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ADENITE

Le document traite des adénites cervicales, en se concentrant sur leur définition, pathogénie, formes cliniques et traitement. Il décrit les différentes causes d'adénites, notamment virales et bactériennes, ainsi que les méthodes de diagnostic et d'évolution. Le traitement varie selon la gravité, allant de l'antibiothérapie à des interventions chirurgicales en cas de complications.

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ADENITE

Le document traite des adénites cervicales, en se concentrant sur leur définition, pathogénie, formes cliniques et traitement. Il décrit les différentes causes d'adénites, notamment virales et bactériennes, ainsi que les méthodes de diagnostic et d'évolution. Le traitement varie selon la gravité, allant de l'antibiothérapie à des interventions chirurgicales en cas de complications.

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CHU BENI MESSOUS

SERVICE ORL ET CCF


Pr O.ZEMIRLI

ADENITES
CERVICALES
présenté par:
Dr O.MESSAOUD
plan
I-DEFINITION-GENERALITES
II- RAPPELS
III- PATHOGENIE
IV- ÉTUDE CLINIQUE : TTD : ADENITE SIMPLE AIGUE DE
L’ENFANT (LYMPHADENITE NON SUPPUREE).
V- FORMES CLINIQUES
VI- DIAGNOSTIC
VII- ÉVOLUTION – PRONOSTIC
VIII- TRAITEMENT
IX- CONCLUSION
• Le terme adénite désigne uneI-réaction
DEFINITION-GENERALITES :
inflammatoire histologique au sein du ganglion,
qu’elle soit aigue ou chronique. D’autres pathologies qu’elles soient tumorales
(lymphome, carcinome) ou immunologique (maladies de système) peuvent reproduire un
tableau histologique similaire.
• Il est communément admis d’employer le terme d’adénite pour l’atteinte infectieuse d’un
ganglion.
• La stimulation des ganglions lymphatiques par une infection s’accompagne dans tous les
cas d’une hypertrophie ganglionnaire limitée au territoire drainé dans les infections
locales, dans plusieurs groupes ganglions en cas d’infection générale par un agent
microbien lymphophile a tropisme intracellulaire.
• Dans certains cas, l’hypertrophie évolue vers la suppuration ou l’abcédassions réalisant
ainsi le classique adénophlegmon .
• Dans le cadre de l’urgence trois tableaux différents sont susceptibles d’être rencontrer :
– les adénites aigues simples.
– les adénites aigues suppurées.
– les adénites subaigües.
II- RAPPELS :
A- ANATOMIQUE : Les lymphatiques du cou se présentent
classiquement par :
1- CERCLE PERI CERVICAL DE POIRIER CUNEO :
comprenant
les ganglions sous occipitaux
les ganglions mastoïdiens
les ganglions parotidiens
les ganglions sous mandibulaires
les ganglions sous mentaux.
2- LE TRIANGLE DE ROUVIERE : de chaque cote est constitué de
trois bords :
a-le bord antérieur:(la chaine jugulocarotidienne) :- se distingue en
3 groupes :
– Groupe sup : le sous digastrique de KUTNER
– Groupe moyen: c’est le ganglion sus omo-hyoïdien de poirier
– Groupe inferieur
b-le bord inferieur : chaîne cervicale transverse, du cote gauche elle
contient le ganglion de Troisier.
c-le bord posterieur: chaîne spinale.
B- HISTOLOGIQUE :
Le ganglion lymphatique est entouré d’une capsule d’où
naissent les travées conjonctives qui le cloisonne.
Le parenchyme comporte 2 régions spécialisées :
– Le cortex : constitue la région externe formée de follicules
lymphoïdes qui présente une région centrale claire ou centre
germinatif; c’est la zone des LB.
– La médulla : région interne ; les lymphocytes sont disposés en
cordons médullaires c’est une zone T dépendante
III- PATHOGENIE :
A- PORTE D’ENTREE : dépend des territoires de drainage des ganglions.
Cutanée : griffures, lésions de grattage, eczéma surinfecté, furoncle, impétigo
Dentaire : caries et abcès dentaires.
Muqueuse : infection pharyngo-amygdaliennes.
B- MICROBIOLOGIE :
Les adénites simples: l’agent est souvent un virus (adénovirus, echonovirus ,VRS ).
Adénites suppurées : staphylocoque aureus, streptocoque BHGA et les anaérobies .
Les enterobacters et les BGN sur terrain d’immunodéficience.
C- TERRAIN :
- mauvaise hygiène buccodentaire.
- malnutrition et immunodéficience.
- diabète …
IV- ÉTUDE CLIQUE : TTD : ADENITE SIMPLE AIGUE
DE L’ENFANT (LYMPHADENITE NON SUPPUREE).

Elle constitue la première cause de tuméfaction cervicale


inflammatoire chez l’enfant.
Le motif de consultation en urgence est l’apparition récente en
moins de 7 jours d’une tuméfaction cervicale sensible,
topographiquement ganglionnaire, accompagnée ou non
d’une inflammation sous cutanée modérée dans un contexte
d’une rhinopharyngite ou d’éruption dentaire ou virose.
IV- ÉTUDE CLIQUE : TTD : ADENITE SIMPLE
AIGUE DE L’ENFANT (LYMPHADENITE NON
SUPPUREE).
A- INTERROGATOIRE
-Age
-Le mode et la date d’apparition
-Signes associes (fièvre, douleur..).
-Statut vaccinal et conditions de vie
-Notion de contage et présence d’animaux dans
l’entourage .
IV- ÉTUDE CLIQUE : TTD : ADENITE SIMPLE
AIGUE DE L’ENFANT (LYMPHADENITE NON
SUPPUREE).
B- L’EXAMEN CLINIQUE:
1-Examen ORL:
-Examen du cou et des aires ganglionnaires cervicaux: Précise les caractères
de l’adénite.
-La peau en regard est de coloration normale à l’inspection.
-L’ADP est de topographie sous mento-mandibulaire le plus souvent, de
consistance élastique avec des limites nettes, bien individualisée mais peuvent
être imprécises par la péri adénite, sensible voir douloureuse à la palpation.
-Examen ORL complet :à la recherche d’une porte d’entrée (buccodentaire ;
pharyngo-amygdalienne, otologique et cutanée).
2-Examen général: palpation des autres aires ganglionnaires à la recherche
d’autres ADP
IV- ÉTUDE CLIQUE : TTD : ADENITE SIMPLE
AIGUE DE L’ENFANT (LYMPHADENITE NON
SUPPUREE).
C- EXAMENS COMPLEMENTAIRES: ne
sont pas indispensables au diagnostic.
Le Diagnostic positif d’ une adénite aigue
simple se pose devant une tuméfaction
cervicale inflammatoire avec péri adénite
modérée dans un contexte viral
V- FORMES CLINIQUES :
A- FORMES ETIOLOGIQUES SELON LE TYPE DE L’INFECTION :
1- INFECTION VIRALE :
-Polyadénopathie cervicale bilatérale ; infra centimétriques, peau non inflammatoire, plus
ou moins sensibles a la palpation .De siège s/mandibulaire ou s/digastrique ; disparaissent après
guérison de l’épisode viral.
-En pratique aucun examen complémentaire n’est nécessaire.
-Les infections responsables sont : MNI –CMV –primo-infection rubéolique, rougeole, ….
2- INFECTION BACTERIENNE :
-L’atteinte ganglionnaire se limite généralement a un seul ganglion siégeant dans le territoire de
drainage d’une porte d’entrée microbienne.
-Le traitement du foyer infectieux primitif entraîne la guérison de l’ADP.
-Il est essentiel sur le plan Dc et thérapeutique de rechercher cette porte d’entrée qui n’est pas
toujours retrouvée.
-Les germes responsables dans 80 % sont le staphylocoque aureus d’origine cutanée et SBHA
d’origine pharyngo amygdaliénne, les anaérobies jouent un rôle moindre avec porte d’entrée
V- FORMES CLINIQUES :
B- FORMES EVOLUTIVES :
1- ADENITE AIGUE SUPPUREE :
-Touche typiquement l’enfant entre 1-4 ans.
-Le mode de début est plus brutal avec signes d’accompagnement plus intenses.
-Cliniquement, l’enfant est fébrile et hyperalgique. Palpation d’une masse cervicale très
inflammatoire , arrondie, ferme ou très fluctuante selon le degré de l’abcédassions centrale .
-Échographie : masse hypoéchogene avasculaire .
-La ponction à l’aiguille fine ramène du pus dont l’examen bactériologique retrouve des germes
pyogènes et plus rarement les anaérobies
-L’évolution naturelle se fait vers la fistulisation à la peau.
V- FORMES CLINIQUES :
B- FORMES EVOLUTIVES :
2- ADENOPHLEGMON :
-C’est la conséquence de la diffusion extra ganglionnaire de l’infection qui peut
être primitive ou secondaire a une adénite aigue suppurée non ou mal traitée.
-Cliniquement : signes généraux intenses avec syndrome infectieux T=39-40
et AEG,localement apparaît un empattement mal limite, très douloureux a la
palpation.
-Biologie : hyperleucocytose a PNN, VS accélérée .
-L’échographie apprécier le caractère collecté ou non de la masse, de distinguer
entre adénophlegmon et suppuration de voisinage et précise les rapports avec les
axes vasculaires.
V- FORMES CLINIQUES
B- FORMES EVOLUTIVES :
3- La cellulite cervicale :
-Rare mais grave survenant sur un terrain fragile.
-C’est la diffusion de l’infection et la suppuration vers les espaces celluleux du cou par
contiguïté limitée par les fascias puis s’étendant vers les tissus mous vascularisés.
-Cliniquement : AEG très importante pouvant aboutir au choc septique ;Il existe deux
formes :
-Forme phlegmoneuse ou domine l’œdème et signes de compression.
-Forme gangréneuse avec crépitations neigeuses s/cutanée a la palpation et
phlyctènes cutanés.
-La suspicion de la cellulite cervicale doit conduire a la réalisation d’une TDM cervico-
médiastinale avec injection du PC qui confirme le Dc et fait le bilan d’extension.
V- FORMES CLINIQUES
C- FORMES DE LOCALISATION PROFONDE OU JUXTA VISCERALE :
Cliniquement :- Signes généraux (fièvre, asthénie.)
-Douleur,
-Dysphagie par compression (ganglion rétro pharyngien )
-Trismus et torticolis par irritation musculaire.
Le Dc se fait a la TDM avec injection du PC par la visualisation d’une masse
arrondie a coque épaisse prenant intensément le contraste avec un centre hypo
dense , permet de préciser le site de l’adénite ,ses rapports en particulier
vasculaires.
Le germe incriminé dans ces localisations est l’H influenzae.
VI- DIAGNOSTIC :
A- DIAGNOSTIC POSITIF :
-Examen clinique
-Échographie Cervicale

TDM indiquée dans :


-Les atteintes profondes
- Suspicion d’une cellulite cervico-facial.
VI- DIAGNOSTIC
B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
1- DEVANT LES ADENITES AIGUES SIMPLES :
a) Adénites subaigües :
Surtout lors d’un retard de consultation et dont la présentation clinique peut simuler une adénite aigue.
Une persistance malgré un traitement médical bien conduit avec évolution lente vers la fistulisation font
évoquer le Diagnostic de : Tuberculose, maladie des griffes du chat, infections a mycobactéries
atypiques ….
Le Diagnostic repose sur les données de l’interrogatoire (contage tuberculeux, griffures ou morsures par un
animal), l’examen clinique (foyer infectieux ORL, dentaire, fièvre, AEG) et examens complémentaires
(sérologie, FNS, VS, IDR à la tuberculine , cytoponction ganglionnaire, TLT...).
b) Malformations congénitales surinfectés:
-Kyste du canal thyréoglosse.
-Kyste de la fente branchiale.
-Lymphangiome kystique.
Dont le Dc se fait sur la notion d’une tuméfaction pré existante a l’infection, échgraphie
VI- DIAGNOSTIC
B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
2- DEVANT UNE ADENITE DE L’ADULTE :
-Métastases ganglionnaires d’un carcinome épidermoïde.
-Les hémopathies malignes.
-Les infections salivaires et en particulier la s/ mandibulite aigue (
3- DEVANT UNE ADENITE PROFONDE :
Le problème diagnostic se pose avec l’abcès profond qui possède pratiquement le
même aspect clinique mais un mode d’évolution et une prise en charge
thérapeutique différente.
La TDM avec injection de PC permet de distinguer entre un abcès (paroi fine,
contours irréguliers, majoritairement hypo dense) d’une adénite suppurée (masse
arrondie dense a coque épaisse, régulière et un centre hypo dense).
VII- ÉVOLUTION – PRONOSTIC :
A- EVOLUTION :
L’adénite simple aigue évolue favorablement vers la guérison avec
régression des symptômes mais on peut observer une persistance
d’une hypertrophie résiduelle.
L’adénite suppurée évolue vers la guérison avec ou sans fistulisation.
L’adénite profonde évolue favorablement s/traitement médical mais
l’évolution vers la cellulite est possible selon le terrain.
B- PRONOSTIC :
Généralement bon mais dépend de la virulence du germe, siège de
l’adénite et le terrain.
VIII- TRAITEMENT :
A- BUTS: - Traitement de l’infection
- Eviter les complications.
B- MOYENS :
1- MEDICAUX :
Antibiotiques dont le choix se fait selon la porte
d’entrée, la localisation de l’adénite et éventuellement les
résultats de l’Antibiogramme
2- CHIRURGICAUX : - Ponction a l’aiguille fine ;
Incision ; drainage chirurgical ; Cervicotomie.
VIII-
C- INDICATIONS :
TRAITEMENT :
1- ADENITE SIMPLE : Pen A ou macrolides pendent cinq jours.
2- ADENITE SUPPUREE : PEC en milieu hospitalier pour surveillance chez l’enfant ;
PENI M ou céphalosporines 1ere génération (PE cutanée) ; AMOXICILLINE + AC (PE oro-
pharyngée);
La ponction est indiquée en cas d’échec du traitement ATB , aspect pré fistuleux ou complications
générales .
3- ADENITE PROFONDE : - ATB en IV visant l’H influenzae.
En l’absence d’amélioration, signes de compression aérodigestive, une atteinte sévère de l’état
général, présence d’une vaste collection a la TDM doivent conduire a un traitement chirurgical
par :
– Ponction drainage selon l’importance de l’adénite par voie endobuccale ou cervicale
selon sa localisation.
4- CELLULITE CERVICALE : c’est une urgence chirurgicale qui nécessite une cervicotomie
avec ablation des tissus nécrotiques et suppurés.
IX- CONCLUSION:

Devant une adénite, il incombe au clinicien de reconnaître


les situations nécessitant une prise en charge immédiate
et celles qui nécessitent un bilan complémentaire. Pour
se faire, les éléments clés tel les symptoms généraux
(sudations, perte de poids…), l’aspect locorégional
(abcès, masse ferme, indolore, localisation postérieure
ou supra-claviculaire, évolution fulgurante) doivent être
systématiquement pris en compte.
Merci pour votre attention

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