Articles by Antoine DAVID
Bulletin de l’AAPC, n°51, p. 19-30, 2024
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'AFEAF, n°42, p. 15-18, 2024
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BÉHAGUE B., MULOT A., HIGELIN M. (dir.) - Métal et matériaux périssables. Actes des 7e Journées d'Étude Corpus, Strasbourg et Sélestat, 21-23 mars 2018. Drémil-Lafage : éditions Mergoil, pp. 61-88, 2022
Mise au jour lors de fouilles préventives menées à l'hiver 2015-2016, la nécropole de Poupry s'es... more Mise au jour lors de fouilles préventives menées à l'hiver 2015-2016, la nécropole de Poupry s'est avérée d'une importance de premier ordre pour la caractérisation de la fin du premier et le début du second âge du Fer (milieu VIe - début du IVe siècle av. n. è.) dans un secteur, à la limite entre Eure-et-Loir et Loiret, encore assez mal connu pour ces périodes. Fort d'une centaine d'objets, le mobilier métallique associé aux sépultures a pu faire l'objet d'une étude spécialisée, pour laquelle sont intervenues de manière concomitante une restauratrice et une spécialiste du petit mobilier. Cette collaboration a ainsi permis d'enrichir les résultats avec de nombreuses informations liées aux matériaux organiques, souvent perçues par le spécialiste mais non exploitées, faute de connaissance suffisante sur le sujet. Cet article présente la méthodologie qui a sous-tendu cette collaboration ainsi que les principaux résultats obtenus pour une meilleure connaissance des pratiques funéraires des sociétés protohistoriques.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'APRAB, n°21, pp.25-33, 2023
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'APRAB, n°21, pp.17-24, 2023
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'AFEAF, n°39, p. 25-28, 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'AFEAF, 37, pp. 51-54, 2019
Bookmarks Related papers MentionsView impact
MONTOYA (Cyril), FAGNART (Jean-Pierre), LOCHT (Jean-Luc) dir. – Préhistoire de l'Europe du Nord-Ouest. Mobilités, climats et identités culturelles. Actes du XXVIIIe Congrès préhistorique de France. Volume 3 : Néolithique – Âge du Bronze. Paris : Société préhistorique française, p. 465-474, 2019
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'AFEAF, 36, pp. 13-15, 2018
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'APRAB, 16, pp. 57-63, 2018
Bookmarks Related papers MentionsView impact
LUNULA - Archaeologia protohistorica, XXIV, pp. 101-115, 2016
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'AFEAF, 29, pp. 61-63, 2011
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapports d'opération by Antoine DAVID
Rapport final d'opération archéologique préventive, vol. 2, 2023
L’opération de fouille archéologique préventive menée par le bureau d’études Éveha entre mars et ... more L’opération de fouille archéologique préventive menée par le bureau d’études Éveha entre mars et juin 2021 au lieu-dit « La Grande Galipe » à Saint-Varent (Deux-Sèvres) est intervenue dans le cadre de l’extension de la carrière de La Noubleau. L’emprise décapée, d’une superficie de près de 3 ha, a permis de mettre en évidence un vaste établissement se développant au cours du second âge du Fer.
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération archéologique préventive, vol. 1, 2023
L’opération de fouille archéologique préventive menée par le bureau d’études Éveha entre mars et ... more L’opération de fouille archéologique préventive menée par le bureau d’études Éveha entre mars et juin 2021 au lieu-dit « La Grande Galipe » à Saint-Varent (Deux-Sèvres) est intervenue dans le cadre de l’extension de la carrière de La Noubleau. L’emprise décapée, d’une superficie de près de 3 ha, a permis de mettre en évidence un vaste établissement se développant au cours du second âge du Fer.
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération archéologique préventive, 2020
L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Roches de Vayres» à Chass... more L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Roches de Vayres» à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) en février-mars 2019, sur une surface de 15 060 m², offre une fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont implantées dans ce secteur de la vallée du Clain particulièrement riche en découvertes archéologiques.
Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final.
Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise.
Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteaux qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin-Suisse-France-Orientale (RSFO).
L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée.
Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération archéologique préventive, 2020
L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Terres du Buisson » à Saint-J... more L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Terres du Buisson » à Saint-Jean-Froidmentel (Loir-et-Cher) à l'automne 2018, sur une surface de 13 500 m², offre une petite fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont implantées dans ce secteur de la vallée du Loir encore relativement peu documenté par l'archéologie.
L'occupation principale caractérisée correspond à un site domestique attribuable de façon large dans une fourchette allant du Bronze moyen II à l'étape moyenne du Bronze final. Elle semble révéler une organisation spatiale cohérente, voire une certaine structuration. Plusieurs bâtiments se concentrent ainsi dans la partie ouest de l'emprise ; s'ils apparaissent, de prime abord, de modules simples et de superficie restreinte, la proximité immédiate et l'alignement quasi parfait de quatre d'entre eux invite à considérer l'hypothèse d'une construction plus vaste, qui trouve des parallèles avec des architectures identifiées pour ces périodes dans la région et ses marges. Au nord-est et à l'est se répartissent plusieurs fosses, dont certaines plus ou moins regroupées, parfois de dimensions importantes. Elles pourraient matérialiser divers petits secteurs d'activités, ayant fonctionné de façon concomitante ou s'étant déplacés progressivement.
La mise en perspective de ces découvertes avec celles du diagnostic (Djemmali 2015) permet d'envisager une étendue plus importante de l'occupation, bien au-delà de l'emprise prescrite, en y associant plusieurs structures contemporaines dont au moins deux enclos circulaires, permettant d'effleurer la question de la définition d'un territoire et de son organisation à l'âge du Bronze.
Aucune occupation ne semble venir s'implanter sur ce site par la suite. Une nouvelle fréquentation des lieux n'est attestée qu'à l'Époque moderne, marquée par un enclos quadrangulaire partiellement dégagé dont les fossés sont comblés dans le courant ou à partir du dernier quart du XVIII e siècle et pour lequel une vocation arboricole est privilégiée.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération archéologique préventive, 2019
couverture F50 en cours de fouille. Cliché © Équipe Éveha 2017 53-63 RUE DE TORCY, VAIRES-SUR-MAR... more couverture F50 en cours de fouille. Cliché © Équipe Éveha 2017 53-63 RUE DE TORCY, VAIRES-SUR-MARNE (77) Île-de-France, Seine-et-Marne Fouille préventive du 10 juillet au 18 août 2017 Prescription n°2013/1473 du 18 avril 2013 Maître d'ouvrage : Établissement Public Foncier d'Île-de-France (EPFIF) Opérateur archéologique : SAS Éveha 31 rue Soyouz-ESTER Technopole − 87068 Limoges Cedex Responsable : Antoine DAVID Mots-clés : âge du Bronze > Bronze final ; Premier âge du Fer > Hallstatt C ; Haut-Empire ; Antiquité tardive ; haut Moyen-Âge ; Moyen-Âge classique ; époque contemporaine, fosses, fossés, trous de poteau, silos, structures de combustion, bâtiment, fondations de murs, tranchées de récupération, sépultures ; activités agricoles, activités artisanales, activités domestiques, élevage, dépôt funéraire, Meldes L'opération de fouille préventive menée au « 53-63 rue de Torcy » à Vaires-sur-Marne, sur 5680 m², offre une petite fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont succédé dans ce secteur de la vallée de la Marne, malgré les nombreuses contraintes-essentiellement liées à des problématiques de pollution-et le fort impact des perturbations contemporaines. L'occupation structurée la plus ancienne correspond à un ou plusieurs établissements ouverts de la fin de l'âge du Bronze au début du premier âge du Fer. Le mobilier traduit quelques activités classiquement mises en évidence pour la période (élevage, textile, travail du bois de cervidés…) qui semblent se dérouler dans la sphère domestique. Il se retrouve principalement dans des grandes fosses ayant servi dans une ultime phase de dépotoirs. L'une d'elles, fouillée au diagnostic, a notamment livré un assemblage comprenant plusieurs vases en céramique imbriqués et de nombreux autres objets. La quantité de mobilier recueilli sur le site constitue par ailleurs un corpus relativement exceptionnel. L'occupation suivante n'intervient qu'au Haut-Empire, matérialisée par un bâtiment maçonné et un cellier implantés dans la seconde moitié du I er ou au début du II e siècle. Elle semble se déplacer légèrement vers le sud par la suite, ce dont témoignent quelques fosses datées de la seconde moitié du II e ou dans le courant du III e siècle. Si les indices de son éventuelle persistance font défaut, la récupération complète des murs du bâtiment n'intervient que dans le courant du IV e ou au tout début du V e siècle. Enfin, le site est réoccupé par la suite à au moins deux reprises au Moyen Âge. D'abord entre la seconde moitié du VII e et le IX e siècle, période à laquelle appartiennent deux sépultures et peut-être un enclos quadrangulaire partiellement dégagé. Après un léger hiatus, au moins deux silos au nord-ouest matérialisent une nouvelle installation au XI e siècle, voire dès la seconde moitié du X e siècle. Ces vestiges s'inscrivent très vraisemblablement en marge d'une occupation plus importante s'étendant vers le nord, probablement en lien direct avec le bourg médiéval de Vaires-sur-Marne. 53-63 RUE DE TORCY VAIRES-SUR-MARNE (77) 77479 VOL. 1/1 RAPPORT FINAL D'OPÉRATION ARCHÉOLOGIQUE
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération archéologique préventive, 2018
L’aménagement d’une Zone d’Activités interdépartementale sur les communes d’Artenay (Loiret) et P... more L’aménagement d’une Zone d’Activités interdépartementale sur les communes d’Artenay (Loiret) et Poupry (Eure-et-Loir) a motivé la réalisation de plusieurs tranches de diagnostic depuis 2003. Au total, près de 180 ha ont fait l’objet d’évaluations préalables. Celles-ci ont débouché sur 8 fouilles. Le présent rapport détaille les résultats de deux opérations contiguës correspondant aux lots 2 et 3 du marché public ouvert pour la réalisation de ces prescriptions, concernant les lieux-dits "la Fromagée" et "les Hernies".
Au total, les deux emprises associées couvrent 5 ha au sein desquels trois occupations principales ont été reconnues. La première est matérialisée par deux concentrations de silex attribués au Mésolithique moyen (VIIe millénaire av. n. è.) correspondant vraisemblablement à un voire deux habitats de cette période. L’apport majeur de l’opération réside néanmoins dans la mise au jour de la plus vaste nécropole de la fin du premier âge du Fer (Halstatt final – La Tène ancienne) connue à ce jour dans la région Centre Val-de-Loire. Enfin, et cela reste une découverte notable, il a été possible d’étudier in extenso et en détail une exploitation agricole enclose active de la fin du Ier siècle avant au IIIe siècle après J.-C.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive, 2018
Les vestiges mis au jour sur le site de la « ZAC du Monné – tranche 2 » à Allonnes permettent de ... more Les vestiges mis au jour sur le site de la « ZAC du Monné – tranche 2 » à Allonnes permettent de documenter l'occupation des lieux de l'âge du Fer à l'époque contemporaine.
Les indices les plus anciens ont trait à une activité de réduction du minerai de fer dont seule une quantité importante de scories piégées témoigne. La technique employée, confortée par une analyse radiocarbone, permet de situer cette activité au premier âge du Fer.
La première phase d'occupation véritablement marquée par des structures archéologiques sur l'emprise consiste en un établissement rural qui s'implanterait à La Tène finale et perdurerait jusqu'à l'époque augustéenne. Il se compose d'un enclos fossoyé trapézoïdal, d'une superficie de 4 600 m², divisé par un fossé de partition. Plusieurs constructions sur poteaux ont été reconnues dans son aire interne et sur ses abords. Il s'agit du troisième enclos d'habitat laténien mis au jour sur la ZAC.
Le Haut-Empire est principalement marqué par le développement d'un réseau parcellaire relativement régulier, quelques structures en lien avec la gestion de l'eau et une structure funéraire isolée.
Un petit établissement de la fin de l'Antiquité tardive ou du début du haut Moyen Âge (Ve-VIIe s.) vient par la suite s'implanter au sud-est de l'emprise. Partiellement dégagé, il rassemble plusieurs fours domestiques et une forge.
Les vestiges postérieurs se concentrent également au sud-est de l'emprise et se rattachent aux activités menées sur la ferme du Monné, dont l'existence est attestée par les textes et le mobilier dès le XIIIe s. mais pourrait remonter au XIe s. Ce terroir semble très pu évoluer par la suite, jusqu'à la destruction de la ferme à la fin des années 2000 préalablement à la construction de la ZAC.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive, 2017
La fouille menée à l'été 2016 sur le site de Cléry-Saint-André Les Hauts Bergerets aura permis de... more La fouille menée à l'été 2016 sur le site de Cléry-Saint-André Les Hauts Bergerets aura permis de mettre en évidence des indices d'occupation allant de la Protohistoire à l'époque contemporaine, avec deux ensembles majeurs centrés d'une part sur le Bronze final et d'autre part sur le haut Moyen Âge. Elle vient préciser et compléter les connaissances archéologiques acquises sur ce secteur à la fois par le diagnostic réalisé en 2012 (Musch 2013) et une première opération de fouille menée en 2014 (Jaffrot 2016).
L'occupation la plus ancienne est matérialisée par une enceinte à fossés interrompus. Elle ne dispose d'aucun caractère défensif ou ostentatoire, hormis la superficie importante qu'elle semble couvrir. Son étendue exacte, de même que l'organisation de son espace interne, n'ont toutefois pu être clairement déterminées puisque son tracé s'étend largement au-delà du cadre d'investigation défini par la prescription. Le mobilier céramique, abondant, permet de placer cet ensemble au Bronze final IIIb, ce que viennent conforter des analyses radiocarbones. La quantité recueillie, malgré l'absence de dépôt avéré, ainsi que la qualité de certaines productions pose la question du statut du lieu, même si la composition du corpus invite à privilégier pour cette enceinte une fonction d'habitat. Bien que la fenêtre de lecture en ait limité l'observation, elle constitue un ensemble relativement exceptionnel pour l'âge du Bronze.
Au sud-est de l'emprise a également été reconnu un enclos circulaire, très arasé, structure couramment associée au domaine funéraire et dont la morphologie trouve plusieurs comparaisons régionales attribuables au Bronze final. Malheureusement, l'absence de tout élément datant ne permet pas d'établir de relation chronologique directe avec l'enceinte à fossés interrompus.
La seconde phase d'occupation majeure reconnue sur lors de cette opération de 2016 se place au haut Moyen Âge. Elle comprend plusieurs fossés qui d'une part pourraient matérialiser partiellement un axe de circulation, ce que tend à confirmer une sépulture à inhumation d'immature implantée à proximité immédiate en limite nord-ouest de l'emprise, et d'autre part correspondent à divers états d'un réseau parcellaire, dont l'orientation a pu évoluer au fil du temps et qui viennent structurer l'espace et vraisemblablement conditionner l'implantation des autres vestiges. Ainsi, plusieurs silos se regroupent très clairement en deux zones distinctes, respectivement au nord et à l'ouest de l'emprise, chacune semblant délimitée à la fois par les fossés et par un alignement de trous de poteaux. Il demeure délicat de déterminer si ces deux groupements ont fonctionné de manière strictement contemporaine ou si une aire d'ensilage succède à l'autre dans un laps de temps trop réduit pour pouvoir l'appréhender. Le cadre chronologique fourni par la céramique s'inscrit dans une large fourchette entre le VIIIe et le XIe siècle, mais l'homogénéité des productions révèle surtout une occupation courte qui se situerait entre la fin du IXe et le début du Xe siècle. La nature des vestiges et la fourchette chronologique font directement écho à l'occupation mise au jour sur l'emprise fouillée en 2014, et invitent à conclure que ces deux opérations représentent deux fenêtres d'observation d'un même site. La nature qualitative des assemblages de mobiliers tend à indiquer deux espaces à vocation bien différente, permettant d'envisager la présence de l'habitat à l'ouest et une fréquentation moindre et à l'écart des espaces domestiques à l'est. En outre, plusieurs éléments invitent à s'interroger sur la caractérisation économique et sociale du site et de ses occupants.
Enfin, des vestiges d'époque contemporaine ont également été mis au jour. Il s'agit d'un petit groupe de fosses-dépotoirs recelant un important lot de mobilier détritique comprenant notamment vaisselle et ustensiles domestiques datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Des marques d'exploitation des affleurements crayeux et des fosses de plantation plus récentes ont également été observées.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Articles by Antoine DAVID
Rapports d'opération by Antoine DAVID
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final.
Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise.
Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteaux qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin-Suisse-France-Orientale (RSFO).
L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée.
Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle.
L'occupation principale caractérisée correspond à un site domestique attribuable de façon large dans une fourchette allant du Bronze moyen II à l'étape moyenne du Bronze final. Elle semble révéler une organisation spatiale cohérente, voire une certaine structuration. Plusieurs bâtiments se concentrent ainsi dans la partie ouest de l'emprise ; s'ils apparaissent, de prime abord, de modules simples et de superficie restreinte, la proximité immédiate et l'alignement quasi parfait de quatre d'entre eux invite à considérer l'hypothèse d'une construction plus vaste, qui trouve des parallèles avec des architectures identifiées pour ces périodes dans la région et ses marges. Au nord-est et à l'est se répartissent plusieurs fosses, dont certaines plus ou moins regroupées, parfois de dimensions importantes. Elles pourraient matérialiser divers petits secteurs d'activités, ayant fonctionné de façon concomitante ou s'étant déplacés progressivement.
La mise en perspective de ces découvertes avec celles du diagnostic (Djemmali 2015) permet d'envisager une étendue plus importante de l'occupation, bien au-delà de l'emprise prescrite, en y associant plusieurs structures contemporaines dont au moins deux enclos circulaires, permettant d'effleurer la question de la définition d'un territoire et de son organisation à l'âge du Bronze.
Aucune occupation ne semble venir s'implanter sur ce site par la suite. Une nouvelle fréquentation des lieux n'est attestée qu'à l'Époque moderne, marquée par un enclos quadrangulaire partiellement dégagé dont les fossés sont comblés dans le courant ou à partir du dernier quart du XVIII e siècle et pour lequel une vocation arboricole est privilégiée.
Au total, les deux emprises associées couvrent 5 ha au sein desquels trois occupations principales ont été reconnues. La première est matérialisée par deux concentrations de silex attribués au Mésolithique moyen (VIIe millénaire av. n. è.) correspondant vraisemblablement à un voire deux habitats de cette période. L’apport majeur de l’opération réside néanmoins dans la mise au jour de la plus vaste nécropole de la fin du premier âge du Fer (Halstatt final – La Tène ancienne) connue à ce jour dans la région Centre Val-de-Loire. Enfin, et cela reste une découverte notable, il a été possible d’étudier in extenso et en détail une exploitation agricole enclose active de la fin du Ier siècle avant au IIIe siècle après J.-C.
Les indices les plus anciens ont trait à une activité de réduction du minerai de fer dont seule une quantité importante de scories piégées témoigne. La technique employée, confortée par une analyse radiocarbone, permet de situer cette activité au premier âge du Fer.
La première phase d'occupation véritablement marquée par des structures archéologiques sur l'emprise consiste en un établissement rural qui s'implanterait à La Tène finale et perdurerait jusqu'à l'époque augustéenne. Il se compose d'un enclos fossoyé trapézoïdal, d'une superficie de 4 600 m², divisé par un fossé de partition. Plusieurs constructions sur poteaux ont été reconnues dans son aire interne et sur ses abords. Il s'agit du troisième enclos d'habitat laténien mis au jour sur la ZAC.
Le Haut-Empire est principalement marqué par le développement d'un réseau parcellaire relativement régulier, quelques structures en lien avec la gestion de l'eau et une structure funéraire isolée.
Un petit établissement de la fin de l'Antiquité tardive ou du début du haut Moyen Âge (Ve-VIIe s.) vient par la suite s'implanter au sud-est de l'emprise. Partiellement dégagé, il rassemble plusieurs fours domestiques et une forge.
Les vestiges postérieurs se concentrent également au sud-est de l'emprise et se rattachent aux activités menées sur la ferme du Monné, dont l'existence est attestée par les textes et le mobilier dès le XIIIe s. mais pourrait remonter au XIe s. Ce terroir semble très pu évoluer par la suite, jusqu'à la destruction de la ferme à la fin des années 2000 préalablement à la construction de la ZAC.
L'occupation la plus ancienne est matérialisée par une enceinte à fossés interrompus. Elle ne dispose d'aucun caractère défensif ou ostentatoire, hormis la superficie importante qu'elle semble couvrir. Son étendue exacte, de même que l'organisation de son espace interne, n'ont toutefois pu être clairement déterminées puisque son tracé s'étend largement au-delà du cadre d'investigation défini par la prescription. Le mobilier céramique, abondant, permet de placer cet ensemble au Bronze final IIIb, ce que viennent conforter des analyses radiocarbones. La quantité recueillie, malgré l'absence de dépôt avéré, ainsi que la qualité de certaines productions pose la question du statut du lieu, même si la composition du corpus invite à privilégier pour cette enceinte une fonction d'habitat. Bien que la fenêtre de lecture en ait limité l'observation, elle constitue un ensemble relativement exceptionnel pour l'âge du Bronze.
Au sud-est de l'emprise a également été reconnu un enclos circulaire, très arasé, structure couramment associée au domaine funéraire et dont la morphologie trouve plusieurs comparaisons régionales attribuables au Bronze final. Malheureusement, l'absence de tout élément datant ne permet pas d'établir de relation chronologique directe avec l'enceinte à fossés interrompus.
La seconde phase d'occupation majeure reconnue sur lors de cette opération de 2016 se place au haut Moyen Âge. Elle comprend plusieurs fossés qui d'une part pourraient matérialiser partiellement un axe de circulation, ce que tend à confirmer une sépulture à inhumation d'immature implantée à proximité immédiate en limite nord-ouest de l'emprise, et d'autre part correspondent à divers états d'un réseau parcellaire, dont l'orientation a pu évoluer au fil du temps et qui viennent structurer l'espace et vraisemblablement conditionner l'implantation des autres vestiges. Ainsi, plusieurs silos se regroupent très clairement en deux zones distinctes, respectivement au nord et à l'ouest de l'emprise, chacune semblant délimitée à la fois par les fossés et par un alignement de trous de poteaux. Il demeure délicat de déterminer si ces deux groupements ont fonctionné de manière strictement contemporaine ou si une aire d'ensilage succède à l'autre dans un laps de temps trop réduit pour pouvoir l'appréhender. Le cadre chronologique fourni par la céramique s'inscrit dans une large fourchette entre le VIIIe et le XIe siècle, mais l'homogénéité des productions révèle surtout une occupation courte qui se situerait entre la fin du IXe et le début du Xe siècle. La nature des vestiges et la fourchette chronologique font directement écho à l'occupation mise au jour sur l'emprise fouillée en 2014, et invitent à conclure que ces deux opérations représentent deux fenêtres d'observation d'un même site. La nature qualitative des assemblages de mobiliers tend à indiquer deux espaces à vocation bien différente, permettant d'envisager la présence de l'habitat à l'ouest et une fréquentation moindre et à l'écart des espaces domestiques à l'est. En outre, plusieurs éléments invitent à s'interroger sur la caractérisation économique et sociale du site et de ses occupants.
Enfin, des vestiges d'époque contemporaine ont également été mis au jour. Il s'agit d'un petit groupe de fosses-dépotoirs recelant un important lot de mobilier détritique comprenant notamment vaisselle et ustensiles domestiques datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Des marques d'exploitation des affleurements crayeux et des fosses de plantation plus récentes ont également été observées.
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Dans une première phase, qui débute au début du IVe siècle avant notre ère, cet établissement prend la forme d’un enclos curvilinéaire et couvre une superficie de près de 7 500 m². Il est doté d’un dispositif d’entrée et comprend au moins 18 bâtiments en son sein.
La seconde phase est marquée par une évolution et un agrandissement de l’établissement, qui se compose alors d’un enclos interne trapézoïdal, s’étendant sur 3 850 puis 4 200 m², et d’un enclos externe curvilinéaire, composé de plusieurs tronçons disjoints, qui pourrait atteindre jusqu’à 2,3 ha. Chacun dispose également de son propre dispositif d’accès. Au moins 14 plans de bâtiments ont pu être identifiés et rattachés à cette phase, qui débute à la fin du IIIe siècle et s’étend jusqu'au milieu du Ier siècle avant notre ère.
En sus des activités agricoles, cet établissement témoigne à toutes les phases d’une activité de forge. Il répond en outre à une organisation très raisonnée et témoigne d’un statut relativement élevé de ses occupants.
Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final.
Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise.
Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteaux qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin-Suisse-France-Orientale (RSFO).
L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée.
Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle.
L'occupation principale caractérisée correspond à un site domestique attribuable de façon large dans une fourchette allant du Bronze moyen II à l'étape moyenne du Bronze final. Elle semble révéler une organisation spatiale cohérente, voire une certaine structuration. Plusieurs bâtiments se concentrent ainsi dans la partie ouest de l'emprise ; s'ils apparaissent, de prime abord, de modules simples et de superficie restreinte, la proximité immédiate et l'alignement quasi parfait de quatre d'entre eux invite à considérer l'hypothèse d'une construction plus vaste, qui trouve des parallèles avec des architectures identifiées pour ces périodes dans la région et ses marges. Au nord-est et à l'est se répartissent plusieurs fosses, dont certaines plus ou moins regroupées, parfois de dimensions importantes. Elles pourraient matérialiser divers petits secteurs d'activités, ayant fonctionné de façon concomitante ou s'étant déplacés progressivement.
La mise en perspective de ces découvertes avec celles du diagnostic (Djemmali 2015) permet d'envisager une étendue plus importante de l'occupation, bien au-delà de l'emprise prescrite, en y associant plusieurs structures contemporaines dont au moins deux enclos circulaires, permettant d'effleurer la question de la définition d'un territoire et de son organisation à l'âge du Bronze.
Aucune occupation ne semble venir s'implanter sur ce site par la suite. Une nouvelle fréquentation des lieux n'est attestée qu'à l'Époque moderne, marquée par un enclos quadrangulaire partiellement dégagé dont les fossés sont comblés dans le courant ou à partir du dernier quart du XVIII e siècle et pour lequel une vocation arboricole est privilégiée.
Au total, les deux emprises associées couvrent 5 ha au sein desquels trois occupations principales ont été reconnues. La première est matérialisée par deux concentrations de silex attribués au Mésolithique moyen (VIIe millénaire av. n. è.) correspondant vraisemblablement à un voire deux habitats de cette période. L’apport majeur de l’opération réside néanmoins dans la mise au jour de la plus vaste nécropole de la fin du premier âge du Fer (Halstatt final – La Tène ancienne) connue à ce jour dans la région Centre Val-de-Loire. Enfin, et cela reste une découverte notable, il a été possible d’étudier in extenso et en détail une exploitation agricole enclose active de la fin du Ier siècle avant au IIIe siècle après J.-C.
Les indices les plus anciens ont trait à une activité de réduction du minerai de fer dont seule une quantité importante de scories piégées témoigne. La technique employée, confortée par une analyse radiocarbone, permet de situer cette activité au premier âge du Fer.
La première phase d'occupation véritablement marquée par des structures archéologiques sur l'emprise consiste en un établissement rural qui s'implanterait à La Tène finale et perdurerait jusqu'à l'époque augustéenne. Il se compose d'un enclos fossoyé trapézoïdal, d'une superficie de 4 600 m², divisé par un fossé de partition. Plusieurs constructions sur poteaux ont été reconnues dans son aire interne et sur ses abords. Il s'agit du troisième enclos d'habitat laténien mis au jour sur la ZAC.
Le Haut-Empire est principalement marqué par le développement d'un réseau parcellaire relativement régulier, quelques structures en lien avec la gestion de l'eau et une structure funéraire isolée.
Un petit établissement de la fin de l'Antiquité tardive ou du début du haut Moyen Âge (Ve-VIIe s.) vient par la suite s'implanter au sud-est de l'emprise. Partiellement dégagé, il rassemble plusieurs fours domestiques et une forge.
Les vestiges postérieurs se concentrent également au sud-est de l'emprise et se rattachent aux activités menées sur la ferme du Monné, dont l'existence est attestée par les textes et le mobilier dès le XIIIe s. mais pourrait remonter au XIe s. Ce terroir semble très pu évoluer par la suite, jusqu'à la destruction de la ferme à la fin des années 2000 préalablement à la construction de la ZAC.
L'occupation la plus ancienne est matérialisée par une enceinte à fossés interrompus. Elle ne dispose d'aucun caractère défensif ou ostentatoire, hormis la superficie importante qu'elle semble couvrir. Son étendue exacte, de même que l'organisation de son espace interne, n'ont toutefois pu être clairement déterminées puisque son tracé s'étend largement au-delà du cadre d'investigation défini par la prescription. Le mobilier céramique, abondant, permet de placer cet ensemble au Bronze final IIIb, ce que viennent conforter des analyses radiocarbones. La quantité recueillie, malgré l'absence de dépôt avéré, ainsi que la qualité de certaines productions pose la question du statut du lieu, même si la composition du corpus invite à privilégier pour cette enceinte une fonction d'habitat. Bien que la fenêtre de lecture en ait limité l'observation, elle constitue un ensemble relativement exceptionnel pour l'âge du Bronze.
Au sud-est de l'emprise a également été reconnu un enclos circulaire, très arasé, structure couramment associée au domaine funéraire et dont la morphologie trouve plusieurs comparaisons régionales attribuables au Bronze final. Malheureusement, l'absence de tout élément datant ne permet pas d'établir de relation chronologique directe avec l'enceinte à fossés interrompus.
La seconde phase d'occupation majeure reconnue sur lors de cette opération de 2016 se place au haut Moyen Âge. Elle comprend plusieurs fossés qui d'une part pourraient matérialiser partiellement un axe de circulation, ce que tend à confirmer une sépulture à inhumation d'immature implantée à proximité immédiate en limite nord-ouest de l'emprise, et d'autre part correspondent à divers états d'un réseau parcellaire, dont l'orientation a pu évoluer au fil du temps et qui viennent structurer l'espace et vraisemblablement conditionner l'implantation des autres vestiges. Ainsi, plusieurs silos se regroupent très clairement en deux zones distinctes, respectivement au nord et à l'ouest de l'emprise, chacune semblant délimitée à la fois par les fossés et par un alignement de trous de poteaux. Il demeure délicat de déterminer si ces deux groupements ont fonctionné de manière strictement contemporaine ou si une aire d'ensilage succède à l'autre dans un laps de temps trop réduit pour pouvoir l'appréhender. Le cadre chronologique fourni par la céramique s'inscrit dans une large fourchette entre le VIIIe et le XIe siècle, mais l'homogénéité des productions révèle surtout une occupation courte qui se situerait entre la fin du IXe et le début du Xe siècle. La nature des vestiges et la fourchette chronologique font directement écho à l'occupation mise au jour sur l'emprise fouillée en 2014, et invitent à conclure que ces deux opérations représentent deux fenêtres d'observation d'un même site. La nature qualitative des assemblages de mobiliers tend à indiquer deux espaces à vocation bien différente, permettant d'envisager la présence de l'habitat à l'ouest et une fréquentation moindre et à l'écart des espaces domestiques à l'est. En outre, plusieurs éléments invitent à s'interroger sur la caractérisation économique et sociale du site et de ses occupants.
Enfin, des vestiges d'époque contemporaine ont également été mis au jour. Il s'agit d'un petit groupe de fosses-dépotoirs recelant un important lot de mobilier détritique comprenant notamment vaisselle et ustensiles domestiques datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Des marques d'exploitation des affleurements crayeux et des fosses de plantation plus récentes ont également été observées.