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Ce document est un résumé de travaux d'étudiants

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE UN BUT UNE FOI MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION Contenu de cours M. Papa Saer DIOP Professeur de Lettres : étude du français classique-moderne et contemporain Courriel : papasaerd77@gmail.com Niveau : licence1 Volume horaire : 20h BARBARISMES (entre parenthèses, le terme à utiliser de préférence) Au plan de (en, pour, sur, en fait de, quant à, en matière de, du point de vue, pour ce qui est de, dans le domaine de...) Baser sur (fonder sur) Concernant... (en ce qui concerne...) Déposer plainte (déposer une plainte / porter plainte) Feedback (réajustement, réadaptation, rétroaction) Générer (engendrer) Impensable (inconcevable) Implémenter (mettre en œuvre, réaliser, concrétiser, matérialiser...) Performant (qui a de bonnes performances) Réceptionner (recevoir) Rémunération (paie, appointement, gages, traitement, émoluments, solde...) Score (résultat) Senseur (capteur, détecteur, récepteur, jauge, sonde...) Solutionner (résoudre)  Quelques fautes (malheureusement) de plus en plus courantes quelque soit (quel que soit) quoiqu'il en soit (quoi qu'il en soit) avec un blanc entre quoi et qu', sinon, ça reste français, mais ça a un autre sens que celui qui est usuellement voulu ! c’est à dire (c'est-à-dire) avec tirets vis à vis (vis-à-vis) avec tirets c'est de X dont je parle (c'est de X que je parle / ou c'est X dont je parle) " etc... " est redondant (l'un des deux suffit ; il résoud 3e pers. sing. présent indicatif = résout  NE DITES PAS………………………………………….DITES - aller en bicyclette - aller au médecin aller à bicyclette aller chez le médecin En français, on va chez quelqu’un - C’est le livre à Pierre C’est le livre de Pierre -être assis sur un fauteuil Mais on dit : sur une chaise, sur un divan, sur un canapé - lire sur le journal -sur ton article, j’ai lu que… être assis dans un fauteuil lire dans le journal, dans un livre, dans un magazine dans ton article, j’ai lu que… -Il étudie de façon à ce qu’il puisse réussir -de manière à ce que -demander à ce que l’on y aille -s’attendre à ce que… -malgré qu’il fût fatigué « malgré que » n’est pas correct Il étudie de façon qu’il puisse réussir de manière que demander que l’on y aille s’attendre que… bien qu‘il fût fatigué ou quoiqu’il fût fatigué -une rue piétonne une rue piétonnière -solutionner un problème résoudre un problème -Messieurs dames -Je me suis fait disputer -Au niveau de la technique, ce film est… Mesdames et Messieurs Je me suis fait gronder Sur le plan technique, ce film est excellent -Il a des chances de perdre Il risque de perdre « Avoir des chances » + affirmation de sens POSITIF : Il a des chances de gagner à ce jeu Je me rappelle de son visage Je me rappelle son visage / Je me souviens de… LE PARTICIPE PASSE DES VERBES PRONOMINAUX Selon les cas, les participes passés des verbes pronominaux suivent les règles d’accord des participes passés conjugués avec l’auxiliaire ETRE ou celles des participes conjugués avec l’auxiliaire AVOIR : 1. Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe lorsque le pronom réfléchi SE ne peut s’analyser indépendamment du verbe : - les verbes essentiellement pronominaux c’est-à-dire des verbes n’existant qu’à la forme pronominale ou changeant de sens en devenant pronominaux (s’envoler, se souvenir, se repentir, s’enfuir, s’écrouler, s’emparer, s’évanouir, s’abstenir, s’arroger, s’apercevoir de.), le participe passé s’accorde avec le sujet : Ex. : Les oiseaux se sont envolés Attention : certains verbes comme : se plaire, se complaire, se rire de, se jouer de, se rendre compte de, font exception ; leurs participes passés sont invariables Ex. : Elle s’est plu dans cette ville. Ils se sont ri de nous. Elles se sont rendu compte de leurs erreurs. - Les verbes pronominaux de sens passif : c’est-à-dire lorsque le sujet du verbe pronominal ne fait pas l’action : Ex. : Les oranges se sont vendues cher au marché de la ville. 2. Lorsque le sujet fait l’action du verbe en direction de lui-même (sens réfléchi) ou lorsque des sujets échangent une action l’un vers l’autre (sens réciproque), il faut poser une question dans laquelle on remplace être par avoir. Si le pronom réfléchi placé avant est un COD, le participe passé s’accorde avec lui : Ex. : Elle s’est lavée. Se : COD Elle s’est lavé les mains (COD). Ils se sont parlé. Se : COS Se : COI Attention : Elle s’est faite belle. Mais : elle s’est fait prendre (participe invariable quand il est suivi d’un infinitif) Lorsqu’il n’y a pas de COD et que le pronom réfléchi représente un COI le participe passé ne s’accorde pas : Elles se sont souri. Application : Remplacez le pronom personnel sujet par le groupe nominal entre parenthèses et faites les modifications orthographiques nécessaires. -Il s’est jeté courageusement à l’eau (le capitaine Conan et ses hommes). -Il s’est enfui (les ennemis). -Il s’est indigné (les pacifistes). LA CONCORDANCE DES TEMPS 1. La Notion On appelle « concordance des temps » l’ensemble des règles qui commandent l’emploi du temps et du mode verbal dans la phrase subordonnée. Le système des modes et des temps dans une phrase est relativement complexe en français. Même si son maniement est en partie intuitif chez la plupart des locuteurs de langue maternelle française, il convient souvent de s’interroger sur le choix des modes et des temps. Les règles de la concordance des temps s’appliquent aux phrases subordonnées conjuguées soit à l’indicatif, soit au subjonctif. 2. Le choix du mode dans la subordonnée En premier lieu, il faut déterminer à quel mode doit être conjugué le verbe de la phrase subordonnée. L’emploi de l’indicatif ou du subjonctif dans la subordonnée dépend du type de la subordonnée (complétive, circonstancielle ou relative) ou du subordonnant qui l’introduit. Exemple : Je doute [que le train parte à l’heure]. (Subordonnée complétive) Ils partiront [après que vous serez arrivés]. (Subordonnée circonstancielle) Le train est parti [avant que nous soyons arrivés]. (Subordonnée circonstancielle) 3. Le choix du temps dans la subordonnée Une fois le choix du mode déterminé, nous devons ensuite accorder le temps du verbe de la phrase subordonnée avec celui du verbe de la phrase matrice en tenant compte du rapport chronologique entre les deux événements exprimés, c’est-à-dire que, pour conjuguer le verbe de la subordonnée au temps approprié, nous devons considérer si l’événement qu’il exprime est antérieur, postérieur ou simultané à celui de la phrase matrice. NB : C’est toujours le temps du verbe de la phrase matrice qui sert de point de référence. Phrase matrice Phrase subordonnée Vous prétendez (présent) [que] le poisson n’était (imparfait) pas frais. Ils disent (présent) [qu’] ils iront (futur simple) manger en ville ce soir. Il fallait (imparfait) sortir. [qu’] il ait pris (subjonctif passé) son médicament avant de DISCOURS DIRECT, INDIRECT ET INDIRECT LIBRE 1. Discours direct Le discours direct reproduit les paroles telles qu'elles ont été prononcées. Il est introduit par un verbe "de parole" ou "verbe introducteur" puis un tiret (-) ou deux points (:) et délimité par des guillemets ("...") Il peut comporter tous les signes de ponctuation ainsi que les interjections ou inversions nécessaires pour marquer l'interrogation, l'exclamation. Exemple: Il 2. Discours indirect s'écria: "Zut! J'ai oublié mon sac!" Le discours indirect consiste à rapporter les paroles de quelqu'un. On les fait alors dépendre d'un verbe introducteur (s'exclamer, crier, murmurer, riposter...) Les signes de ponctuation du discours direct (guillemets, tirets, points d'exclamations) disparaissent. On change les pronoms personnels, les adjectifs, les pronoms possessifs, certains adverbes (ici, aujourd'hui, hier) On supprime ou on transpose les tournures propres à l'oral. (interjections, onomatopées...) On change certains mots interrogatifs: est-ce que? ==> si qu'est ce qui? ==> ce qui qu'est-ce que ==> ce que On applique la concordance des temps si le verbe introducteur est au passé. Exemple: Il s'exclame qu'il a oublié son sac. Il s'exclama qu'il avait oublié son sac. 3. Caractéristiques du discours indirect libre  Syntaxiquement, la construction est celle du discours direct : pas de subordination. C'est une partie du caractère énonciatif qui est conservée.  La ponctuation qui marque l'indépendance du discours direct n'est pourtant pas utilisée (pas de deux points, guillemets, tirets).  Les phrases peuvent être annoncées ou accompagnées d'un verbe de parole, situé devant elles, ou en incise.  A l'intérieur des phrases, la ponctuation qui fait l'aspect vivant du discours direct est conservée : points d'interrogation, d'exclamation ou de suspension, c'est-à-dire les intonations. C'est une autre partie du caractère énonciatif qui est conservée. La preuve en est que l'on garde aussi les exclamations simples, les interjections : Quoi ! Il faudrait encore supporter que...  Il conserve en bonne partie l'aspect interprétatif du discours indirect.  Les personnes sont celles du discours indirect, ce qui est un signe de dépendance.  Il en est de même des temps des verbes.  Il en est de même encore des autres éléments déictiques qui indiquent le temps et le lieu Exemples : Discours direct : « Non ! Je ne partirai pas d’ici, demain ! » Discours indirect : Elle lui dit qu’elle ne partirait pas de là, le lendemain. Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas de là, le lendemain ! LE CURRICULUM VITAE OU LE CV : PRINCIPES GENERAUX Aujourd'hui, le CV est un document essentiel pour la recherche d'un emploi, alors comment se décrire en une page, marquer ou susciter la curiosité du recruteur. Le CV c'est votre vie résumée en une page, votre premier pas dans le monde professionnel. Il doit détailler votre parcours tant au niveau des études que de vos diverses expériences révélatrices de votre personnalité. Avec celui-ci, vous devez faire comprendre qui vous êtes et pourquoi vous serez adapté au poste pour lequel vous postulez. Grâce à votre CV, on peut aussi apprécier votre esprit de synthèse et votre discernement. Il faut : - Etre transparent et rester honnête - Faire attention à Facebook, avoir une adresse mail professionnelle ainsi qu’un message correct sur son répondeur téléphonique Il faut éviter de : - Trop remplir son CV (nous ne sommes qu’en début de carrière) - Etre trop original(e) - Le copier-coller Vous pouvez si vous le souhaitez mettre une photo sur votre CV mais celle-ci n’est pas obligatoire. Ne pas oublier de mettre un titre à votre CV afin que la personne qui reçoit votre CV sache ce que vous recherchez. *Si vous envoyer votre CV par e-mail, il faut accompagner votre lecteur vers les pièces jointes. Vous pouvez par exemple écrire : « à ce jour je recherche un stage de façon à valider mon année, merci du temps que vous pourrez consacrer à ma candidature… » Présentation de votre CV : Etat civil : Prénom, Nom Situation de famille Adresse Permis B, véhiculé N° de téléphone sur lequel vous êtes facilement joignable Adresse mail Date de naissance ou âge Titre : Exemple : Recherche de stage dans (domaine) Formation  Du plus récent au plus ancien.  Il n’est pas obligatoire de laisser le brevet des collèges Expériences professionnelles  De la plus récente à la plus ancienne  Pour les stages d’une durée < 1 mois : date de début et de fin  Pour chaque expérience, indiquer : La fonction – L’entreprise - Les tâches effectuées (développer ce point pour les expériences en rapport avec votre demande de stage) Autres compétences : Les connaissances linguistiques et informatiques sont aujourd'hui indispensables. Essayez de justifier vos compétences (exemple pour les langues, mettre un niveau ou le nombre de points comptabilisé lors d'un test comme le TOEIC) Domaines/ Centres d’intérêts/ Informations complémentaires/ Expériences extraprofessionnelles  Loisirs/ Voyages/ Sports/ Associatif… Attention : si vos centres d'intérêts sont neutres ou banals, il n'est pas utile de les évoquer. REDIGER SA LETTRE DE MOTIVATION 1) Le principe La lettre de motivation est le seul élément qui permet de défendre votre candidature auprès du recruteur préalablement à l’entretien d’embauche. A travers votre façon de vous exprimer, la structure de votre lettre ainsi que votre écriture, le recruteur sera à même de construire une première idée sur vous. Enfin, évitez les lettres-types et rédigez-en une en fonction de l’entreprise d’accueil et du poste à pourvoir. 2) Les objectifs Exprimer avec un ton personnel et ses propres mots ses motivations et l’intérêt pour le poste et l’entreprise. Donner au recruteur une idée sur vos capacités rédactionnelles, votre clarté ainsi que votre état d’esprit 3) Nos conseils Préalablement à la rédaction de votre lettre de motivation, vous devez glaner un maximum de renseignement sur l'entreprise : activités exactes, effectifs, clientèle ainsi que le nom et la fonction de la personne à contacter. Votre lettre doit être nominative (c'est à dire adressée à une personne en particulier : PDG, DRH, etc.). Soignez la présentation : papier uni de bonne qualité, texte aéré. Si vous postulez par courrier, envoyez de préférence une lettre manuscrite (impératif si précisé dans l'annonce). Si rien n'est précisé et que vous avez une écriture incompréhensible, il est toutefois préférable d'envoyer une lettre dactylographiée plutôt qu'une lettre illisible et qui donnerait une mauvaise image de vous-même. Attention à l'orthographe et à la grammaire (relisez et faites relire votre lettre). Evitez les formulations négatives. La méthode la plus utilisée pour rédiger la lettre de motivation est :  Vous, Moi, Nous - Moi : Prouvez que votre parcours et votre personnalité répondent aux besoins exprimés par l'entreprise. Ne vous contentez pas d'énumérer vos qualités mais illustrez les par des exemples concrets. Formulez clairement un projet professionnel et présentez une synthèse intelligente de votre parcours. Dans le cadre d’un stage, il est conseillé d’indiquer la durée et les dates de ce dernier. La lettre de motivation n’est pas une répétition du CV. Elle permet au contraire de justifier votre demande et peut parfois vous permettre de détailler une expérience de votre CV qui vous paraît être importante, et bien entendu en lien avec ce que vous recherchez. La lettre de motivation doit répondre à 3 questions que se posent le recruteur :  Quel est l’objet de votre candidature ?   Qui êtes-vous ? Pourquoi voulez ce stage ? - Vous : Pourquoi cette entreprise ? Montrez que vous n'avez pas envoyé votre candidature par hasard et que vous avez clairement identifié l'entreprise. 0Recherchez des informations sur l’entreprise (par l’intermédiaire de son site ou bien grâce à des articles de presse…), expliquez pourquoi elle et pas une autre. - Nous : Ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, mais c’est également « rencontronsnous ». Formule de politesse: choissisez des formules classiques et sobres comme "veuillez agréer, madame, monsieur, mes salutations distinguées" Quelques derniers conseils avant de vous lancer : Rester toujours poli et courtois Faites des phrases courtes et pertinentes Attention aux fautes d'orthographe et de syntaxe ! Faites relire votre lettre par votre entourage avant de l'envoyer. L’ARGUMENTATION I- Situation de communication La situation de communication repose d’abord sur l’énonciation, c’est-à-dire sur les modalités dans lesquelles l’énoncé est produit. Il convient de déterminer qui ? parle à qui ? où ?, quand ? et dans quelle intention ? De la précision des réponses apportées à ces différentes questions dépend la réussite de toute argumentation que ce soit dans l’étude du texte proposé ou dans le choix de l’énonciation pour rédiger un devoir. 1. Qui ? à qui ? : le système pronominal et les déterminants Ce sont en priorité les pronoms personnels qui désignent le locuteur (qui ?) et le destinataire (à qui ?). 2. Où et quand ? ou les indices spatio-temporels a. où ? Toute indication permettant de préciser les circonstances spatiales de l’émission de l’énoncé est évidemment pertinente. Un pays de culture différente peut expliquer une énonciation particulière. On n’argumente pas de la même façon confortablement installé dans un canapé et sous une pluie de bombes! b. quand ? Le "moment " où l’émetteur produit l’énoncé peut permettre de préciser la situation de communication. Par exemple, l’antériorité d’un événement par rapport au moment de l’énonciation peut permettre de comprendre l’état d’esprit du locuteur. 3. Avec quelle intention ? On s’intéresse enfin aux mots qui révèlent les intentions du locuteur lorsqu’il s’exprime et en particulier à ceux qu’il choisit pour convaincre le destinataire. Ce sont :  Les modalisateurs : ce sont des mots qui expriment la certitude ou l’incertitude face à une information, un argument. Ils indiquent le degré d’implication du locuteur dans son argumentation. Exemple : Vous avez peut-être raison ! J’affirme que ce n’est pas vrai.  L’emploi du conditionnel qui exprime le doute, la distance du locuteur à ses propos : Exemple : Ce serait un phénomène récent.      II- Les mots qui expriment des réactions affectives (c’est horrible !) Les évaluatifs : les termes appréciatifs qui expriment des jugements valorisants ou les termes dépréciatifs qui expriment des jugements dévalorisants. Les questions oratoires (ou rhétoriques) qui relancent le débat ou suggèrent, sans la donner, une réponse que le lecteur (ou le destinataire) formulera lui-même (Peut-on accepter une telle violence ?) Les phrases exclamatives qui traduisent toutes sortes d’émotions. Les formules qui établissent ou renforcent le contact avec le destinataire (Croyez-moi. N’est-ce pas ? Voyez-vous.) Eléments de base Thème/Thèse/Arguments/Exemples La situation de communication ayant été établie avec précision, on peut se demander à présent quel point de vue on tentera de défendre. Toute argumentation traite d’un sujet précis : le thème. Il répond à la question : de quoi parle le sujet ? La réponse à cette question se présente sous la forme d’un groupe nominal ou d’une proposition infinitive. Le locuteur doit donc prouver sa thèse, c’est même le principal objectif de toute argumentation. Pour cela il propose des arguments. Un argument tente de prouver la thèse en la justifiant. On peut presque toujours écrire : ou encore Argument L’argument est parfois difficile à distinguer de la thèse car lui aussi peut être contestable. On peut vérifier la pertinence d'un argument à partir des règles suivantes : -un argument doit être clairement en rapport avec la thèse et ne doit pas être en contradiction avec un autre argument ; -l'évocation d'un cas particulier ne peut remplacer un argument, une preuve; -un énoncé trop général peut ne pas être vrai dans tous les cas. On introduira donc des nuances dans sa formulation. L’argument reste contestable et théorique, c’est pourquoi il touchera plus facilement le destinataire s'il s'accompagne d’une illustration concrète : l’exemple. L’exemple n’est pas discutable (on peut en revanche discuter de sa pertinence) : il présente un fait certain, une statistique, des chiffres... III- Circuit argumentatif Les liens logiques Les relations logiques peuvent être explicites (indiquées par des connecteurs logiques) ou implicites. Dans ce dernier cas, elles sont sous-entendues par :     la ponctuation la composition en paragraphes le jeu des temps verbaux les compléments ou adverbes de temps Lorsque la relation doit être explicite (et dans une dissertation c’est souvent préférable) on utilise des connecteurs logiques : Relation logique Connecteurs Fonction Addition ou gradation Et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre part, non seulement, mais encore... L’addition permet d’ajouter un argument à un autre, un exemple à un autre Parallèle ou comparaison La gradation permet l’organisation du moins pertinent au plus pertinent De même, de la même Permet de rapprocher deux manière, ainsi que, comme... faits, deux raisonnements. Cause Car, en effet, étant donné, Permet d’exposer l’origine parce que, puisque, en raison d’une thèse (peut introduire un de, sous prétexte que, dans la argument) mesure où... Conséquence Donc, c’est pourquoi, par suite, de là, d’où, dès lors, de sorte que, si bien que, par conséquent... Concession Malgré, même si, en dépit de , Permet de prendre en compte bien que, quoique... le point de vue adverse tout en revenant à sa propre thèse ensuite et malgré tout Opposition Mais, au contraire, cependant, pourtant, en revanche, tandis que, alors que, néanmoins, toutefois, or... Permet d’introduire un résultat, une thèse par exemple qui découle d’un argument Opposition de deux faits, deux arguments, le plus souvent pour mettre en valeur l’un d’eux. L’ECOUTE ACTIVE INTRODUCTION L'écoute active est initialement une technique d'accompagnement. Elle représente le départ de toute communication réussie ; elle nécessite un comportement à adapter. On parle de l'empathie, cela permet de se comporter d’une manière à ressentir les sentiments de l’autre, sans se mettre vraiment à sa place. L'écoute active est une attitude destinée à augmenter la qualité de l'écoute. Elle permet à l'interlocuteur de se sentir entendu et compris. Ecouter c'est : - Donner à l’autre de l’attention, du temps, une présence ; - Accueillir l’autre avec reconnaissance qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire de ce qu'il doit être. - Être ouvert positivement à toutes les idées à tous les sujets, à toutes les solutions, sans juger, laissant à l’autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne. 1- A quoi sert l'écoute active ? Avoir confiance en soi ; Gestion des conflits en entreprise ; L'anticipation des crises ; Une meilleure ambiance au sein d’une équipe ; Management non autoritaire ; Comprendre les besoins de l’interlocuteur dans un échange commercial d'en tirer de meilleurs bénéfices ; Mieux appréhender les besoins, les craintes, les envies, à empêcher l’instauration d’un climat d’incompréhension. Prendre du recul face aux événements, ce qui laisse plus de place à la recherche de solutions. 2- Écoute ou écoute active ? L'écoute devient active lorsque la personne participe activement à la compréhension du message. Elle démontre de l'intérêt et de la curiosité, demande des explications; elle ne juge pas et elle n'interprète pas les paroles de son interlocuteur. Savoir écouter pour Rogers repose sur le respect de cinq impératifs : - L'accueil : savoir accepter l'autre comme il est ; - Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu'il dit ; - S'intéresser à l'autre plus qu'au problème lui-même : plutôt que de voir le problème en soi, il s'agit de voir le problème du vue de l'autre ; - Montrer à l'autre qu'on le respecte: c’est donner à l'autre l'assurance que l'on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui voit dans l'inconscient de l'autre ; - Être un véritable miroir : il s’agit, non pas d'interpréter. 3- Les attitudes de l'écoute active Selon Roger, les deux attitudes fondamentales de la non-directivité et de l'empathie devraient être prises en considération dans le contexte de l'écoute active. - la non-directivité : être centré sur l’autre sans toutefois mettre de la pression ou influencer l'attitude de l'autre. - l'empathie : la capacité de s'inscrire dans le monde subjectif d'autrui pour le comprendre de l’intérieur .l'empathie c’est vouloir vivre le monde intérieur de l’autre comme si c’était notre monde à nous. 4- Les avantages de l'écoute active Il permet à l’émetteur d'aller jusqu'au bout de son expression sans être interrompu. L'émetteur prend en considération le fait qu'on l'a écouté, compris, elle permet à l'émetteur d'éviter : .soit un bon moralisateur .soit un apport immédiat de solutions ou conseils personnels .soit un jugement. 5- Les outils de l'écoute active - Le questionnement : Il permet de préciser, de clarifier, d’approfondir le débat en cours, il stimule la pensée collective et favorise le passage du latent au réfléchi. Par le questionnement on peut retrouver trois niveaux d'information complémentaires : Les faits: ce qui a été vu, entendu, expérimenté… L'émotion: ce qui a été ressenti, éprouvé L'opinion: ce qui est pensé, réfléchi, estimé, jugé etc… - La reformulation : Il s’agit de redire ce qui a été exprimé par une personne en utilisant la terminologie exacte Elle permet à celui qui écoute d’intérioriser ce qui a été dit, car il le redit avec ses propres mots, d’une manière personnalisée. Elle permet à chacun de mieux comprendre et mémoriser, car elle offre une répétition. Elle permet au débat d'avancer car elle constitue une synthèse partielle. Elle donne à l'autre un droit de réponse pour rectifier le tir ou nuancer. Elle amène l'autre à prendre du recul par rapport à ce qu'il vit. Elle permet de valoriser l'essentiel des propos de la personne - La Synthèse Elle marque la fin d’une séquence de communication. Le silence est-il important dans l'écoute ? CONCLUSION Toutes nos activités quotidiennes se passent très vite et nous sommes constamment bombardés d'information par téléphone, par courriel, par les médias et lors de nos communications interpersonnelles. L'écoute active est un concept développé à partir des travaux du psychologue américain Carl Roger initialement conçu par l'accompagnement de l'expression des émotions, elle est opérationnelle dans les situations de face-à-face ou le professionnel écoute activement à l'autre. La Prise de Parole I- Qu’est-ce que la prise de parole en public ? La prise de parole en public est le processus de parler à un groupe de personne d’une façon structure et délibère a prévu pour informer, influencer, ou amuser les auditeurs. C’est transmettre des messages à l’aide d’un langage en utilisant la voix et le corps pour communiquer. Cette activité ne peut se comprendre qu’en fonction d’un certain nombre de rapports avec : -le langage, -de soi-même, -les autres, -l’ensemble du monde extérieur. Il faut tout d’abord prendre conscience de la façon dont on s’exprime et des difficultés que l’on à se faire comprendre. Ensuite développer les facultés d’écoute, de reformulation et de contrôle face à une situation précise et surmonter les émotions. Enfin organiser les messages, structurer, l’intervention pour une prise de parole en public réussie. II- Comment se préparer à une prise de parole en public ? Avant la prise de parole : - Se préparer physiquement : c'est-à-dire choisissez votre tenue. - Se préparer mentalement : Pendant la prise de parole : - Tout d’abord montrer que ce qui compte avant tout pour celui qui écoute c’est ce qu’il voit ; - Ensuite respirer (respiration ventrale) ; - Enfin articuler : prenez le temps de dire les choses avec un rythme adéquat : Faites des pauses Après la prise de parole Garder le contact : vous venez de terminer votre intervention. Restez en contact avec votre auditoire, remerciez le pour la qualité de son écoute avant de le saluer et de le quitter. III- Qu’est ce qui nous empêche à prendre la parole en public ? - Peur des autres et de soi ; - Une anxiété clairement corrélée au regard négatif que l’on porte sur soi et ses performances, c'est-à-dire une baisse estime de soi ;