C’est le quotidien d’une petite agglomération rurale en périphérie nord de la capitale arverne Augustonemetum (l’actuelle Clermont-Ferrand) que livrent les premiers résultats de cette fouille.
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En amont de l'aménagement de la ZAC des Montel III à Cébazat par Clermont Communauté, une fouille archéologique préventive est actuellement réalisée par le bureau d'études Eveha (direction H. Delhoofs). La fouille de Maison Blanche a... more
En amont de l'aménagement de la ZAC des Montel III à Cébazat par Clermont Communauté, une fouille archéologique préventive est actuellement réalisée par le bureau d'études Eveha (direction H. Delhoofs). La fouille de Maison Blanche a débuté le 22 juin 2015, pour une durée de quatre mois, sur une surface de 4,5 hectares. Une équipe d'en moyenne douze archéologues est présente sur le terrain tout au long de l'intervention. Ce document est proposé à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine le samedi 19 septembre 2015.
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Compte-rendu synthétique de deux journées d'étude tenues les 2 et 3 avril 2009 à Bibracte.
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Les deux sondages opérés sur la parcelle ZH 52 (lieu-dit Terre Noire) au cours de l’été 2016 ont permis de renseigner la nature, le degré de conservation et la pro- fondeur d’enfouissement des vestiges auparavant locali- sés par la... more
Les deux sondages opérés sur la parcelle ZH 52
(lieu-dit Terre Noire) au cours de l’été 2016 ont permis de
renseigner la nature, le degré de conservation et la pro-
fondeur d’enfouissement des vestiges auparavant locali-
sés par la prospection géophysique. Ils
permettent de reconnaître une partie de l’organisation
interne du village gallo-romain, et de préciser le schéma
d’occupation du sol à l’époque antique. Ils apportent éga-
lement des données supplémentaires sur la mise en
place et les rythmes d’évolution de l’occupation de l’ag-
glomération antique de Blot-L'Église.
(lieu-dit Terre Noire) au cours de l’été 2016 ont permis de
renseigner la nature, le degré de conservation et la pro-
fondeur d’enfouissement des vestiges auparavant locali-
sés par la prospection géophysique. Ils
permettent de reconnaître une partie de l’organisation
interne du village gallo-romain, et de préciser le schéma
d’occupation du sol à l’époque antique. Ils apportent éga-
lement des données supplémentaires sur la mise en
place et les rythmes d’évolution de l’occupation de l’ag-
glomération antique de Blot-L'Église.
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Suite à l'aménagement de la ZAC des Montel III (SEAU - Clermont Co.) à Cébazat une fouille archéologique préventive a été réalisée par le bureau d'études Éveha (Direction Hervé Delhoofs). La fouille de Champ Roche (4,5 hectares), située à... more
Suite à l'aménagement de la ZAC des Montel III (SEAU - Clermont Co.) à Cébazat une fouille archéologique préventive a été réalisée par le bureau d'études Éveha (Direction Hervé Delhoofs). La fouille de Champ Roche (4,5 hectares), située à environ 6 km du centre historique de Clermont-Ferrand, a eu lieu au cours du second semestre de 2015.
Le contexte de découverte d'une statue gauloise sur le site est encore à éclaircir mais il semble qu'un à plusieurs bâtiments de la fin du IIe s. av. J.-C. seraient circonscris à l'intérieur d'un vaste parcellaire orthonormé (3 ha). Elle s'apparente à un buste sur socle celtique jusque là inédit chez les Arvernes (fig. 1). Un enclos à multiples segments de fossé datés de la seconde moitié du Ier s. av. J.-C., d'environ 40 x 30 mètres de côté, prendra place par la suite au cœur du noyau central de la zone d'habitats gauloise.
La fouille a également permis le dégagement des vestiges d'un groupement potentiel d'habitat gallo-romain installé de part et d'autre d'un chemin de terre, à la manière d'un petit village routier situé à son tour en bordure d'une voie romaine de taille plus importante. L'état exceptionnel de conservation des vestiges permet de proposer des hypothèses quand à la fonction de certains des bâtiments fouillés ; simples habitations compartimentées ou non, zone de cuisson et fumoir (fig. 2), un chai et son pressoir à vin (fig. 3), etc.
Un sanctuaire gallo-romain a également été mis au jour sur la fouille (fig. 4). Le bâtiment principal, de forme quadrangulaire, d'environ 4,5 x 5,5 m, est placé au centre d'un ensemble architectural plus important, à la manière d'un temple à plan centré. Ce temple, occupé du Ier au IIIe siècle de notre ère, une fois fouillée exhaustivement a été décapé, un plan similaire sur poteaux porteurs a été levé. L'hypothèse d'un premier sanctuaire de la Tène final, sous-jacent à l'ensemble du haut-Empire, semble par conséquent envisageable.
Le contexte de découverte d'une statue gauloise sur le site est encore à éclaircir mais il semble qu'un à plusieurs bâtiments de la fin du IIe s. av. J.-C. seraient circonscris à l'intérieur d'un vaste parcellaire orthonormé (3 ha). Elle s'apparente à un buste sur socle celtique jusque là inédit chez les Arvernes (fig. 1). Un enclos à multiples segments de fossé datés de la seconde moitié du Ier s. av. J.-C., d'environ 40 x 30 mètres de côté, prendra place par la suite au cœur du noyau central de la zone d'habitats gauloise.
La fouille a également permis le dégagement des vestiges d'un groupement potentiel d'habitat gallo-romain installé de part et d'autre d'un chemin de terre, à la manière d'un petit village routier situé à son tour en bordure d'une voie romaine de taille plus importante. L'état exceptionnel de conservation des vestiges permet de proposer des hypothèses quand à la fonction de certains des bâtiments fouillés ; simples habitations compartimentées ou non, zone de cuisson et fumoir (fig. 2), un chai et son pressoir à vin (fig. 3), etc.
Un sanctuaire gallo-romain a également été mis au jour sur la fouille (fig. 4). Le bâtiment principal, de forme quadrangulaire, d'environ 4,5 x 5,5 m, est placé au centre d'un ensemble architectural plus important, à la manière d'un temple à plan centré. Ce temple, occupé du Ier au IIIe siècle de notre ère, une fois fouillée exhaustivement a été décapé, un plan similaire sur poteaux porteurs a été levé. L'hypothèse d'un premier sanctuaire de la Tène final, sous-jacent à l'ensemble du haut-Empire, semble par conséquent envisageable.
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Les recherches menées dans les terrains des "Terres noires" de Blot-l'Eglise (63 – Auvergne) ont permis de mettre au jour les traces d'une occupation humaine attestée depuis le Ier siècle jusqu'au IIIe siècle de notre ère, révélée par des... more
Les recherches menées dans les terrains des "Terres noires" de Blot-l'Eglise (63 – Auvergne) ont permis de mettre au jour les traces d'une occupation humaine attestée depuis le Ier siècle jusqu'au IIIe siècle de notre ère, révélée par des lots remarquables et abondants de vestiges archéologiques (direction H. Delhoofs). Ils sont les indices d'une occupation dense sur le site des "Terres Noires", très vraisemblablement l'emplacement de la zone d'habitat et d'artisanat de l'agglomération "minière" de Blot. Les résultats des études, principalement orientées sur le mobilier archéologique, permettent de déterminer la nature de cette occupation puisque les nombreuses meules et enclumes de concassage découvertes sur le site sont les témoins directs d'une intense activité artisanale de traitement du minerai de plomb-argentifère. La fouille réalisée au lieu dit "Pré Paradis" a fourni un élément supplémentaire remployé à l'intérieur d'un bâtiment de la première moitié du IIe s. apr. J.-C. Ainsi ce sont en tout 15 meules qui ont été identifiées et prises en compte dans l'étude menée par Boris Robin en 2012 et 2013. Enfin, nous nous sommes intéresser aux usures de ces meules qui ont permis de caractériser l'activité de cette zone.
En effet, la présence sur la commune de témoins d'une occupation liée à l'extraction du minerai de plomb argentifère, a permis de proposer l'hypothèse que ces meules aient été utilisées dans la transformation de ce minerai. Après un premier passage dans les "enclumes de concassage", nous pouvons imaginer un broyage plus fin du minerai à l'aide de meules. Et compte tenu de la pénibilité certaine de cette action, il n'est pas contrariant de penser que le choix ait été fait d'utiliser la force animale et par conséquent de privilégier le broyage avec les meules de grands diamètres. La présence de traces de broyage végétal sur des meules de grands diamètres montre bien aussi que l'utilisation d'une meule n'est pas exclusivement réservée à une tâche. Les meules manuelles qui ne présentent que des traces liées au broyage végétal, correspondent très certainement aux moulins domestiques, utilisés quotidiennement pour la production de farine.
En effet, la présence sur la commune de témoins d'une occupation liée à l'extraction du minerai de plomb argentifère, a permis de proposer l'hypothèse que ces meules aient été utilisées dans la transformation de ce minerai. Après un premier passage dans les "enclumes de concassage", nous pouvons imaginer un broyage plus fin du minerai à l'aide de meules. Et compte tenu de la pénibilité certaine de cette action, il n'est pas contrariant de penser que le choix ait été fait d'utiliser la force animale et par conséquent de privilégier le broyage avec les meules de grands diamètres. La présence de traces de broyage végétal sur des meules de grands diamètres montre bien aussi que l'utilisation d'une meule n'est pas exclusivement réservée à une tâche. Les meules manuelles qui ne présentent que des traces liées au broyage végétal, correspondent très certainement aux moulins domestiques, utilisés quotidiennement pour la production de farine.
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Abstract: The site of "Radray" in the municipality of Gellainville (28) has been excavated in 2007. The article presents the main results of the Gallo-Roman part of the site. The occupation begins from the first half of the... more
Abstract: The site of "Radray" in the municipality of Gellainville (28) has been excavated in 2007. The article presents the main results of the Gallo-Roman part of the site. The occupation begins from the first half of the first century A.D. During the augustean period, a "parcellaire" system gets organized and the first buildings are established. Since the middle of the first century, the space is organized for the setting up of a rural settlement. On both sides of a rural path, the farming is distribued in two groups: eastwards the residential part and the outbuildings, westwards the agricultural part and the farming buildings. The settlement is abandoned during the third century. The structures of the late antiquity do not follow the former limits. The occupation is materialized by four pouds and some buildings disposed inside und south of a trapezoïdal enclosure. Besides a little group of aerial storehouses is settled apart, towards the south west. The syste...