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Séjour des morts

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Peinture de John Martin, faite en 1841, et exposée au Musée du Louvre, représentant la capitale de l'enfer : Pandémonium.

Le séjour des morts, aussi appelé l’Au-delà, l’Autre Monde, l’Inframonde ou l’Outre Monde est le terme générique désignant, selon les croyances, les mondes surnaturels qui accueilleraient les âmes après la mort. On le nomme différemment selon les traditions, par exemple le paradis et l'enfer dans les religions abrahamiques, les champs Élysées dans la mythologie grecque, ou encore Shéol dans la Bible hébraïque.

Généralités

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L’au-delà est le terme désignant un concept présent dans presque toutes les religions sous la forme d'un ensemble de croyances. Celles-ci décrivent l'au-delà comme un monde plus ou moins complexe auquel nous n'avons pas accès en qualité de mortel, et satisfaisant aussi à une combinaison de trois traits principaux :

  • Il se déroulerait dans ce monde des événements dont nous ressentirions les conséquences ;
  • Nous pourrions avoir accès à ce monde après la mort, par la permanence de notre âme ;
  • Dans ce monde, le temps n'existerait plus, ce qui nous permettrait d'y séjourner éternellement.

Il est possible d'envisager l'au-delà indépendamment du concept d'âme, par contre le concept d'âme nécessite d'être associé au concept d'au-delà, milieu où elle existe. L'au-delà peut être simplement un monde inaccessible par les êtres matériels mais néanmoins se situer ici et maintenant (notion de « Multivers »). L'au-delà peut être aussi le cadre dans lequel se déroulent de nombreux mythes relatifs à la création de l'univers que nous habitons ; dans ce cas il lui est extérieur dans le temps et dans l'espace.

Parmi les mortels, des individus prétendent avoir une communication avec l'au-delà : on les nomme médiums ou chamans. Par ailleurs, le spiritisme en général et la doctrine spirite en particulier se fondent essentiellement sur la croyance en la communication avec l'Au-delà.

Il est fréquent qu'il soit associé à ce monde surnaturel un ensemble de conditions régissant l'accès qu'en ont les âmes des mortels après leur mort. Le sort de celles-ci est alors déterminé par un être suprême (par exemple un dieu) au cours d'un jugement. Dans ces conditions, le comportement des mortels détermine ce qu'il adviendra de leurs âmes. Il existe aussi des croyances reliant les actions des mortels à des phénomènes se déroulant dans notre monde en conséquence de celles-ci : une catastrophe est alors vue comme une colère ou une punition infligée aux humains par des êtres occupant l'au-delà. Ce mécanisme est le vecteur de la superstition. Les incantations, les offrandes, les sacrifices et les prières sont les moyens utilisés en vue d'influencer les décisions prises par ces êtres. La croyance en l'au-delà peut cependant être observée indépendamment de toute religion, par exemple dans les cas d'expérience de mort imminente, que certains témoins nomment aussi expérience aux frontières de la mort ou expérience de vie après la mort, et qu'ils situent à la bordure d'un autre monde.

Dans la Préhistoire

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On peut considérer que les plus anciennes sépultures préhistoriques retrouvées, vers −100 000 ans, constituent une bonne indication de l'existence de ce concept à cette époque. Des traces de rituels funéraires observées, dès −300 000 ans en constituent un indice, bien que ces pratiques puissent aussi être expliquées par un honneur rendu à la vie du défunt. L'au-delà serait apparu ainsi dans les sociétés néandertaliennes et dans les premières sociétés de l'homme moderne. C'est au Paléolithique supérieur qu'apparaissent toutefois les indices les plus forts concernant le concept d'au-delà, et peut-être aussi d’âme, avec les offrandes retrouvées dans les sépultures de cette époque.

Polythéismes

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  • Chez les Anciens Égyptiens, l’au-delà est, selon les mythes funéraires, le lieu où séjournent les dieux et les morts bienheureux. Domaine d'Osiris, ce monde surnaturel, à la fois souterrain, terrestre et céleste, est connu sous les diverses dénominations de Kheret-Netjer, Ro-Sétaou, Neferet Imentet (Bel Occident) et Douât.
  • L’Autre Monde, dans la civilisation celtique, désigné en gaélique par le mot Sidh, est le lieu où séjournent les dieux. Les humains n'y ont en principe pas accès. Dans la mythologie celtique, il s’agit d’un monde parallèle où certains héros sont parfois conviés par une Bansidh, à l'instar de Conle ou Bran Mac Febail. Il est appelé Annwvyn dans les Mabinogi gallois.
  • Pour les Daces, Zalmoxis accueillait les morts.
  • Chez les Grecs, depuis Homère, l'Au-delà est l'Hadès (l'Invisible).
  • Platon distingue : l'Hadès est le lieu propre de l'âme, et, semble-t-il, le monde intelligible, le monde des Idées, tandis que la punition des âmes se fait à l'intérieur de la terre (Phédon, 111e)[1]. Dans le Gorgias, Platon distribue le monde de l'au-delà en cinq régions : Paradis et Enfer sur l'axe des destinées, Asie et Europe sur l'axe des origines. Zeus fait juger les âmes des défunts par ses fils, Minos, Éaque, Rhadamante. Ils prononcent leurs sentences au centre d'une prairie d'où partent les routes verticales qui mènent au Paradis ou à l'Enfer et où aboutissent les routes horizontales par lesquelles les âmes venues d'Asie sont jugées par Rhadamante et celles venues d'Europe par Éaque. Minos tranche.
  • Chez les Aztèques, on distinguait plusieurs mondes des morts, le Mictlan, le Tlalocan, le Ichan Tonatiuh Ilhuicac ou le Chichihuacuauhco, selon la manière dont on était décédé[2].

Monothéismes

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Christianisme

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La ligne directrice régissant l'Au-delà dans les grands monothéismes est essentiellement basée sur la dichotomie définissant un monde de bien-être, le Paradis, et un monde de souffrances, l'Enfer. Entre ces deux mondes il y a, d'après la théologie catholique, le Purgatoire[3].

L'au-delà serait une sorte d'univers parallèle à celui qui est fait de matière, en interaction constante avec celui-ci, mais vibrant sur des fréquences différentes « plus subtiles ». Les « esprits » seraient donc partout, sur terre, dans l'espace et sur des exoplanètes (les sphères ou globes célestes désignant au départ d'autres planètes) pouvant interagir avec les « incarnés » en bien comme en mal. Il n'y aurait donc pas de lieux circonscrits de type « paradis » ou « enfer », mais « les mondes étant des foyers où les Esprits s'assemblent de préférence, en raison de l'analogie qui existe entre eux et ceux qui les habitent, chaque globe a donc, en quelque sorte, sa population propre en Esprits incarnés et désincarnés, qui s'alimente en majeure partie par l'incarnation et la désincarnation des mêmes Esprits »[4]. Cette population serait plus stable dans les « mondes inférieurs », où les Esprits seraient plus attachés à la matière, et plus flottante dans les « mondes supérieurs ». Les Esprits désincarnés (comme ceux qui sont incarnés finalement) auraient tendance à se regrouper entre eux quand ils sont de nature similaire. Les « mauvais Esprits » auraient une fréquence de vibration plus basse que celle des « bons Esprits », il en résulterait qu'ils auraient moins de capacités, de compréhension et de bienveillance que les bons[5],[6],[7].

Le jardin d'Éden peinture de Jérôme Bosch.

Dans les années 1860, lors de communications spirites qui auraient été reçues par psychographie du médium au centre spirite parisien d'Allan Kardec, un médecin russe moscovite décédé aurait alors fait cette description de l'au-delà[8] :

D. La mort a-t-elle été douloureuse ?

R. Non ; je n'ai ressenti qu'un craquement très court (...) et bientôt après j'ai eu le bonheur de voir une quantité d'amis venir à ma rencontre et me souhaiter la bienvenue, ceux notamment que j'ai eu la satisfaction d'aider.

D. Quelle région habitez-vous ? Êtes-vous sur une planète ?

R. Tout ce qui n'est pas une planète est ce que vous nommez l'espace ; c'est là que je suis. Mais que de degrés dans cette immensité dont l'homme ne peut se faire une idée ! que d'échelons à cette échelle de Jacob (...) or puisque je suis sur un des échelons déjà élevés, il est certain que j'ai atteint ce bonheur par une continuité de combats où Dieu a permis que je remporte quelquefois la victoire.

D. En quoi consiste votre bonheur ?

R. Ceci est plus difficile à vous faire comprendre. Le bonheur dont je jouis est un contentement extrême de moi-même ; non de mes mérites, ce serait de l'orgueil et l'orgueil est le fait des Esprits de réprobation, mais un contentement noyé, pour ainsi dire dans l'amour de Dieu, dans la reconnaissance de sa bonté infinie ; c'est une joie profonde de voir le bon, le bien ; de se dire : peut-être ai-je contribué à l'amélioration de quelques-uns de ceux qui se sont élevés. On est comme identifié avec le bien-être; c'est une espèce de fusion de l'Esprit et de la bonté divine. On a le don de voir les Esprits plus épurés, de les comprendre dans leurs missions, et de savoir qu'on en arrivera là aussi ; on entrevoit, dans l'incommensurable infini, les régions si resplendissantes du feu divin, qu'on est ébloui même en les contemplant à travers le voile qui les couvre encore. mais que vous dis-je ? Comprenez-vous mes paroles ? Ce feu dont je parle, croyez-vous qu'il soit semblable au soleil, par exemple ? non, non ; c'est quelque chose d'indicible à l'homme, parce que les mots n'expriment que les objets, les choses physiques ou métaphysiques dont il a connaissance par la mémoire ou l'intuition de son âme, tandis que, ne pouvant avoir cette mémoire de l'inconnu absolu, il n'est pas de termes qui puissent lui en donner la perception. Mais sachez-le : c'est déjà une immensité de bonheur de penser que l'on peut s'élever infiniment[8].

Ces deux témoignages émaneraient d'« Esprit heureux » ayant atteint un certain niveau d'élévation spirituelle et ceci n'est pas généralisé dans les descriptions spirites de l'au-delà. D'autres témoignages, beaucoup plus durs, qui émaneraient eux de la part d'« Esprits souffrants » ou d'« Esprits matérialistes » reflèteraient une vision beaucoup moins heureuse d'un au-delà pourtant similaire. La raison en serait que, si l'on se retrouvait sur une plage paradisiaque avec des maux de ventre abominables, ou alors obnubilé par de mauvaises nouvelles sur son smartphone, nous ne serions dès lors pas disposés à apprécier le paysage magnifique autour de nous, nous ne le verrions même pas. Ce serait ce même type de mécanisme psychique qui serait à l'œuvre dans ces différentes descriptions. En dehors des douleurs physiques qui s'éteignent avec le décès, le caractère d'une personne décédée resterait sensiblement le même que celui qu'elle avait de son vivant, un orgueilleux resterait orgueilleux, un avare resterait avare, un menteur resterait menteur, etc. Ces caractéristiques de la personnalité impacteraient la façon dont on vivrait son au-delà. Certaines personnes décédées resteraient proches de la terre, pouvant être désorientées ou perdues, elles pourraient alors être dans le déni de leur décès en pensant être toujours en vie, quand d'autres plus matérialistes resteraient attachées à leurs biens terrestres, comme leur maison. De même certains Esprits seraient pris dans des « boucles psychiques » tournant en rond, revivant tout le temps la même scène et ceci jusqu'à une « prise de conscience » libératrice. Le facteur psychologique parait essentiel en ce qui concerne l'au-delà, ce qui est somme toute logique puisque nous serions alors des Esprits avec un corps subtil émotionnel à « vif » [9],[10],[11].

On peut remarquer aussi une sorte de réciprocité, un « retour de bâton » dû à sa personnalité, une sorte d'« automatisme » naturel, qui peut parfois prendre la forme de « qui se ressemble, s'assemble », comme par exemple ce cas d'une personne égoïste qui était indifférente au sort des autres, et qui se retrouverait dans l'au-delà au milieu de personnes ressemblant à des ombres, toutes indifférentes les unes par rapport aux autres dans une ambiance de solitude et d'ennui[12]. Ou bien ce cas d'un orgueilleux qui jalouserait tous ces « Purs Esprits » qui lui font l'affront de lui être supérieurs. Cependant Allan Kardec notait aussi « qu'il n'y avait pas de règle uniforme et absolue », que la devise serait plutôt « à chacun selon son œuvre »[13]. Dès lors, la bonne gestion de ses pensées et émotions, à travers un « travail sur soi » pendant la vie terrestre, semble être une très bonne option pour vivre un au-delà serein[10]. Les descriptions de l'au-delà, avec son temps et son espace relatifs, ses « êtres de lumière », ne seraient pas sans rappeler la théorie de relativité restreinte d'Albert Einstein[14].

Voici un autre témoignage de la même époque, qui aurait également été reçu par psychographie le 8 février 1865, celui de Mme Foulon, née Wollis[15] :

L'assomption de la Vierge peinture de Luca Giordano, vers 1698.

D. Veuillez maintenant nous décrire votre passage, votre réveil et vos premières impressions.

R. J'ai souffert, mais mon Esprit a été plus fort que la souffrance matérielle que le dégagement lui faisait éprouver. Je me suis trouvée, après le suprême soupir, comme en syncope, n'ayant aucune conscience de mon état, ne songeant à rien et dans une vague somnolence (...) Je suis restée assez longtemps ainsi ; puis comme si je sortais d'un long évanouissement, je me suis réveillée peu à peu au milieu de frères que je ne connaissais pas ; ils me prodiguaient leurs soins et leurs caresses, me montraient un point dans l'espace qui ressemblait à une étoile brillante et m'ont dit : « C'est là que tu vas venir avec nous ; tu n'appartiens plus à la terre. » Alors je me suis souvenue ; je me suis appuyée sur eux et comme un groupe gracieux qui s'élance vers les sphères inconnues, mais avec la certitude d'y trouver le bonheur, nous sommes montés, montés et l'étoile grossissait. C'était un monde heureux, un monde supérieur, où votre bonne amie va enfin trouver le repos (...)

D. Est-ce que vous avez définitivement quitté la Terre ?

R. J'y laisse trop d'êtres qui me sont chers pour la quitter encore définitivement. J'y reviendrais donc en Esprit, car j'ai une mission à remplir auprès de mes petits-enfants. Vous savez bien d'ailleurs qu'aucun obstacle ne s'oppose à ce que les Esprits qui stationnent dans les mondes supérieurs à la Terre viennent la visiter.

D. La position où vous êtes semble devoir affaiblir vos rapports avec ceux que vous avez laissés ici-bas ?

R. Non, mon ami, l'amour rapproche les âmes. Croyez-moi, on peut être sur la Terre plus près de ceux qui ont atteint la perfection, que de ceux que l'infériorité et l'égoïsme font tourbillonner autour de la sphère terrestre. La charité et l'amour sont deux moteurs d'une attraction puissante. C'est le lien qui cimente l'union des âmes attachées l'une à l'autre et la continue malgré la distance et les lieux. Il n'y a de distance que pour les corps matériels ; il n'y en a pas pour les Esprits[15].

Selon les spirites, la mort est prédestinée. Tous les événements majeurs, heureux ou malheureux, de l'existence d'un être humain « seraient écrits » à l'avance et inéluctables. Par contre la manière de réagir à ces événements, elle, ne serait pas « écrite » et ce serait précisément là que résiderait le « libre-arbitre » d'un être humain, un peu à la manière d'un questionnaire où les demandes sont écrites mais pas les réponses qu'il faut donner[16]. Toutes ces épreuves serviraient à l'être humain pour progresser et évoluer vers une meilleure compréhension, or ce serait bien souvent dans l'adversité que l'être humain progresserait le plus, trouvant de nouvelles ressources ou des capacités ignorées de lui-même[17].

Il pourrait y avoir des différences entre les expériences de mort imminente ou NDE et les morts véritables des personnes. La NDE ressemblerait plutôt alors à une « vision extatique » qui serait donnée à une personne dans le but de l'encourager, de lui montrer un niveau de conscience qu'elle pourrait obtenir, mais qui ne serait pas forcément acquis dès aujourd'hui. Un témoignage dans les années 1860 de la NDE du Docteur Caron tendrait à le démontrer, celui-ci ayant vécu, alité et en famille, une NDE « paradisiaque », où, revenant à lui il raconte : « que c'est beau ! que c'est sublime ! quelle douce chose ! J'étais mort et mon âme s'est élevée bien haut, bien haut » et « ne pas pouvoir dépeindre la magnificence de ce qu'il a vu, ni des impressions qu'il a ressenties ». Peu de temps après, il décédera réellement et un proche de la famille demandera qu'on essaye de l'invoquer. Une fois que la communication aurait été établie, celui-ci aurait déclaré que « sans être malheureux, il ne se retrouvait pas dans l'état de bonheur total dans lequel il avait été » lors de son NDE. Il aurait ajouté « avoir été dans un moment de confusion après son décès », chose qu'il n'avait pas vécue précédemment, puis il serait revenu sur sa NDE en précisant « qu'il aurait été emporté par un agent inconnu » (une force inconnue l'aurait emporté), et qu'il aurait « vu la splendeur d'un ciel comme nos rêves seuls pourraient le réaliser. Cette course à travers l'infini s'est faite si rapidement que je ne puis préciser les instants employés par mon Esprit » également que « l'esprit ne connaît pas la valeur des distances telles que vous les envisagez »[18].

Autres croyances

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On trouve également dans certaines traditions spirituelles, l'idée d'un monde spirituel intermédiaire[19]. Le spiritualiste iranien Ostad Elahi parle à ce sujet d'un lieu intermédiaire entre deux incarnations terrestres (barzakh ou intermonde, où l'âme pourrait assimiler certaines vérités pouvant favoriser son perfectionnement dans la prochaine vie, voire dans certains cas, y achever son perfectionnement[20]).

L'au-delà dans la fiction

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L'au-delà est un thème récurrent dans la fiction, qu'il s'agisse d'y emmener les personnages ou de les faire communiquer avec les morts ; et ce depuis longtemps.

  • Certains récits narrent une communication avec l'au-delà. C'est le cas du film Au-delà, de Clint Eastwood, sorti le en France, et de bien d'autres.
  • D'autres œuvres vont plus loin, allant jusqu'à décrire l'au-delà. On peut citer la série Lost. Dans la dernière saison de celle-ci, des flash-sideways relatent la vie des personnages dans l'au-delà. Ils y expérimentent à nouveau leur vie, mais dans des conditions différentes. Dans le dernier épisode, ce monde se révèle n'être qu'un passage. Chacun finit par se rappeler sa vie terrestre et prend conscience de sa propre mort. Dès lors, il réunit les personnes qui ont le plus compté pour lui, et ensemble ils passent dans un autre au-delà. L'absence de temps, inhérente à ce monde, est par ailleurs clairement identifiée[21].

Notes et références

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  1. Monique Canto-Sperber, Platon, Ménon, Garnier-Flammarion, p. 258.
  2. Manuel Aguilar-Moreno, Handbook to Life in the Aztec World, Oxford University Press, 2007, p. 163
  3. Dogme décrété au Concile de Florence (1439), et confirmé au Concile de Trente.
  4. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), P.28 et 29
  5. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), - Première partie -
  6. Madame De Watteville Krell, Rayonnements de la vie spirituelle, Les éditions Philman, 1875, réédition septembre 2013 (ISBN 978-2-913720-72-5)
  7. Madame De Watteville, Ceux qui nous quittent, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-71-8)
  8. a et b Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p.181 et 182
  9. Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous - Dialogues avec le monde des Esprits, éditions Archipoche, , 320 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  10. a et b Mauricette Ruchot, L'au-delà, Messages d'amour, Messages d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7)
  11. Florence Hubert, Quand l'au-delà se dessine, Editions Exergue, (ISBN 978-2-36188-376-8)
  12. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861 réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), Le cas de Claire : p.238 à 246
  13. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, 1861 réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), p.250 et 84
  14. Stéphane Durand, Comprendre Einstein en animant soi-même l'espace temps, Belin, (ISBN 978-2701192840)
  15. a et b Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p.177 et 178
  16. Allan Kardec, Le Livre des Esprits, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-47-3), LIVRE 3 - Chapitre 10 : Loi de Liberté, p.358 à 379
  17. Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous, Dialogues avec le monde des Esprits, Editions Archipoche, , 312 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  18. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1865, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), p.209 à 214 Mr. Cardon, médecin
  19. Elahi, Connaissance de l'âme , Ed. L'Harmattan
  20. À propos de l'intermonde, voir http://www.e-ostadelahi.fr/eoe-fr/intermonde-2/
  21. épisodes 17 & 18

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Bibliographie

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  • (en) Jean N. Goodrich, « Fairy, Elves and the Enchanted Otherworld », dans Albrecht Classen (dir.), Handbook of Medieval Culture : Fundamental Aspects and Conditions of the European Middle Ages, vol. 1, Berlin, De Gruyter, coll. « De Gruyter Reference », , X-696 p. (ISBN 978-3-11-026659-7 et 3110266598), p. 431–464.

Filmographie

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Articles connexes

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