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Dolores del Río

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Dolores del Río
Dolores del Río dans The Fugitive (1947).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
María de los Dolores Asúnsolo Sanchez-Negrete
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
Père
Jesús Leonardo Asúnsolo Jacques (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Antonia López-Negrete (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Cedric Gibbons (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
María Asúnsolo (d) (cousine germaine)
Ignacio Asúnsolo (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Films notables
Filmographie de Dolores del Río (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Dolores del Río
Signature
Vue de la sépulture.

Dolores del Río, née María de los Dolores Asúnsolo López-Negrete le [1],[2] à Durango (Mexique) et morte le à Newport Beach (Californie), est une actrice mexicaine.

Elle est considérée comme l'actrice la plus représentative et la plus renommée au niveau international du cinéma mexicain.

Dolores del Río a tenu le premier rôle de films de Hollywood pendant le cinéma muet et elle fut une actrice très populaire au Mexique.

Elle était la cousine de l'acteur Ramón Novarro. Sa riche famille a perdu tous ses biens pendant la révolution mexicaine. Un désir de reconstituer son style de vie confortable l'a conduite à suivre une carrière en tant qu'actrice. En 1921, elle épouse Jaime Martinez del Río, le couple émigre aux États-Unis. Le mariage a fini par un divorce mais Dolores del Río a conservé son nom d'épouse pour poursuivre une carrière en tant qu'actrice.

Les fastes du muet

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Elle est admirée en tant qu'une des plus belles femmes de l'écran, et sa carrière s'est épanouie jusqu'à la fin de l'époque du muet : découverte par Edwin Carewe (comme Oliver Hardy) qui veut la lancer comme un Rudolph Valentino au féminin, un sex symbol latin, c'est cependant Raoul Walsh qui lui donne son statut de star avec Au service de la gloire ; ce dernier la dirige ensuite dans deux films historiques, une adaptation de Mérimée et l'autre sur la révolution russe. Carewe n'est pas en reste avec Résurrection d'après Tolstoi et le mélodrame antiraciste Ramona, remake de D. W. Griffith et premier film sonorisé de la United Artists, qui remporte un triomphe. Del Rio remplace aussi l'actrice française Renée Adorée dans une production MGM, La Piste de 98, dirigée par Clarence Brown d'après le livre de Robert W. Service (d'habitude associé à Greta Garbo, autre nouvelle venue étrangère qui affole Hollywood).

Les difficiles années 1930

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Dolores del Río dans Madame du Barry.

En 1930, elle épouse Cedric Gibbons, un des principaux directeurs artistiques de la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1929, Evangeline de Carewe l'impose dans le cinéma parlant. Mais malgré L'Oiseau de paradis de King Vidor et Madame du Barry de William Dieterle (dont elle interprète le rôle-titre), avec l'arrivée des films parlants elle est reléguée dans des rôles exotiques dans des productions secondaires, où elle croise George Sanders et John Wayne. Par ailleurs Del Rio refuse de participer au film Viva Villa ! qu'elle juge « anti-mexicain », Fay Wray prenant alors sa place.

En 1934, Dolores del Río est victime de « la chasse aux sorcières » menée contre « les rouges » à Hollywood. Avec James Cagney, son compatriote et parent Ramón Novarro et Lupe Vélez (dont elle écrasait les plates-bandes en tant que « bomba latina »), elle est accusée de promouvoir le communisme en Californie, ce qui aura des conséquences sur sa carrière.

Welles et le Mexique

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Elle divorce de Cedric Gibbons en 1941, et entame une relation avec Orson Welles, de dix ans son cadet, qui est tombé amoureux d'elle. Classée dans les « Box Office Poisons » avec Joan Crawford, Greta Garbo, Marlene Dietrich, Mae West et Katharine Hepburn, son amant produit et codirige pour elle Voyage au pays de la peur, dont l'échec la détermine à quitter Hollywood. Dolores Del Rio ne reviendra qu'occasionnellement pour John Ford (Dieu est mort avec Henry Fonda, Les Cheyennes) et Elvis Presley, dont elle joue la mère dans Les Rôdeurs de la plaine de Don Siegel.

Elle revient au Mexique dès 1942 et commence à tourner en espagnol, ce qui lui apporte un grand succès au Mexique et en Amérique centrale au cours des vingt années suivantes. Elle fait sa dernière apparition à l'écran au côté d'Anthony Quinn et Katy Jurado dans The Children of Sanchez.

Elle est morte d'une affection hépatique le à Newport Beach, en Californie, et a été enterrée à Mexico au Mexique.

Filmographie

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Avec Everett Marshall (en) dans I Live for Love, (1935).

Distinction

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Notes et références

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  1. Cette source (« 1919 travel manifest at Ancestry.com » Inscription nécessaire (consulté le )) donne un âge de 15 ans en 1919.
  2. (en) Gary Jarlson et Ted Thackery Jr, « Dolores Del Rio, Exotic Queen of Films, Dies », Los Angeles Times, (consulté le ).

Liens externes

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