in R. Frydman et M. Szejer (sous la direction de), La Naissance - Histoire, cultures et pratiques d’aujourd’hui, Albin Michel, Paris, 2010
La littérature ravive un imaginaire de la naissance en puisant aux fascinants confins du monde hu... more La littérature ravive un imaginaire de la naissance en puisant aux fascinants confins du monde humain. Mais elle est aussi directement concernée par la façon dont la naissance s'inscrit ou non dans l'ordre symbolique qui structure la succession des générations et sous-tend les sociétés. Comment la littérature a-t-elle abordé au cours de son histoire la question de la naissance ? Quelle place lui fait-elle de nos jours, alors que les conditions mêmes de la gestation et de la naissance ont été profondément bouleversées non seulement par la médecine mais aussi par la question du genre ?
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Papers by Jean d'Yvoire
La double question de la langue latine et de l’imitation (avec la querelle du ciceronianisme) traverse la rhétorique des humanistes. Elle va de pair avec l’émergence d’une conscience moderne de la langue et de nouveaux modes de subjectivation. Le rôle d’art suprême conféré à la rhétorique pour sa capacité à servir les sciences en leur donnant par le langage leur pleine expression humaine et leur ancrage dans l’expérience est remis en cause par les évolutions de la dialectique qui conduisent, en particulier chez Pierre de la Ramée, à en faire l’ « art des arts ». Mais enseignant conjointement rhétorique et dialectique, Pierre de la Ramée distingue dans sa dialectique méthode de raison et méthode de prudence.
Un équilibre s’esquisse alors avec Pierre de la Ramée entre deux conceptions de l’enseignement, l’une comme libre exercice de la lumière naturelle et l’autre comme recomposition du corps des savoirs, l’une comme discipline et l’autre comme doctrine. Mais cet équilibre est mis à mal par sa postérité. A côté de l’ « axe » qui de Pierre de la Ramée conduit, hors des collèges et de l’université, à Descartes, le ramisme inspire tout un courant systématique et éclectique, soucieux de faire valoir la maîtrise universitaire des savoirs doctrinaux.
Article paru en italien sous le titre « La differenza dei corpi ovvero placenta secondo Buffon » dans Il Corpo, n° 4, Rome, 1996, p. 44-61.
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La double question de la langue latine et de l’imitation (avec la querelle du ciceronianisme) traverse la rhétorique des humanistes. Elle va de pair avec l’émergence d’une conscience moderne de la langue et de nouveaux modes de subjectivation. Le rôle d’art suprême conféré à la rhétorique pour sa capacité à servir les sciences en leur donnant par le langage leur pleine expression humaine et leur ancrage dans l’expérience est remis en cause par les évolutions de la dialectique qui conduisent, en particulier chez Pierre de la Ramée, à en faire l’ « art des arts ». Mais enseignant conjointement rhétorique et dialectique, Pierre de la Ramée distingue dans sa dialectique méthode de raison et méthode de prudence.
Un équilibre s’esquisse alors avec Pierre de la Ramée entre deux conceptions de l’enseignement, l’une comme libre exercice de la lumière naturelle et l’autre comme recomposition du corps des savoirs, l’une comme discipline et l’autre comme doctrine. Mais cet équilibre est mis à mal par sa postérité. A côté de l’ « axe » qui de Pierre de la Ramée conduit, hors des collèges et de l’université, à Descartes, le ramisme inspire tout un courant systématique et éclectique, soucieux de faire valoir la maîtrise universitaire des savoirs doctrinaux.
Article paru en italien sous le titre « La differenza dei corpi ovvero placenta secondo Buffon » dans Il Corpo, n° 4, Rome, 1996, p. 44-61.