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Peter Brabeck-Letmathe

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Peter Brabeck-Letmathe
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université des sciences économiques de Vienne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata

Peter Brabeck-Letmathe, né le à Villach en Autriche, est un homme d'affaires autrichien. Il est le PDG de la multinationale Nestlé de 1997 à 2008.

Peter Brabeck-Letmathe étudie l'économie à l'université de Vienne. En 1968, il rejoint le groupe Nestlé. Tout d'abord vendeur de glaces avec un camion[1], il travaille en tant que commercial et se spécialise dans les nouveaux produits. Après dix ans passés au Chili à partir de 1970, il dirige Nestlé Équateur en 1980 puis Nestlé Venezuela à partir de 1983 avant de rejoindre le siège de Vevey en 1987.

En 1992, il devient vice-président exécutif de Nestlé S.A.[2] responsable de la stratégie globale du secteur nutrition du groupe, englobant notamment les pâtes Buitoni, le chocolat, les confiseries, les crèmes glacées, la nourriture pour animaux de compagnie ainsi que les produits industriels comme les arômes.

Le , il est élu au conseil d'administration et nommé directeur général de Nestlé S.A. Il est élu vice-président du conseil en , puis président en . Le , le conseil d'administration de la multinationale annonce la désignation du Belge Paul Bulcke pour lui succéder à la tête de la direction générale le . Il conserve toutefois la présidence du groupe jusqu'en 2017.

Il est membre du conseil d'administration du Forum économique mondial[3].

Positions sur le marché de l'eau

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Peter Brabeck pense que l'eau est une denrée comme les autres, qu'elle a une valeur marchande et qu'il faut la privatiser : « les ONG ont un avis extrême quant au problème de l’accès à l’eau. Ils souhaitent que l’accès à l’eau soit nationalisé, c’est-à-dire que tout le monde puisse avoir accès à l’eau. Mon point de vue n’est pas celui-ci. Il faut que l’eau soit considérée comme une denrée, et comme toute denrée alimentaire, qu’elle ait une valeur, un coût. »[4] Il estime que l'eau est extrêmement précieuse et beaucoup trop gaspillée.

Autres fonctions

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Il est membre de la Commission pour la libération de la croissance française[5], et est également vice-président du conseil d'administration de L'Oréal et membre non exécutif au Conseil d’administration de Salt.

Publication

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Notes et références

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Liens externes

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