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Mouvement jeunes communistes de France

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Mouvement jeunes communistes de France
Le Mouvement jeunes communistes de France à une manifestation pour le mariage pour tous en 2013.
Histoire
Fondation
1912 (JS)
1920 (FJCF)
1945 (UJRF)
1956 (MJCF)
Prédécesseur
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Secrétaire général
Assan Lakehoul[1]
Branche
Idéologie
Publication
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Le Mouvement jeunes communistes de France (MJCF), communément appelé JC (initiales de Jeunesse communiste), est une organisation politique de jeunesse, proche du Parti communiste français (PCF). Au sein du MJCF, les étudiants sont organisés dans sa branche étudiante, l'Union des étudiants communistes.

Le MJCF s'organise indépendamment du PCF : il décide de ses statuts, de son organisation et de ses dirigeants ainsi que de son orientation. Néanmoins il entretient un dialogue permanent avec lui sur les actions à mener et des orientations à prendre dans une visée transformatrice de la société. Dans les faits, militants du PCF et du MJCF partagent les mêmes locaux et réalisent des événements communs.

La jeunesse communiste a été fondée en 1920, à la veille du congrès de Tours, par une transformation des jeunesses socialistes en jeunesses socialistes-communistes et leur adhésion à la IIIe internationale. Par la suite les jeunesses socialistes-communistes prennent le nom de jeunesse communiste.

Le secrétaire général actuel est Assan Lakehoul à partir de juin 2023. Le mouvement revendique 15 000 adhérents, sur toute la France[2].

Le MJCF édite un journal du nom d'Avant-garde. Il fait partie de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD).

Quand s’organise le mouvement ouvrier, dès le XIXe siècle, des organisations de jeunesse se développent en son sein. Comptant fort peu de militants, ces mouvements peinent pourtant à se rassembler et ce n’est qu’en 1912 (soit sept ans après l’unification socialiste ayant donné naissance à la SFIO) qu’une organisation unie voit le jour : les jeunesses socialistes. Déchirés par la Première Guerre mondiale à l’image de leurs aînés de la SFIO, les jeunes socialistes ne font pas tous les mêmes choix : certains optent pour l’union sacrée, d’autres optent pour le refus de la guerre, jugée impérialiste, suivant en cela les socialistes russes (à commencer par Lénine), très isolés au sein de la IIe Internationale.

Après la guerre, l'Internationale ouvrière a beaucoup perdu en considération pour avoir soutenue celle-ci, aux dépens des racines pacifistes du mouvement socialiste, d’autant qu’a émergé en 1917 une voie nouvelle au cœur de la révolution russe : la voie bolchevique. C’est dans cet élan de rupture avec les compromissions passées, de quête de paix et de changement, que se développe en France un courant croissant pour l’adhésion à la IIIe Internationale, l’Internationale communiste.

Naissance et premiers combats (années 1920)

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En France, les premiers à faire le pas furent les jeunes. Deux mois avant le Congrès de Tours qui vu naître la S.F.I.C., les jeunesses socialistes tiennent leur congrès à l’automne 1920 à Paris et, le 1er novembre. Par 5 443 voix contre 1 958 (et 350 abstentions), les délégués optent pour l’adhésion à l’Internationale communiste des jeunes (soit environ 75 %). Les jeunesses socialistes sont mortes ; les jeunesses socialistes-communistes sont nées – elles prendront le nom de Fédération nationale des jeunesses communistes de France en 1921[3]. Maurice Laporte, dix-neuf ans, en devient le premier dirigeant. À la suite de ce congrès, nombre de jeunes décident de quitter l'organisation pour refonder les jeunesses socialistes et conserver leur place au sein de l'Union internationale des organisations socialistes de la jeunesse.

Logotype officiel de l'Internationale des jeunes communistes dans les années 1920.

Les premières grandes batailles ne tardent pas. En 1923, le gouvernement français de Raymond Poincaré décide d’envahir la Ruhr, en Allemagne. Aussitôt, la jeunesse communiste française entre en contact avec la JC allemande et organise en commun des collages, des distributions de tracts, etc. Le journal de la JC destiné aux jeunes soldats français (Le Conscrit) multiplie les articles incendiaires pour dénoncer la politique d’agression menée par le gouvernement français. Les principaux dirigeants eux-mêmes défilent dans la Ruhr, de Maurice Laporte à Simon Rolland en passant par Gabriel Péri. C’est la plus grande campagne antimilitariste de l’époque. La répression est à la hauteur du défi : la direction de la JC est arrêtée (Maurice Laporte, Gabriel Péri, Maurice Tréand, Henri Lozeray, Raymond Guyot…).

En 1925, lors de la guerre du Rif, la province du Rif, au Maroc, est entrée en sécession pour obtenir l’indépendance du pays tout entier alors aux mains des colons français et espagnols. Abd El-Krim mène la lutte et, dès 1925, lorsque la France rejoint dans la répression son allié espagnol (le général Pétain gère les opérations avec le général Franco), la FNJCF investit le terrain marocain : des chansons, des dizaines de milliers de journaux (à commencer par L’Avant-Garde), des millions de tracts et de « papillons », des soldats mis en grève, etc. La JC déploie toute son énergie dans ce qui constitue la première grande campagne anticolonialiste de l’histoire de France. En tapant au cœur du système impérialiste français, la JC est de nouveau frappée durement par le régime français : plus de 300 arrestations dans toute la France et un total de plus de 70 ans de prison.

L’ampleur de la répression à chacun des pas de la jeune Fédération freine son développement mais, plus profondément, par ses positions radicales et avant-gardistes, la JC, anticolonialiste, anti-impérialiste, est en trop net décalage avec la masse des jeunes. Les effectifs s’effondrent et passent de près de 13 000 en 1924 à 4 000 en 1931.

À l’heure du Front populaire (années 1930)

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Les années 1930 sont l’occasion d’un tournant important. La Section française de l’Internationale communiste (qui deviendra le PCF en 1937) est dirigée depuis 1930 par Maurice Thorez, jeune homme de trente ans ; ce n’est pas sans conséquences, à terme, sur la JC Par ailleurs, l'extrême droite connaît un essor considérable : Le P.N.F. prend le pouvoir en Italie en 1922 et le N.S.D.A.P. en Allemagne en 1933, terre où les partis ouvriers sont pourtant très forts et de vieille implantation. La France elle-même semble menacée par le fascisme en 1934 lorsque les ligues d’extrême droite se rassemblent et se dirigent contre l’Assemblée nationale. Sous l’impulsion de Maurice Thorez (trouvant un écho auprès du slovaque Eugen Fried et, surtout, du bulgare Georges Dimitrov), le Mouvement communiste international tout entier va se lancer dans un nouveau combat prioritaire : l’antifascisme. Pour mener à bien cet objectif, le rassemblement le plus large s’impose et c’est la logique des Fronts populaires.

Pour ce qui est de la JC, cela se manifeste par le développement d’activités susceptibles de toucher de larges pans de la jeunesse : activités récréatives (ping-pong, pianos, dominos, billard, radio…) ou d’éducation populaire (bibliothèque, sorties de plein-air ou dans des lieux de culture, projections cinématographiques…). Dans le même sens sont créées de nouvelles organisations de jeunesse liées à la JC :

Cet élargissement tous azimuts en ce temps de constitution du Front populaire rencontre un succès allant au-delà de toutes les prévisions : les effectifs sont multipliés par 20 en quatre ans, passant de 4 000 à 80 000 entre 1933 et 1937[réf. souhaitée].

À l’Internationale des jeunes communistes (dirigée à cette époque par celui qui est aussi le secrétaire de la JC française, Raymond Guyot ), des projets de vastes rassemblements sont formés et, pour la France, Raymond Guyot propose aux autres organisations de jeunesse de gauche une fédération unique de la jeunesse. La direction de la SFIO, Léon Blum en tête, l’interdit aux jeunesses socialistes et seule une fraction de la J.S. rejoindra la JC. Côté Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), tout rapprochement est prohibé par l’encyclique du pape Pie XI Divini Redemptoris. La Fédération unique de la jeunesse ne naît pas mais les organisations de gauche travaillent davantage ensemble et de multiples congrès antifascistes de jeunes se réunissent de par le monde ; la JC y tient toujours une place de choix.

Épreuves de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

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En 1939, le développement de la JC est violemment interrompu. Le gouvernement du radical Daladier interdit toutes les organisations communistes ainsi que leurs journaux. Clandestine, la JC n’abandonne pas pour autant le combat et occupe même la première place dans la résistance à Pétain puis à l’occupant nazi. Le PCF est en effet extrêmement affaibli par la répression qui s’est abattue sur lui. La JC, sous la direction d’André Leroy en zone occupée et de Léo Figuères en « zone libre », mène les combats les plus rudes. Un groupe va se distinguer tout particulièrement dans cette lutte antinazie de la JC : les Bataillons de la jeunesse menés par Albert Ouzoulias, 26 ans et le colonel Fabien, 22 ans. De l’attentat contre l’aspirant de Marine Moser à Paris le à celui contre le Feldkommandant de Loire-Inférieure à Nantes le , les Bataillons de la Jeunesse s’illustrent par les actes les plus éclatants.

Les actions de résistance des JC entrainent une répression brutale. À l’image de l’exécution de Guy Môquet, tué avec ses 26 camarades à Châteaubriant, c’est tout un système spécifique destiné à la traque des communistes qui est mis en place par les Allemands et les collaborateurs français, dont la fine point est constituée par le Service de police anti-communiste (S.P.A.C.). L’efficacité de cette traque est terriblement marquante : les Bataillons de la jeunesse disparaissent petit à petit en 1942. Plus largement, quand la guerre est finie, sur 40 membres du Comité central de la JC, 23 sont morts et parmi les 17 survivants, beaucoup sont dans les camps nazis, aux limites de la mort, comme Guy Ducoloné ou André Leroy.

Union de la jeunesse républicaine de France (1945-1956)

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De cette période héroïque de la Résistance, la JC sort affaiblie car elle a perdu nombre de cadres au combat mais son écho est allé croissant et, en 1944, elle compte 92 000 membres, le chiffre le plus important jusqu’alors. Pour amplifier encore cette dynamique et construire un grand mouvement de rassemblement des forces juvéniles de la Résistance, la JC décide de se fondre dans une nouvelle grande organisation de jeunesse visant au rassemblement le plus large : l’Union de la jeunesse républicaine de France. Assez vite, elle compte 250 000 membres, ce qui fait d’elle la plus grande organisation de jeunesse de l’Histoire de France.

Hyères, 1946, vente d'Avant-Garde par le cercle Guy Moquet de l'UJRF.

Renouant avec les logiques du Front populaire, l’UJRF, sans en rabattre sur les exigences de lutte, se fait pleinement mouvement d’éducation populaire et de distraction : championnats de football, balades en mer, sorties au théâtre, etc.

Parallèlement, les revendications ne faiblissent pas : application aux jeunes du principe « à travail égal, salaire égal », réduction de l’âge du droit de vote et d’éligibilité, etc. Sur ce dernier point, Léo Figuères, dirigeant de l’UJRF et député à l’Assemblée constituante (qui donnera naissance à la IVe république), obtient partiellement gain de cause et réussit à faire baisser l’âge requis pour être élu et pour voter. Sur les abattements de salaire imposés aux jeunes, l’UJRF obtiendra également des avancées au cours de la période, parmi d’autres conquêtes sociales concernant les jeunes. L’UJRF participe également pleinement aux grands mouvements sociaux de l’époque. C’est ainsi qu’à l’automne 1947, Vincent Voulant, jeune membre de l’UJRF, en prenant part au grand mouvement national de mobilisation sociale, perd la vie.

Au-delà de ces revendications, l’UJRF est amenée à réagir aux changements brutaux d’un monde qui bouge beaucoup. Face au peuple vietnamien bien décidé à ne plus tolérer la colonisation, le gouvernement français choisit l’affrontement : c’est la guerre d’Indochine. L’UJRF se mobilise, non sans danger puisqu’il s’agit de braver les autorités militaires françaises : L’Avant-Garde, les tracts, les affiches, les papillons distribués dans les rues et dans les casernes jouent à nouveau un grand rôle. Les actes les plus audacieux côtoient les plus simples (mais pas forcément les moins efficaces) : la jeune Raymonde Dien s’allonge sur les rails pour empêcher les trains de partir pour l’Indochine ; Henri Martin, jeune ancien résistant et militant de l’UJRF, distribue des tracts. Ce geste (presque) anodin ne l’empêche pas d’être arrêté au printemps 1950. S’ensuivra une des plus intenses campagnes du XXe siècle, c’est l’Affaire Henri Martin.

Accusé d'actes et de délits divers par le pouvoir en place (sabotage d’un navire de guerre avec une poignée de clous…), Henri Martin subit en réalité un procès politique des plus caricaturaux. Il est condamné et emprisonné sans preuve, avant d'être innocenté après la guerre. Le Mouvement communiste s’empare de l’affaire et L’Humanité comme L’Avant-Garde multiplient les articles et les unes. Vite, le mouvement quitte la sphère proprement communiste et gagne, notamment, tout le monde intellectuel, communiste ou non : Jean-Paul Sartre écrit un retentissant ouvrage sur l’Affaire Henri Martin, Jacques Prévert écrit un poème, Paul Eluard fait de même, Pablo Picasso, Fernand Léger, Jean Lurçat, André Fougeron immortalisent à leur tour la figure d’Henri Martin. Une pièce de théâtre est montée par la troupe de l’UJRF (Drame à Toulon) ; elle tourne pendant deux ans (de 1951 à 1953, quand Henri Martin est en prison) et est vue par plus de 200 000 spectateurs.

Pour défendre le droit à l’indépendance des Vietnamiens et des peuples opprimés par l’impérialisme, le Mouvement communiste reste pourtant bien seul en France ; il en est d’autant plus déterminé et les procès suivent proportionnellement : L’Avant-Garde est poursuivie, dans toute la France, des militants sont inquiétés. Lorsque le , le général américain Ridgway, accusé d’utiliser des armes bactériologiques contre les Coréens, vient en France, une grande manifestation est organisée par le Mouvement communiste. L’UJRF y tient une place de premier plan. À la suite de cette violente manifestation (plusieurs n’en reviendront jamais), le gouvernement trouve là le prétexte pour tenter de décapiter le Mouvement progressiste : Jacques Duclos, no 2 du PCF (mais, de fait, no 1 puisque Maurice Thorez, malade, est soigné en URSS) est arrêté, tout comme Alain Le Léap de la CGT ou encore André Stil, rédacteur en chef de L’Humanité. Côté UJRF, la quasi-totalité du bureau national est condamné à des peines de prison ferme. Ses principaux dirigeants sont incarcérés : Guy Ducoloné, secrétaire général, Louis Baillot, secrétaire de la fédération de Paris, Jean Meunier, rédacteur en chef de L’Avant-Garde ou encore Paul Laurent (futur secrétaire général, en 1955). D’autres sont contraints à la clandestinité ou à l’exil, à l’image de Robert Gerber « coincé » dans les pays socialistes qui, pour l’aider à se déplacer sans être repéré par les services français, lui fournissent de faux papiers.

Logo de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique.

Cette période de l’après-guerre est également marquée par la création de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique en pour rassembler toutes les organisations de jeunesse progressistes du monde. Dirigée par des Français (membres de l’UJRF), Guy de Boysson (1945-1950) puis Jacques Denis après 1950, la FMJD mène de nombreuses initiatives importantes parmi lesquelles, tous les ans, l’organisation de la journée internationale contre le colonialisme. Sa principale activité, toutefois, demeure le Festival mondial de la jeunesse et des étudiants. Sa première édition, en 1947, à Prague réunit des dizaines de milliers de participants de par le monde, dont 4 000 jeunes Français (principalement de l’UJRF mais aussi de la CGT ou de la Ligue de l’enseignement). L’organisation de jeunesse française s’illustre le plus souvent par la richesse de sa délégation culturelle : foulards dessinés par Picasso, etc. Les festivals mondiaux sont des événements de très grand retentissement. Le plus grand de ceux-ci fut celui de Berlin, organisé en 1951, rassemblant plus d’un million de jeunes du monde entier. C’est encore à ce jour le plus grand rassemblement de jeunes jamais tenu.

Cette histoire de combats qui est celle de l’UJRF fut aussi celle d’un rapide étiolement du fait d’une contradiction liée à la guerre froide. Organisation de rassemblement, elle est prise à revers par la guerre froide qui n’est pas une époque où les rassemblements se font aisément. Assez vite, ses effectifs s’effondrent pour se stabiliser autour de 30 000.

Luttes des années 1956-1962

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Toute perspective de large rassemblement sur le modèle de 1945 ou de 1936 semblant fort lointaine, l’UJRF disparaît en 1956 pour laisser la place au Mouvement de la jeunesse communiste de France (MJCF). Il est alors composé de quatre branches :

Cette dernière récupère le journal des étudiants du PCF, Clarté et connaît assez vite un succès notable : c’est de loin la première organisation politique à l’université. Son organe de presse, Clarté, est un outil prestigieux où de grands noms se sont illustrés. Il sert également de support pour l’organisation de rencontres culturelles de haut rang : Aragon, Sartre, Ehrenbourg défilent, parmi d’autres.

L’heure n’est pas qu’à la bataille culturelle et le MJCF est amenée à réagir face à de graves événements. En 1957, à la suite du réarmement allemand et de l'intégration de la République fédérale d’Allemagne (« Allemagne de l’Ouest ») dans l’OTAN, un certain nombre d’anciens généraux de l’Allemagne nazie sont appelés à reprendre du service sous le casque atlantique. Parmi ceux-ci, le général Speidel, ancien chef d’état-major de Rommel, trouve vite une place de premier ordre dans l’Alliance atlantique. Tant et si bien qu’il a sous ses ordres certains jeunes communistes dont il a conduit à la mort les parents. Contre l’insupportable, le MJCF mène une importante campagne pour l’éviction de Speidel. La mobilisation permettra son déplacement.

La grande affaire de la période est toutefois ailleurs : c’est la guerre d’Algérie. 1956, avec l’envoi en Algérie du contingent, décidé par le socialiste Guy Mollet, est une date centrale pour la guerre d’Algérie. À partir de cette année-là, les « événements d’Algérie » concernent les centaines de milliers de jeunes mobilisés et envoyés combattre le peuple algérien en quête d’indépendance. L’UJRF, dès 1955 avait pris une place centrale dans l’organisation du « mouvement des rappelés ». Les soldats, maintenus plus longtemps que prévu dans l’armée du fait de la guerre d’Algérie (« les rappelés »), voulaient rentrer chez eux une fois leur service terminé, nombre d’entre eux se sont révoltés et l’UJRF puis la MJCF ont animé ce mouvement touchant des dizaines de milliers de jeunes. Certains gestes, plus isolés mais particulièrement courageux furent le fait de jeunes communistes. Alban Liechti[4], jeune jardinier du MJCF, est ainsi le premier soldat français à avoir refusé de partir pour l’Algérie. En dépit d’une campagne de soutien du MJCF, il connaîtra la prison.

Le MJCF recommande toutefois de ne pas multiplier ces actes car elle estime plus efficace un jeune communiste qui, dans l’armée, exerce une influence réelle sur des dizaines voire des centaines d’autres soldats. Massivement, les jeunes communistes ont ainsi transmis, non sans péril, des tracts ou des journaux (L’Avant-Garde ou encore Soldat de France, journal clandestin des communistes à destination de l’armée) aux soldats du contingent. Hors de l’armée, les Jeunes Communistes organisèrent de grandes manifestations dans les principales villes de France pendant les années du conflit. Ils participèrent également aux grandes manifestations de large rassemblement (souvent initiées par le Parti communiste français) réclamant la paix en Algérie. Là encore, les dangers n’étaient pas absents : le , au niveau du métro Charonne, à Paris, on dénombra huit morts parmi les manifestants.

Au temps des divisions (les années 1960)

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L’unité parmi les communistes n’est pas à l’ordre du jour. La nouveauté, c’est qu’émerge une force décidée à gagner en influence : le trotskisme. Pierre Frank, dirigeant d’un des courants trotskistes (Parti communiste internationaliste), envoie plusieurs jeunes (dont Alain Krivine et son frère jumeau Hubert Krivine) infiltrer, noyauter et prendre la direction de l'Union des étudiants communistes. Du fait de l’autonomie accrue donnée aux organisations de jeunesse par le Parti communiste français conduit par Waldeck Rochet, l'U.E.C. est noyautée assez vite et sans grande difficulté. Elle opte pour des positions différentes de celles du PCF et reprend de plus en plus clairement les mots d'ordre du Parti communiste internationaliste. La dernière phase de l’entrisme arrive à maturité au milieu des années 1960. Sous la conduite de Roland Leroy, l'U.E.C. multiplie les exclusions. Assez vite, les exclus créent la Jeunesse communiste révolutionnaire, qui donnera naissance, peu après, à la Ligue communiste. La JCR, dont les effectifs sont d'environ 350 adhérents en et la LC rassemblent peu d’adhérents et ne peuvent se mesurer à l'UEC « survivante » mais celle-ci est extrêmement fragilisée, pour longtemps.

Dans le même temps, une fois la guerre d'Algérie finie, en 1962, la société de consommation naissante se tourne résolument vers les jeunes[5]. C'est le temps du « yéyé ». Le MJCF cherche à être davantage en phase avec les jeunes. Dès le milieu des années 1950, la JC avait décidé d'impulser une réorientation « dans le sens des loisirs »[6] : à la suite du 5e Congrès de l'UJRF (avril 1955), L'Avant-garde[7] avait adopté une nouvelle mouture en devant « le magazine des jeunes ». En 1958, le journal et l'Humanité avaient créé les « Relais de la chanson française », sur le modèle des crochets radiophoniques, et qui devaient promouvoir de jeunes chanteurs français, contre la vogue des reprises étrangères[8]. De même, la programmation des fêtes s'ouvre à de nouvelles esthétiques[9]. Avec l'essor de la culture yéyé, le MJCF lance un magazine calqué sur le géant commercial vendu à plus d’un million d’exemplaires (Salut les copains), ce sera Nous les garçons et les filles[10] (dont le titre est inspiré de celui de la chanson de Françoise Hardy Tous les garçons et les filles)[11]. Le premier numéro de N.G.F. sortira des presses : Jean-Paul Belmondo est à la une, avant Claude François, Richard Anthony ou Johnny Hallyday. Cette ligne de conquête des jeunes sur une base de culture de consommation connaît les premiers mois un certain succès parmi les jeunes (près de 60 000 exemplaires pour le numéro d’été)[12], mais guère parmi les jeunes communistes qui ne disposent plus de leur journal de combat, L'Avant-garde.

L’absence d’un journal politique, l’extrême faiblesse de l’UEC, la force médiatique des exclus plus anticommunistes, tout concourt à compliquer la tâche du MJCF pour Mai 68. Néanmoins, les jeunes communistes s’activent : dans les usines, dans les lycées, les universités. Ils font reparaître un numéro exceptionnel d’Avant-Garde, se battent pour des augmentations de salaires, de nouveaux droits pour les salariés.

Recompositions des années 1970

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Dans les années 1970, toujours concurrencés sur leur gauche par une foule de groupes qu'ils jugent gauchistes, les jeunes communistes retrouvent une position de premier plan en animant avec détermination la lutte contre la guerre du Vietnam. Vingt ans plus tôt, ils étaient seuls contre la guerre d’Indochine menée par la France ; dans les années 1970, d’autres jeunes les ont rejoints contre la guerre du Vietnam menée par les États-Unis mais les jeunes communistes tirent de l’ancienneté de leur combat une légitimité particulière : ils sont ici sur un terrain très bien connu. D’immenses manifestations de jeunes de protestation contre la guerre sont organisées à l’appel de la JC En 1967, à l’appel de la seule JC, 70 000 jeunes défilent.

Le MJCF tout entier ne survit pas à l’après-68. Nous les garçons et les filles ne s’en relève pas (et L’Avant-Garde ressuscite). L’Union des jeunes filles de France disparaît elle aussi en 1974. Créée en 1936 par Danielle Casanova, elle s’était fondue dans l’UJRF en 1945 avant d’être recréée en 1946 sous la houlette de Madeleine Vincent. L’idée était simple et s’organisait autour de trois points.

  1. Les jeunes femmes ont des revendications particulières à défendre et les cercles mixtes tendent à les écraser au profit des revendications masculines ou mixtes. Une organisation à part permet de mener ces luttes, pleinement légitimes.
  2. Beaucoup de parents refusent que leurs jeunes filles fréquentent de jeunes hommes dans une organisation. Une UJFF permet de ne pas couper ces jeunes femmes du militantisme et de la lutte pour l’émancipation[13].
  3. La société actuelle ne se charge guère de former des cadres féminins. Or, les communistes croient nécessaire et impérative la présence de femmes à tous les niveaux de direction. Une organisation spécifique permet l’émergence de dirigeantes.

Toutefois, dans les années 1970, à l’heure où le féminisme se développe tout particulièrement[14], ces arguments se brisent sur l’idée que la non-mixité est une vieillerie au mieux obsolète, au pire réactionnaire. Janine Jambu et d’autres dirigeantes de l’UJFF mènent donc à bien sa dissolution. Les adhérentes rejoignent l’UJCF.

Les années 1970 sont marquées pour le Mouvement communiste français par le déploiement de la tactique du « programme commun » initiée par Waldeck Rochet et mise en œuvre, à partir de 1972, par Georges Marchais. Les jeunes communistes s’inscrivent dans cette tactique et appuient la démarche. Le Festival national qu’ils organisent en 1975 au Parc des expositions de la porte de Versailles est clairement placé sous ce signe : « Avec les communistes pour que change la vie ».

Années 1980

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Dans les années 1980, l’heure est plutôt au désenchantement pour les communistes : 1983, c’est le tournant libéral du PS ; 1984, c’est le retrait des communistes du gouvernement ; 1988, c’est « l’ouverture à droite », François Mitterrand ne prend aucun ministre communiste mais des ministres de droite. Les pays socialistes voient leur image se détériorer.

Manifestation des jeunes communistes, en soutien à Mandela, emprisonné en Afrique du Sud.

Les jeunes communistes s'engagent notamment contre les Travaux d’utilité collective (TUC) et autres Contrats emploi solidarité (CES), en 1986, contre le projet de loi Devaquet. La JC est de tous ces combats et semble connaître un grand essor au point d’approcher les 100 000 adhérents[réf. nécessaire].

Dans le même temps, la JC mène campagne contre l’apartheid et pour la libération de Nelson Mandela, dirigeant de l’A.N.C. (le Congrès national africain, parti historiquement proche du Mouvement communiste international) notamment dans les colonnes de L’Avant-Garde, dans les rues des villes – ils sont 60 000 en 1986 autour du Musée national d’art moderne Georges-Pompidou[réf. nécessaire], sur des T-shirts et même sur des vinyles édités pour l’occasion.

Sous l’impulsion de Jacques Perreux, alors secrétaire général du MJCF, le mouvement s’investit pleinement dans ces luttes internationalistes et anti-racistes et va jusqu’à changer de logo : ce sera un pied (souvent mi-blanc mi-noir), symbole de l’universelle humanité.

Après la chute, de la « mutation » au renouveau (années 1990-2000)

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Les années 1990 sont de nouvelles années difficiles pour le Mouvement communiste français et, tout particulièrement la JC. Après l’effondrement des pays socialistes d’Europe centrale et orientale, l’idée même de communisme est lourdement affaiblie et la JC perd beaucoup de son pouvoir d’attraction. Par ailleurs, en 1994, le Mouvement communiste français choisit de marquer nettement une rupture par rapport à la période antérieure, c’est la « mutation » menée par Robert Hue à la tête du PCF et Pierre Zarka à la direction de L’Humanité.

Le MJCF change lui aussi : en 1998 est décidé de créer trois réseaux largement autonomes destinés à structurer la JC au niveau national, fédéral et local — réseau antiprécarité, chaîne humaine, solidarité internationale. Cependant, si le MJCF organise une mutation à sa manière, il ne suit pas exactement la même voie que le Parti communiste. Les tensions entre MJCF et PCF se développent.

Les années 2000 apporteront un certain renouveau. Le congrès d’étape du MJCF de 2002 est un moment clé : élection d’un nouveau secrétaire général, adoption d’un nouveau logo, élaboration d’une nouvelle structuration (fin des réseaux). La JC se redéploie dans nombre de villes et de villages, de quartiers et de régions qu’elle avait dû déserter. La mobilisation contre Le Pen (2002), la guerre d'Irak (2003), la réforme Fillon des lycées (2005) le C.P.E. (2006) ou la L.R.U. (2007) ou en faveur de la Palestine et de la libération de Salah Hamouri sont l’occasion d’un renforcement. Les liens se resserrant avec le PCF, les jeunes communistes disposent de davantage de moyens pour mener à bien leur lutte.

Années 2010-2020

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Les années 2010 semblent en continuité avec le renouveau de la décennie précédente. La campagne du Front de gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 est un succès et une nouvelle occasion de structuration et de visibilité pour l'organisation.

Manifestation anti-précarité des Jeunes communistes d'avril 2015.

Fin 2014, le mouvement revendique 15 000 adhérents et met le « cap vers les 20 000 » pour 2017. Le mouvement communiste se reconstruit alors lentement, le Parti communiste français augmente lui aussi son nombre d’adhérents chaque année. Bien que leurs liens se multiplient depuis le départ de Robert Hue, le Congrès des jeunes communistes de entérine une ligne révolutionnaire plus poussée que celle du PCF. Le MJCF veut la rupture avec l'Union européenne[15] et le socialisme comme phase de transition vers le communisme est réaffirmé comme objectif[16]. Un travail de refondation progressif de l'organisation est mis en place et un logo modernisé est adopté par le Conseil national. Son attitude critique de l'Union européenne, désormais vue comme une « institution autoritaire au service des puissants »[17], s'intensifie avec la situation de la crise grecque. Dans le même temps, le MJCF combat la politique menée par le gouvernement Valls, incarnée par la « loi Macron », ainsi que sa politique migratoire et sécuritaire. Depuis le printemps 2015, le MJCF mène la campagne « Relève la tête » visant à remettre les jeunes des classes populaires à l'offensive. Celle-ci regroupe alors aussi bien des campagnes contre le contrôle au faciès que pour des tarifications moins chères dans les transports.

Le début de l'année 2016 est marqué par l'annonce du projet de loi travail de la ministre Myriam El Khomri à l'origine d'un mouvement social d'ampleur ou les jeunes et les étudiants prennent une place de premier choix.

Début 2018 puis à nouveau en , le Mouvement des Jeunes communistes de France est secoué par une série d'accusations d'agressions sexuelles et de viols[18],[19]. La direction du MJCF se défend d'avoir protégé des partisans ou d'avoir caché des affaires. Le Parti communiste annonce, par le biais de son nouveau premier secrétaire Fabien Roussel, qu'il y aura des sanctions contre les agresseurs après les nombreuses révélations effectuées par des militantes qui ont confié avoir été victimes d'agressions sexuelles[19]. Le , les deux organisations annoncent avoir exclu quatre membres du PCF et du MJCF, tandis que cinq autres sont suspendus[20].

Organisation

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Fonctionnement local

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Au niveau local, le MJCF s'organise en Union de ville, qui est constituée des adhérents d'une ou plusieurs villes. L'Union de ville(s) est le lieu de souveraineté. Elle se réunit en assemblée locale le plus souvent possible, discute en fonction de l’actualité, des enjeux politiques locaux, et des besoins de l’organisation de ses adhérents et prend ses décisions démocratiquement. L'assemblée locale se dote, et favorise la création, d'autant de groupes et de collectifs qu'elle le souhaite pour développer l'activité et l'intervention des jeunes communistes. Le groupe rassemble les jeunes communistes d'un même quartier, d'un même lycée, d'une même entreprise, d'un même centre d'apprentissage, d’un foyer jeune travailleur, d'un même village, etc. Son but est de développer l'activité, la rencontre, la réflexion, l'intervention des jeunes communistes sur un même lieu. Le collectif rassemble les jeunes communistes d'une même ville, des étudiants communistes d'une même université sur une thématique permanente ou ponctuelle. Son but est de développer la rencontre, la réflexion, l'intervention, l'activité des jeunes et étudiants communistes sur cette thématique[2].

Illustration partielle de l'organisation interne du Mouvement Jeunes Communistes de France.

Les Unions de ville(s) d'un même département se regroupent au sein d'une fédération. Elle veille à l'information et à la participation des jeunes communistes isolés et au développement de nouvelles Unions de ville(s). Elle travaille à l'échange d'expériences entre les Unions de ville(s), avec les secteurs UEC du département à la construction d'initiatives départementales et au partage des orientations en se dotant d'un conseil départemental. La fédération peut aider au regroupement des unions de ville quand l'engagement et l'activité des jeunes communistes le nécessitent pour faire grandir le rapport de force départemental et garantir un fonctionnement plus cohérent de la fédération[2]. En 2019, le MJCF compte 77 fédérations et est présent sur l'ensemble des régions de France [21].

Direction nationale

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Le Congrès national du mouvement, convoqué le conseil national se réunit tous les 3 ans et est la plus haute instance du MJCF, il est le lieu privilégié d'exercice de la souveraineté. Un congrès extraordinaire peut cependant être convoqué par l'Assemblée nationale des animateurs, le Conseil national ou par la majorité des conseils départementaux. Le conseil national détermine alors le nombre de délégués au congrès sur la base d'au moins un par fédération puis le nombre restant de délégués proportionnellement au nombre d'adhérents. Le congrès décide des orientations du mouvement et élit le conseil national[2].

L'Assemblée nationale des animateurs (ANA) est convoquée par le conseil national en fonction de l'actualité politique et de celle du MJCF Se réunissant une fois par an minimum (depuis le congrès national de auparavant il y en avait au minimum deux par an), elle est la plus haute instance du MJCF entre deux congrès. Elle est un moment de rencontre, de construction collective, de définition commune d'objectifs, dans le cadre des orientations du congrès, et sur la base de l'activité dans les unions de ville. Elle permet de faire des bilans, de construire des initiatives et campagnes nationales, d'approfondir des thématiques. Elle se réunit au moins une fois par an. L'ANA peut renouveler le conseil national une fois par an afin de prendre en compte les évolutions du Mouvement. Elle le fait dans la limite de 30 %.

Le conseil national (CN) est l'organe de direction entre le congrès et l'ANA Il se réunit plusieurs fois par an. C'est un lieu d'échange sur la base de l'activité des jeunes communistes. Il anime l'activité des jeunes communistes, il fait vivre les orientations du congrès, les décisions de l'ANA. Il échange et prend des décisions en fonction de l'actualité. Il est chargé de l'aide aux fédérations. Chaque membre du conseil national doit rendre compte des débats et décisions. Tous les animateurs du mouvement reçoivent un bulletin de décision du CN. Il se dote d'autant de collectifs, réseaux, commissions qu'il juge utiles pour l'activité des jeunes communistes. Le CN élit la coordination nationale. La coordination nationale est chargée du bon fonctionnement du CN. Enfin, le conseil national élit le ou la secrétaire général-e du mouvement.

L'UEC, la branche étudiante du MJCF

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Les étudiants sont organisés dans l'Union des étudiants communistes. L'UEC est une branche sectoriel adaptée aux enjeux propres à l'enseignement supérieur et aux luttes qui s'y développent, animée par le Collectif National[2].

Au niveau local, l'UEC est organisé en secteur, rassemblant un ou plusieurs lieux d'enseignement supérieur. L'assemblée de secteur se dote, et favorise la création, d'autant de cercles et de collectifs qu'elle le souhaite pour développer l'activité et l'intervention des étudiants communistes. Le cercle rassemble les étudiants communistes d'un même UFR, cité-U, IUT, institut, filière, etc. Son but est de développer la rencontre, la réflexion, l'intervention, l'activité des étudiants communistes sur un même lieu. Un collectif étudiant, sur le modèle de tout collectif de jeunes communistes, rassemble des étudiants communistes d'un même secteur sur une thématique permanente ou ponctuelle. Son but est de développer la rencontre, la réflexion, l'intervention, l'activité des étudiants communistes sur cette thématique.

Logo de l'UEC en 2015.

L'UEC est implantée dans un nombre important d'universités, dont les universités parisiennes (Jussieu, Tolbiac, Censier, Versailles-Saint-Quentin, Paris 8), Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Orléans, Dijon, Limoges, Clermont-Ferrand, Rennes, Toulouse, Strasbourg, Saint-Étienne, etc. Au total, l'UEC compte aujourd'hui 40 « secteurs » sur l'ensemble du territoire (dont 16 en Île-de-France), et est présent dans une cinquantaine d'établissements d'enseignement supérieur. Notamment, l'UEC compte des cercles et des secteurs dans l'ensemble des IEP.

Le Collectif National de l'UEC est constitué des responsables élus lors de la séance étudiante du congrès national. Il impulse l'activité des étudiants communistes dans l'ensemble des lieux de l'enseignement supérieur. Il fait vivre les orientations du congrès et de l’ANA. Il peut être renouvelé tous les ans à l'ANA et est élu par l'ensemble des délégations de secteurs présentes à l'ANA. Le Collectif National de l'UEC élit sa coordination nationale et son ou sa secrétaire national-e[2],[22].

Liste des secrétaires généraux

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Fédération des jeunesses communistes de France (1920-1945)
Mandat Nom
1920-1923 Maurice Laporte
1923-1926 Jacques Doriot
1926-1926 André Ferrat
1926-1928 Henri Barbé
1928-1930 François Billoux
1930-1932 Raymond Guyot
1932-1933 Georges Charrière (Raymond Guyot emprisonné)
1933-1945 Raymond Guyot
1941-1944 Léo Figuères (zone sud de la France) et André Leroy (zone nord de la France, de 1940 à 1942)
Certaines données sont encore manquantes ou incertaines.
Union des jeunes filles de France (1936-1956)
Mandat Nom
1936-1942 Danielle Casanova
Les données postérieures ne sont pas encore connues.
Union de la jeunesse républicaine de France (1945-1956)
Mandat Nom
1945-1946 Raymond Guyot (président)
1946-1948 André Leroy
1948-1953 Léo Figuères
1953-1955 Guy Ducoloné
1955-1956 Paul Laurent
Mouvement jeunes communistes de France
Mandat Nom
1956-1962 Paul Laurent
1962-1965 Christian Echard
1965-1970 François Hilsum
1970-1973 Roland Favaro
1973-1979 Jean-Michel Catala
1979-1984 Pierre Zarka
1984-1993 Jacques Perreux
1993-1998 Sylvie Vassallo
1998-2002 Christophe Hodé
2002-2005 Jérôme Dulauroy
2005-2008 Cédric Clérin
2008-2012 Pierric Annoot
2012-2016 Nordine Idir
2016-2019 Camille Lainé
2019-2023 Léon Deffontaines
Depuis 2023 Assan Lakehoul

Liste des congrès du MJCF

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Numérotation officieuse des Congrès de la Jeunesse communiste Congrès du MJCF et des organisations précédentes
0 Congrès des Jeunesses socialistes (Paris 20e, salle de la Bellevilloise)
Ier Congrès (FJCF) et Ier Congrès (Paris 10e, salle de l'Égalitaire) (Congrès fondateur de la Fédération des Jeunesses communistes de France)[23]
IIe Congrès (FJCF) IIe Congrès (Montluçon)
IIIe Congrès (FJCF) IIIe Congrès (Marseille)
IVe Congrès (FJCF) IVe Congrès (Paris)
Ve Congrès (FJCF) Ve Congrès (Saint-Denis)
VIe Congrès (FJCF) - VIe Congrès (Paris 20e, salle de La Bellevilloise)[24]
VIIe Congrès (FJCF) - VIIe Congrès (Montigny-en-Gohelle)
VIIIe Congrès (FJCF) - Congrès extraordinaire (Ivry-sur-Seine)
IXe Congrès (FJCF) - VIIIe Congrès (Marseille)
Xe Congrès (FJCF) et IXe Congrès (Paris)
XIe Congrès (FJCF) - Xe Congrès (Issy-les-Moulineaux)[25]
XIIe Congrès (FJCF) - XIe Congrès (Paris 5, à la Mutualité) : création de l'Union de la jeunesse républicaine de France (UJRF)
XIIIe Congrès (UJRF) - Ier Congrès de l'UJRF (Clichy)
XIVe Congrès (UJRF) - IIe Congrès de l'UJRF (Lyon)
XVe Congrès (UJRF) - IIIe Congrès de l'UJRF (Gennevilliers)
XVIe Congrès (UJRF) - IVe Congrès de l'UJRF (Montreuil-sous-Bois) (Salle des Fêtes de la mairie)
XVIIe Congrès (UJRF) - Ve Congrès de l'UJRF (Montrouge)
XVIIIe Congrès (MJCF) - Ier Congrès du Mouvement de la jeunesse communiste de France[26] (Ivry-sur-Seine)
XIXe Congrès (MJCF) 27 - IIe Congrès de l'Union des jeunesses communistes de France (Gennevilliers)
XXe Congrès (MJCF) - IIIe Congrès de l'Union des jeunesses communistes de France (Saint-Denis)
XXIe Congrès (MJCF) 5 - IIIe Congrès de l'Union des jeunesses communistes de France
XXIIe Congrès (MJCF) - Saint-Denis
XXIIIe Congrès (MJCF) - Ivry-sur-Seine
XXIVe Congrès (MJCF) - Saint-Denis (Gymnase Auguste-Delaune)
XXVe Congrès (MJCF) 15 - Montreuil (Parc Montreau)
XXVIe Congrès (MJCF) - Nanterre (Palais des Sports)[27]
XXVIIe Congrès (MJCF) - Congrès extraordinaire (Saint-Denis)[28]
XXVIIIe Congrès (MJCF) 1977
XXIXe Congrès (MJCF) - Vitry-sur-Seine (Palais des Sports Maurice-Thorez)[29]
XXXe Congrès (MJCF) - Ivry-sur-Seine[30]
XXXIe Congrès (MJCF) - Pantin
XXXIIe Congrès (MJCF) - Ivry-sur-Seine
XXXIIIe Congrès (MJCF) - Gennevilliers
XXXIVe Congrès (MJCF) - Villejuif
XXXVe Congrès (MJCF) - Villejuif[31]
XXXVIe Congrès (MJCF) - Gennevilliers
XXXVIIe Congrès (MJCF) - Aubervilliers
XXXVIIIe Congrès (MJCF) - Aubervilliers
XXXIXe Congrès (MJCF) - Ivry-sur-Seine
XLe Congrès (MJCF) - Gennevilliers
XLIe Congrès (MJCF) 18 - Gennevilliers
XLIIe Congrès (MJCF) 24 - Paris (Colonel Fabien)
XLIIIe Congrès (MJCF) 28 - Villejuif

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « QUI SOMMES-NOUS ? », sur MJCF | Mouvement Jeunes Communistes de France (consulté le )
  2. a b c d e et f « Qui sommes nous ? », sur Mouvement Jeunes Communistes (consulté le ).
  3. Guillaume Quashie-Vauclin, « La jeunesse dure longtemps. Quarante ans d’historiographie des organisations de jeunesse communistes françaises », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, nos 116-117,‎ , p. 195-227 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Association républicaine des anciens combattants et victimes de, L'Algérie, nous y étions : témoignages et récits d'anciens combattants, Paris, Editions du réveil des combattants, , 229 p. (ISBN 2-910764-30-3, 9782910764302 et 2914676018, OCLC 49028129, lire en ligne), p. 75 à 89
  5. Jedediah Sklower, "Une propagande dialogique ? La presse jeune communiste et la culture jeune dans les années 1960", Le Temps des médias, no 56, 2023, p.273-294, en ligne.
  6. Guillaume Quashie-Vauclin, L'Union de la jeunesse républicaine de France. 1945-1956. Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d'avant-garde communiste, Paris, L'Harmattan, 2009.
  7. Pour une analyse du rôle de la presse dans le militantisme des jeunes communistes, voir Jedediah Sklower, « Un “organisateur collectif” : la presse et la gouvernementalité militante jeunes communistes en France », 20 & 21. Revue d'histoire, no 155, 2022/3, p. 117-134, en ligne.
  8. Jedediah Sklower, « Aggiornamento culturel et culture de masse dans la Jeunesse communiste. Les Relais de la chanson française (1958-1970) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, no 71, 2024, p. 123-155, en ligne
  9. Jedediah Sklower, « Les fêtes de la Jeunesse communiste : mobilisation militante et ouverture culturelle (1954-1981)», Terrains & Travaux, no 43, 2023, p. 125-153, en ligne.
  10. Philippe Buton, « Nous les Garçons et les Filles ou le cheval de Troie communiste », dans Karine Taveaux-Granpierre et Joëlle Beurier (dir.), Le Photojournalisme des années 1930 à nos jours. Structures, culture et public, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014 ; Frédérique Matonti, « Nous les Garçons et les Filles. Un cas limite de réception présumée politique », in Isabelle Charpentier (dir.), Comment sont reçues les œuvres. Actualités des recherches en sociologie de la réception et des publics, Paris, Créaphis, 2006.
  11. Fabien Marion, "Nous les garçons et les filles", un révélateur des contradictions du mouvement de la jeunesse communiste de France, Université de Provence, 2007.
  12. Guillaume Roubaud-Quashie, « Mai 1963, lancement de « Nous les garçons et les filles », le nouveau magazine de la JC », sur humanite.fr, (consulté le ).
  13. Guillaume Roubaud-Quashie, « Non-mixité : théories communistes et pratiques militantes. L’Union des jeunes filles de France (1946-fin des années 1950) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, no 71, 2024, p. 72-95, en ligne.
  14. Guillaume Roubaud-Quashie, "La sexualité des 'jeunes filles' communistes : du puritanisme à la libération ? Le cas de la région havraise de 1944 à 1975 », Revue d’histoire de l’enfance "irrégulière", n°20, 2018, p. 179-197, en ligne.
  15. « Texte de Congrès sur l'International », sur jeunes-communistes.org, (consulté le ).
  16. « Texte de congrès « Génération révolution », sur jeunes-communistes.org, .
  17. « Face à l'Europe qui ruine les peuples, faire vivre nos espoirs et nos revendications. » [PDF], sur jeunes-communistes.org.
  18. Remy Dodet, « La vague #MeToo déchire les Jeunes communistes », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne)
  19. a et b Abel Mestre et Sylvia Zappi, « Enquête sur des accusations d’agressions sexuelles au sein des Jeunesses communistes », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  20. Valérie Luxey, « PCF et MJCF : 9 exclusions et suspensions après des accusations de viols, dont un sur une militante de Perpignan », sur France 3 Occitanie (consulté le )
  21. « Qui sommes nous », sur jeunes-communistes.fr (consulté le ).
  22. Statuts du MJCF, publié au Journal Officiel
  23. Le nom de "Fédération des Jeunesses communistes de France" est l'appellation du "Mouvement Jeunes communistes de France" de 1921 à 1945
  24. L'Humanité, sur le site de la BNF Gallica. Le 6e congrès était prévu avoir lieu à Ivry, mais la salle la réunion du Congrès y fut interdite.
  25. Le congrès est précédé d'un rassemblement des jeunes à (Paris 15e, au Vel-d'hiv'). Cf L'Humanité, avril 1939, site Gallica de la BNF.
  26. Reprenant le nom de "Jeunesse communiste", le Mouvement de la Jeunesse communiste de France (MJCF) est constitué de quatre organisations : l'Union de la Jeunesse communiste de France (UJCF), l'Union des Jeunes filles de France (UJFF), l'Union de la Jeunesse agricole et rurale de France (UJARF), Union des Étudiants communistes de France (UECF). Proposée lors d'un Conseil national, tenu à Paris le 11 avril 1974, la fusion des trois organisations UJCF, UJFF et UJARF, est réalisée en juin de la même année. Cf Avant-Garde, no 47, mai 1974.
  27. L'Humanité, 5 mai 1975. Le mouvement compte 70 000 adhérents, selon les chiffres des dirigeants. 1 485 délégués (féminines : 34,3 %) participent au Congrès. Leur âge moyen est 19 ans (34 % des délégués ont moins de 18 ans). 33 % ont adhéré en 1974 et 1975, 20 % en 1973. Les salariés sont 28,5 % (14 % ouvriers, 14,5 % employés), les scolaires sont 60 % (29 % étudiants, 25 % lycéens, 6 % collégiens). Les 11,5 % "autres" sont chômeurs, soldats, jeunes ruraux.
  28. L'Humanité, 13 décembre 1976. Jean-Michel Catala annonce 94 000 adhérents, dont 1 600 sont délégués au Congrès. Ces délégués sont pour 10 % des chômeurs, 29 % des ouvriers, 17 % des employés, 4 % des apprentis, 7 % des collégiens, 18 % des lycéens, 21 % des étudiants. Georges Marchais y prononce le discours du "Parti". Les chants finaux sont L'Internationale, La Marseillaise et La Jeune Garde. On prépare aussi le prochain festival mondial de la Jeunesse, de La Havane (Coordinateur Alain Gresh), sur un air de samba (dixit les journalistes) : "Oh Fidel ! Oh Castro ! Tous au festival ! Tous à La Havane !".
  29. L'Humanité, 4 février 1980. Le Congrès réunit 1 302 délégués, d'une moyenne d'âge de 21 ans. Les "jeunes filles" sont 37 % des délégués, dont 25 % sont des adhérents de fraiche date (1978-1980), 29 % ayant rejoint la "JC" en 1977-1978, 38 % l'ayant fait entre 1972-1976, et 8 % avant 1972.
  30. L'Humanité, 7 juin 1982. Le congrès est couplé avec la fête d'Avant-garde. Celle-ci s'achève le dimanche 6 juin, par une « marche pour l'emploi, la vie, la Paix », dans les rues d'Ivry, entre la cité Monmousseau et la mairie. Georges Marchais, Pierre Zarka, Jacques Laloe, maire de la ville, Paul Mercieca, député-maire de Vitry, Hélène Luc, sénatrice du Val-de-Marne (et ancienne responsable nationale de l'UJFF), Guy Hermier, du Bureau politique du PCF, Michel Germa, Président du Conseil général du Val-de-Marne sont notés en tête du cortège.
  31. Décision du Congrès : le changement de logo JC pour un nouveau, "plus en couleur, plus à l'image de la joie de vivre de la jeunesse". Cf Les cahiers du communisme, no 1-2/1997, compte-rendu du 29e Congrès du Parti communiste français, table ronde "Être jeune communiste aujourd'hui", p. 235, réponse de Sylvie Vassalo à un questionnement de Gilles Smadja, journaliste, animateur de cette table ronde.

Bibliographie

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  • Étienne Bordes, Le Désenchantement d’un monde. Étudiants et dirigeants communistes dans l’aggiornamento (1969-1981), mémoire de Master 2, université Toulouse-II-Le Mirail, 2010.
  • Philippe Buton, « Nous les Garçons et les Filles ou le cheval de Troie communiste », in Karine Taveaux-Granpierre et Joëlle Beurier (dir.), avec la collaboration de Jean-Pierre Bacot et Michèle Martin, Le photojournalisme des années 1930 à nos jours. Structures, culture et public, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. 109-120 en ligne.
  • Frédéric Castaing, « Aux origines des Jeunesses communistes de France », Le Mouvement social, no 74, janvier-, p. 47-73, en ligne.
  • Patrick Coulon, JC Générations luttes. Messidor/Éditions sociales, Paris 1990.
  • Mathieu Dubois, Génération politique, les années 68 dans les jeunesses des partis politiques en France et en RFA, Paris, Presses de l’université Paris-Sorbonne, 2014.
  • Mathieu Dubois, « Les JC en 68 : crise ou renouveau ? », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 125, 2014, p. 141-158, en ligne.
  • Mathieu Dubois, « 68 et l’autonomie des organisations de jeunesse : une parenthèse dans l’histoire des partis français », Revue historique, no 675, 2015, p. 647-666, en ligne.
  • Fabien Marion, Nous les garçons et les filles. Un révélateur des contradictions du Mouvement de la jeunesse communiste de France, M1, université de Provence, 2007, 62 p.
  • Frédérique Matonti, « Nous les Garçons et les Filles. Un cas limite de réception présumée politique », in Isabelle Charpentier [dir.], Comment sont reçues les œuvres. Actualités des recherches en sociologie de la réception et des publics, Paris, Créaphis, 2006, p. 153-163.
  • Jean-Philippe Pénasse, « Mike Jagger et les camarades », Rue Descartes, no 60, 2008, p. 94-105, en ligne.
  • Guillaume Quashie-Vauclin, Les Organisations de jeunesse communistes en France. 1945-1968, M1, université Paris-I, 2007, 147 p.
  • Guillaume Quashie-Vauclin, L'Union de la jeunesse républicaine de France. 1945-1956. Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d'avant-garde communiste, M2, université Paris-I, 2008, vol.1 207 pp, vol.2 137 p.
  • Guillaume Quashie-Vauclin, L'Union de la jeunesse républicaine de France. 1945-1956. Entre organisation de masse de jeunesse et mouvement d'avant-garde communiste, Paris, L'Harmattan, 2009, 268 p.
  • Guillaume Quashie-Vauclin, « La jeunesse dure longtemps. Quarante ans d’historiographie des organisations de jeunesse communistes françaises », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 116-117, 2011p. 195-227, ligne.
  • Guillaume Roubaud-Quashie, « Les jeunes communistes en cartons : les archives centrales des organisations de jeunesse communistes françaises », Gazette des archives, no 235, 2014, p. 59-74, en ligne.
  • Guillaume Roubaud-Quashie, « La sexualité des 'jeunes filles' communistes : du puritanisme à la libération ? Le cas de la région havraise de 1944 à 1975 », Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », no 20, 2018, p. 179-197, en ligne.
  • Guillaume Roubaud-Quashie, Les jeunes communistes en France (1944 - fin des années 1970) : les mutations d'une expérience politique en milieux juvéniles et populaires, thèse de doctorat, université Panthéon-Sorbonne, 2020.
  • Guillaume Roubaud-Quashie, « Non-mixité : théories communistes et pratiques militantes. L’Union des jeunes filles de France (1946-fin des années 1950) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, no 71, 2024, p. 72-95, en ligne.
  • Cécile Sanchez, « Pour conquérir les jeunes, faut-il faire moins de politique ? La Jeunesse communiste sous le Front populaire », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 4, 2008, en ligne.
  • Jedediah Sklower, Le Gouvernement des sens. Militantisme jeune communiste, médias et musiques populaires (1955-1981), thèse de doctorat, université Sorbonne Nouvelle, 2020, 852 p.
  • Jedediah Sklower, « Un “organisateur collectif” : la presse et la gouvernementalité militante jeunes communistes en France », 20 & 21. Revue d'histoire, no 155, 2022/3, p. 117-134, en ligne.
  • Jedediah Sklower, « Une propagande dialogique ? La presse jeune communiste et la culture jeune dans les années 1960 », Sociétés & Représentations, n° 56, 2023/2, p.273-294, en ligne.
  • Jedediah Sklower, « Les fêtes de la Jeunesse communiste : mobilisation militante et ouverture culturelle (1954-1981)», Terrains & Travaux, no 43, 2023/2, p. 125-153, en ligne.
  • Jedediah Sklower, « Aggiornamento culturel et culture de masse dans la Jeunesse communiste. Les Relais de la chanson française (1958-1970) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, no 71, 2024, p. 123-155, en ligne.
  • Jacques Varin, Jeunes comme JC. Sur la jeunesse communiste, t. I, De 1920 à 1939, Paris, Éditions sociales, 1975, 272 p.

Articles connexes

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