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Osteosynthese Du Rachis

L'ostéosynthèse du rachis est une procédure chirurgicale visant à stabiliser la colonne vertébrale à l'aide de divers matériaux de fixation. Les méthodes de fixation incluent l'utilisation de vis, crochets et fils, tandis que les éléments de liaison comme les plaques et tiges assurent la connexion entre les vertèbres. La réussite de cette intervention dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature de la fracture et la réponse du patient, nécessitant une surveillance post-opératoire attentive.

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Osteosynthese Du Rachis

L'ostéosynthèse du rachis est une procédure chirurgicale visant à stabiliser la colonne vertébrale à l'aide de divers matériaux de fixation. Les méthodes de fixation incluent l'utilisation de vis, crochets et fils, tandis que les éléments de liaison comme les plaques et tiges assurent la connexion entre les vertèbres. La réussite de cette intervention dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature de la fracture et la réponse du patient, nécessitant une surveillance post-opératoire attentive.

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OSTEOSYNTHESE DU

RACHIS
PR BOUZITOUNA
DR BOUCHETOB
CHUC 2023/2024.
Plan du cour:
I. Introduction.
II. Matériel:
1. Points de fixation vertébrale.
 Epineuses.
 Lames.
 Pédicules.
 Processus articulaire.
 Processus transversaire.
 Corps vertébraux.
2. Moyens de fixation:
 Fils.
 Crochets.
 Vis.
3. Eléments de liaison:
 Plaques et tiges.
 Ligaments.
 Fils et câbles.
 Cage.
III. Méthodes:
1. Particularité du rachis.
2. Fixation:
A. Vissage.
B. Crochets.
C. Fils; câbles et clamp.
3. Réduction.
 Directe.
 Indirecte.
IV. Solidité.
V. Conclusion.
I. Introduction:
 L’ostéosynthèse du rachis est une
procédure chirurgicale visant à stabiliser la
colonne vertébrale à l’aide de matériaux tels
que des vis; des plaques ou des tiges
métalliques.
 Cela est souvent nécessaire pour traiter des
fractures vertébrales; des déformations ou
d’autres affections graves du rachis.
 Le but est de réduire les déplacement;
décomprimer l’axe neural; stabiliser le rachis
par un montage stable et solide et de gérer
les complications neurologiques.
II. Matériels:
 Depuis le crochet et la tige de Harrington,
les implants rachidiens se sont multipliés. Ils
répondent chacun à des principes de base
(lieu et moyen de fixation, liaison entre points
de fixation et connexion entre éléments de
fixation et de liaison) qui les font appartenir à
des familles d’implants définissant les
instrumentations rachidiennes.
1. Points de fixation:
L’anatomie vertébrale offre différents
points d’ancrage aux implants rachidiens.
Les épineuses:
Elle sont d’abord été utilisées pour les
laçages inter épineux, surtout en cervical.
Les épineuses sont très en arrière de l’axe
de flexion extension, ce qui peut être un
avantage ou un inconvénient.
Les Lames:
Elles correspondent à la deuxième
structure rencontrée lors de l’abord du
rachis.
Ces structures médio latérales et
symétriques sont très solides même chez la
personne âgée et ostéoporotique.
Les pédicules:
Les pédicules sont l’une des structures les
plus résistantes du rachis. Ils assurent la
liaison entre l’arc neural postérieur et le
corps vertébral en avant.
La vis pédiculaire est importante car elle
intéresse les trois colonnes de Denis. Le
pédicule peut être traversé par un
implant(vis),mais aussi être l’ancrage d’un
crochet.
Les processus articulaires:
Éléments symétriques, ils ont été utilisés avant les vis
pédiculaires. La fixation ne peut se faire que par des vis.
Elles peuvent être mono ou biarticulaires participant alors à
la synthèse et à l’arthrodèse. Les vis articulaires étaient un
complément aux vis pédiculaires des plaques(un trou sur
deux).Aujourd’hui, elles sont surtout utilisées en cervical
comme point d’ancrage vrai et en lombaire avec effet
d’arthrodèse (vissage translaminofacettaire).
La prise spongieuse est moins bonne que
pour le pédicule. L’effet de réduction en est
diminué mais l’effort demandé en cervical
est moins important.
Les corps vertébraux:
Les corps vertébraux représentent la plus
grosse structure de la vertèbre. Ils acceptent
facilement une à plusieurs vis.
L’instrumentation du corps vertébral
demande un abord antérieur du rachis qui est
plus direct et facile en cervical qu’en
thoracique ou lombaire.
2. Moyens de fixations:
Chaque point de fixation anatomique peut accepter des implants
dédiés utilisant son anatomie et sa résistance. Les moyens de
fixation sont divisés en trois grandes familles: fils, crochets et vis
dont l’usage varie dans le temps selon les modes, les lois et les
améliorations successives.
a) Les fils:
Leur usage habituel est intracanalaire pour tirer la vertèbre en
arrière vers la tige par l’intermédiaire de la lame. L’assemblage
des deux fils entortillés permet le raccourcissement du brin et
l’action de rapprochement de la vertèbre et
de la tige.
Le passage intracanalaire n’est pas dénué de
risque neurologique.
b) Les crochets:
Les crochets s’implantent sur les lames, les
pédicules et les transverses. Le crochet est
composé d’un corps destiné à recevoir la tige et
d’une lame qui accroche la vertèbre et dont
l’anatomie change selon le type de vertèbre et
son lieu d’insertion.
On a:
- Les crochets laminaires.
- Les crochets pédiculaires.
- Les crochets transversaires.
c) Les vis:
Elles représentent aujourd’hui le moyen
le plus populaire pour la fixation vertébrale.
Elles sont articulaires, pédiculaires ou
corporéales.
Elles sont mono ou poly axiales (mobilité
de la tête de vis par rapport à l’âme).
3. Eléments de liaison:
Les éléments de liaison vont permettre de relier les
éléments de fixation entre eux, relier deux vertèbres
entre elles ou s’encastrer entre deux vertèbres.

1) Les plaques:
Les plaques sont des éléments plats perforés de
trous recevant les vis. En général, ces trous sont
imposés estimant une distance interpédiculaire
moyenne(26mm). Leur forme s’adapte à la courbure
sagittale du rachis qu’elles imposent; elles sont
rectilignes dans le plan frontal.
la plaque étant posée en premier, les vis en second
temps.
2) Les tiges:
Aujourd’hui, la tige est devenue l’élément
de liaison le plus répandu. Elle est
généralement lisse et son diamètre est réduit
à 3 ou 4 mm en cervical et 5 à 6 mm en
thoracolombaire. Il a existé des tiges–plaques
(rondes avec des orifices ou rondes devenant
plates).
3) Les fils et cables:
Les fils sont plutôt remplacés par des
câbles beaucoup plus résistants. Ils
permettent des synthèses intervertébrales;
interépineuses ou interlamaires.
4) Les cages:
Elles sont apparues dans les années 1980
d’abord comme cales osseuses inertes, puis
comme cales creuses avec du greffon
permettant d’obtenir une fusion inter
somatique à travers elles. Elles ont eu leur
heure de gloire dans les années 1990 en
raison de l’interdiction des vis pédiculaires
aux États-Unis. Elles peuvents’introduire par
voie antérieure ou par voie postérieure .
III. Méthodes:
1. Particularités du rachis:
a) Les rachis n’est pas un os long:
Un empilement d’éléments osseux
(vertèbres) séparés par des segments
mobiles: disques, articulations
postérieures, ligaments.
b) Le rachis n’est pas droit de profil.

c) Le rachis est divisé en trois


parties.
d) Le rachis est traversé par les
éléments nerveux.
2. Fixation:
A) Le vissage:
Simple ou compressif.
1- Rachis cervical supérieur:
2- Rachis cervical inférieur.
3- Rachis thoracique:
La visée en thoracique se fait à partir d’un
point d’entrée situé à l’aplomb du tiers
externe de l’articulaire supérieure et en
regard du tiers supérieur de la transverse. La
direction est dans le plan frontal de 5 à 10 ◦ en
dedans et perpendiculaire au plan de la
vertèbre dans le plan sagittal.
4- Rachis lombaire:
En lombaire, le point d’entrée est au
croisement des lignes du milieu du massif
articulaire supérieur et du milieu de la
transverse. L’inclinaison est perpendiculaire
dans le plan sagittal et de 10 à 15◦dans le
plan frontal selon les conditions locales.
5- Rachis sacré.
B) Les crochets:
1- Crochets laminaires:
Sus et sous Laminaire.
2- Crochets pédiculaires:
L’insertion d’un crochet pédiculaire
demande une technique irréprochable. Il faut
exposer l’articulaire inférieure de la vertèbre
et repérer sa partie inféro-interne (point P) la
séparant de la lame.
c) Fils, câbles et clamps:
3. Réduction:
L’ostéosynthèse rachidienne

Réduction Stabilisation

Directe Indirecte
A) Directe
La réduction directe

Vissage en compression
B) Indirecte
La réduction est obtenue par l’assemblage des
éléments de fixation à l’élément de liaison..
1- Distraction-compression:
La distraction peut s’obtenir par l’application
d’une pince à distracter entre deux points .
2- Translation:
Le serrage des vis réduit la vertèbre sur la
plaque (antérieure ou postérieure). La forme
de la plaque est donc déterminante puisque la
colonne va se coller contre elle.
3- Rotation de la tige:
Tourner la tige en thoracique de 90◦vers
l’arrière. Cette manœuvre permettait
d’obtenir un rachis droit de face et en
cyphose de profil. La même manœuvre en
lombaire mais en tournant la tige convexe
vers l’avant.
EN PRATIQUE:
Toutes les techniques sont utiles et ont
leurs indications. Il est important d’avoir
compris leurs principes pour y recourir le
moment venu. Les différentes techniques sont
une réponse des chirurgiens à des moments
chirurgicaux difficiles. Il faut savoir s’aider de
ces expériences pour améliorer sa pratique.
IV. Solidité:
L’ostéosynthèse du rachis.

Montage solide est stable.


V. Conclusion:
L’ostéosynthese du rachis depend de nombreux
facteurs, tels que la nature de la fracture, la
qualité de la fixation chirurgicale et la réponse
individuelle du patient.
En général, une surveillance attentive post-
opératoire et une rééducation adaptée sont
essentielles pour optimiser les résultats.
La décision finale sur le succés de
l’ostéosynthese repose souvent sur la capacité du
patient à regagner une fonctionnalité normale tout
en minimisant les complications à long terme.
MERCI

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