La proteinurie
PRÉSENTÉ PAR
ISMAIL BOUKERYM PROPOSE PAR :
KHADIJA AIT MHAMHD OUHMAD
M. A. EL KHAYAT
SALMA ZITOUNI
Plan du présentation
I. Introduction
II. Définitions et rappelle
1. Défi protéinurie
2. Rappels anatomiques et physiologiques
III. Classification des protéinuries
a) Les protéinuries de surcharge
b) Les protéinuries tubulaire
c) Les protéinuries glomérulaires
d) Les protéinuries physiologiques
IV. Exploration en labo
I. La méthode de dépistage
II. La confirmation et la quantification
I. INTRODUCTION
• La protéinurie est une situation caractérisée par la présence
anormalement élevée de protéines dans les urines.
• les reins filtrent le sang pour éliminer les déchets et les substances
indésirables tout en maintenant une quantité appropriée de protéines
dans le corps.
• Cependant, lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement, des
protéines peuvent fuir dans l'urine, provoquant ainsi la protéinurie.
I. DÉFINITIONS ET RAPPELLES
1. la protéinurie :
est définie par la présence des protéines dans les urines
Il existe une protéinurie
Physiologique
: < 50mg/L
II. DÉFINITIONS ET RAPPELLES
2. Le rein :
Le rein Le rein est un organe vital localisé dans la partie postérieure de
l’abdomen.
comporte deux régions distinctes
le cortex la médullaire
Contient les glomérules contient des tubules et vaisseaux
La réabsorption les composants
la filtration des déchets
indispensables
L excrétion des toxines provenant du foie,
Formations de urines primitive
des déchets métaboliques n
Au total, un rein est composé d’environ 1 million de nephrons (glomérule +
tubule) qui servent à filtrer le sang ensuite réabsorber ce qui est encore utile en
laissant les déchets s'éliminer par l'urine.
III. Classification des protéinuries
La protéinurie normale est maintenue
grâce à deux processus clés :
la filtration glomérulaire et la
réabsorption tubulaire.
La barrière de filtration glomérulaire
(BFG) ne laisse habituellement pas
passer les protéines qui sont retenues
grâce à leurs taille et charge.
Le tubule rénal proximal participe à la
réabsorption des protéines de petite
taille et à la fraction d’albumine qui
passent cette barrière.
Des anomalies de la BFG et du tubule
peuvent engendrer l’apparition des
protéinuries pathologiques
Protéinurie physiologique
• Albuminurie :
• Débit de filtration glomérulaire (DFG) normal 90 – 120 ml/mn
• UP 180 l/j
• Concentration plasmatique en albumine : 40 g / l
• Concentration dans l’UP : 5 mg/l (soit débit de 1 g / 24 h)
• Réabsorption tubulaire proximale 99%
• Albuminurie < 20 mg / 24 h
• Protéinurie d’origine tubulaire :
• protéines sécrétées dans la lumière tubulaire
(protéine de Tamm-Horsfall ou uromoduline +++ …)
• environ 30 mg / 24 h
• Immunoglobulines ou fragments d’Ig :
Protéinurie physiologique
• environ 20 mg / 24 h
20 – 100 mg / 24h
30 % albumine
Protéinurie phathologique
Les protéinuries glomérulaires :
anomalies fonctionnelles (LGM) ou lésions physiques de la
barrière de filtration (autres glomérulopathies).
Quantité plus ou moins importante de protéines
plasmatiques avec prédominance d’albumine.
Les protéinuries tubulaires :
protéines de faible poids moléculaire, le plus souvent de
faible abondance (<1g/24h) au cours des tubulopathies et
des néphropathies tubulo-interstitielles
Les protéinuries de surcharge :
protéines librement filtrées, de faible poids moléculaire
présentes dans le plasma en quantité augmentée chaînes
légères d’immunoglobulines kappa ou lambda du myélome
(protéinurie de Bence-Jones +++), lyzozyme dans les
leucémies myélomonocytaires, myoglobine dans la
rhabdomyolyse.
Protéinurie phathologique
En cas de protéinurie, il est crucial de déterminer sa composition et sa quantité pour
comprendre les mécanismes responsables. Cela permet d'identifier s’elle est d’origine
glomérulaire, tubulaire ou extrarénale, et d'évaluer la maladie rénale.
Pour ce faire, il est important d'obtenir simultanément les rapports protéine/créatinine et
albumine/créatinine dans les échantillons d'urine.
Des examens plus poussés peuvent ensuite se discuter (électrophorèse et
immunoélectrophorèse des protéines urinaires).
IV. Exploration en labo
Les Méthodes de recherche d’une protéinurie pathologique
• L'électrophorèse
• Analyse qualitative
• L'électrophorèse des protéines
urinaires :
• les protéinuries glomérulaires ≥60%
d'albumine.
• les protéinuries tubulaires.
• les protéinuries de surcharge.
IV. Exploration en labo
Les Méthodes de recherche d’une protéinurie pathologiquee
Les bandelettes réactives
• Utilisées pour le dépistage.
• Estimation semi-quantitative de la
protéinurie.(Evaluation en croix )
• Interprétation prudente
• concentration des urines.
• détectent surtout l'albumine.
• faux positifs hématurie
macroscopique ou pyurie, urines
alcalines
• faux négatif: protéinurie de chaînes
IV. Exploration en labo
Les Méthodes de recherche d’une protéinurie pathologiquee
dosage pondéral sur 24 heures
• Analyse quantitative de la protéinurie
• Confirmation de La protéinurie
• Principe: fixation d’un colorant sur les
protéines
• idéalement sur un recueil des urines
des 24h, en g/24h.
• un échantillon par le rapport
protéinurie/créatininurie.