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Utopia (cinéma)

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Les Cinémas Utopia
logo de Utopia (cinéma)

Création 1976
Fondateurs Anne-Marie Faucon et Michel Malacarnet
Forme juridique Société coopérative et participative
Slogan "Ignoti nulla cupido" mais aussi "Cinéma garanti sans 3D, ni popcorn ! "
Siège social Toulouse
Drapeau de la France France
Direction Les coopérateurs polyvalents des salles
Activité Projection de films cinématographiques
Société mère Félicité Films
Sociétés sœurs La part des anges
SIREN 850864984Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.cinemas-utopia.org

Les cinémas Utopia sont « des salles de proximité » indépendantes, implantées dans sept villes : Avignon, Bordeaux, Montpellier, Saint-Ouen-l'Aumône (+[style à revoir] Pontoise), Toulouse, TroyesPont-Sainte-Marie) et Tournefeuille.

Toutes les salles sont classées « art et essai » avec les trois labels : « Recherche et découverte », « Jeune public », « Patrimoine et répertoire » .

La plupart des Utopia sont en société coopérative et participative (cinq sur sept : Bordeaux, Tournefeuille, Montpellier, St Ouen, Avignon) ou en cours de transformation. Si les structures sont indépendantes juridiquement[1], elles sont néanmoins solidaires et fédérées par la SAS La part des anges détentrice du nom[2].

Depuis leur création, les cinémas du réseau se revendiquent comme étant des cinémas d'opinion[3].

XXe siècle

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Bal anniversaire des Utopia.

Un premier cinéma nait en à Aix-en-Provence, Le 16/35, dans une première salle prêtée par le clergé. Cette initiative revient à Anne-Marie Faucon qui quitte son travail d'infirmière en psychiatrie et à Michel Malacarnet qui abandonne ses études en faculté d'histoire[4]. Une de leurs ambitions est de « Bâtir une alternative à la domination des trusts »[5]. Les œuvres projetées appartiennent à la cinématographie indépendante délaissée par les gros exploitants. La salle sert aussi à accueillir des débats d'associations telles le MLAC qui milite pour le droit à l'avortement[6]. Le bail arrive à son terme en [7]. À cette même période, ils sont contactés par le directeur de l'Institut américain d'Avignon, Herbert Maza, qui leur propose de s'installer dans une ancienne église désaffectée près de l'Institut[7]. Cette salle est dénommée Utopia.

Tandis qu'approche la date de l'inauguration prévue en , Faucon et Malacarnet ne peuvent subvenir aux charges d'électricité et reçoivent une aide financière des premiers spectateurs[8].

Utopia Bordeaux, pose du vitrail.

Dans les années , Utopia essaime dans d'autres villes : Bayonne, Bédoin, Bollène, Manosque, Montpellier, Paris, Riom, Toulon, Valence, etc.[9]. Connaissant par la suite des dépôts de bilan, le réseau décide alors de concentrer ses forces sur quelques lieux. En , la création de l'IFCIC lui permet de croître[10].

Le cinéma historique de trois salles de Toulouse[11] — rachetées par Utopia en — est revendu en à deux salariés de l'équipe et devient à nouveau l'American Cosmograph (comme en )[12].

Le réseau édite, toutes les cinq semaines et de façon gratuite, un journal dénommé La Gazette[13],[1]. Outre les horaires, sont rédigées des présentations des films sélectionnés par les équipes. On y trouve également les actualités locales et celles de la salle (par exemple rencontre avec les cinéastes) ou encore des articles engagés[14] abordant des sujets de société et relayant les actions des associations militantes[15].

XXIe siècle

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En , le réseau enregistrait 1,3 million d'entrées annuelles[16].

En , le principe des vidéos en poche est mis en place : il consiste à acheter un film pour la somme de 5  sans DRM en l'emportant sur une clé USB[17].

En , le catalogue est composé de 150 œuvres et d'une douzaine de cinémas participants[18]. A cette même époque, le réseau compte 23 millions de spectateurs depuis sa création [19].

Reconnaissance

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En 2005, le réseau est récompensé en tant que Meilleur Entrepreneur Européen par Europa Cinémas[20],[21].

Il reçoit pendant sept années consécutives les trophées du Film français[22].

En sa qualité de cofondatrice du réseau, Anne-Marie Faucon est décorée comme chevalier des Arts et lettres, chevalier de l'Ordre du mérite[22] et de la médaille Beaumarchais avec Michel Malacarnet[23].

Les cinémas

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Les cinémas Utopia proposent une programmation diversifiée composée de petites et moyennes productions indépendantes sans recourir à des blockbusters. La programmation est constituée à 70% de films européens, français, puis de petites productions mondiales. Tous les films sont projetés dans leur version originale sous-titrée en français, hormis ceux pour enfants projetés en version française. Certains films français sont également sous-titrés en français afin d'en faciliter l'accès aux personnes sourdes et malentendantes[réf. souhaitée].

Utopia Avignon (5 salles)

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Utopia Avignon, façade.

À Avignon, le réseau est implanté sur deux sites : Utopia Manutention et Utopia République.

Utopia Manutention, inaugurée en Juillet 1994, abrite 4 salles ainsi qu'un café et un restaurant. C'est l'ancienne manutention d'arme du Palais des Papes et le bâtiment lui-même est en pierre de taille. Au cœur du quartier historique, le bâtiment est également relié au rocher des Doms par les Escaliers Sainte-Anne.

Utopia République est la salle historique inaugurée en dans l'ancienne chapelle Saint-Antoine qui jouxte le rez-de-chaussée de l'Institut Américain Universitaire d'Avignon[8] ; elle abrite une salle unique. Sur sa façade figure un texte d’André Malraux : « Je ne peux pas infliger la joie d’aimer l’art à tout le monde. Je peux seulement essayer de l’offrir, la mettre à disposition pour que, à ceux qui la demanderont, elle soit donnée. Si je peux me dire, en mourant, qu’il y a cinq cent mille jeunes de plus qui ont vu s’ouvrir, grâce à mon action, une fenêtre par où ils s’échapperont à la dureté de la technique, à l’agressivité de la publicité, au besoin de faire toujours plus d’argent pour leurs loisirs dont la plupart sont vulgaires ou violents, si je peux me dire cela, je mourrai content, je vous assure »[24].

Utopia Bordeaux (5 salles)

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Utopia Bordeaux, hall.

L'Utopia de Bordeaux a été inauguré le [25]. Il est situé dans l'ancienne église désaffectée Saint-Siméon[26],[27] qui avait beaucoup souffert d'une période où elle avait été reconvertie en garage puis squattée. En pierre de taille, elle a été remise en valeur par l'équipe, qui a fait confectionner un vitrail sur mesure pour la façade principale. Elle possède une petite cour intérieure, une cheminée d'origine et un bar restaurant.

Impliqué dans la vie sociale bordelaise, le cinéma est un lieu de débats[28] considéré comme un « centre d'animation gauchiste extrêmement actif » au début des années 2000 par Alain Juppé, alors maire de la ville[29].

Depuis 2004, en collaboration avec l'association Espaces Marx Aquitaine, Utopia Bordeaux organise chaque année, en février, les Rencontres cinématographiques « La classe ouvrière, c'est pas du cinéma »[30].

En , Utopia Bordeaux est le premier du réseau à passer en SCOP[31].

Le , l'équipe procède à une ouverture et sans spectateurs afin de protester contre le confinement de six mois imposé aux lieux de culture durant la pandémie de Covid-19[32],[33].

Utopia Montpellier (3 salles)

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Gazette Utopia Celleneuve n°1 - mai 1983

Un premier Utopia ouvre à Montpellier en dans le quartier de Celleneuve[source secondaire souhaitée][34], que l'équipe rebaptisera rapidement Diagonal - liquidé en 2007[35], rouvert en 2011 par la Ville de Montpellier sous le nom de "cinéma municipal Nestor Burma"[36][source secondaire souhaitée]. En , à la demande des cinémas Diagonal, Utopia reprend le Diagonal Campus (anciennement Le Club[37]), alors en liquidation et menacé de disparition. Situé en périphérie, à proximité de l'université Paul-Valéry, il comportait à l'origine deux salles. Il a été entièrement rénové et inauguré en . Il compte désormais trois salles. En , le cinéma se transforme en SCOP sous l'appellation Utopia Sainte Bernadette[38].

Utopia Saint-Ouen-l'Aumône (6 salles)

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Utopia Tournefeuille, hall.

Six salles réparties sur deux lieux :

Utopia Toulouse (Borderouge) (3 salles)

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Entre 1993 et 2016 un premier cinéma Utopia Toulouse a existé au 24 rue Montardy, à proximité de la place du Capitole. Il possédait 3 salles. Ce cinéma est (re)devenu l'American Cosmograph en 2016.

Le cinéma Utopia actuel est inauguré en [41]. Il est situé dans le quartier de Toulouse de Borderouge.

Utopia Tournefeuille (4 salles)

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Situé à Tournefeuille, à 10 km de Toulouse, il est inauguré en 2003.

Utopia Pont-Sainte-Marie (4 salles)

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Utopia Pont-Sainte-Marie, esquisse architecturale.

Réalisé avec une structure en bois, Utopia Pont-Sainte-Marie est un prototype bas carbone, zéro déchet et économe en eau de grâce à des toilettes sèches[42]. Situé sur un parc de 2 hectares dans l'écoquartier du Moulinet (sur l'ancien centre de mobilisation militaire n°69), à 3 km de Troyes, ce cinéma 4 salles sera le premier cinéma en France visant une telle ambition environnementale[43],[44]. Le permis de construire est accordé en octobre le . Certains financements publics tardant à arriver[45],[46], une campagne de financement participatif est lancée pour financer une partie du projet[47]. Le clip de campagne dans lequel interviennent les Frères Dardenne, Swann Arlaud est réalisé par Francis Fourcou. Le projet est également soutenu par des réalisateurs tels Robert Guédiguian[48], Martin Provost.

Il est inauguré le 1er décembre 2022[49].

Projet d'Utopia Cenon (3 salles)

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Dans la ville de Cenon, située sur la rive droite de la métropole bordelaise, le réseau Utopia va ouvrir un cinéma d'art et d'essai. Il sera installé dans le château Palmer, une ancienne demeure du début du XIXe siècle. À l’intérieur, trois salles de projection seront créées pour une capacité totale de 250 places[50].

L'ouverture est prévue pour le premier semestre 2025[50].

Notes et références

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  1. a et b Philippe Gagnebet, « Les cinémas Utopia, une recette fragile », sur Le Monde.fr, .
  2. « Marque française : UTOPIA - CINEMA », sur inpi.fr.
  3. « Toulouse. Anne-Marie Faucon (Utopia) : le bureau du film », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  4. Michael Bourgatte, « Le cinéma d'Art et Essai après mai 68 : la saga Utopia », sur lhistoire.fr, .
  5. Tangui Perron, « "Le triomphe posthume du cinéma militant" », sur peripherie.asso.fr (consulté le ).
  6. Pascale Nivelle, « Ils font leurs cinémas », sur Libération.fr, (consulté le ).
  7. a et b « Tournefeuille. Bon anniversaire Utopia », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  8. a et b Anne-Marie Faucon, « L’aventure des cinémas Utopia », sur salles-cinema.com, .
  9. Olivier Alexandre, Utopia - A la recherche d'un cinéma alternatif, Coll. Logiques sociales, L'Harmattan, Paris, 2007, p. 15.
  10. IFCIC, « Témoignage Utopia », sur ifcic.fr.
  11. Claude Guilhem, « Interview: « Souvenirs d’un cinéphile toulousain » », sur salles-cinema.com, .
  12. christian seveillac, « L’Utopia devient L’American Cosmograph : back to the future ! », sur toulouseweb.com, .
  13. « Toulouse. Clément, projectionniste passionné de cinéma », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  14. « L’Utopia, cinéma militant », sur le Ravi, (consulté le ).
  15. Sophie NOMI, « La liste de l'Utopia, c'est pas du cinéma », sur Libération.fr, (consulté le ).
  16. Laurent Marcaillou, « Le réseau de cinémas Utopia tisse sa toile », sur lesechos.fr, .
  17. Christophe Payet, « Achetez vos films sur clé USB au cinéma », sur lesinrocks.com, (consulté en ).
  18. Lamia Coulibaly, « Vidéo en Poche : venez au cinéma et repartez avec un film sur votre clé USB », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté en ).
  19. Agir and Co, « Le réseau Utopia : agir pour repenser la société, ce n’est pas que du cinéma… », sur agirandco.coop, .
  20. « Carte interactive des salles Primées (meilleurs entrepreneurs européens) », sur europa-cinemas.org.
  21. Europa Cinéma, « Utopia, meilleur entrepreneur Européen », sur europa-cinemas.org, .
  22. a et b Viviane Nortier, « Distinction. Un prix européen pour Utopia », sur ladepeche.fr, .
  23. « les prix, distinctions et soutiens », sur entractes.sacd.fr, palmarès 2020.
  24. « Cinéma Utopia-République à Avignon », sur salles-cinema.com, .
  25. Marjorie Michel, « Bordeaux : l’incroyable histoire de l’église Saint-Siméon devenue le cinéma Utopia », sur sudouest.fr, .
  26. « Histoire de l'église Saint-Siméon » cinemas-utopia.org
  27. Jorina Poirot, « Bordeaux : les nombreuses vies de l’église Saint-Siméon », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  28. Simon Barthélémy, « Temple du cinéma, Utopia célèbre ses 20 ans à Bordeaux », sur rue89bordeaux.com, .
  29. Colette GOINERE, « A Bordeaux, Juppé imprudent avec les cryptocathos », sur Libération.fr, (consulté le ).
  30. Cécile Renaut et Jean-Pierre Lefèvre, La classe ouvrière c'est pas du cinéma, Syllepse, coll. « Côté cour », , 124 p. (ISBN 9782849503805, lire en ligne)
  31. Simon Barthélémy, « Temple du cinéma, Utopia célèbre ses 20 ans à Bordeaux », sur rue89bordeaux.com, (consulté le ).
  32. « Cinéma Utopia : des films projetés pour dénoncer le "monde du silence" », sur lacledesondes.fr, .
  33. Christophe LOUBES, « Bordeaux : le cinéma Utopia rouvre, mais sans public », SUD OUEST,‎ (lire en ligne)
  34. « Antoine Pereniguez Archives », sur Quinzaine des Réalisateurs (consulté le ).
  35. « L'art et essai non grata à Montpellier La mairie socialiste refuse d'aider trois salles en liquidation judiciaire »
  36. « Cinéma Nestor Burma »
  37. « Truffaut, l’homme qui aimait les Montpelliéraines », Montpellier notre ville n° 414,‎ , p. 14
  38. Annie Menras, « Les salariés de l’Utopia prennent les rênes de leur destin », sur lamarseillaise.fr, .
  39. Salles-Cinema.com, « Cinéma à Saint-Ouen l'Aumône: l'Utopia Stella (Val d'Oise) | Salles-cinema.Com », (consulté le ).
  40. Salles-Cinema.com, « Cinéma Utopia à Pontoise | Salles-cinema.Com », (consulté le ).
  41. Bénédicte Dupont, « Toulouse : un cinéma pour animer le quartier Borderouge », sur francebleu.fr, .
  42. Hervé Gardette, « Le sauvetage de la culture et l’impensé écologique », sur franceculture.fr, 15 mai 20 (chronique la transition).
  43. Veronique Le Bris, « Le cinéma passe au vert », sur Les Echos, (consulté le ).
  44. Anne Faucon, « Dossier de presse Utopia Cinéma Durable (Pont-Sainte-Marie) »[source insuffisante]
  45. David Fontaine, « Guerre de Troyes autour d'un futur cinéma écolo », Le Canard Enchaîné,‎ , p. 5
  46. Barnabé Binctin, illustrations de Simon Bournel-Bosson, « Baroin Noir », SoFilm,‎ , p. 86, 87, 88, 89
  47. « Vers Troyes, Utopia fait appel au financement citoyen », sur boxofficepro.fr, .
  48. Lucas Minisini, « L'Utopia, À Pont-Sainte-Marie, le premier cinéma écolo de France », So Good,‎ , p. 91
  49. « Le Cinéma Utopia ouvrira le 1er décembre prochain à Pont-Sainte-Marie »
  50. a et b Bryan Nardelli, « Sur la rive droite de Bordeaux, un château transformé en cinéma d’art et d’essai », sur actu.fr, .

Bibliographie

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  • Olivier Alexandre, Utopia : A la recherche d'un cinéma alternatif, Paris, L'Harmattan, , 222 p. (ISBN 978-2-296-03467-9)
  • Michaël Bourgatte, Le cinéma Utopia à Avignon de 1976 à 1994 : une histoire de militantisme culturel et politique, Laval, Warm, , 169 p. (ISBN 978-2-9556739-5-9)
  • Lara Guillaud, « L'utopie comme alternative : Enjeux d'un circuit d'exploitation indépendant », Archives, Institut Jean Vigo - Cinémathèque de Toulouse, no 57,‎ (ISSN 0985-2395)
  • Cécile Renaut (dir.) et Jean-Pierre Lefèvre (dir.), La classe ouvrière, c'est pas du cinéma, Paris, Syllepse, , 127 p. (ISBN 978-2-84950-380-5)

Filmographie

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  • Francis Fourcou, J'aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma, 2004 (voir sur Imdb). Ce documentaire s'attache au mouvement des cinémas indépendants en France, et tout particulièrement au réseau Utopia. Il décrit en particulier la difficile lutte économique contre l'hégémonie des gros circuits commerciaux.

Liens externes

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