Grand pétasite
Petasites hybridus
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Asterales |
Famille | Asteraceae |
Genre | Petasites |
Ordre | Asterales |
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Famille | Asteraceae |
Le Grand pétasite, ou Pétasite hybride, plus rarement appelée Chapelière ou Grand pas d'âne (Petasites hybridus, anciennement Petasitus officinalis), est une espèce de plante à fleurs de la famille des Astéracées.
Phytonymie et nom vernaculaire
[modifier | modifier le code]Le nom de genre Petasites vient du grec petasos « chapeau à large bord », allusion à la largeur que peuvent atteindre les feuilles. Le nom vernaculaire de « Chapelière » ou « Chapeau du diable » fait également référence à cette caractéristique[1].
Description
[modifier | modifier le code]Plante herbacée vivace à rhizome. Les feuilles apparaissent après la floraison printanière. Elles ont un limbe arrondi ; elles sont molles et veloutées et dépassent 50 cm de diamètre.
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Planche botanique de 1891.
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Aspect général.
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Feuilles.
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Petasites hybridus en début de croissance.
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Inflorescence.
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Fleurs.
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Hampe florale après floraison.
Habitat
[modifier | modifier le code]Espèce pionnière, plutôt héliophile, elle colonise les îlots et les pieds de berge, se développant dans des sols riches et humides souvent ombragés. Souvent à proximité des cours d'eau (mégaphorbiaie alluviale).
Répartition
[modifier | modifier le code]Commun dans l'Est de la France.
Usages
[modifier | modifier le code]Médicinal
[modifier | modifier le code]L'extrait de racine a une certaine efficacité dans le traitement de fond des migraines[2]. L'infusion de feuilles et de fleurs séchées soulage les bronches irritées ; les cataplasmes de feuilles fraîches calment certaines douleurs articulaires, facilitent la cicatrisation des plaies ; la racine est douée de propriétés antispasmodiques[3].
Ornemental
[modifier | modifier le code]La plante est utilisée en composition paysagère comme plante ornementale.
La plante est représentée dans l'œuvre Vallon dans les montagnes du Doubs (au musée des Beaux-Arts de Dijon) peinte par Émile Isenbart vers 1893.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, Quae, (lire en ligne), p. 96.
- Lipton RB, Gobel H, Einhaupl, Wilks K, Mauskop A, Petasites hybridus root (butterbur) is an effective preventive treatment for migraine, Neurology, 2004;63:2240-4.
- Pierre Delaveau, Michelle Lorrain, François Mortier, Caroline Rivolier, Jean Rivolier, René Schweitzer, Secrets et vertus des plantes médicinales, Paris, Sélection du Reader's Digest, , 463 p., p. 234.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Album de Croÿ - volume 26, recueil d'études sur les albums de Croy, 1998, réf. 475.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Référence ITIS : Petasites hybridus
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Petasites hybridus
- (fr) Référence INPN : Petasites hybridus (L.) P.Gaertn., B.Mey. & Scherb., 1801 (TAXREF)