Tom Daley est une star en Grande-Bretagne. Déjà, parce qu'il a décroché la semaine dernière la médaille d'argent en plongeon synchronisé avec son partenaire Noah Williams, sa cinquième médaille olympique depuis le bronze de Londres en 2012. Sa popularité a aussi beaucoup grandi depuis son coming-out réalisé il y a dix ans, faisant de lui l'un des rares sportifs à assumer son homosexualité. Mais en plus de sa belle gueule et de son six-pack parfait, c'est surtout sa singulière passion qui le rend aussi sympathique. Tom Daley est un fan inconditionnel de tricot.
Il a ainsi été vu dans les gradins du centre aquatique de Saint-Denis, en train de démarrer une nouvelle création en laine en hommage à Paris, aux couleurs du drapeau tricolore, avec l'inscription Paris 24 et une forme de tour Eiffel.
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Il a aussi montré sur ses réseaux sociaux la confection de ce qu'on appellera « une chaussette à médailles » ou encore d'un sac croissant.
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Cette passion pour le tricot a commencé pendant le confinement en 2020. Mais le moment où le public a pu découvrir cet engouement, c'est un an plus tard, aux Jeux olympiques de Tokyo, lorsqu'il a été aperçu en train de tricoter en public entre deux épreuves. À l’époque, une photo de sa création postée sur Twitter avait fait sensation. Depuis, le plongeur a créé une page Instagram, Made With Love By Tom Daley (fait avec amour par Tom Daley), où il partage ses créations et ses inspirations farfelues, couvre-théières, décorations de Noël, cache-pots, mais surtout des bons pulls douillets comme on les aime. Son compte est suivi par 1,6 millions de personnes, faisant de lui l'un des influenceurs tricots le plus suivis du monde.
La plupart des créations de Tom Daley sont mise aux enchères, les fonds étant reversés à l'association caritative Brain Tumor Charity, qui lutte contre le cancer du cerveau. Une maladie qui a frappé le père du plongeur, mort à 40 ans en 2011, quand son fils n'avait que 17 ans.