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Ottawa

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Ottawa
Blason de Ottawa
Armoiries
Drapeau de Ottawa
Drapeau d'Ottawa
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau de l'Ontario Ontario
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Mark Sutcliffe
2022-2026
Constitution
Démographie
Gentilé Ottavien, Ottavienne
Population 1 017 449 hab. ()
Densité 364 hab./km2
Population de l'aire urbaine 1 488 307 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 29″ nord, 75° 41′ 42″ ouest
Superficie 279 700 ha = 2 797 km2
Divers
Langue(s) Anglais
Français
Fuseau horaire HNE (UTC−05:00)
Indicatif 613 et 343
Code géographique 35 06008
Devise Advance-Ottawa-En avant
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Ottawa
Géolocalisation sur la carte : Ontario
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Ottawa
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Ottawa
Liens
Site web ottawa.ca/fr

Ottawa (/ɔ.ta.wa/[n 1] ; en anglais : /ˈɑt.ə.wə/[n 2] écouter ou /ˈɑt.ə.wɑː/) est la capitale du Canada. Elle est située dans le Sud de la province de l'Ontario, au confluent de la rivière des Outaouais et de la rivière Rideau. Ottawa borde la ville québécoise de Gatineau et forme le noyau de la région de la capitale nationale. En 2021, Ottawa compte une population de 1 017 449 habitants et une agglomération de 1 488 307 habitants, ce qui en fait la quatrième plus grande ville et la quatrième plus grande aire métropolitaine du Canada.

Fondée en 1826 sous le nom de Bytown et incorporée sous le nom d'Ottawa en 1855, la ville est choisie comme capitale de la province du Canada en 1857. Au moment de la Confédération canadienne en 1867, Ottawa devient la capitale du Dominion du Canada. Dès lors, elle accueille les institutions fédérales du pays tels que le Parlement, la Cour suprême, la résidence du monarque et du gouverneur général du Canada, ainsi que celle du premier ministre. Ses limites d'origine sont élargies au fil du temps par de nombreuses annexions et sont finalement remplacées par une fusion en 2001 avec onze municipalités environnantes, ce qui augmente considérablement sa superficie.

Ottawa possède la population la plus instruite parmi les villes canadiennes. La ville abrite un certain nombre de collèges, d'universités, d'instituts culturels et de recherche, dont l'Université d'Ottawa, l'Université Carleton, le Centre national des Arts, le Musée des beaux-arts du Canada ainsi que de nombreux autres musées nationaux, monuments et sites historiques. Elle l'une des villes les plus visitées au Canada, avec plus de 11 millions de visiteurs par an.

Premier camp, dessin de By-Town (Ottawa) par John By, 1826.
Commerce du bois d’œuvre sur la rivière des Outaouais. Train de bois photographié près de la colline du Parlement vers 1882. Dans l'Outaouais, première moitié du XIXe siècle, le bois carré représente la plus grande partie des exportations vers la Grande-Bretagne. Il est flotté assemblé en gigantesques trains de bois à destination du Port de Québec.
Édifices du parlement original, avant l'incendie de 1916.

La région d'Ottawa fut pendant longtemps un établissement de la nation des Outaouais (Ottawa en anglais ; Odawa en algonquin), d'où son nom actuel. La rivière des Outaouais[1] bordant la ville était appelée Kichi Sibi ou Kichissippi par les Algonquins, signifiant « Grande rivière ».

Le premier établissement européen de la région fut celui du fermier Philemon Wright[2], natif du Massachusetts aux États-Unis, qui s'établit en 1800, du côté québécois de la rivière, sur l'actuel site de Hull. Wright découvrit qu'il était possible de transporter des billots de bois depuis la vallée d'Ottawa jusqu'à Montréal grâce au flux de la rivière, ce qui fit accroître considérablement le nombre de colons s'établissant dans la région. Début XIXe siècle et pour un siècle, le commerce du bois carré vers l'Angleterre va donner à des villes comme Ottawa, mais aussi Québec et Saint-Jean (au Nouveau-Brunswick), un article de base sur lequel une communauté de taille pourra être érigée[3].

Durant la guerre de 1812, les États-Unis ayant tenté d'envahir l'Amérique du Nord britannique, il fut décidé qu'un canal serait construit afin de contourner la portion du fleuve Saint-Laurent se rétrécissant près de l'État de New York et d'éviter les éventuelles attaques américaines. Le lieutenant-colonel John By entreprit d'installer sur la colline surplombant la rivière un campement afin de superviser la construction de ce qui deviendrait le Canal Rideau. Sous la direction du gouverneur, il y fit construire un hôpital ainsi que plusieurs casernes militaires (en anglais : barracks) afin de loger ses hommes sur la colline alors complètement boisée, qui devint connue sous le nom de Barracks Hill. Il désigna également deux sites devant contenir les futurs colons, l'un à l'ouest de la colline, la haute-ville et l'autre à l'est de l'entrée du futur canal, la basse-ville. En 1826, commence la construction du canal Rideau[4]. En 1828, le village de près de mille habitants prit le nom de son fondateur, Bytown. La ville devint rapidement le centre de l'industrie du bois au Canada. En 1855, dans le but d'assurer à la ville une candidature plus éloquente lors du choix de la capitale canadienne, elle fut renommée sous son nom actuel, Ottawa.

Le [5], Ottawa fut choisie comme capitale de la province du Canada-Uni par la reine Victoria, dans le but de résoudre un conflit opposant Montréal, Toronto, Québec et Kingston, toutes souhaitant devenir capitale de la colonie. Ottawa fut finalement désignée capitale en raison de sa situation géographique, sur la frontière entre le Haut-Canada et le Bas-Canada (afin de ne favoriser ni les anglophones ni les francophones) et de la distance qui la séparait de la frontière avec les États-Unis, la protégeant d'une éventuelle attaque américaine. La ville possédait également le terrain choisi pour la construction du siège du gouvernement, d'où la vue sur la rivière était impressionnante. Ce choix, étonnant pour plusieurs fut considérablement critiqué, étant donné le caractère très rural et éloigné de la ville à l'époque.

Le débutèrent les travaux de construction des édifices du Parlement du Canada sur Barracks Hill qui devint alors la colline du Parlement.

Le , la ville devint la capitale du Canada, à la suite de la Confédération canadienne unifiant trois colonies pour former le Dominion du Canada[6].

Après l'incendie de 1916, qui ne laissa intact que la bibliothèque du parlement, la reconstruction des édifices est entreprise pour se terminer quatre ans plus tard, le , date de la première session du corps législatif du gouvernement dans les nouveaux bâtiments.

Le , la ville d'Ottawa fusionne avec onze municipalités environnantes pour devenir la quatrième plus grande ville du Canada[7],[6].

Administration

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Le conseil municipal d'Ottawa[8] est l’organe décisionnel principal de la ville. Siégeant à l'hôtel de ville, il est composé de 24 membres : le maire, et 23 conseillers municipaux. La ville d'Ottawa est divisée en 23 quartiers. À chaque quartier est attribué un conseiller municipal[9],[6].

Géographie

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Vue actuelle de la Colline du Parlement.
Ottawa vu par le satellite Spot.

La ville d'Ottawa est soumise au climat continental (Köppen : Dfb). Sa position éloignée du littoral lui procure une forte amplitude thermique. La température maximale jamais enregistrée est de 37,8 °C et la température minimale de −38,9 °C. La température moyenne à Ottawa est de 6,3 °C.

D'après la classification de Köppen : la température moyenne du mois le plus froid est inférieure à 0 °C (janvier avec −10,3 °C) et celle du mois le plus chaud est supérieure à 10 °C (juillet avec 21 °C) donc c'est un climat continental. Les précipitations sont stables, il s'agit d'un climat continental froid sans saison sèche. L'été est tempéré, car la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à 22 °C (juillet avec 21 °C) et les températures moyennes des 4 mois les plus chauds sont supérieures à 10 °C (juin à septembre avec respectivement 18,5 °C, 21 °C, 19,8 °C et 15 °C).

Le climat d'Ottawa est classé comme Dfb dans la classification de Köppen, soit un climat continental humide avec été tempéré.

La ville est bien arrosée puisqu'il pleut entre 800 mm et 900 mm par an[10]. Ces précipitations se répartissent tout au long de l'année. On compte en moyenne 86 jours de pluie par an et même si généralement il neige en décembre, janvier, février et mars, ce sont également les mois ayant le plus de jours de pluie, en moyenne huit. Le mois d'août est le mois le plus sec avec en moyenne six jours de pluie. Cependant, les quantités mensuelles de pluie sont beaucoup plus grandes de mai à novembre alors que de la fin novembre à la mi-avril, il tombe un peu plus de 200 cm de neige[10].

Un des événements météorologiques les plus marquants de la région se produit en janvier 1998 alors qu'une tempête de pluie verglaçante laisse plusieurs dizaines de millimètres de glace en cinq jours. Cette « crise du verglas » paralyse tout l'est de l'Ontario et le sud-ouest du Québec. Plus récemment, le , une tempête de neige fait tomber 51,2 cm[11] de neige, battant le record établi en pour la chute de neige dans l'espace de 24 heures dans cette région, soit de 40,6 cm[12].

Un autre événement se produit le 21 septembre 2018 alors qu'une tornade de force EF3 frappe la banlieue ouest et une autre de force EF2, un secteur au sud[13].

Relevé météorologique de Ferme expérimentale centrale, Ottawa (1981-2010) - altitude : 79,2 m - 45° 23′ N, 75° 43′ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −14,4 −12,5 −6,8 1,5 8 13,3 15,7 14,5 10,1 4 −1,5 −9,2 1,9
Température moyenne (°C) −10,2 −7,9 −2,2 6,5 13,5 18,7 21,2 19,9 15,3 8,4 2 −5,6 6,6
Température maximale moyenne (°C) −5,8 −3,1 2,4 11,4 19 24,1 26,6 25,4 20,5 12,8 5,5 −2 11,4
Record de froid (°C)
date du record
−37,8
1925
−38,3
1934
−36,7
1938
−20,6
1923
−7,2
1902
0
1910
3,3
1942
1,1
1884
−4,4
1947
−12,8
1933
−30,6
1875
−38,9
1933
−38,9
29/12/1933
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
1874
12,7
2017
26,7
2012
31,2
1990
35,2
2010
36,7
1921
37,8
1913
37,8
1917
36,7
1931
29,4
1891
23,3
1961
17,2
2012
37,8
1/8/1917
Ensoleillement (h) 99,3 131,3 167,1 189,8 229,8 254,2 279 249,3 177,6 139,4 84,3 82,6 2 083,7
Précipitations (mm) 62,9 49,7 57,5 71,1 86,6 92,7 84,4 83,8 92,7 85,9 82,7 69,5 919,5
dont neige (cm) 44,3 34,7 29,1 7,2 0 0 0 0 0 2,9 16 41,3 175,4
Nombre de jours avec précipitations 16 11,7 11,5 13,2 14,5 12,4 11,6 11,2 12,9 14,9 15,2 15,6 160,7
Nombre de jours avec neige 14,1 9,7 7,4 2,7 0,08 0 0 0 0 0,81 5,1 12,2 52
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−5,8
−14,4
62,9
 
 
 
−3,1
−12,5
49,7
 
 
 
2,4
−6,8
57,5
 
 
 
11,4
1,5
71,1
 
 
 
19
8
86,6
 
 
 
24,1
13,3
92,7
 
 
 
26,6
15,7
84,4
 
 
 
25,4
14,5
83,8
 
 
 
20,5
10,1
92,7
 
 
 
12,8
4
85,9
 
 
 
5,5
−1,5
82,7
 
 
 
−2
−9,2
69,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Relevé météorologique de Aéroport international Macdonald-Cartier d'Ottawa (1981-2010) - altitude : 79,2 m - 45° 19′ 21″ N, 75° 40′ 09″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −14,8 −12,7 −7 1 7,5 12,9 15,5 14,3 9,6 3,3 −2,4 −10,1 1,4
Température moyenne (°C) −10,3 −8,1 −2,3 6,3 13,3 18,5 21 19,8 15 8 1,5 −6,2 6,4
Température maximale moyenne (°C) −5,8 −3,4 2,5 11,6 19 24,1 26,5 25,3 20,4 12,7 5,4 −2,3 11,3
Record de froid (°C)
date du record
−35,6
1957
−36,1
1943
−30,6
1950
−16,7
1954
−5,6
1966
−0,1
1980
5
1946
2,6
1986
−3
1980
−8
2015
−21,7
1940
−34,4
1942
−36,1
15/2/1943
Record de chaleur (°C)
date du record
12,9
2005
12,4
2000
27,4
2012
31,1
1990
35,8
2010
36,1
1941
36,7
1955
37,8
1944
35,1
2002
27,8
1946
23,9
1938
17,9
2012
37,8
11/8/1944
Ensoleillement (h) 122,4 114,1 168,5 187,5 210,5 274 301,4 231,9 211,5 148,8 92,4 68,8 2 131,7
Précipitations (mm) 65,4 54,3 64,4 74,5 80,3 92,8 91,9 85,5 90,1 86,1 81,9 76,4 943,4
dont neige (cm) 53,9 43,3 38,3 11,3 0,2 0 0 0 0 3,7 20,2 52,5 223,5
Nombre de jours avec précipitations 16,6 13,1 12,7 12,4 13,4 13,2 11,9 11 12,3 14,3 15,2 17,4 163,6
Humidité relative (%) 67,5 61,3 56,6 50,2 49,9 53,1 53,7 55 59,1 61,6 68,1 72,2 59
Nombre de jours avec neige 16,1 12,1 8,8 3,5 0,17 0 0 0 0 1,1 6,8 14,7 63,3
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−5,8
−14,8
65,4
 
 
 
−3,4
−12,7
54,3
 
 
 
2,5
−7
64,4
 
 
 
11,6
1
74,5
 
 
 
19
7,5
80,3
 
 
 
24,1
12,9
92,8
 
 
 
26,5
15,5
91,9
 
 
 
25,3
14,3
85,5
 
 
 
20,4
9,6
90,1
 
 
 
12,7
3,3
86,1
 
 
 
5,4
−2,4
81,9
 
 
 
−2,3
−10,1
76,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Économie et société

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Le canal Rideau en hiver.

L'économie de la ville est basée sur les activités des ministères et organismes du gouvernement fédéral ainsi que du parlement canadien tout en gardant tout de même une importante frange d'emploi dans les secteurs des hautes technologies et du tourisme. Les pôles touristiques de la région incluent la colline du Parlement, le marché By, 24, promenade Sussex (résidence officielle du premier ministre), Rideau Hall (résidence officielle du gouverneur général).

Ottawa regroupe aussi plusieurs musées, dont le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée canadien de la nature, et le Musée canadien de la guerre. Trois universités sont implantées à Ottawa : l'Université d'Ottawa, l'Université Carleton et l'Université Saint-Paul.

La ville d'Ottawa est desservie par l'aéroport international MacDonald-Cartier d'Ottawa. Elle est le terminus du canal Rideau.

Démographie

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D'après le recensement de 2006[26], il y a 812 129 habitants, 340 732 ménages et 222 150 familles qui vivent dans la ville. La densité de population est de 292,3 habitants/km2. Son aire urbaine abrite 1,3 million d'habitants[27]. En , la ville d'Ottawa estime avoir dépassé le million d'habitants[28].

Distribution des francophones à Ottawa.

Les langues officielles sont l'anglais et le français depuis 2002. La connaissance des langues est ainsi répartie[26] :

  • anglais seulement : 479 740 ;
  • français seulement : 12 985 ;
  • anglais et français : 298 245 ;
  • ni anglais ni français : 10 305.

Ottawa compte un grand nombre de francophones[29]. Dans la capitale canadienne, 63,7 % de ses habitants déclarent avoir l'anglais comme langue maternelle et 15 % le français avec 22,3 % des habitants parlant les deux langues en 2011[30].

Races et origines ethniques

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D'après le recensement de 2016, 69,1 % des habitants d'Ottawa sont blancs, tandis que 4,6 % sont des autochtones et 26,3 % sont des minorités visibles (plus élevé que le pourcentage national à 22,3 %). Environ 23,6 % de la population d'Ottawa est considérée comme immigrante[31].

Communauté LGBT

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La communauté LGBT ou allosexuelle d'Ottawa a une place importante dans l'histoire de la ville et du pays.

La première manifestation canadienne pour les droits des personnes allosexuelles s'est tenue à Ottawa en 1971[32].

En 2011[32], la ville d'Ottawa désigne comme quartier gay la partie de la rue Bank fermée par les rues Nepean (nord), James (sud), Kent (ouest) et O'Connor (est), nommée Le Village[33].

Depuis 2007, un festival annuel du film LGBT est organisé par l'association Inside Out[34].

Il y a 210 875 familles dont 72,8 % sont des couples mariés vivant ensemble, 11,1 % sont des couples en union libre, et 13,2 % des familles monoparentales où le parent est de sexe féminin.

Composition selon l’âge de la population : 25,3 % des habitants ont moins de 19 ans, 6,9 % ont de 20 à 24 ans, 32,5 % de 25 à 44 ans, 23,8 % de 45 à 64 ans, et 11,5 % ont 65 ans et plus. L'âge moyen est de 36,7 ans. La répartition hommes/femmes pour l'ensemble des groupes d'âge est de 95,1 femmes pour chaque centaine d'hommes. Par contre, pour chaque centaine de femmes de 18 ans et plus, on compte 92,1 hommes.

Le revenu individuel moyen est de 39 713 dollars canadiens et le revenu familial moyen est de 73 507 $. Les hommes ont un revenu moyen de 47 203 $ et les femmes de 31 641 $. Les revenus par habitant sont de 23 061 $.

Ancienne ville d'Ottawa Nouvelle ville d'Ottawa
Population (2001) 337 031 774 072
Population (1996) 323 340 721 136
% variation (1996-2001) 4,2 7,3
Logements privés 155 536 310 132
Densité (hab/km2) 3059,7 278,6
Superficie (km2) 110,15 2 778,64
Évolution démographique
2001 2006 2011 2016
774 072812 129883 391934 243
(Sources : [35],[36])

Culture et communication

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Littérature

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Plusieurs auteurs d'Ottawa ont remporté le Prix littéraire du Gouverneur général. Parmi eux, il y a Claire Martin, pseudonyme de Claire Montreuil, en 1966 pour La joue droite, 2e partie de Dans un gant de fer. Il y a également Michel Ouellette en 1994 pour la pièce de théâtre French Town, Nicole V. Champeau, dans la catégorie « Études et essais » en 2009 pour Pointe Maligne, l’infiniment oubliée. Enfin, Daniel Poliquin l'a remporté en 2014 pour L’Indien malcommode, sa traduction de The Inconvenient Indian, de Thomas King, puis à nouveau en 2017 pour Un barbare en Chine nouvelle, sa traduction de Barbarian Lost: Travels in New China, d'Alexandre Trudeau. Jean Marc Dalpé a gagné le prix à trois reprises dans la catégorie « Théâtre » pour Le Chien en 1988 et Il n’y a que l’amour en 1999 et en 2000 pour son premier roman, Un vent se lève qui éparpille[37]. Réjean Robidoux[38] et Patricia Smart[39] ont également remporté ce prix.

Maisons d'édition

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Cinéma et festivals

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Festival canadien des Tulipes

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Le Festival canadien des tulipes est un événement majeur à Ottawa.

Le Festival canadien des tulipes est un festival populaire printanier se déroulant généralement au mois de mai. Il s'agit du plus important festival consacré à la tulipe au monde. Cet événement veut souligner la libération des Pays-Bas lors de la Seconde Guerre mondiale, événement qui avait été marqué par un don de tulipes à la ville d'Ottawa. Ce festival, qui attire environ 500 000 curieux chaque année, a vu le jour en 1953[40].

Attraits touristiques

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Carte d'Ottawa.

En tant que capitale du Canada, Ottawa possède plusieurs sites d'intérêt, musées et institutions qui attirent un grand nombre de visiteurs, notamment :

Vue sur Ottawa et Gatineau avec l'Autoroute 50 (à gauche) et l'Autoroute 5 (à droite) en avant-plan

Transport en commun

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Lignes de O-Train en rouge et vert. Les autres lignes représentent des circuits d'autobus rapides de OC Transpo

Les transports en commun sont assurés par OC Transpo[6] dont le réseau comporte des circuits locaux d'autobus à arrêts fréquents, des circuits rapides sur voie réservée appelés « Transitway » et un train-tram appelé « O-Train ». La Société de transport de l'Outaouais (STO), qui dessert Gatineau du côté québécois de la rivière des Outaouais, compte certains circuits vers la ville d'Ottawa et OC Transpo fait de même vers Gatineau. Le tout donne un réseau fort dense de transport en commun. Les titres de transport des deux réseaux sont valides sans supplément sur les lignes régulières.

Via Rail offre des trains vers Montréal et Toronto. Greyhound et Voyageur relient Ottawa avec plusieurs destinations ontariennes et québécoises directement, et avec le reste du Canada et des États-Unis par correspondance à partir de la station centrale.

Transport maritime et fluvial

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Le canal Rideau à l'aube près de l'Université Carleton.

Ottawa est au confluent des rivières des Outaouais et Rideau. Après la guerre de 1812, la construction du canal Rideau a été entreprise afin de relier les colonies britanniques du Haut et Bas-Canada en évitant la proximité de la frontière américaine le long du fleuve Saint-Laurent entre Cornwall et Kingston. Ces deux liens maritimes ont grandement aidé au développement de la région, surtout en permettant le transport du bois des forêts plus au nord.

Depuis le développement des routes après la Seconde Guerre mondiale et l'interdiction du flottage du bois dans les années 1970, le transport maritime a graduellement disparu, mais celui de plaisance a pris la relève. Le canal Rideau est particulièrement prisé en été par les navigateurs et en hiver il se transforme en patinoire linéaire[45].

Le O-Train, train léger d'Ottawa.

Réseau routier et accès

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La ville d'Ottawa possède un réseau routier connectant tous les secteurs de la ville en plus de la connecter au reste de l'Ontario et à sa ville voisine, Gatineau.

Autoroute 417 – La Queensway

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L'autoroute 417, surnommée la « Queensway » (« voie de la Reine », car la Reine Élisabeth en a lancé les travaux le [46]), est l'épine dorsale du réseau routier de la ville. Les kilomètres 108 à 145 traversent la grande région d'Ottawa, incluant ses banlieues. Elle arrive de l'est dans le secteur de Gloucester, au sud-ouest d'Orléans. Elle possède quatre échangeurs reliant ce secteur, soit les sorties 108 (Hunt Club Road), 110 (Walkey Road, vers l'aéroport), 112 (Innes Road) et 113 (route 174 est, Orléans, Rockland, Aviation Pkwy.). À la hauteur de cet échangeur surnommé le « Split », elle bifurque vers l'ouest en devenant une autoroute plus large, à huit voies (quatre et quatre).

Elle se dirige par la suite pendant neuf kilomètres vers l'ouest-sud-ouest, en possédant sept échangeurs vers le secteur Vanier et le centre-ville, soit les sorties 115 (Boul. Saint-Laurent), 117 (Vanier Pkwy.), 118 (Nicholas Ave., est du centre-ville, Gatineau), 119 (Metcalfe Avenue, Bank Street, centre financier), 120 (Bronson Ave., ouest du centre-ville, aéroport), 121 (Booth Street) et 122 (Parkdale Ave.). Elle tourne ensuite vers le sud-ouest pour traverser le secteur de Nepean avec les sorties 123 (Island Park Dr.), 124 (Carling Ave.), 126 (Maitland Ave.), 127 (Woodroffe Ave.), 130 (Ottawa River Pkwy.) et 131 (Autoroute 416 sud, Kingston). Elle continue vers l'ouest-sud-ouest à travers Kanata entre les sorties 132 et 145, où elle bifurque vers le nord pour s'éloigner progressivement du grand Ottawa.

La 417 est la principale autoroute connectrice du grand Ottawa et demeure très congestionnée aux heures de pointe.

Autres artères importantes

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L'autoroute 416 passe dans l'ouest de Nepean et relie globalement la 417 à la 401 vers Kingston et Toronto. La Ottawa River Parkway est un long boulevard à accès limité suivant la rive sud de la rivière des Outaouais entre le pont du Portage et la 417. Les rues Rideau et Wellington sont les principales artères connectrices du centre-ville d'Ottawa (en direction Ouest-Est), passant près du parlement canadien et du château Laurier.


Voici la liste des principaux axes Ouest-Est de la ville (colonne de gauche) et Nord-Sud (colonne de droite).

  • Sussex Drive
  • Richmond Road
  • Scott Street
  • Queen Avenue
  • King Street
  • St. Patrick Street
  • Murray Street
  • Somerset Street
  • Wellington Street/Rideau Street/Montreal Road
  • Beechwood Avenue
  • Murray Avenue
  • Baseline Road
  • Walkey Road
  • Carling Avenue
  • Heron Road
  • McArthur Avenue
  • Donald Street
  • Ottawa River Parkway
  • Smyth Road
  • Bronson Avenue
  • Nicholas Avenue
  • King Edward Avenue
  • Parkdale Avenue
  • Bank Street
  • O'Connor Street
  • Metcalfe Street
  • Elgin Avenue
  • Vanier Parkway
  • Saint-Laurent Boulevard
  • Dalhousie Street
  • Island Park Drive
  • Booth Street
  • Maitland Avenue
  • Aviation Parkway
  • Queen Elizabeth Drive
  • Colonel By Drive
  • Riverside Drive

Ponts au-dessus de la rivière des Outaouais

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Il existe actuellement cinq ponts reliant Ottawa à Gatineau, au Québec. Un nouveau pont autoroutier enjambant la rivière est présentement à l'étude.

Le pont Macdonald-Cartier est le seul pont autoroutier à relier les deux villes. Il est le terminus sud de l'autoroute 5 du Québec et le terminus nord de l'avenue King Edward, vers l'est du centre-ville. Sur le pont, la limite de vitesse est de 70 km/h, demeure au Québec, mais descend à 40 km/h sur le territoire Ontarien tout juste après le pont.

Le pont Alexandra est le plus vieux pont entre les deux rives, autrefois un pont ferroviaire. Il possède 1 voie par direction et la limite de vitesse est de 50 km/h. Il est la continuité du boulevard des Allumetières de Gatineau et des rues St. Patrick et Murray d'Ottawa.

Le pont du Portage possède 6 voies et relie la rue Wellington au boulevard Maisonneuve dans le centre-ville de Gatineau. La limite de vitesse est de 50 km/h.

Le pont de la Chaudière est le plus petit pont reliant les deux villes, étant situé à l'emplacement d'un barrage hydroélectrique. Il constitue l'extrémité de la rue Booth d'Ottawa, et relie la ville au boulevard Alexandre-Taché de Gatineau.

Le pont Champlain est le pont le plus ouest, possédant trois voies, interchangeables dans les heures de pointe. Il est la continuité de la promenade Island Park et rejoint le chemin d'Aylmer. La limite de vitesse est de 60 km/h sur ce pont.

L'aéroport international MacDonald-Cartier accueille, selon les statistiques de janvier 1998, une centaine de vols chaque jour :

L'aéroport de Gatineau dessert la région également pour des vols d'affaires et quelques vols régionaux.

Héraldique

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Blasonnement[47] Signification[47]
Écu D'argent à une croix ondée d'azur chargée d'un filet en croix ondé d'argent et cantonnée au un de la couronne royale au naturel et au quatre d'une feuille d'érable de gueules, au chef du même chargé d'un astrolabe accosté à dextre de deux flèches passées en sautoir, le tout d'argent, et brochant sur elles, l'aviron d'un canot indien d'or la pale en haut et, à senestre, d'une pelle et d'une pioche d'argent passées en sautoir et, brochante sur elles, une grenade d'or enflammée au naturel. La croix ondulée représente la rivière des Outaouais et ses affluents, la rivière Rideau et la rivière Gatineau. La couronne et la feuille d'érable rappelle la désignation d'Ottawa comme capitale par la reine Victoria. L'aviron et les flèches symbolise la Première Nation des Outaouais, premiers habitants de la région, l'astrolabe représente Samuel de Champlain, premier explorateur européen, les autres outils rappellent les Royal Engineers qui ont construit le canal Rideau sous la direction du lieutenant-colonel By.
Cimier Un pin blanc fruité au naturel chargé d'un besant d'or surchargé d'un chêne arraché englanté au naturel. Le pin blanc rappelle la première économie de la région d'Ottawa, le cercle avec le chêne est inspiré de l'ancien sceau de Bytown.
Supports À dextre, un équarrisseur de bois de 1850 tenant de sa main dextre une hache à équarrir la lame en bas, à senestre, un officier du Civil Service Rifle Regiment, les tenants debout sur un monticule herbeux semé de pommes de pin, le tout au naturel; L'équarrisseur symbolise l'industrie historique du bois à Ottawa, l'officier le service public de la capitale.
Devise « Advance Ottawa En avant » La devise actuelle est tirée de la devise de la ville d'Ottawa avant la fusion : « City of Ottawa · Advance ».

Ottawa compte plusieurs établissements d'enseignement supérieur :

  • l'Université d'Ottawa, université bilingue fondée en 1848. En 2008, l'université comptait 36 244 étudiants, répartis dans dix facultés ;
  • l'Université Saint Paul, institut catholique bilingue, gérée depuis un siècle et demi par la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée ;
  • l'Université Carleton, université internationale fondée en 1942 ;
  • le Collège algonquin, institution d'enseignement post-secondaire anglophone spécialisée dans les arts appliqués et la technologie ;
  • la Cité collégiale.

Ville-capitale, la sécurité à Ottawa est assurée par plusieurs services :

Lieux de culte

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Basilique-cathédrale Notre-Dame d'Ottawa[48].

Équipes sportives

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Équipe Ligue Stade Création Titres
Lynx d'Ottawa International League (baseball) Lynx Stadium 1993 1
Voyageurs d'Ottawa Ligue Can-Am (baseball) Stade d'Ottawa 2008 0
Atlético Ottawa Premier League Canadienne (football/soccer) Stade Place TD 2020 0
Sénateurs d'Ottawa LNH (hockey sur glace) Centre Canadian Tire 1992 0
67 d'Ottawa LHO (hockey sur glace) Ottawa Civic Centre 1967 3
Ottawa Harlequins RCSL (rugby à XV) Twin Elm Rugby Park 1999 4
Rouge et Noir d'Ottawa Ligue canadienne de football (football canadien) Stade Place TD 2010 1

La ville d'Ottawa a aussi accueilli deux équipes jouant dans la Ligue canadienne de football : les Rough Riders (de 1958 à 1996) et les Renegades (de 2002 à 2005). Une nouvelle franchise a été accordée en 2010 (Rouge et Noir d'Ottawa, ou RedBlacks), mais ne commence ses activités qu'en 2014.

Personnalités

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Paul Anka
Margaret Atwood
Melanie Scrofano

Notes et références

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  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Prononciation en anglais canadien retranscrite phonémiquement selon la norme API.

Références

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  2. « Philemon Wright » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 21 mars 2018. (consulté le ).
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  4. Ressources naturelles Canada Gouvernement du Canada, « Noms de lieux - Canal Rideau », sur rncan.gc.ca
  5. Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec. 1841-1896, Éditions du Septentrion, , p. 86.
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  40. « Le Festival des tulipes à Ottawa : une belle activité à vivre de bien des façons! »
  41. (fr + en) Musée Bytown
  42. (fr + en) Musée Diefenbunker
  43. (fr + en) Musée de Nepean
  44. (fr + en) Lieu historique national du domaine Billings - Site officiel de la ville
  45. « Le canal Rideau, la plus longue patinoire au monde », Commission de la Capitale nationale (consulté le )
  46. (en) The Queensway Began with a Royal Blast: Flashback to 1957 - Peter Robertson, Carlington Community Association, 5 mars 2008
  47. a et b « Ville d'Ottawa », Registre public des armoiries
  48. a et b « Notre Dame Cathedral », sur Notre Dame Cathedral

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Articles connexes

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Liens externes

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