« pistonner » : différence entre les versions

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De piston avec le suffixe verbal -er.

pistonner \pis.tɔ.ne\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

Aider (quelqu’un) à obtenir quelque chose (un emploi, par exemple), en usant de son influence ou de sa position.
- Un courtier en vins prétendait avoir le pas sur un Pierre Duhem, professeur à la Faculté des Sciences, dont on ne connaissait même pas le nom, sauf aux heures d’angoisse, quand il s’agissait de pistonner quelque imbécile pour le bachot… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 101)
- [...] elle va croire qu'on est des vénaux ; en plus de nous baisser dans son estime elle ne voudra plus nous pistonner. — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 65)
(Argot des Gadz’Arts) (Vieilli) apprécier, kiffer.
- t'es à la cote conscrit, je te pistonne!
(Vieilli) Ennuyer, tracasser, embêter.
- Arrête, tu me pistonnes!
Entraîner quelqu’un à l’effort, l’encourager, le stimuler.
- Un an durant, Marcel l’avait « pistonné », poussé au travail, de haute lutte obligé au succès. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)

Aider (quelqu’un) à obtenir quelque chose (un emploi, par exemple), en usant de son influence ou de sa position. (1)

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 # {{vieux|fr}} Ennuyer, tracasser, embêter.
 #* ''Arrête, tu me '''pistonnes'''! ''
+# Entraîner quelqu’un à l’effort, l’encourager, le stimuler.
+#* ''Un an durant, Marcel l’'''avait « pistonné »''', poussé au travail, de haute lutte obligé au succès.'' {{source|{{w|Jules Verne}}, ''{{w|Les Cinq Cents Millions de la Bégum}}'', Hetzel, 1879, chapitre I}}
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