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Julio Borges

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Julio Borges
Illustration.
Julio Borges en 2019.
Fonctions
Coordinateur national de Primero Justicia

(2 ans et 20 jours)
Secrétaire général Tomás Guanipa
Prédécesseur José Brito
Successeur María Beatriz Martínez

(20 ans, 3 mois et 14 jours)
Secrétaire général Tomás Guanipa
Prédécesseur Parti créé
Successeur José Brito
Président de l'Assemblée nationale du Venezuela[note 1]

(1 an)
Élection
Vice-président Freddy Guevara
Prédécesseur Henry Ramos Allup
Successeur Omar Barboza
Député à l'Assemblée nationale du Venezuela

(7 ans, 7 mois et 3 jours)
Élection 26 septembre 2010
Réélection 6 décembre 2015
Circonscription État de Miranda
Biographie
Nom de naissance Julio Andrés Borges
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Caracas (District Capitale, Venezuela)
Nationalité Vénézuélienne
Parti politique Primero Justicia
Conjoint Daniela Matteus de Borges
Diplômé de Université catholique Andrés Bello
Boston College
Université d'Oxford
Profession Avocat
Religion Catholicisme
Présidents de l'Assemblée nationale du Venezuela

Julio Andrés Borges est un avocat et homme d'État vénézuélien, né le à Caracas (Venezuela).

Sorti de l'université catholique Andrés Bello en 1992. Il a reçu une maîtrise en philosophie politique et sociale au Boston College en 1994 et une maîtrise en politique publique (Amérique latine) à l'université d'Oxford en 1996. Il a été professeur de la « chaire d'honneur » de l'université catholique Andrés Bello.

Engagements politiques

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Il est leader du parti Primero Justicia, qu'il a fondé. Il annonce en 2006 sa candidature à l’élection présidentielle tenue en décembre mais les partis d'opposition lui préfèrent Manuel Rosales pour les représenter.

Il est membre de l'association des « Amis d’Israël », qui regroupe des hommes politiques et hommes d'affaires internationaux afin d’utiliser leurs influences pour soutenir les intérêts israéliens[1],[2]. Il dénonce en 2019 la décision de l'Union européenne de faire étiqueter les produits issus des colonies, qu'il estime être un « boycott contre les juifs »[1].

En janvier 2017, il est élu président de l'Assemblée nationale[3]. Peu après son élection, il en appelle à l'armée « face à un gouvernement passé de l'autoritarisme à la dictature »[4].

Le , la Cour suprême s'octroie le pouvoir législatif[5]. Il dénonce alors un « coup d'État »[6]. Le , après des pressions nationales et internationales, le Tribunal suprême de justice annule les deux décrets, tandis que l'opposition appelle à de nouvelles manifestations[7]. Il appelle par ailleurs les banques internationales à ne plus traiter avec le Venezuela[8]. Il rencontre le vice-président des États-Unis Mike Pence[9], le Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis H. R. McMaster[9] et le secrétaire général de l'OEA Luis Almagro[10] pour évoquer avec eux la situation au Venezuela et les moyens de pressions sur le gouvernement.

Le , après une attaque aux drones visant le président Nicolás Maduro, le pouvoir vénézuélien annonce des poursuites judiciaires contre plusieurs députés de l'opposition, dont l'ancien président de l'Assemblée nationale Julio Borges, en exil à Bogota[11]. Le au soir, le Tribunal suprême de justice ordonne l'arrestation de Borges[12]. Le député Juan Requesens, lui aussi membre de Primero Justicia, a également été arrêté par le SEBIN[13]. Pour sa part, l'Assemblée nationale constituante a levé l'immunité parlementaire des deux députés pour qu'ils puissent être jugés[14]. Le , dans une vidéo diffusée par les autorités, Requesens affirme avoir été contacté par Borges pour aider Juan Monasterios, ancien militaire lui même arrêté et ayant reconnu avoir participé à l'attaque, à se rendre en Colombie[15].

Il exerce depuis la Colombie la fonction de « ministre des Affaires étrangères » de Juan Guaidó[16].

Il rompt avec ce dernier en décembre 2021, affirmant que le « gouvernement intérimaire » de Guaido doit « disparaître »[17].

Notes et références

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  1. Pendant cette période, Julio Borges se considère toujours en fonction comme président de l'Assemblée nationale, ainsi que la majorité des députés élus en 2015. Il est en concurrence avec Delcy Rodríguez.

Références

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  1. a et b « Israel y la Venezuela de Juan Guaidó, contra el terrorismo », Semanario Hebreo JAI,‎
  2. « Fmr. Spanish President Forms Pro-Israel Group », sur archive.wikiwix.com
  3. Marie Delcas (Bogota, correspondante), « Maduro nomme un faucon à la vice-présidence du Venezuela », sur Le Monde, (consulté le )
  4. « L'opposition au Venezuela en appelle à l'armée », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  5. « Venezuela: la Cour suprême s'octroie les pouvoirs législatifs », sur Le Parisien, (consulté le )
  6. « Venezuela : le président du Parlement accuse Maduro de "coup d'Etat" », sur Le Parisien, (consulté le )
  7. « Venezuela. La Cour suprême annule les pouvoirs élargis du président Maduro », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  8. « Diputado opositor pide a la banca no transar con Venezuela », TeleSUR,‎ (lire en ligne)
  9. a et b (es) « Borges se reunió con el Vicepresidente y el Consejero de Seguridad de EEUU », El Nacional,‎ (lire en ligne)
  10. (es) El Nacional Web, « Almagro se reunirá este jueves con Julio Borges », El Nacional,‎ (lire en ligne)
  11. « Venezuela : Maduro accuse des députés de l'opposition d'implication dans l'"attentat" », sur capital.fr, (consulté le ).
  12. Zone Bourse, « Venezuela-La Cour suprême ordonne l'arrestation de l'opposant Borges » (consulté le )
  13. « Venezuela : Nicolas Maduro réprime l'opposition après l'«attentat» dont il dit avoir été victime », sur Le Figaro (consulté le )
  14. « Venezuela: le pouvoir s'attaque au chef de l'opposition en exil euronews » (consulté le )
  15. « Venezuela : le député arrêté reconnaît son implication dans l'"attentat" », sur Europe 1 (consulté le )
  16. « Michelle Bachelet, la Chilienne qui a oublié d’où elle vient », sur Médelu,
  17. « Au Venezuela, la farce de la présidence intérimaire », sur LEFIGARO,

Liens externes

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