Les Jeux olympiques de Paris, fabricants de demandes en mariage

Depuis le début des Jeux de Paris, les demandes en mariage s’enchaînent, célébrant à la fois l’amour, les médailles et les performances.
Alice Finot
Les Jeux olympiques de Paris font poser le genoux à terre.Getty Images via AFP

Les Jeux de l'amour. Depuis le début des Jeux olympiques, Paris a l’air de vivre dans une immense bulle de bonheur où les problèmes semblent s’être évaporés et où la ferveur, les grandes émotions et l’amour sont devenues les seules nouvelles règles. Célèbre pour être la ville de l’amour par excellence, en ses temps de sport, la capitale française n’a pas voulu déroger à sa réputation.

En effet, durant la compétition, de nombreuses demandes en mariage ont été faites. On pense notamment à celles de Charline Picon et Sarah Steyaert, les deux skippeuses françaises de 39 et 37 ans, parées de bronze en voile. Une fois la ligne d’arrivée franchie, leurs compagnons respectifs ont demandé la main de leurs dulcinées, désormais médaillées olympiques.

Quant à la Chinoise Huang Yaqiong, elle quittera Paris une médaille d’or autour du cou et une bague au doigt. Après la finale du double mixte, remportée par la paire chinoise, la badiste s’est vue demandée en mariage par son compagnon, Zheng Siwei, lui aussi membre de l’équipe chinoise de badminton.

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«L'amour à Paris»

La dernière en date ? Celle d’Alice Finot, pas plus tard que ce mardi 6 août. La spécialiste française du 3000m steeple se souviendra de cette journée particulièrement spéciale. En plus d’arrivée à la 4e place d’une finale olympique, l’athlète bat le record européen, terminant sa course en 8 minutes et 58 secondes. Et la Française s’était faite une promesse : si elle passait sous la barre des 9 minutes, elle demanderait son compagnon en mariage.

Il est presque 22 heures au Stade de France et le chrono tombe. Alice Finot utilise le peu de force qui lui reste pour filer vers son amoureux, le serrer dans ses bras et… poser son genou à terre. «Je m’étais dit que je le ferai si je courais sous les neuf minutes. Neuf, c’est mon chiffre porte-bonheur, ça fait neuf ans qu’on est ensemble… Je n’aime pas faire les choses comme tout le monde», a raconté la sportive.

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En effet, elle ne fait rien comme tout le monde. La bague difficilement dissimulable dans sa combinaison, l’athlète s’est repliée sur… le pin’s. «Je lui ai offert le pin’s avec lequel j’ai couru. Dessus, il y avait marqué “L’amour est à Paris”. Je voulais qu’il me donne cette force pour courir sous les neufs minutes et que si j’arrivais à le faire, ça voulait dire beaucoup.» Alice Finot a décidé de prendre les devants et de faire valser les codes. «Il ne l’avait pas encore fait, c’était peut-être à moi de le faire aujourd’hui, c’était un grand jour», confie-t-elle tout sourire. Décidément, l'amour semble planer au-dessus de ces Jeux olympiques de Paris.