Books by Florian Métral
Les cosmogonies – ou mythes de création du monde – n’ont jamais cessé d’accompagner l’histoire de... more Les cosmogonies – ou mythes de création du monde – n’ont jamais cessé d’accompagner l’histoire de l’humanité. Mais parce que l’in- vestigation sur les origines fut l’un des leitmotivs de la pensée des xve, xvie et du premier xviie siècles, nulle autre époque plus que la Renaissance n’a su en mesurer les enjeux anthropologiques, philo- sophiques et artistiques. À partir des œuvres de Ghiberti, Mantegna, Bosch, Michel-Ange, Raphaël, Parmigianino, Bandinelli, Salviati, Tintoret, Véronèse, Goltzius, El Greco ou encore Caravage, Florian Métral guide le lecteur dans l’exploration d’un imaginaire qui a façonné notre modernité.
Dans cette enquête visuelle, la croyance chrétienne s’unit au platonisme, l’hermétisme côtoie l’orphisme, l’astrologie se mêle à l’alchimie et à la kabbale, au moment même où les savoirs cosmo- graphiques et astronomiques – représentés par Copernic, Mercator, Kepler et Galilée – bouleversent l’image connue jusqu’alors de la terre et du cosmos. En croisant les approches historique, iconogra- phique et poétique, ce livre offre une plongée inédite dans l’art de la Renaissance, à la découverte des ressorts intimes de la création artistique.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Doctoral thesis by Florian Métral
L’emergence de la Renaissance en Italie s’est accompagnee d’un interet renouvele pour la problema... more L’emergence de la Renaissance en Italie s’est accompagnee d’un interet renouvele pour la problematique des origines et, plus specifiquement, de la creation du monde. Les figures de la genese qui impregnent le discours humaniste, aux XVe et XVIe siecles, n’ont cesse d’exalter la fonction matricielle du mythe cosmogonique pour penser le rapport au temps present. Les images – en particulier les œuvres d’art – constituent les traces visibles de ces speculations qui touchent autant les conceptions religieuses et philosophiques relatives au commencement que les moyens visuels, mis en œuvre par les artistes, pour figurer le mystere de la premiere naissance. La premiere partie de ce travail consiste en une etude de l’imaginaire de la creation du monde aux XVe et XVIe siecles a travers la mise en evidence de son role fondamental dans la pratique de l’histoire, la structuration des savoirs sur la nature et l’exercice du pouvoir. Une serie d’etude de cas de grands decors peints – de la voute d...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Articles by Florian Métral
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Au travers de l’étude inédite du cycle de la Genèse réalisé par Francesco Salviati entre 1552 et ... more Au travers de l’étude inédite du cycle de la Genèse réalisé par Francesco Salviati entre 1552 et 1554 dans la chapelle Chigi de l’église Santa Maria del Popolo à Rome, cet article entend revenir sur l’interprétation du décor qui avait été formulée en 1961 par John Shearman. À l’appui d’une lecture iconographique prenant en considération le fonctionnement général de l’ensemble décoratif et ses conditions matérielles de visibilité par le spectateur, on montre que l’invention de la chapelle Chigi s’articule autour de l’idée d’une méditation sur l’œuvre de la création du monde, où se côtoient les régimes du terrestre et du céleste, du transitoire et de l’éternel, du réel et de l’imaginaire. La chapelle Chigi participe ainsi de manière plus générale aux discussions théologiques sur le commencement qui animent la Rome du début du XVIe siècle et se présent comme un objet de réflexion sur les potentialités (re)créatrices de l’art antique véhiculées par Raphaël.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
A/cheiro/poietos, littéralement « non faite de la main de l’homme », est un terme grec (non manuf... more A/cheiro/poietos, littéralement « non faite de la main de l’homme », est un terme grec (non manufactum en latin) introduit dans la littérature chrétienne pour désigner un procédé de création d’une image censé échapper à la production humaine.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
« Développement explicatif d’un texte, souvent verbeux et diffus, qui ne fait qu’en délayer le co... more « Développement explicatif d’un texte, souvent verbeux et diffus, qui ne fait qu’en délayer le contenu sans que rien ne soit ajouté au sens ou à la valeur » : au XIXe siècle, la définition que donne Émile Littré de la paraphrase est le reflet d’une conception dépréciative qui perdure encore largement de nos jours. Pourtant, cette dernière ne correspond qu’à un moment dans la longue histoire de la paraphrase, qui a été, de façon incessante, jalonnée de débats théoriques visant à déterminer sa réelle utilité et sa potentialité créatrice dans la pratique du discours.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Conference papers by Florian Métral
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Talks by Florian Métral
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books by Florian Métral
Dans cette enquête visuelle, la croyance chrétienne s’unit au platonisme, l’hermétisme côtoie l’orphisme, l’astrologie se mêle à l’alchimie et à la kabbale, au moment même où les savoirs cosmo- graphiques et astronomiques – représentés par Copernic, Mercator, Kepler et Galilée – bouleversent l’image connue jusqu’alors de la terre et du cosmos. En croisant les approches historique, iconogra- phique et poétique, ce livre offre une plongée inédite dans l’art de la Renaissance, à la découverte des ressorts intimes de la création artistique.
Doctoral thesis by Florian Métral
Articles by Florian Métral
Conference papers by Florian Métral
Talks by Florian Métral
Dans cette enquête visuelle, la croyance chrétienne s’unit au platonisme, l’hermétisme côtoie l’orphisme, l’astrologie se mêle à l’alchimie et à la kabbale, au moment même où les savoirs cosmo- graphiques et astronomiques – représentés par Copernic, Mercator, Kepler et Galilée – bouleversent l’image connue jusqu’alors de la terre et du cosmos. En croisant les approches historique, iconogra- phique et poétique, ce livre offre une plongée inédite dans l’art de la Renaissance, à la découverte des ressorts intimes de la création artistique.
Comment en effet se représenter un évènement dont l'avènement ne réside que dans le seul pouvoir de création du Verbe divin ? Comme le rappelle l'historien Fernand Hallyn, « la naissance du monde ne se laisse pas décrire, on ne peut que l’imaginer tant bien que mal [...]. Toute connaissance est ici nécessairement une expérience de pensée de nature narrative ». Les théologiens des premiers sicèles chrétiens en recourant à l'analogie vont ainsi bâtir des images qui vont dès lors permettre de se représenter plus facilement le quoi et surtout le comment de la Création. C'est à partir de ces images littéraires, dont la plus célèbre demeure celle du Deus artifex, que va progressivement se construire l'iconographie de la création du monde.
L'une des spécificités de cette iconographie tient dans la possibilité et la liberté qui est offerte aux artistes de figurer, selon les ressorts propres de l'image et de leur art, le mystère du Verbe divin. Néanmoins cela ne va sans poser une difficulté de taille, à savoir comment transposer la parole créatrice dans le domaine de l'image artistique ? Comment rendre visible la Création dans son processus même de réalisation ? C'est précisément cette « verbalisation dans l'image » que l'on se propose ici d'étudier.
Cette communication sera l'occasion d'envisager la multiplicité des images littéraires forgées par les théologiens, d'étudier celles qui ont trouvé une incarnation picturale, celles qui aussi ne relèvent pas d'un héritage textuel mais plutôt visuel. Puis on se concentrera sur l'appropriation personnelle dont cette iconographie a pu faire l'objet de la part des artistes. La création du monde est en effet l'occasion de multiples projections artistiques qui se manifestent concrètement par des choix iconographiques et formels où l'on devine derrière le récit de la création du monde celui de l'oeuvre elle-même.
Quel que soit le postulat – réel ou imaginaire – de ces dessins, ils cristallisent tous une attitude singulière de la part de Léonard : l’élévation du regard a pour objet premier de faire entrer en résonance le point de vue de l’artiste avec celui du Créateur au moment où il conçu le monde. Il en résulte une conception nouvelle de l’image à la Renaissance, qu’on qualifie de synoptique ou embrassant la totalité des choses, au sein de laquelle entrent en écho l’inspiration poétique et la représentation du monde.
En parcourant l’iconographie de la création du monde, les traités de géographie et de cosmographie et en particulier la représentation de la figure mythologique d’Atlas, nous souhaiterions mettre en évidence l’héritage et les enjeux du « voyage dans les hauteurs » dans l’art et la conception du monde au XVIe siècle.
This conference seeks to reconsider the full complexity of the topic of origins in the visual arts of the Renaissance. Relying on specific case studies and close readings of works of art, we will examine the conditions underlying the emergence and existence of a figurative discourse on origins. What are the themes, motifs or figures that more specifically reflect such a phenomenon? What might be the reasons for the use of such figures related to the theme of origins?
Rather than a general discourse, the conference aims to introduce papers that will disclose the common tendency of Renaissance art to focus on the poetic potentialities of origins.
Such comments may be panegyrical or reveal an acute attention to the history in art, but the fact remains that the ceiling of the Sistine Chapel is undeniably a point of reference for art and historiography of the early modern period.
Few works so perfectly mirror the theoretical trends of art history. Reflecting the aesthetic of “Genius” in the eighteenth century, “Beauty” in the nineteenth century, and a Neo- Platonic and theological ideal of art as expressed in the great iconological interpretations of the twentieth century, the Sistine Chapel now lends itself to comparative approaches aimed at understanding the poetics of Michelangelo’s art.
The purpose of this international study workshop is to question the very nature of the Sistine Chapel as a “masterpiece” by revisiting the multiple interpretations it has generated, while at the same time proposing fresh perspectives in light of new tools and methodologies in art history. Why does the Sistine Chapel represent an epistemological and aesthetic break with art from the previous generations? Is it legitimate to consider it as an uncontested and uncontestable model? Why does art history return to it on regular basis, and, moreover, why can the field’s practitioners not agree on its overall meaning?