Quelles sont les méthodes d'analyse
financière ?
Analyse
financière : analyse horizontale ou
verticale
Ratios de liquidité
Ratios d'activité
Ratios d'endettement.
Ratios de rentabilité
Ratios de marché
Quel type de données est utilisé pour l'analyse
financière ?
La principale source de données
est le rapport annuel d'une société,
y compris les états financiers et les
notes,
ainsi que le commentaire de la
direction (revue opérationnelle et
financière ou discussion et analyse
de la direction)
les états financiers
les états financiers contiennent
des données sur les performances
passées d'une entreprise (ses
revenus et ses flux de trésorerie)
ainsi que sur sa situation financière
actuelle (actifs, passifs et capitaux
propres),
Analyse financière : analyse horizontale ou verticale
La principale différence entre l'analyse
horizontale et l'analyse verticale est que
la première considère la comparaison
entre un montant en pourcentage d'un
poste des états financiers avec celui du
poste correspondant d'une année de
référence, tandis que la seconde parle de
chaque montant séparément dans les
états financiers en tant que pourcentage
d'un autre montant de la même période
financière.
Qu'est-ce que l'analyse horizontale ?
L'analyse horizontale ou "analyse des
tendances«
Un outil utilisé dans l'analyse horizontale
sont les ratios financiers, qui sont
particulièrement utiles pour évaluer la
tendance et la direction sur la période
l'analyse des tendances, qui permet
effectivement d'évaluer les changements
relatifs de différents éléments dans le
temps.
Qu'est-ce que l'analyse horizontale
?
les analystes ont tendance à comparer ces
ratios aux moyennes du secteur (ce que l'on
appelle le benchmarking),
Les cinq grandes catégories de la liste des
ratios financiers sont les suivantes :
Ratios de liquidité
Ratios d'activité
Ratios d'endettement
Ratios de rentabilité
Ratios de marché
Qu'est-ce que l'analyse verticale ?
l'analyse verticale considère
chaque montant figurant dans les
états financiers comme un
pourcentage d'un autre montant.
en analyse verticale, la ligne des
postes d'un bilan peut être
exprimée en proportion ou en
pourcentage du total de l'actif, du
passif ou des capitaux propres.
en analyse verticale, la ligne des
postes d'un bilan peut être
exprimée en proportion ou en
pourcentage du total de l'actif, du
passif ou des capitaux propres.
Chapitre 2 :Analyse du CPC ( Etude
des états de soldes de gestion)
$1 Marge brute sur vente en
l’état
(marge commerciale) elle est
mesurée par la différence entre les
ventes de marchandises et les achats
revendus de marchandises. C’est un
indicateur important pour apprécier
les performances des entreprises
commerciales :
marge commerciale =
ventes de m/ses –
$2 production de l’exercice
production
de l’exercice =
prod vendue + prod
stockée + prod immobilisée
La production de l’exercice est un
indicateur important de l’activité réelle
de l’entreprise .Mais elle n’a de
signification que par sa partie vendue
car se sont les ventes qui génèrent des
cashflow
$3 valeur ajoutée la valeur
ajoutée
$3 valeur ajoutée la valeur ajoutée exprime
l’apport spécifique de l’entreprise à l’économie
nationale. C’est la richesse créée par la firme et
se sont surtout les entreprises industrielles qui
ont une forte VA. Sa répartition montre
l’importance des facteurs de production
( charges de personnel, impôts…) dans le
processus de production.
valeur ajoutée = marge
commerciale + production de
l’exercice - consommation de
l’exercice
$4 Excèdent brut d’exploitation
(EBE)
(EBE) c’est un indicateur de mesure
des performances industrielles et
commerciales de l’entreprise EBE =
valeur ajoutée+ subvention
d’exploitation –impôts et taxes –
charges de personne
NB : Si le signe est négatif on
parle plutôt d’insuffisance brute
d’exploitation(IBE)
$5 Résultat net
Résultat net = résultat d’exploitation+
résultat financier +résultat non courant
Résultat d’exploitation =EBE+ autres
produits d’exploitation- autres charges
d’exploitation+ reprise d’exploitation-
dotations d’exploitations- transfert de
charges.
Le résultat d’exploitation exprime les
performances industrielles et commerciales
de l’entreprise indépendamment de son
activité financière et non courante.
Résultat financier =produits financiers –
charges financières
Résultat non courant = produits non
$6 capacité d’autofinancement (CAF)
C.A.F = Résultat net
+ dotations d’exploitation ( sauf
celles de l’actif circulant et de la
trésorerie)
+ dotations financières ( sauf
celles de l’actif circulant et de la
trésorerie)
+ dotations non courantes ( sauf
celles de l’actif circulant et de la
trésorerie)
- reprises d’exploitation ( sauf celles de
l’actif circulant et de la trésorerie)
- reprises financières ( sauf celles de
l’actif circulant et de la trésorerie)
- reprises non courantes ( sauf celles
de l’actif circulant et de la trésorerie)
+valeur nette comptables des
immobilisations cédées
- produits de cession de l’actif
immobilisé
Calcul de la C.A.F. à partir de l’E.B.E. (Méthode soustractive)
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT =
Excédent brut d’exploitation ou
Insuffisance brute d’exploitation
+ Produits encaissables c-à-d (Autres
produits d’exploitation, , Transferts de
charges d’exploitation, Produits
financiers, Produits non courants à
l’exclusion des reprises sur
amortissements, sur subventions
d’investissement, sur provisions
( Autres charges d’exploitation,
Charges financières, charges non
courantes , Impôts sur les
résultats à l’exclusion des
dotations relatives à l’actif
immobilisé et au financement
permanent et à l’exclusion de la
valeur nette d’amortissement
des immobilisations cédées
La CAF est la source de
financement
générée par l’activité ordinaire de
l’entreprise au cours de l’exercice.
c’est le potentiel de financement
interne de l’entreprise. Une CAF
positive et importante, permet à
l’entreprise de financer son
activité par ses moyens propres.
C’est un gage de solvabilité de
l’entreprise envers ses créanciers.
la CAF on parle de l’autofinancement :
Autofinancement= CAF- Distribution de
dividendes L’autofinancement
représente les ressources internes
générées par l’activité et laissées à la
disposition de l’entreprise pour
s’autofinancer. Il est obtenu en
retranchant de la CAF, les distributions
de l’exercice. Le CGNC précise bien
qu’il s’agit des bénéfices de l’exercice
précédent ou des exercices antérieurs.
II Correction du CPC
716 : Subventions
d’exploitation
: Elles sont reçues par
l’entreprise pour lui permettre
de compenser l’insuffisance de
certains produits d’exploitation
ou de faire face à des charges
d’exploitation. De ce fait, elles
doivent venir en accroissement
de la production
Analyse du bilan
Section 1 : Analyse du bilan
fonctionnel
1- définition du bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel est bilan où
les éléments de l’actif et du passif
sont classés selon 3 grandes
fonctions correspondant au trois
cycles:
cycle d’investissement
cycle d’exploitation
cycle de trésorerie
2- les indicateurs d’équilibre
financier du bilan fonctionnel
L’équilibre financier résulte de
l’ajustement de la totalité des flux
monétaire de l’entreprise. Pour ce
faire, la situation financière de
l’entreprise doit être structurée dans
son ensemble de manière à dégager
suffisamment de liquidités pour en
assurer la solvabilité. Les
déterminants de l’équilibre financier
sont essentiellement le fonds de
§1 Analyse du fonds de
roulement
Le fonds de roulement se définit
comme la part des capitaux
permanent consacrée au
financement de l’actif circulant. Il
est donc représenté par
l’excèdent des moyens de
financement permanent dont
dispose l’entreprise sur l’actif
immobilisé :
FDR = financements permanents - l’actif
immobilisé
Le fonds de roulement
est un bon indicateur de l’equilibre financier de
l’entreprise. Un FDR positif permet à
l’entreprise de supporter les incidents ( retard de
paiement des clients, rotation lent de stocks des
marchandises…) pouvant perturber le cycle
normale d’exploitation de l’entreprise . Un FDR
positif est un gage de solvabilité futur de
l’entreprise ce qui permet d’acquérir la confiance
des partenaires de l’entreprise notamment les
banques et les fournisseurs.
Néanmoins Un FDR positif, n’est pas
une fin en soi, il peut être une condition
nécessaire mais non suffisante de
l’equilibre financier de l’entreprise. En
effet l’importance du FDR est tributaire
de plusieurs variables à savoir : o La
structure de l’actif de l’entreprise
( poids de l’actif immobilisé et ce lui de
l’actif circulant) ; o La nature de
l’activité de l’entreprise ( commerciale,
industrielle..) ; o La taille de l’entreprise
(PME, grande) ; o La durée du cycle
d’exploitation (court, longue.).
De même un FDR négatif n’est pas
nécessairement symptomatique
d’une situation financière
alarmante .En fin, il est conseillé
d’examiner la notion du FDR par
rapport à d’autre indicateur comme
le chiffre d’affaire, Le BFR ...
§2 Analyse du besoin de fonds de
roulement
Le BFR est le besoin ressenti par l’entreprise dans
son cycle d’exploitation. Le fonctionnement du
cycle d’exploitation implique la détention d’actifs
physiques (stocks) et financiers (créances
clients). Détenir ces actifs est une nécessité
avant que la firme ne touche le résultat final de
ces opérations sous forme de monnaie. Or, le
renouvellement continu des opérations
d’exploitation impose à l’entreprise de trouver un
financement adapté à la détention de ces actifs ;
on prend en compte ici le crédit fournisseurs.
L’existence d’un BFR tient fondamentalement à
l’existence de décalages temporels entre les flux
de produits et de charges d’exploitation d’une
part, et les flux d’encaissement et décaissement,
d’autre part. l’exemple des frais de personnels
qu’il faut payés chaque mois alors que le bien
produit n’est peut être pas encore vendue est
particulièrement clair. Ces décalages sont
structurels, il s’ensuit que le BFR est permanent.
Le BFR peut être définie comme la différence
entre le montant des postes de l’actif circulant
hors trésorerie ( A.C.H.T) et le montant des
postes du passif circulant hors trésorerie
( P.C.H.T) .
BFR = ACHT –
PCHT
Si ACHT > PCHT en parle de besoin en
fonds de roulement (BFR)
Si ACHT < PCHT en parle de ressources
en fonds de roulement (RFR)
Pour une meilleure analyse il souhaitable de
distinguer le BFR d’exploitation et BFR hors
exploitation BFR d’exploitation : est la différence
entre le montant des postes de l’actif circulant
d’exploitation ( A.C.H.T d’exp) et le montant des
postes du passif circulant d’exploitation ( P.C.H.T
d’expl) . BFR hors exploitation : est la différence
entre le montant des postes de l’actif circulant
hors exploitation (notamment les autres
débiteurs et les TVP) et le montant des postes du
passif circulant hors exploitation (notamment les
autres créditeurs et l’Etat - IS)
§3 Analyse de la trésorerie
nette
la trésorerie nette est la différence
entre le FDR et BFR . elle résulte
aussi de la différence entre la
trésorerie actif et la trésorerie
passif trésorerie nette = FDR - BFR
ou trésorerie nette = trésorerie actif
- trésorerie passif si FDR >BFDR la
trésorerie nette est positif,
l’entreprise dispose de l’argent
liquide. si FDR < BFR la trésorerie
nette est négatif on parle
L’analyse fonctionnelle se fait dans
le cadre de la continuité de l’activité
de l’entreprise. Cette analyse est le
plus souvent faite par des personnes
internes à l’entreprise. Ainsi La
constitution du bilan fonctionnel
nécessite quelques opérations de
reclassement des éléments d’actifs
et du passif à savoir :
La prime de remboursement de
l’emprunt est égale à la différence
entre la valeur de souscription mois
la valeur de remboursement de
l’obligation, et doit être déduite de
l’actif immobilisé ainsi que des
dettes à LMT
Le traitement des
immobilisations doit se faire à leur
valeur brute et le montant des
amortissements et provisions des
immobilisations doit être retranché
constituent un moyen d’autofinancement de
l’entreprise le crédit bail ou leasing : c’est un
moyen de financement à long terme. Mais les
biens loués ne figure pas à l’actif puisque du point
de vue juridique ils appartiennent à la société de
leasing .Du point de vue économique, il s’agit
d’une opération qu’il faut inscrire au bilan
fonctionnel, en augmentant l’actif immobilisé du
montant brut de l’élément acheté via le crédit
bail, ainsi que le montant des capitaux propres du
montant des amortissement et la VNA du montant
des dettes à LMT.
Section 2 : Analyse du bilan financier
Section 2 : Analyse du bilan
financier
Dans le bilan financier les
éléments d’actifs sont classés
par ordre de liquidité croissante
et les éléments du passif sont
classés par ordre d’exigibilité
croissante
La liquidité d’un emploi dépend de son aptitude de
se transformer rapidement en monnaie L’exigibilité
d’un ressource dépend de sa capacité d’être
remboursée à l’échéance. Contrairement à
l’analyse fonctionnelle, l’approche patrimoniale se
fait dans un souci de liquidation de l’entreprise. La
question qui se pose donc est de savoir si , en cas
de faillite , l’entreprise est –elle capable de faire
face à ses dettes par la liquidation des ses actifs ,
d’où la nécessité de déterminer la valeur réelle ou
vénale des éléments de l’actif du bilan( voir
retraitement des actifs du bilan)
Revalorisation des éléments
d’actif
Les immobilisations en non valeurs : du point de
vue financier, elles correspondent à un actif fictif,
sans valeur ; leur montant doit être supprimé de
l’actif et donc des capitaux propres.
Les actifs du bilan doivent être traiter à leur a
valeur vénale , ce qui peut être à l’origine des plus
ou moins values ,qu’il faut ajouter ou retrancher
des capitaux propres
Les immobilisations financières (prêt plus d’un
an..) il faut s’assurer que tous les éléments sont
plus d’un an ; si une créance ou un prêt doit
rembourser à mois d’un un il faut le reclasser dans
l’ ACHT.
Stock outil : c’est le stock de sécurité qui
conditionne la continuité du cycle d’exploitation.
Le montant de ce stock qui est destiné à rester
durablement dans l’entreprise, doit être retrancher
de l ‘ACHTet ajouté à l’actif immobilisé.
Les écarts de conversion actifs ils sont dus soit
à une augmentation de la dette soit à une baisse
de créance. Ils concernent les éléments d’actif
conclu en devise et traduit en DH dans la
comptabilité de l’entreprise sur la base du dernier
cours de change connu à la date de clôture de
l’exercice. Ces écarts traduisent des pertes de
change latentes .Du point de vue financier si ces
pertes sont observées par une provisions pour
risques et charges, il faut donc annuler l’ECA
avec la provision . Dans le cas contraire ( cad
aucune provision n’est constituée) on élimine
l’ECA de l’actif et donc des capitaux propres.
Les effets de commerce facilement escomptable
ainsi que les titres et valeurs de placement
facilement négociables sont à assimilés à des
disponibilités.
Revalorisation des éléments du passif
La répartition du bénéfice de l’exercice : la
partie distribué sous forme de dividendes aux
associés est considérée comme une dette à
court terme, et donc à reclasser dans le PCHT.
Les dettes : selon l ‘ETIC , si elles sont à court
terme on les reclasse au poste PCHT si elles
sont a long terme on les reclasse dans le poste
financement permanent. Comptes d’associés
créditeurs s’ils sont bloqués leur montant sera
assimilé au financement permanent.
Les provisions pour risques : selon les
informations, si elles n’ont pas d’objet réelle et
donc non admises par le fisc, elles doivent être
intégrées dans le bénéfice imposable : donc 35%
de leur montant constitue une dette de
l’entreprise envers l’état et donc à relogé dans le
PCHT. Par contre si elles ont un objet réelle on les
relogent dans les dettes à LMT ou les dettes à
court terme selon l’échéance des ces provisions
Le compte d’écart de conversion passif fait
apparaître les gains latents provenant, soit d’une
augmentation des créances, soit d’une
diminution des dettes. Au plan financier, lorsqu’il
existe une probabilité assez forte pour que ces
gains latents se transforment en gains de change
effectifs, ils peuvent être considérés comme un
élément du résultat. On les assimile donc à des
capitaux propres. Au plan fiscal, il faudrait
constater un impôt latent à reclasser dans les
dettes à moins d’un an (Etat créditeur), si les
gains de change latents n’avaient pas été
réintégrés extra-comptablement au résultat
fiscal.
Par contre, si ces gains latents
n’ont pas de forte chance de se
transformer en gains effectifs, il
convient (en application du
principe de prudence) d’éliminer
les écarts du passif (gains non
réalisés). Parallèlement, le
montant de ces écarts doit être,
selon les cas, diminué des
créances correspondantes ou
ajouté aux dettes
le crédit bail ou leasing
: si l’analyse est fait dans un souci
de liquidation aucun traitement à
faire, par contre si l’analyse est fait
dans un souci de continuité de
l’activité de l’entreprise il faut
intégrer le montant net dans l’actif
immob ainsi que dans les dettes à
LMT
Diagnostic financier par la méthode
des ratios
Un ratio est un rapport significatif entre deux
grandeurs du bilan et/ou du CPC caractéristiques
de la situation d’une entreprise. L’utilisation des
ratios permet d’apprécier la situation financière
de l’entreprise, de suivre son évolution et de la
comparer à celle d’autres entreprises. Pour être
intéressants, les ratios doivent être :
calculés sur plusieurs périodes, pour pouvoir
suivre leur évolution dans le temps,
comparés aux données moyennes du secteur
pour mieux situer l’entreprise dans son secteur
I- L’analyse du bilan par la
méthode des ratios
Il convient de distinguer les ratios liés à
l’analyse patrimoniale de ceux relatifs à
l’optique fonctionnelle.
I-1 La méthode des ratios dans l’optique
patrimoniale : D’une façon très globale,
deux séries de ratios peuvent être calculés
à partir du bilan patrimonial : Les ratios
de liquidité, Les ratios d’endettement ou
d’autonomie financière.
I-1-1 Les ratios de liquidité
Il s’agit de ratios visant à apprécier le
risque de défaillance de l’entreprise. Trois
ratios sont généralement utilisés :
1) Le ratio de liquidité générale :RLG=
Actifs courts / Dettes à court terme. Ce
ratio mesure le degré de couverture des
dettes à court terme par les actifs à moins
d’un an. Il constitue donc une autre façon
d’exprimer le fonds de roulement
patrimonial. Par conséquent, il doit être
supérieur à 1.
2) Le ratio de liquidité réduite
:RLR= Actifs courts (moins les
stocks) / Dettes à court terme. Ce
ratio exclut du numérateur les
stocks, qui constituent le plus
souvent l’élément le plus
incertain quant à son délai de
liquidation. Traditionnellement,
on considère qu’il doit être voisin
de 1.
3) Le ratio de liquidité
immédiate
:RLI= Valeurs
disponibles/Dettes à court
terme. Ce ratio mesure le
degré de couverture des dettes
à court terme par les éléments
les plus liquides des actifs
courts.
I-1-2 Les ratios
d’endettement
1Traditionnellement, on
distingue les ratios de capacité
d’endettement et les ratios de
capacité de remboursement. 1)
les ratios de capacité
d’endettement : Le risque de
déséquilibre financier couru par
l’entreprise est naturellement
fonction de son niveau
Ratio d’endettement total :
certains organismes financiers
considèrent que le montant des
dettes totales de l’entreprise ne
devrait pas excéder deux fois le
montant des capitaux propres. Ce
qui signifie que le ratio Dettes
totales / Capitaux propres doit être
inférieur à 2. Ce ratio sert à définir
la capacité d’endettement global
de l’entreprise.
Ratio d’endettement à terme
: La norme bancaire courante veut
que l’endettement à plus d’un an
de l’entreprise ne dépasse pas le
montant des capitaux propres. Ce
qui signifie que le ratio Dettes à
plus d’un an / Capitaux propres
doit être inférieur à 1. Ce ratio sert
à définir la capacité d’endettement
à terme de l’entreprise
2) La capacité de remboursement : Les ratios
précédents ne donnent aucun renseignement sur la
capacité de remboursement de l’entreprise. Pour
apprécier cette dernière on fait intervenir la
capacité d’autofinancement. Ainsi, certains
établissements de crédit considèrent que le
montant des dettes à plus d’un an ne devrait pas
représenter plus de 3 fois la capacité
d’autofinancement annuelle moyenne prévue. Ce
qui signifie que le ratio Dettes à plus d’un an /
Capacité d’autofinancement, exprimant le nombre
d’années nécessaires pour rembourser les dettes à
plus d’un an au moyen de la CAF, ne devrait pas
excéder 3. Théoriquement, si l’entreprise ne
respecte pas cette règle, elle ne peut prétendre
obtenir de nouveaux crédits à long et moyen terme.
I-2 La méthode des ratios dans
l’optique fonctionnelle
: D’une façon très globale,
deux séries de ratios peuvent
être calculés à partir du bilan
fonctionnel :
Les ratios d’équilibre
financier,
Les ratios de gestion.
I-2-1 Les ratios d’équilibre financier
Ces ratios permettent d’exprimer le
FRF, le BFR et la TN. 1) Les ratios de
FRF : *t le ratio Financement
permanent / Immobilisations brutes
qui mesure le degré de financement
des emplois stables par les
ressources stables et indique, par la
même, l’existence ou non d’un FRF
positif. La règle de l’équilibre
financier minimum veut que ce ratio
soit supérieur à 1. * le ratio FRF *
2) Les ratios de BFR : On calcule
généralement le ratio ACHT /
PCHT et le ratio BFR*360 / CAHT
utile pour la prévision. 3) Les
ratios de TN : On calcule assez
souvent le ratio FRF / BFR qui
mesure le degré de couverture du
BFR par le FRF et exprime, par la
même, la TN de l’entreprise.
Parfois, on calcule le ratio
TN*360 / CAHT, qui exprime la TN
en jours des ventes HT.
I-2-2 Les ratios de gestion
II- L’analyse des performances de
l’entreprise (activité rentabilité) par
la méthode des ratios : II-1
L’évolution de l’activité de
l’entreprise : Elle se mesure par le
taux de variation d’un indicateur
d’activité de l’entreprise.
Habituellement, on retient comme
indicateur le chiffre d’affaires. Taux
de variation du chiffre d’affaires (CAn
- CAn-1) / CAn-1 Il convient de
comparer l’évolution de l’activité de
- l’amélioration du chiffre d’affaires est-elle
due à une augmentation des prix ou d’une
croissance en volume ? - Cette amélioration
est-elle provoquée par l’arrivée de
nouveaux clients ou la conquête de
nouveaux marchés ?
Taux de variation de la valeur
ajoutée (VAn - VAn-1) / VAn-1 Ce ratio
mesure le taux de croissance de la
richesse créée par l’entreprise.
D’autres ratios peuvent être calculés
à partir de la valeur ajoutée : - le
poids économique de l’entreprise : en
effet, la valeur ajoutée exprime
l’apport spécifique de l’entreprise à la
production de la richesse nationale2 ;
le ratio valeur ajoutée/PIB permet de
bien mesurer cet apport.
le degré d’intégration verticale de
l’entreprise : pour cela, on calcule le ratio
valeur ajoutée/production, appelé taux de
valeur ajoutée. Plus ce ratio est important plus
l’entreprise est intégrée, c’est à dire qu’elle
assure elle-même la production des biens et
services nécessaires à la réalisation de ses
fabrications finales. Ce rapport peut varier de
0 (intégration nulle et recours intégral aux
tiers) à 1 (intégration maximale sans aucun
recours aux tiers).
les phénomènes de répartition dans
l’entreprise : plusieurs ratios peuvent être
calculés, à ce niveau, pour déterminer les parts
relatives dans la valeur ajoutée des différents
facteurs. Charges de personnel/Valeur ajoutée,
Charges financières/Valeur ajoutée, Impôts et
taxes/Valeur ajoutée, Résultats/Valeur ajoutée,
Capacité d’autofinancement/Valeur ajoutée.
l’efficacité d’utilisation des facteurs de
production : plusieurs ratios peuvent être
calculés à cet égard, VALEUR
AJOUTEE/EFFECTIFS, QUI MESURE LE
RENDEMENT DE LA MAIN-D’ŒUVRE Valeur
ajoutée/ immobilisations brutes d’exploitation,
qui mesure le rendement des équipements
d’exploitation ( richesse crée par 1 DH
investi).
II-2 La profitabilité
L’analyse de la profitabilité met en
relation une marge ou un résultat avec
le chiffre d’affaires. - Taux de marge
bénéficiaire : Résultat net/chiffre
d’affaires HT Ce ratio exprime le gain
net réalisé par l’entreprise pour chaque
dirham de ventes. Il est nécessaire
d’analyser son évolution sur plusieurs
années et le comparer à la moyenne
sectorielle.
- Taux de marge brute d’exploitation : EBE/Chiffre
d’affaires HT L’EBE est généralement retenu pour
mesurer la profitabilité car il n’est pas influencé
par la politique de financement de l’entreprise et
la réglementation fiscale. - Taux de marge brute :
marge brute/ventes de marchandises.
II-3 La rentabilité de l’entreprise : Elle se
mesure comme le rapport entre un résultat et
les moyens en capitaux mis en œuvre pour
l’obtenir. RENTABILITE = RESULTAT/MOYENS
Plusieurs niveaux d’analyse de la rentabilité
existent selon les moyens en capitaux pris en
considération : s’il s’agit de l’intégralité des
moyens mis en œuvre, on calcule la
rentabilité économique ; s’il sagit uniquement
des capitaux des actionnaires, on calcule la
rentabilité financière.
II-3-1 LA RENTABILITE DES
CAPITAUX PROPRES
Le taux de rentabilité des
capitaux propres (ou taux de
rentabilité financière) mesure la
rentabilité vue par l’actionnaire. Il
est obtenu en calculant le ratio
RESULTAT NET DE L’EXERCICE /
CAPITAUX PROPRES Ce ratio
mesure l’aptitude de l’entreprise à
rentabiliser les capitaux investis
Le ratio de rentabilité financière peut être
analysé de la manière suivante : Résultat net /
capitaux propres = Résultat / ventes *
ventes / actif * Actif / capitaux propres Un tel
produit montre que la rentabilité financière
dépend non seulement de la rentabilité
commerciale (Résultat net / ventes) et de la
vitesse de rotation de l’actif (ventes / actif)
mais également du niveau d’endettement de
l’entreprise (Actif total ou Passif total /
capitaux propres). Autrement dit, la rentabilité
financière n’est pas indépendante de la
politique d’endettement de l’entreprise (voir
II-4 Rentabilité et endettement).
II-3-2 La rentabilité
économique
Elle mesure la rentabilité moyenne de l’ensemble
des capitaux engagés par l’entreprise,
nécessitant une rémunération, que ces capitaux
proviennent des associés ou des créanciers.
Traditionnellement, le ratio de rentabilité
économique est calculé en rapportant la somme
du résultat net (rémunération des capitaux
propres) et des intérêts (rémunération des
capitaux empruntés) au total des capitaux
investis (capitaux propres et dettes financières (y
compris trésorerie du passif)).
Taux de rentabilité économique =
(Résultat net + Intérêts)/capitaux
investis On peut mettre au
dénominateur le total des
investissements en immobilisations et
en BFR (appelé actif économique). Dans
la plupart des cas on préfère retenir au
numérateur l’EBE ou le résultat
d’exploitation, car ils ne tiennent
compte que des seules opérations liées
à l’activité propre de l’entreprise. Ce
qui permet d’analyser l’impact direct
des investissements sur cette activité