[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Sierck-les-Bains

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Sierck)

Sierck-les-Bains
Sierck-les-Bains
Le centre, l'église et la Moselle, depuis le château des ducs de Lorraine.
Blason de Sierck-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières
Maire
Mandat
Helen Hammond
2020-2026
Code postal 57480
Code commune 57650
Démographie
Gentilé Sierckois
Population
municipale
1 772 hab. (2021 en évolution de +3,5 % par rapport à 2015)
Densité 369 hab./km2
Population
agglomération
4 829 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 35″ nord, 6° 21′ 39″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 337 m
Superficie 4,8 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sierck-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sierck-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Sierck-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Sierck-les-Bains
Liens
Site web mairie-sierck.fr

Sierck-les-Bains [siʁk.le.bɛ̃] Écouterest une commune française du département de la Moselle, en région Grand Est.

Les habitants sont appelés les Sierckois en français et les Sierker en luxembourgeois[1] (Siirker en platt).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Bourg lorrain et chef-lieu du pays de Sierck, le territoire communal est au nord frontalier du Luxembourg ainsi que proche de la frontière franco-allemande située au nord-est.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Zone de sismicité : très faible[2]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 26 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communications et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Sierck est notamment desservie par la RD 656 (ancienne RN 856) et RD 654 (ancienne RN 53bis).

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée, le long de la Moselle, par la ligne de chemin de fer de Thionville à Apach, qui assure l'une des connexions entre les réseaux français et allemands. La ligne et la gare ne sont desservies que les week-ends, à raison de deux trains par jour dans chaque sens, entre Metz et Trèves.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie et les eaux souterraines

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle et le ruisseau de Montenach[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang[10] et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[11].

Le Montenach[12], d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Manderen-Ritzing et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé six communes[13].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sierck-les-Bains.

La qualité de la Moselle et du ruisseau de Montenach peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Moselle était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Au , Sierck-les-Bains est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,2 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisées (17,6 %), cultures permanentes (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,5 %), eaux continentales[Note 5] (7,7 %), prairies (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • En francique lorrain : Siirk[20] et Sëréck[21].
  • Anciens noms[22],[23] : Sericum et Sirke Castellum (1036), Circum Castrum (1067), Sirche et Sierkeis (1155), Sierkgt et Sirkes (1208), Surkes (1210), Sirkes et Cirkes (1305), Sierkes (1308), Cirques (1341), Sicker (1355), Sirk (1409), Sierks (1412), Siercls/Sierche/Sierez/Sierkz (1436), Sirck (1460), Zirck (1501), Sirque (1585), Siergues et Sierques (1594), Sirick et Syrck (XVIIe siècle), Circle et Ciercle (1628), Sierqc (1632), Cierques et Siricium (1635), Ziercq (1636), Sircq (1660), Cierq (1665), Sierques bas (1724), Sierk/Cirque/Sirca/Sircum (1756), Sierck (1793 et 1801), Bad Sierck (1871-1918).
  • Par la suite, la ville a porté le nom de Sierck-sur-Moselle jusqu'au . La nouvelle appellation fait référence à la courte existence au XIXe siècle d'un petit établissement thermal situé en face de l'emplacement de la gare actuelle.

Microtoponymie

[modifier | modifier le code]
  • Kœnigsberg : Konigsberg (1716), La Cense de Konisberg (1756)[22], Kœnigsberg (XIXe siècle). Kinsbuerg et Kinsbuergerhaff en francique lorrain.
  • Rudling : Redlingen (1267)[24], Rodingen (1594), Ruedlingen (XVIIe siècle)[22].
  • Marienfloss : Bruch alias Mariensflosse (1594), Marieflus (1606), Merienflosz (1625), Mariflos (1633), Marienflusz (1643)[22].
  • Anciens sobriquets désignant les habitants : Di Siirker Ieselen (Les ânes de Sierck)[25].
La route principale de Sierck-les-Bains surplombé par son château fort.

D'après certains auteurs, le nom de Sierck serait d'origine romaine, pourtant aucune découverte de cette époque n'y a été faite[26]. On admet aujourd'hui que l'acception des mots latins « circum » et « circulus »[27] correspond à la situation géographique de la localité bâtie sur la partie convexe d'un méandre de la Moselle à son confluent avec le ruisseau de Montenach. En fait circum est du latin médiéval et non pas du latin antique. La langue vieux haut allemand s'écrivait jadis aussi en latin médiéval. Le vieux haut allemand zirki (cercle) a été retranscrit en circum mais aussi en Sirke, Sirche etc.. Cette position, face à la colline du Stromberg, aux portes du Luxembourg et de l'Allemagne, justifie la présence d'un château fort qui semble avoir précédé la ville. [évasif]On situe leur construction au Xe ou XIe siècle. À cette époque, Sierck qui dépendait des archevêques-électeurs de Trèves devint possession du duc Gérard Ier de Lorraine et le resta jusqu'au traité de Vincennes en 1661 avec toutefois quelques interruptions.

Les origines de la famille de Sierck sont incertaines. Certains l'estiment issue de celle d'Ardenne, en la reliant à l'histoire du château[28]. Quoi qu'il en soit, elle apparaît au Xe siècle et s'éteint vers 1530. C'est sous l'autorité de cette famille que la cité connut son plus grand développement, tant du point de vue économique qu'architectural. Certains de ses membres occupèrent de hautes fonctions religieuses, ce qui ne fut pas sans importance pour la ville. Il faut citer à ce titre Jean de Sierck, évêque d'Utrecht puis de Toul, mort en 1305 et Jacques de Sierck, archevêque de Trèves fondateur de l'université de cette ville, mort en 1456. C'est à Sierck que se réfugie la duchesse de Lorraine Marguerite de Bavière, lasse de la vie extra-conjugale de son mari le duc Charles II de Lorraine. Sous la conduite du chartreux Adolphe d'Essen, elle y développera la dévotion au Rosaire appelé à un grand succès notamment auprès des dominicains et soutint la fondation de la chartreuse de Marienfloss.

En 1285, Ferri de Sierck est présent au tournoi de Chauvency-le-Château, qui a lieu près de Montmédy, et joute contre Millet de Thil.

C'est en 1295, lorsque Ferry III de Lorraine lui octroie une charte d'affranchissement, que la ville s'entoure d'une enceinte fortifiée, l'arrière des maisons donnant sur la Moselle formant barrière défensive. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle le bourg ne sortira guère des limites ainsi fixées. Les rues s'organisent suivant deux axes imposés par les cours d'eau. De la Porte de Trèves au nord-est à la Porte de Thionville au sud-ouest, la Grand' Rue suit la courbe du méandre de la Moselle, tandis que les rues du Moulin et des Tanneries bordent le ruisseau de Montenach de la Porte des Broches à la place du Vieux-Marché. Arnould VI de Sierck fut à l'origine de plusieurs édifices majeurs de la région : le château de Meinsberg (commune de Manderen), longtemps résidence principale de la famille de Sierck, l'ancienne église de Contz-les-Bains, et à Sierck, la reconstruction presque complète du château, l'édification de l'église justifiant entre autres son érection en paroisse au milieu du XVe siècle.

La prospérité de la ville, jusqu'à la guerre de Trente Ans, avait favorisé l'exercice de nombreuses activités commerciales et artisanales. Les maisons et boutiques que bouchers, drapiers, tanneurs firent construire du XVe au XVIIe siècle, donnent encore aujourd'hui son caractère à la ville. Les fortifications ayant perdu de leur intérêt stratégique à la fin du XVIIIe siècle, un quai fut construit le long de la Moselle à partir de 1785 pour assainir la ville basse et faciliter la circulation ; les façades se tournèrent vers la rivière et les portes furent abandonnées ou détruites. La ville put alors s'étendre.

En 1661, la commune qui faisait partie du bailliage d'Allemagne, est cédée à la France via le traité de Vincennes. La même année, la prévôté royale de Sierck fut créée par édit du mois de novembre. Ses appellations ressortissaient au bailliage de Thionville et elle était régie par la coutume de Lorraine[29].

Chef-lieu de canton de 1790 à 2015, Sierck fit partie de celui de Launstroff de 1802 à 1806. Les bombardements de 1944 détruisirent toutes les maisons de la rue des Juifs et l'hôtel de ville. Sierck-sur-Moselle n'est devenue que tardivement Sierck-les-Bains. La nouvelle appellation fait référence à la courte existence au XIXe siècle d'un petit établissement thermal à l'emplacement de la gare actuelle. Aujourd'hui, si le commerce et l'artisanat restent les activités principales de cette petite ville de 1 665 habitants d'après le recensement de 1982, la qualité de son patrimoine l'autorise à envisager un développement du tourisme sans doute important pour son avenir.

Un habitant a été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[30] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Nicolas Duhr, Juste parmi les nations, secrétaire de la mairie de Sierck-les-bains, résistant, chef du réseau local, responsable de la région du Poitou. Sa fonction à la mairie lui permit de procurer des faux papiers à des persécutés, notamment M. Marcel Marx[31].

Panorama de Sierck-les-Bains vue depuis le Stromberg 180°.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1976
(décès)
Maurice Schnebelen RI Pharmacien
Député (1962-1976)
1976 1989 Roland Royer    
1989 2001 Jean-Marie Blanchet RPR-UMP Conseiller général (1994-2015)
2001 2008 Denis Schwenck   Médecin Généraliste
2008 2020 Laurent Steichen UDI Chargé de mission européen
Président de la Communauté de communes
Réélu pour le mandat 2014-2020[33]
2020 En cours Helen Hammond   Traductrice

Budget et fiscalité 2021

[modifier | modifier le code]
L'hôtel-de-ville[34].

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 593 000 , soit 891  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 601 000 , soit 895  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 358 000 , soit 200  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 885 000 , soit 495  par habitant.
  • endettement : 2 326 000 , soit 1 301  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,43 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,66 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 55,26 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : Médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 490 [36].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 1 772 habitants[Note 6], en évolution de +3,5 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
1 1601 3101 3482 2682 0342 1892 2732 3902 060
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 8111 2531 1791 2761 1881 2311 3251 3381 183
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 4861 5771 6411 3721 6511 7771 4711 5831 665
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
1 8251 8721 7301 7101 6811 7551 772--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[39]. |recens-prem=.)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]
  • École maternelle : Rustroff, Contz-les-Bains[40].
  • École primaire.
  • Collège[41].

Établissements d'enseignements proches :

  • Lycées à Thionville.

Professionnels et établissements de santé[42]:

  • Médecins.
  • Pharmacies à Sierck-les-Bains, Koenigsmacker, Koenigsmacke.
  • Hôpitaux à Saint-François à Marange-Silvange[43], Thionville, Algrange.

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]
  • Terrain de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs à Sierck-les-Bains.
  • Hébergements et restauration à Apach, Montenach; Merschweiller, Cattenom.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Linguistique

[modifier | modifier le code]

Le dialecte francique de Sierck-les-bains fait partie d'une petite zone linguistique composée d'Apach, Belmach, Rustroff et Sierck[47]. Sachant que cette zone linguistique a des différences notables avec les dialectes de Merschweiller, Rettel et Schengen[47].

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Édifices civils

[modifier | modifier le code]
  • Vestiges gallo-romains.
  • Le château des ducs de Lorraine XIIe siècle, remplace un château plus ancien[48], la salle voûtée en ruine appelée salle des Chevaliers a été construite au XIIe siècle, ou au XIIIe siècle ; l'ensemble des fortifications au XVe siècle ; la tour de batterie vers 1670 ; le magasin à poudre et les magasins datent de la 1re moitié XVIIIe siècle, il ne reste que les fortifications et les remparts, reconstruits XVe siècle, remaniés XVIIe siècle, endommagés pendant la guerre[49].
  • Fortification d'agglomération[50], construite 4e quart XIIIe siècle sous l'impulsion du duc Ferry III, agrandie au sud 2e moitié XIVe siècle. La nouvelle porte de Trèves, au nord, est construite en 1732. En 1734, l'ancienne porte de Trèves est détruite, et la porte Neuve précédée d'un tambour et de deux fausses braies. Toutes les portes sont abandonnées ou détruites lors de la construction du quai le long de la Moselle en 1784. Armoiries
  • Porte dite Tour de l'Horloge[51] XIIIe siècle ou XIVe siècle, faisant partie de la 1re enceinte fortifiée, transformée en prison ; repercée au XVIe siècle; puis au XIXe siècle ; restaurée et transformée en musée au XXe siècle.
  • Hôtel de ville[34], construit au XVe siècle, réparé en 1699, endommagé lors de la crue du ruisseau de Montenach en 1750, reconstruit de 1778 à 1781 en conservant la tour du XVe siècle. Détruit lors des bombardements de 1940
  • Ancien tribunal, construit durant le 4e quart du XIXe siècle, qui a fonctionné jusqu'au rattachement de la Moselle à la France en 1920, actuellement maison[52].
  • Le château de Rudlingen (Rédléngerschlass en francique lorrain). À l'origine, c'est un domaine producteur de vin romain (Rodelinga in pago muslense) muni d'un clocher de guette pour annoncer le passage d'embarcations sur la route de Trèves à Thionville qui devient, en 1282, une propriété des seigneurs de Sierck[réf. nécessaire]. Une autre source indique la possible propriété du château et de son domaine aux Ducs de Lorraine sur la même période[53]. La bâtisse, de la fin du XVIIIe siècle, est aujourd'hui une propriété privée dont le domaine arrive jusqu'à la frontière luxembourgeoise et est composé de plusieurs hectares de forêt, de vignoble, de vergers et de jardins qui entourent le château.
  • Tour des Sorcières[54].
  • Porte Neuve[55].
  • Ancienne cense de Koenigsberg[56] : portail d'entrée, maison du Métayer, puits monumental.
  • Vieilles rues XVIe siècle et XVIIe siècle.
  • Maison Berweiller (1624), rue de l’Horloge, qui fait l’objet d’un arrêté de péril[57]
  • Les quais au bord de la Moselle.
  • Pont[58].
  • Le parc Valette[59].

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]
  • Église paroissiale de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[61]. Une chapelle est fondée en 1236 pour les chevaliers teutoniques par le duc de Lorraine, Mathieu II : c'est l'actuelle sacristie. Chœur et nef construits fin 2e quart XVe siècle à l'initiative d'Arnould VI de Sierck (1386-1454). Tour clocher datée 1492, remploi du portail de la chapelle du couvent de récollets (daté 1634), dans la dernière travée de la nef, côté sud. Armoiries de la famille de Sierck.
Orgue Haerpfer-Erman (1962) - Michel Gaillard (1991)[62].
  • Portail des Récollets 1633. Couvent de Récollets[63], à l'emplacement d'une chapelle Sainte-Marie-Madeleine, le couvent fut fondé en 1633, la première pierre posée le . La porte de la chapelle, aujourd'hui remontée dans l'église paroissiale de Sierck, porte la date 1634. La porte de la crypte portait la date 1659. La porte du couvent portait la date 1725. La construction est reprise à la limite du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. En 1792 les Récollets sont expulsés. Les bâtiments sont transformés en collège en 1826. En 1930 les frères maristes s'y installent. Le couvent a été complètement détruit en 1978.
  • Chapelle de Marienfloss (XIIIe siècle)[64] située sur l'emplacement d'un ancien couvent cistercien. Ce lieu deviendra au XVe siècle, par l'action du moine Adolphe de Essen, de son second Dominique "le Prussien" et de Marguerite de Bavière, duchesse de Lorraine, le berceau des mystères du Rosaire. Abbaye de Cisterciennes, de Chartreux[65], fondée en 1238 par Mathieu II de Lorraine, duc de Lorraine. Elle abrita successivement des cisterciennes de 1238 à 1414, des chartreux de 1415 à 1431, des chanoines prébendés de 1432 à 1639. Détruite en 1640 à l'exception de l'église qui sera démolie en 1792. Les vestiges, transformés en chapelle, ont été restaurés en 1963.
  • Couvent dominicain, ancienne faïencerie qui passa en 1932 aux sœurs de l’ordre de Saint-Dominique de Rettel-lès-Sierck.
  • Ancienne synagogue construite vers 1850, située rue des Juifs, actuellement passage de l'Ancienne-Synagogue, détruite en 1940[66],[67].
  • Les monuments aux morts de Sierck (guerre de 1870[68], Première et Seconde Guerres mondiales mais également un monument rare dédié aux morts allemands situé dans le cimetière).
  • Cimetière communal[69].
  • Cimetière israélite, premier en 1620 dans les fossés du château, le second de 1720 et le troisième de 1820[70]. Un ouvrage a été publié en 2018 sur ce troisième cimetière, détaillant les 120 tombes et donnant des renseignements généalogiques sur les personnes enterrées[71].

Curiosité et pèlerinage

[modifier | modifier le code]
  • En 1985, une tache d'humidité apparaît sur le mur du premier étage d'un bâtiment, elle évoque un visage dans lequel des croyants verraient celui de la mère du Christ, une image acheiropoïète. Rapidement le bouche à oreille, relayé par les médias régionaux puis nationaux[72], attire un nombre de plusieurs milliers de visiteurs. Toujours visible en 2020, le phénomène continue d'attirer des curieux ou des pèlerins[73].

Festivités

[modifier | modifier le code]
  • Le festival du Chat Noir (évènement musical des trois frontières : Allemagne, Luxembourg, France).
  • La Saint-Jean, une roue en flamme dévale le Stromberg pour finir dans la Moselle[74],[75]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Sierck-les-Bains Blason
D'or à la bande de gueules chargée de trois coquilles d'argent posées en bande[77].
Détails
Ce sont les armoiries d'une maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine qui s'est éteinte à la fin du XVe siècle. La ville, après avoir donné son nom à cette famille, a repris à l'époque où les villes se composèrent des armoiries, les armes des seigneurs qui portaient son nom. Les armoiries sont similaires aux armoiries de la Lorraine, les coquilles sont une référence au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le chemin duquel se trouve Sierck-les-bains[78].

Jacques Bretel décrit les armoiries de Ferri de Sierck qui sont également représentées dans les miniatures du manuscrit d'Oxford. Pour plus de détails voir l'armorial du Tournoi de Chauvency.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française) comprend deux villes-centres (Apach et Sierck-les-Bains) et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sierck-les-Bains » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « La langue luxembourgeoise en France », sur luxembourg.public.lu ; site officiel du Grand-Duché de Luxembourg : « En Lorraine, au nord du département de la Moselle, dans le Sierker Land, le luxembourgeois est aujourd’hui utilisé par quelque 35.000 Lorrains dans leur vie quotidienne. ».
  2. Didacticiel de la réglementation parasismique
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Sierck-les-Bains et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. La Moselle
  11. Sandre, « la Moselle »
  12. Ruisseau de Montenach
  13. Sandre, « le ruisseau de Montenach »
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sierck-les-Bains ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  21. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
  22. a b c et d M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Mémoires de l'Académie nationale de Metz - Volume 45 (1865)
  25. Langue et culture francique sur le site du Collège de Sierck
  26. Origine de Sierck-les-Bains
  27. Les noms de lieu en Lorraine, par H. Carrez, Professeur agrégé d'histoire au Lycée de Metz
  28. Le château est confié à une famille venant sans doute des Ardennes et qui deviendra la famille de Sierck
  29. Augustin Calmet - Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg
  30. Verpel en 1939-1945
  31. « Duhr Nicolas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
  32. Liste des maires de Sierck-les-Bains
  33. Justine Demade Pellorce, « Laurent Steichen : "Pas recroquevillée" : Laurent Steichen, maire de Sierck-les-Bains depuis 2008, a été élu à la présidence de la Communauté de communes des 3 frontières le 15 avril dernier. Depuis la terrasse de la “Maison de la nature” de Montenach, il brosse un portrait du territoire. », La Semaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. a et b « Hôtel de ville », notice no IA00037541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Les comptes de la commune
  36. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Établissements d'enseignements proches
  41. Collège Général de Gaulle
  42. Professionnels et établissements de santé
  43. Établissements et professionnels de santé proches
  44. Terroir et géographie de Sierck-les-Bains
  45. « Faïencerie », notice no IA00058951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Tannerie », notice no IA00058952, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. a et b (mul) Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Opéch (no 4), (ISSN 0762-7440)
  48. « Château fort », notice no IA00037535, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Ruines du château des ducs de Lorraine et des fortifications », notice no PA00107005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. « Fortification d'agglomération », notice no IA00037536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Porte de Ville dite Tour de l'Horloge », notice no IA00037537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Tribunal », notice no IA00038446, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Sabrina Frohnhofer, « Le château de Rudlingen ouvre ses jardins », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès libre)
  54. La Moselle est belle : Sierck-les-Bains
  55. La Porte Neuve
  56. « Cense du Koenigsberg (ancienne) », notice no PA00107004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Didier Rykner, « Les effets destructeurs de la loi Elan (1) : Sierck-les-Bains – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  58. « pont rue du Moulin », notice no IA00037542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. La tour Saint Nicolas
  60. Le sanctuaire de Marienfloss
  61. « Eglise paroissiale de la Nativité », notice no IA00037538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Orgue de l'église de la Nativité
  63. « Couvent de Récollets », notice no IA00037539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. La chapelle de Marienfloss
  65. « Abbaye de Cisterciennes, de Chartreux, de Chanoines », notice no IA00037583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. La présence de juifs à Sierck
  67. L'ancienne synagogue construite en 1886, impressions du passé et cartes postales
  68. Conflits commémorés 1870-71
  69. Cimetière communal
  70. « Cimetière de Juifs », notice no IA00037543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « B. Bloch, A. David, G. Lévy, A. Malthête, P-A. Meyer, J-J. Weimerskirch ».
  72. Relation sur le site Le Post.fr
  73. (Paranormal) Apparition du Visage du Christ à Sierck-les-Bains
  74. M. l'abbé Ledain, « Les feux et la roue flamboyante de la Saint-Jean, à Sierck, sur la Moselle », paru dans : Mémoires de l'Académie impériale de Metz, Metz, 1866
  75. Francis André-Cartigny, La roue enflammée de Contz-les-Bains : des rites, des fêtes et du langage de la vallée de la Moselle, 2000 (ISBN 290819645X).
  76. Busse, Jacques. et Bénézit, E. (Emmanuel), 1854-1920., Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, (ISBN 2-7000-3010-9, 978-2-7000-3010-5 et 2-7000-3025-7, OCLC 48989344, lire en ligne).
  77. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
  78. Armoiries de Sierck-les-Bains sur emblemes.free.fr