Hhhaa
Hhhaa
Hhhaa
-MOHAMED BOUDIAF-
Département D’Architecture
Présenté par :
- SAAD BOUCHRA NADIA
-BELLAL Lylia
- Benamar selsabile
-ABDELOUAHAB AMIRA OUM EL KHIR
Plan De Travail
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Etude historique et
architecturale
Les Nominations
Medina : Ksar :
Vielle ville d’african ensemble des construction
de nord par autour d’un mosquée en
opposition aux presence des sources
quartiers recentes de naturelles tell que
type europènnes l’oued et les palmiers
1-1)-Situation
Par l’Amirauté .
La Topographie
résidence
Magazins et
boutiques
haute
basse
La Structuration De La Casbah
1 - Les Fortification
2- Les Portes
3- Les parcours
4-Les activitées
économique
5- Les rues
commerçantes
( 1 ) Les Fortification
Alger est une ville solidement fortifiée
nombre de
forts, casernes
et la citadelle
Mur
d’enceinte
Bastions et
h
é
r
i
s
s
é
( 2 ) Les Portes
il existé 5 portes
La plus parts de
ces voies sont des Deux transversaux montent vers la parti
ruelles étroites haute de la casbah :
la rue de la Casbah qui aboutit à la citadelle et
la rue Porte
Neuve qui mènent à Bâb El Djedid .
il existe quatre
axes ou
parcours de Les deux autres parcours structurent la partie
pénétration qui basse de la ville :du Souk El Kbir par un
structurent la premier axe appelé Trik El Djezira à peine
ville : large de 3m ,il relie le point centre de la ville
au port ,un deuxième, plus large relie les deux
portes BabEl Oued et BabAzzoun
Tous ces parcours définissaient les qualités des parties qu’il
engendraient
Haute casbah:quartiers à
vocation résidentielle
Moyenne et basse
casbah:grands
équipements étatique
,expression du pouvoir
politico administratif et
militair
( 4) Les Activitées Économique:
Les anciens dénominations des rues et des quartiers étaient le
plus souvent simples et fonctionnelles.
Souk
Boutique
( 5 ) Les Rues Commerçantes:La rue de la marine
quant à elle recevait
tout le flux maritime,
c’est à dire toutes les
Le long des deux rues Bâb El Djedid et de la Casbah denrées qui
, s’alignent des boutiques d’alimentation en tout transitaient par le port
genre tel que Souk Smen . cette rue était
bordées par des
activités
particulières : des
café (Kahwat El
La rue du grand Souk de la porte Bâb Kabira).le Badestan
Azzoun ,qui s’appelait Souk Essamarin (ou le marché aux
(forgeron),. esclave), des
regroupait ,elle aussi, de nombreux fondouks
activités, organisées de la même
manière, mais sa particularité vient du
fait qu’à son aboutissement vers Bâbel
Oued, s’élevaient deux manufactures
importantes dont faisait partie Dar En
Nhas…
Bâb Azzoun
Bâb El Oued
Le Port
Zaouïa Sidi
Abderrahmane
Le point de convergence
de ces deux points
entraine une nette
concentration des
activités
Bâb El Oued
Il existait plusieurs
branches telles que: les
prisons,bargne,casernes.
Le moins homogenèses
répartis est les
hammam
Les anciens
dénominations
Une certaine
des rues et des
préservation des
quartiers étaient le
zones
plus souvent Cela a crée une hiérarchie des voies:
résidentielles
simples et
fonctionnelles
Publique Privée
Commerce Maison
Elles reprenaient
les noms des
Une répartition
activités ou
intelligente
professions qui
des
s’exerçaient à
équipements
leur niveau.
Evolution De La Casbah A Travers Le Temps
Précoloniale Coloniale
1-période phénicienne 1830-1846
2-période romaine 1846-1880
3période arabo- 1880-1930
berbère 1930-1962
4 période turque
Période phénicienne: Période précoloniale(avant 1830)
LA MER LE PORT
Période romaine: développé à
l’intèrieur
la ville s’est développée a l’intérieur d’une
enceinte,l’intersection des deux axes
donna naissance a un forum(a
l’emplacement de
l’actuelle place des martyres), ou se
déroulait
la vie économique, politique et religieuse.
: Théâtre
: Eglise
: Nécropoles
: Limite
probable de la ville
antique muraille .
Les éléments
structurant:
L’enceinte et les
portes
Le souk qui se
trouve à la rue
commercial
linéaire
la citadelle au
bout de
documanus
la mosquée au
niveau du Le site et les
documanus tracés romains
G : Grande mosquée K : Casbah EL kadima M :Madrassa Bu Ammarelon
P’: Bab Azzoun P : Bâb El Oued S : Le souk
Les principes
de la ville
musulmane
Période1846-1880:
La ville européenne s’édifie rapidement
et étouffé « la ville Arabe ». Peut a peut
la Casbah deviendra un quartier parmi
D’autre.
Période1880-1930:
modification
:La vocation ancienne casbah
d’Alger, jusqu’alors en dégradation
militaire, va
connaître une
nouvelle tournure,
celle du commerce
et du tourisme
L’implantation de
nouveaux édifices va
accentuer le
déplacement du
centre d’Alger (Place
du Gouvernement
vers le boulevard la
Ferrièr
Période1930-1962:
la ville moderne
la dominance de
la ville
européenne et la
disparition des
rempares
1953
Trame
arborisant
Tracé Original De La Ville:
Bab el djedid
Bab el oud
Mur
d’enceinte
Bab el djazira
Bab azzoun
la Hiérarchie Des Voies:
Voie
Principale
Voie de
pénétrati
on
Voie de
Communi
cation
Impasse
Infrastructure
L’organisation La topographie et
L’histoire de la ville
sociale les activités
La vois principale
Commerciale
2principales rues : La rue
Bâb el oued-Bâb Le ruelle Impasse
Résidentiel
azzoun Résidentielle résidentielle
le(famille)
Bâb djzira Les plus proche de la
famille
• Deux tribune différente(lalahoum) et(kheir
Eddine) séparées par la rue commerciale Bâb
el oued – Bâb azzoun(axe de rupture)
Une famille
Une famille
Les plus
proche
Une trame en
arborisant
la Trame Parcellaire:
Forme
irréguliere
La Superstruc
Ensemble
des maisons
Espace de
regroupement et de
mitation
Analyse urbain : Quartier de la
marine
Délimitation du cadre
d’étude
La rue ARRBADJI A. Lycée l’Emir AEK
Le théâtre national
DGSN
Tissu traditionnel
Tissu Mixte
Tissu 19ème siècle
Tissu moderne et contemporain
Un tissu mixte Un système en damier :
l’apparition de ce tissu coïncide avec le projet
résultat des bouleversements coloniaux
mais qui a gardé la structure du tissu traditionnelle. d’embellisement et de soudure entre la veille ville et le
Les ilots sont composés de maison traditionnelle, avec des
quartier d'Isly on le distingue le long du boulevard front de
façades coloniales, ce qui donne un parcellaire plus ou moins
régulier. mer (boulevard Che Guevara, Almicar Cabral, Amara
Système viaire du type linéaire sans choix
Rachid).
directionnel, avec ramification hiérarchisées, en
orientant la circulation. le bâti est d’une architecture néo –classique qui définie des
les immeubles sont d’un gabarit de R+2 et R+3
immeubles a arcades avec un gabarit régulier :(Axialité,
les cellules d’habitation sont desservés par une circulation
verticale symétrie, rythmique, ordonnancement)
Le bâtiments est extraverti , l’introversion existe parfois, elle
les parcelles se présentent sous forme rectangulaires (des
assume plutôt un rôle fonctionnel (aération, éclairage).
Les façades sont marquées par des éléments architectoniques îlots subdivisés en parcelles traversés par des voies
très riches, et une symétrie renforcée par des éléments
secondaires perpendiculaires a la rue Bâb Azzoun).
saillants.
Un Tissu moderne
Exprimée au niveau du quartier par les barres Soccard qui obéissent aux principes du
mouvement moderne (grandes ouvertures , élimination des cours intérieurs ,,,)
• C’est une architecture extravertie avec dominance de l’horizontalité et la répétition
d’un seul module le long de la façade.
• Le système viaire est de type linéaire mais non hiérarchisé à cause des divers vides
urbains.
• Rythmique au niveau de la façade principale aves un gabarit de R+7 a R+9.
• Cette partie est représenté aussi par l’institut national de la musique, le parking et la
DGSN.
• l’institut de la musique se distingue par une
composition symétrique avec de grandes surfaces vitrées arquées.
• Quand au parking il se distingue des autres édifices par sa structure métallique
démontable et ses éléments préfabriqués
Synthèse de l’analyse-morphologique :
La situation géographique du périmètre de sauvegarde est un atout non négligeable par rapport aux grands
quartiers et axes animés de la capitale. Mais il apparaît que le niveau des équipements reste encore moyen.
Bien que la basse Casbah soit le résulta ordonnancement et une hiérarchie dans la structure parcellaire et
viaire, elle suit un linéaire animé par des commerces en galerie, une activité qui est en régression au cours de
la dernières
Tissu Mixte Le système parcellaireTissu traditionnel
Tissu
moderne
Tissu 19ème siècle
et
contemporain
Tissu
• traditionnel
Aspect topologique
Un parcellaire non hiérarchisé avec des
formes irrégulière et crénelé car la
Tissu traditionnelle
parcelle est sujette de rajout et de
décrochements ( l’adaptation à la
morphologie de site).
• Aspect géométrique
Les parcelles se présentent sous forme
irrégulière ce qui a engendré un tissu
organique .
• Aspect dimensionnel
L’adjonction des parcelles de différent
formes, forment des ilots de dimension et
de forme divers.
Tissu mixte
• Aspect géométrique
Les parcelles sont de forme irrégulière - à
l’exception des parcelles qui donnent sur
les voies aux formes plus ou moins
régulières ( parcellaire en lanière).
• Aspect dimensionnels
Les parcelles sont de dimensions
variables et ont une forme assez trapue.
Les plus grandes parcelles sont destinées
aux immeubles coloniaux.
Tissu 19eme siècle
• Aspect géométrique :
Les parcelles se présentent sous forme
rectangulaire. C’est le résultat d’un
découpage régulier. L’édifice se
superpose à la parcelle sans retrait. (Des
ilots subdivisés en parcelles traversés
par des voies secondaire
perpendiculaires a la rue Bâb Azzoun).
• Aspect dimensionnelle:
Les parcelles sont hiérarchisée . on
distingue plusieurs parcelles dans un
ilot et des ilots parcelles.
Tissu moderne et contemporain
La notion de « parcelle » et « d’îlot » a
disparue : c’est le passage de l’îlot à la
barre.
• Typologie topologique
Le Tissu traditionnel est présenté par un système viaire arborescent, avec une hiérarchie contrôlée où chaque branche dépend du tronc
principal (dont les dimensions et orientations leur confèrent un rôle et un statut spécifiques par rapport a l’ensemble)
• Variantes géométrique:
Pour les systèmes arborescents, on retrouve une géométrie à base triangulaire (en Y)
• Typologie topologique
Système viaire de type fausse résille (résultant de la
superposition de trames viaires plus simples)
Les rues appartenant à des trames différentes jouent un rôle
différent dans l’ensemble du système de même que les faces
correspondantes des ilots.
• Typologie topologique
Le découpage en trame orthogonale s’inscrit dans le système en résille
ou le réseau en échelle dont le maillage est hiérarchise.
Les principes d’organisation de cette typologie sont les : hiérarchie ,enclos ,centralité et l’incorporation .
La distribution au niveau locale est hiérarchisée en allant du public au privé
• Variantes géométriques et dimensionnelles
On retrouve une géométrie orthogonale. C’est un plan en damier que l’on retrouve dans
différentes villes (et surtout dans les créations volontaires.)
Bâtie planaire
Bâtie ponctuel
Bâtie linéaire( l’ilot colonial)
Les bâtiments sont juxtaposées les unes aux autre de
manière a former une ligne continue
Les bâtiments sont accolés les une aux autres se tous les cotés
de manière de former une masse continue uniquement
interrompu par les rues
Les caractéristiques
• Bâtiments accolés
• Bâti non homogène: Forme
irrégulier.
• Continuité dans plusieurs
directions
• absence d’une homogénéité
dimensionnelle( des dimensions divers
selon le statue de la famille
Bâtie ponctuel
Les bâtiments sont séparés les une aux autres par une
distance plus au moins grande (le bâtis est discontinue)
• Les dimensions sont variées dues à l’irrégularité des formes limitant espace
central qui converge vers le patio .
• Cohérence Architecturale ,
• bâti est discontinu , séparé l’un par rapport au autre par une grande distance
Mosquée
Les éléments singuliers
Accolement Ketchaoua
Dar El-Hamra
Isolement
En 1991, c’est au tour du (Casbah) classée patrimoine national et universel par
l’UNESCO en décembre 1992.
• Ce double classement dénote de la reconnaissance et de l’importance octroyée
par les instances nationales et internationales à ce joyau architectural et urbain
délimité par un périmètre de protection et de sauvegarde qui intègre en son sein
le Palais des Raïs (Bastion 23).
• le Palais des Raïs reste la première expérience de récupération d'un ensemble
historique restitué au public, en Algérie depuis l’indépendance.
• Le choix d’installer le Centre des Arts
et de la Culture du Palais des Raïs au
sein même du Bastion 23, n’est pas
fortuit. Il démontre l’intérêt accordé
par les pouvoirs publics au patrimoine
culturel et de la volonté de mettre
en avant, l’importance des valeurs
architecturales, historiques et
culturelles de l’ensemble monumental
du Bastion 23.
• A ce titre, le Palais des Raïs est appelé à s’ériger en modèle de gestion pour tous
les monuments algériens souffrant de la problématique de leur usage futur.
• Une vision qui s’inscrit en droite ligne dans la politique initiée par le Ministère de
Culture et qui allie besoin d’exploitation et développement économique avec
exigences de conservation du patrimoine
Les détails
histoire:
L'histoire du palais commence par la construction de Bordj-Ez-zoubia en 1576 par le Dey Ramdhan
Pacha, et ceci afin de renforcer les moyens de défense de la basse médina. On le désigne
successivement par les noms Quaâ-Essour (bas du rempart), Sebâa tbaren (les sept tavernes) et
Topanet Arnaout à cause des pièces d’artillerie érigées par le raïs Mami Arnaout.
Le nom de Bastion 23 lui fut donné à la suite de la construction des remparts de la ville française.
Par contre, les numéros désignant les palais (palais 16, palais 17, etc.) et les maisons des
’’pêcheurs’’ sont des attributions cadastrales datant de la même période. La seule référence
historique disponible, concerne le palais 18, qui fut construit aux environs de 1750 par le raïs
Arnaout Mami.
Après 1830, le palais 18 prendra la fonction de résidence du commandant du génie civil, puis de
pensionnat pour jeunes filles, puis fait office de consulat des États-Unis, puis de résidence du Duc
d’Aumale et enfin de bibliothèque municipale.
• L'enjeu de ce rapport est double:
• - D'une part, il dresse le premier constat d'un objet n'ayant jamais été analysée
depuis de très longues années
• . En même temps, il reprend quelques propositions relatives à la programmation des
espaces et au traitement des abords.
• - Par ailleurs, le rapport insiste sur l'importance et la nature de l'instrument technique
et humain qu'il convient de mettre en place si l'on veut espérer matérialiser les
intentions de l'opération en une réalisation qui soit cohérente avec les objectifs
généraux de conservation, restauration et exploitation du patrimoine historique.
• Trois considérations s'imposent à ce sujet:
• (ï) L'opération de sauvegarde du Bastion est
• urgente, vu l'état physique des immeubles.
• (2) Il y a une somme considérable d'études
à fournir, si l'on veut exploiter tout le potentiel
culturel lié à l'opération.
• (3) Ces études, bien que portant sur un objet précis, auront par ailleurs une utilité
immédiate pour les recherches concernant la restauration d'autres édifices (en
particulier le complexe de la Citadelle).
• En conséquence de ces trois considérations, il semble particulièrement opportun que
la Direction des Monuments historiques assure dès à présent, en cas d'impossibilité
d'intervention au sein de l'atelier Casbah, le suivi d'une structure de travail
permanente, dotée des effectifs nécessaires, et travaillant selon une méthode de
travail bien établie.
• a ce sujet d'ailleurs, le rapport présente par l'équipe des Monuments historiques de la restauration de la
Citadelle à Alger, pour l'analyse et la consignation des espaces rencontrés et des éléments constructifs qui les
constituent.
• L'outil de ce travail est constitué par trois types de fichiers, Ce sont:
• - Le fichier typologique pour l'analyse des espaces, de leurs caractéristiques, de leur r81e-dans le "bâtiment et
la civilisation, de leur évolution, •• •
• - Le fichier morphologique, pour la description détaillée et précise de tous les éléments constructifs qui
interviennent dans la composition des espaces»
• - Le fichier architectonique, pour le relevé des dispositions et des caractéristiques relatives à chaque "bâtiment
étudié.
• L'ensemble de ces fichiers vise à constituer, dans une forme ouverte à tous les types d'utilisation (exploitation
pour cahier des charges, publication, etc.) un véritable conservateur des caractéristiques architecturales de
l'époque "El DjazaUr". Pour la réussite de cette entreprise fort vaste, il est indispensable que la méthode de
travail, qui commence à faire ses preuves au niveau du projet de restauration de la Citadelle, voit son
application s'étendre à tout travail d'analyse, s'appliquant à l'architecture de l'époque turque sur le site "El
DjazaUr".
• Que l'étude sur le "Bastion 23" suive les principes de cette méthode et la consignation des
connaissances sur la Casbah s'en trouvera enrichie, et plus solide sera la référence
scientifique sur laquelle reposeront les choix futurs de restitution historique, restauration ou
autres modes de traitement liés aux monuments classés du Site.
• Ont participé à l'élaboration de ce rapport - André Ravereau, architecte DPLG, expert-
consultant Unesco - Sheherazede Nafa, architecte de l'atelier Casbah - Karl Rupprecht,
ingénieur à l'atelier Casbah - Bernard Declève, ingénieur architecte} expert associé
Unesco. ALCr/77/034 - Opération de sauvegarde et de restauration du Bastion 23, Alger
• Etat de3. bâtiments
• Ecroulement
• Trois maisons, les numéros 10, 21, Z, ont eu au cours de l'automne 1979 la majeure partie de leurs
constructions effondrée
Monsieur Karl Rupprecht, ingénieur à l'atelier Casbah, il ressort que l'état des immeubles numéros 21 et Z,
en tout cas, est tel qu'il convient de procéder à leur démolition complète (1).
Le numéro 10 par contre peut être étayé pour analyse en vue d'une éventuelle conservation.
Pratiquement aucune maison du "Bastion" n'est intacte et toutes sont vouées et exposées à des
effondrements partiels ou totaux.
Une opération de sauvegarde doit être entreprise. Cause des ruines Les causes des écroulements à déplorer
et les risques de nouveaux désordres sont tous principalement liés aux effets de l'eau. ' Désordres
observés lors des visites - En terrasses:
- Altération (déjà ancienne) des revêtements de terrasses;
- - Rebouchage au ciment des fissures, méthode qui ne
- s'oppose jamais à de continuelles infiltrations de la pluie;
- - Exécution de constructions en sur-élévation
- - sans précautions relatives à l'étanchéité
- - absence de solins
- - surchage déformant les structures -.
- des planchers;
- - Affaissement des planchers (provoqués ou spontanés) entraînant la stagnation de l'eau dans des
flaques à partir desquelles les infiltrations • ruinent les structures des planchers et des maçonneries;
- - Descentes d'eaux pluviales (anciennes ou modernes) obstruées
- - infiltrations diverses.
• - Au_sol
• - Lea écoulements de3 eaux de toutes natures (pluviales ou usées) sont tous détériorés et ne fonctionnent plus;
• - les eaux de pluies ayant pénétré dans les Westeddars, et les eaux de lavages quotidiens ne s'évacuent plus que par le
canal des portes d'entrées, les grilles des égoûts étant obstruées;
• - Les "chebeks" ont très souvent, à l'époque coloniale, été recouverts par des verrières. A l'abri de cette précaution l'on
a cru pouvoir se permettre de transformer le sol de la cour et celui des galeries en supprimant les impluviums et leur
système d'évacuation pour réaliser un seul sol horizontal.
• - En sous-sol:
• - Les fondations , les voûtes des caves sont non seulement soumises aux infiltrations évoquées plus haut, mais encore
reçoivent d'autres courants d'infiltrations, pénétrations des eaux de ruissellement des surfaces des espaces
environnants ainsi que d'autres eaux souterraines.
• Cet effet de chose peut être un des facteurs des récents effondrements, lesquels ont commencé par des
infrastructures. C'est pourquoi, il y a nécessité absolue d'un examen de reconnaissance des sols par un laboratoire
spécialisé.
• Autres facteurs de désordre dfls à l'eau
• - Les lavages intempestifs des sols, au jet ou au seau Ces eaux abondantes s'infiltrent immédiatement et en continuité
dans les structures de planchers, pourrissant le bois des solives et du voligeage et compromettant, avec celle des
planchers, la stabilité même des murs.
• - Les fuites dans les canalisations d'amenée_et/ou_d^évacuation Toutes les canalisations sont à la fois vétustés et non
contrôlées ni réparées
• . En résumé, l'eau sous toutes 3es formes désagrège les constructions. Cette condition est néfaste pour les bâtiments
au titre de la conservation, elle rend les habitations insalubres pour les habitants et compromet même leur sécurité.
• Secteur A: maisons numéros 18, 23, 21 et Z (Planches 3 et 4) No
• « 18 : Cette maison située à 1'extrémité Nord-Ouest du Bastion est une des demeures les plus prestigieuses d'El-
Ljazaïr,
• Elle ne présente pas d'altérations"profondes,
• mais souffre d'une occupation ne disposant pas
• de conditions assurant la sauvegarde de l'édifice
• - exemple canalisation d'eau et d'eaux usées et
• détériorées, eaux stagnantes s'infiltrant
• - enfin toutes causes de ruines exposées aux
• généralités exposées en A.11
• « Le premier traitement qui s'impose consiste
• dans l'évacuation de ses actuels occupants.
• No, 23 : Cette maison, comme le No, 17 et No, 18, est une demeure d'importance et prestigieuse. Son état est
actuellement le meilleur qui soit dans l'ensemble du Bastion, on n'y relève pas les désordres dûs aux actions de l'eau
comme dans les autres constructions.
• No, 21 et Z: Ces deux maisons, avec celle du No, 10 de la partie Est du Bastion (Planche 4) font partie des trois
maisons dans lesquelles se sont produits les récents effondrements,
• No, 21 : Cette maison n'était en fait que le tronçon restant d'une importante demeure dont les deux tiers ont été
démolis à l'occasion de l'établissement de l'actuel boulevard.
• . No, Z : Cette construction de condition modeste est actuellement trop ruinée pour qu'on puisse distinguer les
qualités qu'elle contenait et juger objectivement des valeurs, (Comme précédemment, voir traitement).
• Secteur C : maicons numéros 8, 10, 12, X, 15, 17, 19 (Planches 7, 8, 9) No« 8 :
Cette maison a été considérablement remaniée, notamment dans sa
morphologie» Pour ce qui est des dispositions, son aile Ouest vers le square
actuel a été supprimée au ras du Westeddar, et vraisemblablement avec elle,
l,accès originel et sa "squiffa"« L'entrée actuelle a été percée (à l'époque
coloniale) dans l'axe du Westeddar au travers d'un appartement lui aussi
'disparu.
Par la suite, cette situation a entraîné la construction d'un mur, bouchant le fond des
arcades du Westeddar« D'autre part sur le développement de deux arcs, un plancher au
premier étage a été lancé sur le vide du Westeddar« Je n'ai pu visiter que des parties
reportées sur les plans« lio« 10: Cette maison fait partie de celles dans lesquelles se sont
produits les effondrements« Et c'est d'autant plus regrettable, qu'elle est l'une de celles qui
contenaient les éléments etles dispositions les
plus authentiques et les détails de
plus grande valeur« Comme pour
les numéros 7» 9t 11 e"t 13, la
façade est authentique sans
notables altérations. L'accès se
fait au niveau des voûtes qu'un
escalier longe pour atteindre le
niveau inférieur du Westeddar
• . Le Westeddar sur plan carré a deux niveaux de galeries - chaque pan n'est fait que d'un
seul arc. Sauf travaux de confortations difficiles à estimer à ce stade d'observation, il ne
semble pas que cette maison puisse ítre sauvée« No, 12: Même valeur de façade qu'au No«
10,
• Westeddar sur plan rectangulaire au rez-de-chaussée, niveau de l'entrée« Morphologie
pauvre ou appauvrie« îbrte altération par l'humidité.
Thèses :
• Requalifications des vides urbains de la basse casbah BOUDALIA NADIA
• Réinterprétation de l’héritage vernaculaire dans l’architecture durable ATEK AMINA.
• Réappropriation du cœur d’ilot, Casbah d’Alger MESLI IMED
Sources graphiques :
PDAU ; PPSMV ; INTERNET
Sources iconographique :
www.google .com