Écrit directement en français il y a exactement un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième cente... more Écrit directement en français il y a exactement un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième centenaire de la mort de Dante, De Francesca à Béatrice est le premier essai original de V. Ocampo. Très tôt, le texte de Dante est devenu pour elle le lieu d'une méditation personnelle, comme chez T. S. Eliot ou O. Mandelstam. Mais quand Eliot formule, à travers le Florentin, sa conception personnelle de la poésie, quand Mandelstam se penche avec lui sur la douleur de l'exil, Ocampo revient, avec Francesca, avec Béatrice, et guidée par Dante, à la méditation de « l'amour incorruptible, impérissable, qui émeut encore le monde ». Publié en 1924 dans une traduction espagnole présentée par J. Ortega y Gasset, le texte ne parut dans sa « version française » originale qu'en 1926 (Paris, Bossard) : la présente édition le restitue pour la première fois aux lecteurs français.
Il y a des poètes qui marquent la tradition poétique par la radicalité avec laquelle ils travaill... more Il y a des poètes qui marquent la tradition poétique par la radicalité avec laquelle ils travaillent la langue, des poètes qui écrivent précisément depuis la conviction que la parole véritable, pleine, est impossible. Ce qui anime cette parole n’est pas un idéal, ni un absolu littéraire, mais l’ardent désir de trouver les mots de l’humain. C’est à chaque fois une foncière mise en question de l’art et de la poésie, mais aussi une mise en péril de notre humanité au sein du langage, un langage poussé vers ses limites, dans l’occupation inouïe de toutes ses strates.
Comment traduire cette poésie ? Cette poésie, qui nécessairement met à l’épreuve la traduction, est-elle une parole qui fait apparaître, plus qu’une autre, la traduction comme expérience ?
La pluralité des langues dans ses diverses facettes – individuelle (plurilinguisme) ou sociale (m... more La pluralité des langues dans ses diverses facettes – individuelle (plurilinguisme) ou sociale (multilinguisme), ancrée dans les institutions ou pratiquée spontanément –, loin de dater d’aujourd’hui, est un phénomène omniprésent dans les sociétés anciennes. Les villes jouèrent un rôle primordial dans le développement des pratiques de coexistence, et parmi elles dans les relations d’interaction, de voisinage mais aussi d’antagonisme entre les langues. L’ouvrage examine des formes de pluralité linguistique dans cinq villes européennes : Anvers, Hambourg, Milan, Naples et Palerme. Ces lieux se prêtent spécialement à une étude du multilinguisme du point de vue linguistique, littéraire et historique, pour des raisons qui tiennent à leur situation géographique, à leur importance marchande ou culturelle, à leur personnalité politique, à leur diversité institutionnelle, bref, aux spécificités de leur histoire. A cet égard, ce volume de la série De lingua et linguis dédié à la ville comme espace de communication illustre de manière significative les dynamiques de ces situations linguistiques au début de l'Epoque Moderne.
Mehrsprachigkeit in ihren verschiedenen Ausprägungen – individuell (Plurilinguismus) oder gesellschaftlich (Multilinguismus) bedingt, institutionell verankert oder spontan praktiziert – ist nicht nur ein Phänomen heutiger Gesellschaften, sondern war auch in früheren Zeiten Alltag. Städte spielten dabei stets eine wichtige Rolle für die Praxen der Koexistenz, für das Miteinander, Nebeneinander aber auch Gegeneinander von Sprachen. Der Band will Formen von sprachlicher Pluralität in der Frühen Neuzeit in fünf europäischen Städten: Antwerpen, Hamburg, Mailand, Neapel und Palermo darstellen. Orte, die aufgrund der geographischen Lage, merkantilen oder kulturellen Bedeutung, politischen Prägung, institutionellen Vielfalt, Bevölkerungsstruktur, kurz: ihrer spezifischen Geschichte für eine sprach-, literatur- und kulturhistorische Untersuchung von Mehrsprachigkeit besonders geeignet sind. Insofern kann dieser Band der Reihe De lingua et linguis zur Stadt als Kommunikationsraum die Dynamiken dieser Sprachsituationen in der Frühen Neuzeit aufzeigen.
Este breve ensayo quiere arrojar alguna luz sobre los posibles ecos homéricos de la cláusula fina... more Este breve ensayo quiere arrojar alguna luz sobre los posibles ecos homéricos de la cláusula final del soneto XVI de Garcilaso de la Vega, “Para la sepultura de don Hernando de Guzmán”. Analizando distintos pasajes de la Ilíada y de la Odisea, sus traducciones del s. XV y algunos epitafios poéticos compuestos en torno a Janus Láscaris, se muestra que el soneto de Garcilaso recupera una fórmula poética de larga tradición, aprovechándola para lograr un efecto final lleno de resonancias antiguas.This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcilaso de la Vega's 16th sonnet, "Para la sepultura de don Hernando de Guzmán". By analysing some passages of the Iliad and of the Odyssey, their 15th century translations and some poetic epitaphs which were composed in the circle of Janus Lascaris, we show how Garcilaso recovers a poetic formula which had a long tradition and makes use it in order to produce a final effect full of antiqu...
La première réception française des écrits de Thérèse d'Avila a varié selon les traductions ... more La première réception française des écrits de Thérèse d'Avila a varié selon les traductions par Jean de Brétigny (1601), Élisée de Saint-Bernard (1630) et Cyprien de la Nativité (1667), avant la version classique d'Arnauld d'Andilly (1670). L'histoire de ces traductions se lit à la lumière des conceptions de l'art de traduire, mais aussi de l'orientation politique qui sous-tend ces traductions.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Lire Borges aujourd'hui. Autour de Ficciones et El Hacedor, sous la direction de Roland Béhar... more Lire Borges aujourd'hui. Autour de Ficciones et El Hacedor, sous la direction de Roland Béhar et Annick Louis, Paris, Éditions rue d'Ulm, 2016, 168p. L’œuvre de Borges n’est pas seulement un objet de recherche, elle est aussi un objet d’enseignement aux défis particuliers. L’incorporation de Ficciones (1944-1956) et de El Hacedor (1960-1974) aux programmes de concours français a été l’occasion de proposer une réflexion sur les problèmes spécifiques à ces ouvrages lors d’une première lecture. ..
Starting from what the criticism usually considers as a neologism of Cesar Vallejo, “horrisima”, ... more Starting from what the criticism usually considers as a neologism of Cesar Vallejo, “horrisima”, the paper shows that the word circulates in fact in epic texts – since Luis de Camoes’s Os Lusiadas (1572) and its Castilian reception. The word is specially used by authors of romanticism, before falling, progressively, in disuse, so that it could be considered a neologism when Vallejo uses it in 1938, subjecting it to a slight semantic variation.
À partir de l'allusion que fait Rabelais (Tiers livre, ch. 36) à l'épigramme de Martial... more À partir de l'allusion que fait Rabelais (Tiers livre, ch. 36) à l'épigramme de Martial De spectaculis 25b, ce travail examine la fortune de cette épigramme au cours de la première moitié du XVIe siècle, notamment chez Forcadel et Tahureau. L'épigramme est imitée parallèlement au poème de Musée, portée non pas par l'allégorèse médiévale, mais depuis l'interprétation de Ficin. L'article s'achève par la comparaison de ces imitations avec celle du sonnet XXIX du poète tolédan Garcilaso de la Vega.
This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcil... more This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcilaso de la Vega’s XVIth sonnet, “Para la sepultura de don Hernando de Guzman”. By analysing some passages of the Iliad and of the Odyssey, their XVth century translations and some poetic epitaphs which were composed in the circle of Janus Lascaris, we show how Garcilaso recovers a poetic formula which had a long tradition and makes use of it in order to produce a final effect full of antique resonances.
Écrit directement en français il y a exactement un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième cente... more Écrit directement en français il y a exactement un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième centenaire de la mort de Dante, De Francesca à Béatrice est le premier essai original de V. Ocampo. Très tôt, le texte de Dante est devenu pour elle le lieu d'une méditation personnelle, comme chez T. S. Eliot ou O. Mandelstam. Mais quand Eliot formule, à travers le Florentin, sa conception personnelle de la poésie, quand Mandelstam se penche avec lui sur la douleur de l'exil, Ocampo revient, avec Francesca, avec Béatrice, et guidée par Dante, à la méditation de « l'amour incorruptible, impérissable, qui émeut encore le monde ». Publié en 1924 dans une traduction espagnole présentée par J. Ortega y Gasset, le texte ne parut dans sa « version française » originale qu'en 1926 (Paris, Bossard) : la présente édition le restitue pour la première fois aux lecteurs français.
Il y a des poètes qui marquent la tradition poétique par la radicalité avec laquelle ils travaill... more Il y a des poètes qui marquent la tradition poétique par la radicalité avec laquelle ils travaillent la langue, des poètes qui écrivent précisément depuis la conviction que la parole véritable, pleine, est impossible. Ce qui anime cette parole n’est pas un idéal, ni un absolu littéraire, mais l’ardent désir de trouver les mots de l’humain. C’est à chaque fois une foncière mise en question de l’art et de la poésie, mais aussi une mise en péril de notre humanité au sein du langage, un langage poussé vers ses limites, dans l’occupation inouïe de toutes ses strates.
Comment traduire cette poésie ? Cette poésie, qui nécessairement met à l’épreuve la traduction, est-elle une parole qui fait apparaître, plus qu’une autre, la traduction comme expérience ?
La pluralité des langues dans ses diverses facettes – individuelle (plurilinguisme) ou sociale (m... more La pluralité des langues dans ses diverses facettes – individuelle (plurilinguisme) ou sociale (multilinguisme), ancrée dans les institutions ou pratiquée spontanément –, loin de dater d’aujourd’hui, est un phénomène omniprésent dans les sociétés anciennes. Les villes jouèrent un rôle primordial dans le développement des pratiques de coexistence, et parmi elles dans les relations d’interaction, de voisinage mais aussi d’antagonisme entre les langues. L’ouvrage examine des formes de pluralité linguistique dans cinq villes européennes : Anvers, Hambourg, Milan, Naples et Palerme. Ces lieux se prêtent spécialement à une étude du multilinguisme du point de vue linguistique, littéraire et historique, pour des raisons qui tiennent à leur situation géographique, à leur importance marchande ou culturelle, à leur personnalité politique, à leur diversité institutionnelle, bref, aux spécificités de leur histoire. A cet égard, ce volume de la série De lingua et linguis dédié à la ville comme espace de communication illustre de manière significative les dynamiques de ces situations linguistiques au début de l'Epoque Moderne.
Mehrsprachigkeit in ihren verschiedenen Ausprägungen – individuell (Plurilinguismus) oder gesellschaftlich (Multilinguismus) bedingt, institutionell verankert oder spontan praktiziert – ist nicht nur ein Phänomen heutiger Gesellschaften, sondern war auch in früheren Zeiten Alltag. Städte spielten dabei stets eine wichtige Rolle für die Praxen der Koexistenz, für das Miteinander, Nebeneinander aber auch Gegeneinander von Sprachen. Der Band will Formen von sprachlicher Pluralität in der Frühen Neuzeit in fünf europäischen Städten: Antwerpen, Hamburg, Mailand, Neapel und Palermo darstellen. Orte, die aufgrund der geographischen Lage, merkantilen oder kulturellen Bedeutung, politischen Prägung, institutionellen Vielfalt, Bevölkerungsstruktur, kurz: ihrer spezifischen Geschichte für eine sprach-, literatur- und kulturhistorische Untersuchung von Mehrsprachigkeit besonders geeignet sind. Insofern kann dieser Band der Reihe De lingua et linguis zur Stadt als Kommunikationsraum die Dynamiken dieser Sprachsituationen in der Frühen Neuzeit aufzeigen.
Este breve ensayo quiere arrojar alguna luz sobre los posibles ecos homéricos de la cláusula fina... more Este breve ensayo quiere arrojar alguna luz sobre los posibles ecos homéricos de la cláusula final del soneto XVI de Garcilaso de la Vega, “Para la sepultura de don Hernando de Guzmán”. Analizando distintos pasajes de la Ilíada y de la Odisea, sus traducciones del s. XV y algunos epitafios poéticos compuestos en torno a Janus Láscaris, se muestra que el soneto de Garcilaso recupera una fórmula poética de larga tradición, aprovechándola para lograr un efecto final lleno de resonancias antiguas.This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcilaso de la Vega's 16th sonnet, "Para la sepultura de don Hernando de Guzmán". By analysing some passages of the Iliad and of the Odyssey, their 15th century translations and some poetic epitaphs which were composed in the circle of Janus Lascaris, we show how Garcilaso recovers a poetic formula which had a long tradition and makes use it in order to produce a final effect full of antiqu...
La première réception française des écrits de Thérèse d'Avila a varié selon les traductions ... more La première réception française des écrits de Thérèse d'Avila a varié selon les traductions par Jean de Brétigny (1601), Élisée de Saint-Bernard (1630) et Cyprien de la Nativité (1667), avant la version classique d'Arnauld d'Andilly (1670). L'histoire de ces traductions se lit à la lumière des conceptions de l'art de traduire, mais aussi de l'orientation politique qui sous-tend ces traductions.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
Lire Borges aujourd'hui. Autour de Ficciones et El Hacedor, sous la direction de Roland Béhar... more Lire Borges aujourd'hui. Autour de Ficciones et El Hacedor, sous la direction de Roland Béhar et Annick Louis, Paris, Éditions rue d'Ulm, 2016, 168p. L’œuvre de Borges n’est pas seulement un objet de recherche, elle est aussi un objet d’enseignement aux défis particuliers. L’incorporation de Ficciones (1944-1956) et de El Hacedor (1960-1974) aux programmes de concours français a été l’occasion de proposer une réflexion sur les problèmes spécifiques à ces ouvrages lors d’une première lecture. ..
Starting from what the criticism usually considers as a neologism of Cesar Vallejo, “horrisima”, ... more Starting from what the criticism usually considers as a neologism of Cesar Vallejo, “horrisima”, the paper shows that the word circulates in fact in epic texts – since Luis de Camoes’s Os Lusiadas (1572) and its Castilian reception. The word is specially used by authors of romanticism, before falling, progressively, in disuse, so that it could be considered a neologism when Vallejo uses it in 1938, subjecting it to a slight semantic variation.
À partir de l'allusion que fait Rabelais (Tiers livre, ch. 36) à l'épigramme de Martial... more À partir de l'allusion que fait Rabelais (Tiers livre, ch. 36) à l'épigramme de Martial De spectaculis 25b, ce travail examine la fortune de cette épigramme au cours de la première moitié du XVIe siècle, notamment chez Forcadel et Tahureau. L'épigramme est imitée parallèlement au poème de Musée, portée non pas par l'allégorèse médiévale, mais depuis l'interprétation de Ficin. L'article s'achève par la comparaison de ces imitations avec celle du sonnet XXIX du poète tolédan Garcilaso de la Vega.
This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcil... more This brief essay aims to shed some light on possible Homeric echoes of the final clause of Garcilaso de la Vega’s XVIth sonnet, “Para la sepultura de don Hernando de Guzman”. By analysing some passages of the Iliad and of the Odyssey, their XVth century translations and some poetic epitaphs which were composed in the circle of Janus Lascaris, we show how Garcilaso recovers a poetic formula which had a long tradition and makes use of it in order to produce a final effect full of antique resonances.
A partir d’une reconsideration des premiers emplois de la notion d’ekphrasis par Leo Spitzer, ent... more A partir d’une reconsideration des premiers emplois de la notion d’ekphrasis par Leo Spitzer, entre 1952 et 1955, ce travail montre que la caracterisation de Garcilaso comme poete de l’ekphrasis a constitue un tournant majeur dans l’histoire de l’interpretation critique du poete et, simultanement, que l’« invention » de cette ekphrasis comprise de maniere restreinte comme description d’œuvres d’art est en realite le fruit d’un dialogue prolonge de Spitzer a la fois avec l’historien de l’art Erwin Panofsky et avec le philologue classique Paul Friedlander – representants, comme lui, d’un monde universitaire allemand contraint a l’exil apres 1933 et en rupture avec les representants de l’autre Allemagne qu’etaient Martin Heidegger et Emil Staiger. Enfin, la reinterpretation de Garcilaso par Spitzer rompt avec les lignes definies par Rafael Lapesa et par Damaso Alonso, pour envisager – sans la mener a bien – une lecture de sa poesie a partir du principe classique de l’« effet de sourdine ».
Fecha de recepción: 12 de febrero de 2013.Fecha de aceptación: 28 de marzo de 2013. La dedicatori... more Fecha de recepción: 12 de febrero de 2013.Fecha de aceptación: 28 de marzo de 2013. La dedicatoria de la primera Égloga de Garcilaso de la Vega (“El dulce lamentar…”) tiene como modelo la dedicatoria de la Égloga VIII de Virgilio, pero también la de la Égloga V de las Piscatoriae de Sannazaro.Se rastrea la importancia de este segundo modelo para los imitadoresde Garcilaso. Su “patrón triádico” enfatiza la importancia de la caza, presente en Sannazaro pero no en Virgilio. Adquiere tanto en las dedicatorias de la primera Soledad y del Polifemo de Góngora una importancia central, demostrando cuánto el poeta cordobés le debe al modelo piscatorio del napolitano Sannazaro.
Garcilaso de la Vega (ca. 1499-1536) is known for the renewal he promoted in Spanish Renaissance ... more Garcilaso de la Vega (ca. 1499-1536) is known for the renewal he promoted in Spanish Renaissance poetry, by introducing Italian and classical forms and themes. The phenomenon I would like to illustrate in this paper is how Garcilaso’s conception of poetry as painting also caused a redefinition of the image of the poetic author through the use of specific motifs that contribute to the creation of a personal style. Using particular visual motifs, he turned them into recognizable signs of his own poetry--visual signatures, as it were. Ultimately, the paper will trace the changes that occurred during the first part of the sixteenth century in Renaissance Spain in the connection between notions of representation, expression of the self and authorial individuality.
Avec ses "Poetices libri septem" (1561), Scaliger occupe une place importante dans le développeme... more Avec ses "Poetices libri septem" (1561), Scaliger occupe une place importante dans le développement de la théorie poétique espagnole de la seconde moitié du XVIe siècle, notamment dans les "Anotaciones a la poesía de Garcilaso" (1580) de Fernando de Herrera. Dans le débat espagnol sur les épithètes, la notion de significatio est souvent mise en avant. Or la définition que Scaliger en propose est loin d’être univoque et, si ces inconséquences ont déjà été mises en lumière, il importe d’en considérer les conséquences pour la description de l’expansion nominale en vernaculaire, où elle s’oppose notamment à celle d’un Brocense. Ce brouillage définitionnel, chez Scaliger et chez ses lecteurs espagnols, enrichit paradoxalement le débat autour de la propriété des termes, dont la polémique autour des "Anotaciones" est un bon exemple.
Introduction d'un dossier publié dans la revue e-Spania intitulé "Falsifications, polémiques hist... more Introduction d'un dossier publié dans la revue e-Spania intitulé "Falsifications, polémiques historiographiques et création littéraire en Espagne au Siècle d'Or" sous la direction de Roland Béhar et Muriel ELVIRA, consultable en ligne: https://journals.openedition.org/e-spania/29469
–CONTENIDOS DEL Volume 20, Number 2, Fall 2015–
[MONOGRÁFICO]
«[Introducción] Artes hermanas: P... more –CONTENIDOS DEL Volume 20, Number 2, Fall 2015–
[MONOGRÁFICO]
«[Introducción] Artes hermanas: Poesía, música y pintura en el Siglo de Oro» pp. 7-18 Jesús Ponce Cárdenas — «La eternizada fuga de la ninfa: De Garcilaso a Warburg» pp. 19-38 Roland Béhar — «Cupido Navigans: Varia fortuna de un motivo iconográfico» pp. 39-79 Jesús Ponce Cárdenas — «El lamento de una monja: El madrigal «¡Ay de mí, sin ventura!» de Gutierre de Cetina y una famosa melodía europea» pp. 81-117 Joseph Roussiès — «Aretino y Quevedo: Perfiles de la poesía pictórica» pp. 119-149 Adrián J. Sáez — «Hipotiposis y defensa de la pintura: La silva “Si cuanto fue posible en lo imposible,” de Lope de Vega (1633)» pp. 151-170 Antonio Sánchez Jiménez —
BOOK REVIEWS
'The Life and Writings of Luisa de Carvajal y Mendoza' by Anne J. Cruz (review) pp. 171-174 Dana C. Bultman — 'The Literary Theory of Juan Carlos Rodríguez: Contemporary Spanish Cultural Critic' by Juan Manuel Caamaño (review) pp. 174-177 Francisco Javier López-Martín — 'Garcilaso de la Vega and the Material Culture of Renaissance Europe' by Mary E. Barnard (review) pp. 178-181 Adrián J. Sáez
Si è tenuto giovedì 23 e venerdì 24 maggio 2019 il Convegno internazionale “Cultura, religione e ... more Si è tenuto giovedì 23 e venerdì 24 maggio 2019 il Convegno internazionale “Cultura, religione e società a Napoli fra latino e volgare nella prima metà del Cinquecento”, organizzato nell’ambito del ciclo seminariale “Il Canto della Sirena” e finanziato dal Dipartimento di Studi Umanistici e dall’Ateneo fridericiano. Al convegno hanno partecipato studiosi di diversi atenei sia italiani che europei (oltre all’Ateneo fridericiano, l’Universität Hamburg, l’Université de Rouen Normandie, l’École Normale Supérieure Paris).
«I primi decenni del Cinquecento – dichiara Giuseppe Germano, professore di Letteratura latina medievale e umanistica presso l’Università degli Studi di Napoli Federico II – hanno rappresentato un momento veramente cruciale per la cultura letteraria napoletana. Mentre dal punto di vista politico, in un doloroso passaggio, la città di Napoli mal si adattava al suo ruolo divenuto ormai piuttosto marginale, i frutti del suo fulgore intellettuale, maturati all’ombra dell’Accademia Pontaniana sul cadere del Quattrocento ad opera degli intellettuali della generazione del Pontano, erano proiettati dai loro eredi in una dimensione europea ed erano raccolti un po’ dovunque con grande fervore emulativo. Per questo motivo mi è sembrato giusto concentrare l’attenzione proprio su questa cruciale transizione, sulla quale si focalizza a buon diritto anche l’interesse di numerosi studiosi d'oltralpe. Coi loro punti di vista e coi loro metodi sarà particolarmente stimolante confrontarsi, per meglio definire i caratteri di uno dei più complessi e – direi – ancora troppo poco conosciuti crogiuoli culturali formatisi in Italia agli albori dell’età moderna».
Al centro della due giorni c'è stata, quindi, la cultura partenopea e la produzione, latina e volgare, sviluppatasi nel cruciale periodo storico di primo Cinquecento. Si alterneranno riflessioni su Iacopo Sannazaro e la tarda accademia pontaniana (relazioni di Vincenzo Caputo, Marc Deramaix, Pasquale Sabbatino, Claudia Shindler, Tobia Toscano), su Giano Anisio (relazioni di Antonietta Iacono, Jessica Ottobre, Nicoletta Ronza) e, più in generale, sulle cultura volgare e gli echi dei dibattiti religiosi nella prima metà del XVI secolo (Roland Béhar, Daniel Fliege, Marc Föcking, Antonio Gargano). Per riflettere sui diversi interventi si è tenuta una tavola rotonda presieduta da Giuseppe Germano.
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Comment traduire cette poésie ? Cette poésie, qui nécessairement met à l’épreuve la traduction, est-elle une parole qui fait apparaître, plus qu’une autre, la traduction comme expérience ?
Mehrsprachigkeit in ihren verschiedenen Ausprägungen – individuell (Plurilinguismus) oder gesellschaftlich (Multilinguismus) bedingt, institutionell verankert oder spontan praktiziert – ist nicht nur ein Phänomen heutiger Gesellschaften, sondern war auch in früheren Zeiten Alltag. Städte spielten dabei stets eine wichtige Rolle für die Praxen der Koexistenz, für das Miteinander, Nebeneinander aber auch Gegeneinander von Sprachen. Der Band will Formen von sprachlicher Pluralität in der Frühen Neuzeit in fünf europäischen Städten: Antwerpen, Hamburg, Mailand, Neapel und Palermo darstellen. Orte, die aufgrund der geographischen Lage, merkantilen oder kulturellen Bedeutung, politischen Prägung, institutionellen Vielfalt, Bevölkerungsstruktur, kurz: ihrer spezifischen Geschichte für eine sprach-, literatur- und kulturhistorische Untersuchung von Mehrsprachigkeit besonders geeignet sind. Insofern kann dieser Band der Reihe De lingua et linguis zur Stadt als Kommunikationsraum die Dynamiken dieser Sprachsituationen in der Frühen Neuzeit aufzeigen.
Papers
Comment traduire cette poésie ? Cette poésie, qui nécessairement met à l’épreuve la traduction, est-elle une parole qui fait apparaître, plus qu’une autre, la traduction comme expérience ?
Mehrsprachigkeit in ihren verschiedenen Ausprägungen – individuell (Plurilinguismus) oder gesellschaftlich (Multilinguismus) bedingt, institutionell verankert oder spontan praktiziert – ist nicht nur ein Phänomen heutiger Gesellschaften, sondern war auch in früheren Zeiten Alltag. Städte spielten dabei stets eine wichtige Rolle für die Praxen der Koexistenz, für das Miteinander, Nebeneinander aber auch Gegeneinander von Sprachen. Der Band will Formen von sprachlicher Pluralität in der Frühen Neuzeit in fünf europäischen Städten: Antwerpen, Hamburg, Mailand, Neapel und Palermo darstellen. Orte, die aufgrund der geographischen Lage, merkantilen oder kulturellen Bedeutung, politischen Prägung, institutionellen Vielfalt, Bevölkerungsstruktur, kurz: ihrer spezifischen Geschichte für eine sprach-, literatur- und kulturhistorische Untersuchung von Mehrsprachigkeit besonders geeignet sind. Insofern kann dieser Band der Reihe De lingua et linguis zur Stadt als Kommunikationsraum die Dynamiken dieser Sprachsituationen in der Frühen Neuzeit aufzeigen.
[MONOGRÁFICO]
«[Introducción] Artes hermanas: Poesía, música y pintura en el Siglo de Oro»
pp. 7-18
Jesús Ponce Cárdenas
—
«La eternizada fuga de la ninfa: De Garcilaso a Warburg»
pp. 19-38
Roland Béhar
—
«Cupido Navigans: Varia fortuna de un motivo iconográfico»
pp. 39-79
Jesús Ponce Cárdenas
—
«El lamento de una monja: El madrigal «¡Ay de mí, sin ventura!» de Gutierre de Cetina y una famosa melodía europea»
pp. 81-117
Joseph Roussiès
—
«Aretino y Quevedo: Perfiles de la poesía pictórica»
pp. 119-149
Adrián J. Sáez
—
«Hipotiposis y defensa de la pintura: La silva “Si cuanto fue posible en lo imposible,” de Lope de Vega (1633)»
pp. 151-170
Antonio Sánchez Jiménez
—
BOOK REVIEWS
'The Life and Writings of Luisa de Carvajal y Mendoza' by Anne J. Cruz (review)
pp. 171-174
Dana C. Bultman
—
'The Literary Theory of Juan Carlos Rodríguez: Contemporary Spanish Cultural Critic' by Juan Manuel Caamaño (review)
pp. 174-177
Francisco Javier López-Martín
—
'Garcilaso de la Vega and the Material Culture of Renaissance Europe' by Mary E. Barnard (review)
pp. 178-181
Adrián J. Sáez
«I primi decenni del Cinquecento – dichiara Giuseppe Germano, professore di Letteratura latina medievale e umanistica presso l’Università degli Studi di Napoli Federico II – hanno rappresentato un momento veramente cruciale per la cultura letteraria napoletana. Mentre dal punto di vista politico, in un doloroso passaggio, la città di Napoli mal si adattava al suo ruolo divenuto ormai piuttosto marginale, i frutti del suo fulgore intellettuale, maturati all’ombra dell’Accademia Pontaniana sul cadere del Quattrocento ad opera degli intellettuali della generazione del Pontano, erano proiettati dai loro eredi in una dimensione europea ed erano raccolti un po’ dovunque con grande fervore emulativo. Per questo motivo mi è sembrato giusto concentrare l’attenzione proprio su questa cruciale transizione, sulla quale si focalizza a buon diritto anche l’interesse di numerosi studiosi d'oltralpe. Coi loro punti di vista e coi loro metodi sarà particolarmente stimolante confrontarsi, per meglio definire i caratteri di uno dei più complessi e – direi – ancora troppo poco conosciuti crogiuoli culturali formatisi in Italia agli albori dell’età moderna».
Al centro della due giorni c'è stata, quindi, la cultura partenopea e la produzione, latina e volgare, sviluppatasi nel cruciale periodo storico di primo Cinquecento. Si alterneranno riflessioni su Iacopo Sannazaro e la tarda accademia pontaniana (relazioni di Vincenzo Caputo, Marc Deramaix, Pasquale Sabbatino, Claudia Shindler, Tobia Toscano), su Giano Anisio (relazioni di Antonietta Iacono, Jessica Ottobre, Nicoletta Ronza) e, più in generale, sulle cultura volgare e gli echi dei dibattiti religiosi nella prima metà del XVI secolo (Roland Béhar, Daniel Fliege, Marc Föcking, Antonio Gargano). Per riflettere sui diversi interventi si è tenuta una tavola rotonda presieduta da Giuseppe Germano.