Cogato Lanza, Barahmi, Berger, Pattaroni, Post-Car World : Futurs de la ville territoire, 2021
Dans cette conclusion de l'ouvrage Post Car World, je reviens sur l'idée d'urbanisme des modes de... more Dans cette conclusion de l'ouvrage Post Car World, je reviens sur l'idée d'urbanisme des modes de vie en suggérant une approche moins mécanique que celle qui est trop souvent pratiquée. L'enjeu est de penser ensemble l'exploration des potentiels de vie en commun et le travail projectuel. L'urbanisme déploie ainsi son rôle critique et politique dans le nécessaire travail d'invention des formes de la transition.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Luca Pattaroni
whereabouts of the spatial and political institutionalization
of former squats and other sites of what has
been coined “alternative culture” (Pattaroni and Piraud,
2020) appears as a heuristic analytical entry
(Pruijt, 2003; Martinez, 2014). It reveals, among
other, the contradictions pervading the encounter
between critical practices, cultural and urban policies
and more broadly, the commodification of urban environments.
Despite their critical heritage (Allavena,
2020), institutionalized alternative cultural centers
are now part of the ordinary landscapes of European
cities, praised by the ideologues of the “Creative
City” (Keil et Boudreau, 2010) as an expression of
the creative vivacity of cities and their “street level
culture” (Florida, 2004, p. 122). Nested mostly in
former industrial wastelands (Andres and Gresillon,
2011), they have become obligatory stops on tourist
routes as an original and legitimized change of scenery
alongside heritage castles, picturesque alleys and
contemporary art museums. The insertion of such
spaces, heirs of the counter-cultures of the 1960s and
1970s, into the landscape and economic order of the
contemporary city was made possible by a slow “domestication”
process of their subversive potential regarding
the political and spatial established order
(Pattaroni, 2020). In this article, we propose to revisit
this process of domestication, which not only
contributed to neutralize the critical character of
their aesthetics and socio-spatial organization but also
to fully integrate them into the public and private
financialization of urban production.
étroitement liée à celle de l’accélération capitaliste, on trouve celle, fondamentale, du lien que l’on tisse aux autres et au monde.
On peut avancer ainsi l’idée que de la double crise climatique et capitaliste émerge une crise des formes de coexistence, que cela soit entre les humains et avec les non-humains. Comment alors se faire "veisin" – celui qui demeure près d’un autre – sans se fermer à lui ou encore le nier, voire l’opprimer ?
Moscou, 17 mai 2002.
whereabouts of the spatial and political institutionalization
of former squats and other sites of what has
been coined “alternative culture” (Pattaroni and Piraud,
2020) appears as a heuristic analytical entry
(Pruijt, 2003; Martinez, 2014). It reveals, among
other, the contradictions pervading the encounter
between critical practices, cultural and urban policies
and more broadly, the commodification of urban environments.
Despite their critical heritage (Allavena,
2020), institutionalized alternative cultural centers
are now part of the ordinary landscapes of European
cities, praised by the ideologues of the “Creative
City” (Keil et Boudreau, 2010) as an expression of
the creative vivacity of cities and their “street level
culture” (Florida, 2004, p. 122). Nested mostly in
former industrial wastelands (Andres and Gresillon,
2011), they have become obligatory stops on tourist
routes as an original and legitimized change of scenery
alongside heritage castles, picturesque alleys and
contemporary art museums. The insertion of such
spaces, heirs of the counter-cultures of the 1960s and
1970s, into the landscape and economic order of the
contemporary city was made possible by a slow “domestication”
process of their subversive potential regarding
the political and spatial established order
(Pattaroni, 2020). In this article, we propose to revisit
this process of domestication, which not only
contributed to neutralize the critical character of
their aesthetics and socio-spatial organization but also
to fully integrate them into the public and private
financialization of urban production.
étroitement liée à celle de l’accélération capitaliste, on trouve celle, fondamentale, du lien que l’on tisse aux autres et au monde.
On peut avancer ainsi l’idée que de la double crise climatique et capitaliste émerge une crise des formes de coexistence, que cela soit entre les humains et avec les non-humains. Comment alors se faire "veisin" – celui qui demeure près d’un autre – sans se fermer à lui ou encore le nier, voire l’opprimer ?
Moscou, 17 mai 2002.
Les auteurs explorent dans ces pages la part fondamentalement spatiale et territoriale du temps et les dynamiques temporelles des formes spatiales afin de formuler les grandes lignes d’une rythmologie. Ils invitent à ne pas simplement opposer le plein au vide, le ralentissement à l’accélération ou encore le surmenage à l’ennui mais à penser ensemble ce qui nous permet de souffler et ce qui nous fait désirer.
En retrouvant son sens premier de « façon de fluer », le concept de rythme permet de proposer une conception dynamique des sociétés, de mêler la mesure et l’expérience, d’ajouter aux régularités les mouvements spontanés, les aléas, la désorganisation et le désordre. De façon plus pratique, il permet d’analyser et de gérer des questions aussi diverses que la congestion du trafic, l’épuisement personnel ou l’accueil des foules.
La politique des rythmes constitue au final un appel à une approche chorégraphique de l’émancipation, soucieuse d’accueillir les différentes manières de vivre tout en composant un monde en commun.
Ouvrage illustré par des photographies de Christian Lutz.
Avec les contributions de Cristina Bianchetti et Marc Breviglieri."
Une approche historique présente les processus qui ont placé la figure d’un individu autonome et responsable au cœur de la régulation de la société, à la croisée des efforts d’émancipation, de justice et de protection.
Une approche théorique, s’inspirant d’une sociologie pragmatique, replace la responsabilité parmi différentes modalités du rapport à l’autre (sollicitude, solidarité) nécessaires à la composition d’une société juste et bonne.
Deux enquêtes empiriques - concernant le travail social de proximité et les squats genevois – révèlent les capacités nécessaires pour être responsable ainsi que l’importance et les limites de la responsabilité dans l’organisation du vivre ensemble.
La thèse se conclut sur les rapports délicats entre le libéralisme et le pluralisme.
define the current situation and the complex needs of the Northern
Quarter.
ARCH has hosted collaborations between people with very diverse profiles
including sociologists, anthropologists, architects, urban planners, all committed to this situation and willing to call out to Brussels governmental and administrative protagonists on the subject. ARCH’s
researches were conducted in collaboration with the BXLRefugees' Platform, one of the main — more precisely, one of the few — actors
currently supporting migrant persons and families in Brussels.
After six months of action research and collective reflections on urban
hospitality in the Northern Quarter, we would like to invite you on June 19-June 20, eve of the World Refugee Day, for a moment of dialogue with the
members of ARCH. We will be delighted to show you some of the work done and to consider together new perspectives for the future of this important area of our city.