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Entomologie Faunistique – Faunistic Entomology 2013 66, 109-116
Activité journalière et comportement d’alimentation de Borocera cajani Vinson 1863 (Lepidoptera:
Lasiocampidae) sur deux de ses plantes hôtes :
Uapaca bojeri Baillon 1874 et Aphloia theiformis
(Vahl) Bennett 1840
Tsiresy Maminiaina Razafimanantsoa(1), Noromalala Raminosoa(1), Olivia
Lovanirina Rakotondrasoa(3), Gabrielle Lalanirina Rajoelison(3), Jan Bogaert(2),
Misha Ratsimba Rabearisoa(3), Bruno Salomon Ramamonjisoa(3), Marc Poncelet(4),
Eric Haubruge(5) & François Verheggen*(5)
(1) Département de Biologie, Ecologie et Conservation Animales, Faculté des Sciences, Université
d’Antananarivo (Madagascar). BP 906. Email: zafymatsiresy@yahoo.fr
(2) Unité Biodiversité et Paysage, Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège, Passage des Déportés, 2, B5030 Gembloux (Belgique).
(3) Département des Eaux et Forêts, Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, Université d’Antananarivo
(Madagascar). BP 175.
(4) Institut des Sciences Humaines et Sociales, Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 4000 Liège (Belgique).
(5) Unité d’Entomologie fonctionnelle et évolutive, Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège, Passage des
Déportés, 2, B-5030 Gembloux (Belgique). (*) Email: entomologie.gembloux@ulg.ac.be
Reçu le 11 juin 2013, accepté le 18 juillet 2013
Borocera cajani Vinson 1863 (Lasiocampidae) ou « Landibe » est l’un des papillons séricigènes sauvages dont la
soie est la plus utilisée dans le domaine textile de Madagascar. Cette espèce endémique s’observe sur toute l’île,
mais colonise particulièrement la forêt de «Tapia» des hautes terres centrales. L’espèce présente une importance
économique, culinaire et culturelle dans la Grande Ile. Elle est polyphage et fréquente plusieurs plantes hôtes. Dans
la présente étude, l’activité journalière des chenilles de B. cajani a été étudiée dans leur milieu naturel sur deux
plantes hôtes natives de la forêt de «Tapia» : Uapaca bojeri Baillon 1874 (Phyllanthaceae) et Aphloia theiformis
Bennett 1840 (Flacourtiaceae). Une observation continue pendant 24 heures a été réalisée sur 54 individus du
dernier stade larvaire. Les périodes d’activité des chenilles de B. cajani sont variables, et dépendent de la plante
hôte. Les larves se nourrissant sur U. bojeri ont consacré 6,9% de leur temps à se nourrir, contre 3,3% de leur temps
pour les chenilles observées sur A. theiformis. Seuls 1,0% (15 minutes) et 0,7% (10 minutes) de la durée
d’observation a été consacrée au déplacement, chez les chenilles observées sur U. bojeri et A. theiformis,
respectivement. Les chenilles présentes sur A. theiformis ont pris en moyenne 3,1 ± 0,2 repas, d’une durée moyenne
de 15,4 ± 1,3 min. Les chenilles se nourrissant sur U. bojeri se sont alimentées 1,9 ± 0,1 fois, et la durée moyenne
d’un repas est de 54,8 ± 5,2 min.
Mots clés : Borocera cajani, activité journalière, plantes hôtes, alimentation, Uapaca bojeri, Aphloia theiformis
Borocera cajani Vinson 1863 (Lasiocampidae) or "Landibe" is a wild silk-moth, which silk is the most widely used
in the textile industry in Madagascar. This endemic species is found throughout the island, but colonizes especially
the "Tapia" forest in the central highlands. The species has an important economic, culinary and cultural role in the
Island. It is polyphagous and frequents several host plants. The daily activity of the larvae of B. cajani has been
studied in their natural habitat on two native host plants of the "Tapia" forest: Uapaca bojeri Baillon 1874
(Phyllanthaceae) and Aphloia theiformis Bennett 1840 (Flacourtiaceae). Continuous observations during 24 hours on
54 individuals of the last instar of B. cajani have been conducted. Daily period of activity were found to vary
according to the host plant species. Larvae feeding on U. bojeri allocate 6.9% of their time to feed, while the larvae
feeding on A. theiformis spend 3.3% of their time. Only 1.0% (15 minutes) and 0.7% (10 minutes) of the observed
period was allocated to movement, in the larvae feeding on U. bojeri and A. theiformis, respectively. Larvae
110 Entomol. Faun. – Faun. Entomol. 2013 66, 109-116
T.M. Razafimanantsoa et al.
observed on A. theiformis took an average of 3.1 ± 0.2 meals a day, which lasted 15.4 ± 1.3 min. Larvae observed on
U. bojeri took an average of 1.9 ± 0.1 meals a day, which lasted 54.8 ± 5.2 min.
Keywords: Borocera cajani, daily activity, host plants, foraging, Uapaca bojeri, Aphloia theiformis
1. INTRODUCTION
Borocera cajani Vinson 1863 est une espèce de
vers à soie sauvage très réputée à Madagascar
(Grangeon, 1906; De Lajonquière, 1972;
Razafimanantsoa et al., 2012). L’espèce est
endémique à Madagascar et s’observe sur toute
l’île, mais colonise particulièrement les forêts des
hautes
terres
centrales
(Paulian,
1953;
Razafimanantsoa et al., 2012). L’espèce est sujette
à un nombre croissant d’études au regard de son
importance dans la culture malagasy. La soie
produite par B. cajani est exploitée pour constituer
des enveloppes mortuaires ou pour le tissage
d’écharpes de soie (Paulian, 1953 ; Gade 1985 ;
Peigler 2004 ; Rakotoniaina 2010). La collecte des
cocons constitue dès lors une source de revenus
supplémentaires non négligeable aux collecteurs
vivant à proximité de la forêt colonisée par B.
cajani (Gade, 1985; Kull et al., 2005). Même si la
sériciculture malagasy reste encore artisanale
(Peigler, 1993), différents acteurs s’investissent
dans cette filière : collecteurs de cocons, tisseurs
ou commerçants. De plus en plus de rapports
mentionnent que les populations de B. cajani sont
en régression dans leur habitat naturel (Paulian,
1953 ; CITE/BOSS, 2009), avec pour causes
principales la destruction de l’habitat naturel et la
surexploitation de la ressource (Razafimanantosoa
et al., 2006). Ces mêmes rapports avancent la
nécessité de mener des actions de conservation
essentielles à la préservation de cette espèce
endémique.
Au sein de l’ordre des Lépidoptères, environ 55%
des espèces sont monophages, pour 30%
d’oligophages et 15% de polyphages (Bernays &
Chapman, 1994; Etilé, 2010). La polyphagie
semble avoir été le type le plus primitif de relation
trophique des insectes avec leurs plantes hôtes,
l'oligophagie et la monophagie seraient apparues
suite au développement graduel de mutations
restrictives et d'adaptations étroites avec leurs
plantes hôtes. La chimie des plantes est en effet
l’un des meilleurs candidats comme facteur
explicatif de la spécialisation de l’alimentation
(Bernays & Chapman, 1994). Les larves de B.
cajani sont polyphages, les plantes hôtes dont
elles se nourrissent varient en fonction de la
localité (Grangeon, 1906; Ralambofiringa, 1991 ;
Kull et al., 2005; Rakotoniaina, 2010). Les forêts
des hautes terres centrales sont principalement
constituées de « Tapia », Uapaca bojeri Baillon
1874 (Phyllantaceae). Dans ces forêts, les
chenilles de B. cajani ont été principalement
inventoriées sur deux plantes hôtes : U. bojeri et
Aphloia theiformis (Vahl) Bennett 1840
(Flacourtiaceae) dont le nom vernaculaire est
« Voafotsy » (Razafimanantsoa et al., 2013b).
L’objectif de cette étude est de définir le
comportement d’alimentation des larves de B.
cajani en milieu naturel sur deux de ses
principales plantes hôtes U. bojeri et A.
theiformis.
2. MATERIEL ET METHODES
Les observations ont été effectuées dans la forêt
de « Tapia » d’Arivonimamo, située à environ 45
km d’Antananarivo. Elles ont été réalisées
pendant 24 heures sans discontinuité sur des
chenilles du dernier stade (stade 5) de B. cajani.
Les chenilles ont été sélectionnées dans leur
habitat une journée avant le début des
observations. Un total de 53 individus a ainsi été
choisi et l’ensemble des individus a fait l’objet
d’un suivi sur 24 h. Parmi les 53 larves suivies, 29
et 24 ont été respectivement observées sur U.
bojeri et A. theiformis. Les larves n’ont jamais été
manipulées ni avant, ni pendant l’observation.
Chaque observateur a pu observer plusieurs
chenilles à la fois. Des lampes rouges ont été
utilisées durant l’observation nocturne. La lumière
rouge ne dérange en aucune façon les chenilles
(Bernays & Woods, 2000; Bernays et al., 2004).
L’échantillonnage et l’enregistrement des données
ont été effectués à la main. Les heures du début et
de fin d'observation, les températures et
l’humidité (minimales et maximales) durant les
jours d’observation ont été notées (Tableau 1).
Les mesures suivantes ont été enregistrées durant
24 heures pour les 53 larves réparties sur les deux
plantes hôtes sélectionnées :
‐ les durées de déplacement, d’alimentation et
d’inactivité ;
‐ le nombre de prise de nourriture. Un repas a
été considéré dès qu’un contact entre les
pièces buccales et la feuille était suivi de
Comportement de Borocera cajani sur les plantes hôtes Uapaca bojeri et Aphloia theiformis
111
consommation et d’exploration, tel que défini
par Dussutour et al. (2007). Deux périodes de
consommation séparées de plus d’une heure
par un temps de repos ont été considérées
comme deux prises de repas, comme illustré
sur la Figure 1.
Figure 1 : Modèle de quête de nourriture pour les chenilles
Repos
Consommation
Exploration
3. RESULTATS
Description
chenilles
des
activités
journalières
des
Durant les observations effectuées sur les 53
chenilles de 5ème stade dans leur habitat naturel,
trois activités ont été observées: se déplacer,
manger et rester immobile. Les larves se
nourrissant sur U. bojeri ont consacré 6,9% de
leur temps à se nourrir, contre 3,3% de leur temps
pour les chenilles observées sur A. theiformis.
Seuls 1,0% (15 minutes) et 0,7% (10 minutes) de
la durée d’observation a été consacrée au
déplacement, chez les chenilles observées sur U.
bojeri et A. theiformis, respectivement. Ainsi, la
plus grande partie de la journée est réservée à
l’inactivité (Figure 2).
Quelle que soit la plante hôte, 95% des chenilles
se situaient sur les branches, tête tournée vers le
bas pendant les phases d’inactivité. Le début de la
quête de nourriture débutait fréquemment par un
déplacement ascendant dans l’arbuste. La fin du
repas est par contre suivie par un mouvement
descendant vers le dortoir. Les chenilles ont
montré un comportement sédentaire, elles n’ont
fait que monter et descendre sur la même plante
où elles avaient été initialement observées.
Les individus se nourrissant de feuilles de U.
bojeri ont généralement consommé des feuilles
plus âgées. Ils reviennent toujours sur la première
feuille choisie, à des prises de repas, si cette
dernière n’a pas encore été achevée.
Heures d’activité des chenilles
Quelque soit la plante hôte, les périodes d’activité
des chenilles de B. cajani ont été variables. Le pic
d’activité est observé entre 16h et 17h sur A.
theiformis avec une proportion de 58% des larves
actives à cette période (Figure 3a). Les chenilles
se nourrissant de U. bojeri ont présenté deux pics
d’activité, de 7h à 8h et de 13h à 14h, avec des
proportions de 46% et 39% de larves actives,
respectivement (Figure 3b).
112 Entomol. Faun. – Faun. Entomol. 2013 66, 109-116
T.M. Razafimanantsoa et al.
Figure 2 : Fréquence moyenne des activités quotidiennes des chenilles sur les deux plantes hôtes
Durée d’alimentation des chenilles et nombre de
repas
La durée de l’alimentation des chenilles a varié
fortement d’un individu à un autre et également en
fonction de la plante nourricière. Elle varie de 26
à 160 min sur U. bojeri et de 13 à 72 min sur A.
theiformis. En moyenne, la durée de
consommation d’une chenille se nourrissant sur A.
theiformis est de 45 ± 3 min, alors que les
chenilles se nourrissant de U. bojeri se nourrissent
en moyenne 91 ± 7 min par jour. Les chenilles
présentes sur A. theiformis ont pris en moyenne
3,1 ± 0,2 repas, d’une durée moyenne de 15,4 ±
1,3 min. Les chenilles se nourrissant sur U. bojeri
se sont alimentées 1,9 ± 0,1 fois, et la durée
moyenne d’un repas est de 54,8 ± 5,2 min. Les
durées moyennes d’un repas sur les deux plantes
hôtes
sont
significativement
différentes
(F= 46,08 ; P < 0,0001). Il en est de même pour la
durée moyenne de consommation journalière
(F= 31,07 ; P < 0,0001) et le nombre de repas
journalier (F= 28,05 ; P < 0,0001).
4. DISCUSSION
Sur base des résultats présentés ci-dessus, on
constate que les chenilles de A. theiformis se sont
moins déplacées que les chenilles se nourrissant
de U. bojeri La structure de la plante hôte
pourrait partiellement expliquer ces différences.
U. bojeri est un arbre et présente des branches
plus longues, rendant les différentes sources de
nourriture (les feuilles) plus distantes les unes des
autres, obligeant ainsi les larves à parcourir de
plus longues distances entre deux feuilles. Peu
d’études se sont intéressées au comportement de
recherche de nourriture chez les chenilles de
Lépidoptères. Bernays et al. (2004) ont comparé
le temps passé à la recherche de nourriture chez
différentes espèces d’Arctiidae et ont observé que
les espèces généralistes passent plus de temps à se
déplacer et à évaluer la qualité de la plante hôte
sur laquelle ils se trouvent que les espèces
spécialistes. Malgré que les chenilles de B. cajani
soient retrouvées principalement sur U. bojeri,
d’autres plantes hôtes sont référencées dans la
littérature (Annexe 1) (Paulian, 1953; Lery, 2001;
Rakotoniaina, 2010; Razafimanantsoa et al., 2012;
Razafimanantsoa et al., 2013a). B. cajani peut
donc être considérée comme une espèce
généraliste.
Les larves de B. cajani ont également passé
environ deux fois moins de temps à s’alimenter
sur A. theiformis avec plusieurs prises. La feuille
de cette plante pourrait être moins bonne par
rapport à la feuille de U. bojeri. L’étude réalisée
sur l’élevage des chenilles de B. cajani sur les
deux plantes par Razafimanantsoa et al. (2013b) a
aussi montré que, pour un bon développement de
B. cajani, U. bojeri est meilleur par rapport à A.
theiformis. Alors il est normal de s’alimenter
plusieurs fois sur A. theiformis et par contre de se
délecter sur une grande feuille de U. bojeri, même
si les feuilles de U. bojeri sont plus épaisses et
plus grandes que celles de A. theiformis
(Annexe 2).
Les chenilles de B. cajani passent la majorité de
leur temps immobiles. Bernays et al. (2004) ont
Comportement de Borocera cajani sur les plantes hôtes Uapaca bojeri et Aphloia theiformis
obtenu le même résultat avec Hypocrisias minima
Neumoegen 1883 et Grammia geneura Strecker
1878, deux Lépidoptères de la famille des
Arctiidae. La mobilité nécessaire à l’exploration
de son environnement augmente le risque de
prédation pour une chenille, tel que démontré par
Bernays (1997). En plus de mimétisme, la longue
immobilité des chenilles chez B. cajani pourrait
constituer une autre mesure d’adaptation contre
les prédateurs.
La durée d’un repas entre individus sur les deux
types de plantes varie d’un individu à l’autre. Ceci
pourrait être expliqué par le fait que les quantités
des feuilles absorbées changent au cours d’un
même stade et notamment diminuent très
fortement avant la nymphose chez les lépidoptères
(Malaisse et al., 1969, 1974; Malaisse-Mousset et
al., 1970; obs. pers.)
Les chenilles observées sur U. bojeri ont
consommé plus de feuilles et ont passé plus de
temps à se déplacer que celles se nourrissant de A.
theiformis. Une analyse de la contenance en
phagostimulants contenus dans les deux plantes
hôtes sera nécessaire pour éclaircir cette situation.
Une étude effectuée par Peric-Mataruga et al.
(2009) sur les chenilles de Lymantria dispar
(Linnaeus 1758) (Lymantriidae) ont montré
qu’une administration répétée de ghrelin, un
phagostimulant,
augmente
l’activité,
l’alimentation, et le poids des chenilles. La
consommation modérée des chenilles sur A.
theiformis pourrait être aussi causée par des
métabolites secondaires (exemple : les tanins)
produits par ces plantes diminuant l’appétit des
chenilles. Ces derniers ne peuvent pas être
négligés car ils peuvent influencer l’activité des
insectes (Bernays & Chapman, 2000).
113
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Cette recherche a été financée par la CUD
(Commission
Universitaire
pour
le
Développement, Belgique). Nous remercions
Madame Emilienne Razafinimaro et Monsieur
Philibert Randriamahazomanana pour la collecte
des données et leur accompagnement durant les
observations effectuées.
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Tableau 1 : Paramètres climatiques des jours d’observation des chenilles de B. cajani à Arivonimamo
Périodes des observations (Année 2013)
Température (°C) (min – max)
Humidité (%) (min – max)
Du 15 au 16 juin
Du 19 au 20 juin
Du 22 au 23 juin
16 - 37
16 - 38
15 - 36
28 - 72
30 - 79
31 - 78
]12 ‐ 13]
]13 ‐ 14]
]14 ‐ 15]
]15 ‐ 16]
]16 ‐ 17]
]17 ‐ 18]
]18 ‐ 19]
]19 ‐ 20]
]20 ‐ 21]
]4 ‐ 5]
]5 ‐ 6]
]6 ‐ 7]
]7 ‐ 8]
]8 ‐ 9]
]9 ‐ 10]
]10 ‐ 11]
]11 ‐ 12]
]12 ‐ 13]
]13 ‐ 14]
]14 ‐ 15]
]15 ‐ 16]
]16 ‐ 17]
]17 ‐ 18]
]18 ‐ 19]
]19 ‐ 20]
]20 ‐ 21]
]21 ‐ 22]
]21 ‐ 22]
]22 ‐ 23]
]22 ‐ 23]
]23 ‐ 0]
]23 ‐ 0]
Comportement de Borocera cajani sur les plantes hôtes Uapaca bojeri et Aphloia theiformis
]11 ‐ 12]
]3 ‐ 4]
(a) A. theiformis
]10 ‐ 11]
70
]9 ‐ 10]
60
]8 ‐ 9]
50
]7 ‐ 8]
]2 ‐ 3]
Intervalle d'heures de la journée (heure)
]6 ‐ 7]
40
]4 ‐ 5]
]5 ‐ 6]
30
]3 ‐ 4]
20
]1 ‐ 2]
(b) U. bojeri
]1 ‐ 2]
]2 ‐ 3]
10
0
60
50
40
30
20
10
0
]0 ‐ 1]
]0 ‐ 1]
Intervalle d'heures de la journée (heure)
115
Figure 3 : Proportion des chenilles de B. cajani actives durant les heures de la journée sur A. theiformis (a) et
U. bojeri (b). Les lignes verticales représentent les erreurs standards.
Proportion des chenilles actives (%)
Proportion des chenilles actives (%)
116 Entomol. Faun. – Faun. Entomol. 2013 66, 109-116
T.M. Razafimanantsoa et al.
Annexe 1 : Liste des plantes hôtes de B. cajani identifiées par différents auteurs (Paulian, 1953; Lery,
2001; Rakotoniaina, 2009; Razafimanantsoa et al., 2012; Razafimanantsoa et al., 2013a)
Famille
ANACARDIACEAE
COMBRETACEAE
EUPHORBIACEAE
FABACEAE
FLACOURTIACEAE
HYPERICACEAE
MYRTACEAE
PINACEAE
SALICACEAE
SAPINDACEAE
SARCOLAENACEAE
Espèce et parrains
Mangifera indica Linnaeus 1753
Terminalia catappa Linnaeus 1767
Terminalia mantaly H. Perrier 1953
Manihot spp.
Cajanus indicus Sprengel 1826
Cajanus cajan (Linnaeus) Millspaugh 1900
Acacia dealbata Link 1822
Tamarindus indica Linnaeus 1753
Aphloia theiformis (Vahl) Bennett 1840
Harungana madagascariensis Lamarck ex Poiret 1804
Psidium guajava Linnaeus 1753
Psidium cattleyanum Sabine 1822
Eucalyptus spp.
Pinus spp.
Salix babylonica Linnaeus 1753
Dodonaea madagascariensis Radlkofer 1884
Schizolaena microphylla H. Perrier 1925
Sarcolaena oblongifolia Gérard 1915
Annexe 2 : Dimensions et poids des feuilles des deux plantes hôtes de B. cajani (n = 37 feuilles de
chaque plante)
Plantes hôtes
Poids moyen
d'une feuille (g)
Surface moyenne
d'une feuille (mm²)
Surface moyenne mm²
par gramme (± ES)
A. theiformis
0,14 ± 0,01
472,08 ± 38,05
3417,19 ± 10,55
U. bojeri
0,75 ± 0,06
1714,17 ± 32,34
2310,09 ± 16,37