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Ecoulement de Puissance

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Ecoulement de Puissance

Méthode gauss –seidel


(Première partie)
Introduction
La résolution du problème de l’écoulement de
puissance, nous permet de déterminer les valeurs
du module et de la phase de la tension en chaque
nœud du réseau pour des conditions de
fonctionnement données. Ce qui nous permettra de
calculer les puissances transitées et générées et les
pertes. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire
de déterminer les conditions de l’opération en
régime permanent, d’un système de puissance
Introduction (cont…)
Dans ce cours ;on présente les techniques de
résolution du problème d’écoulement de
puissance à savoir de quelques méthodes de
calcules :
- Méthode de GAUSS-SEIDEL
- Méthode Newton Raphson
• L’analyse de la répartition des puissances dans
un réseau électrique composé de plusieurs
nombres de générateurs, lignes de transmission
et des charges est très importante pour les
études, la planification et l’exploitation d’un
réseau électrique. Cela permet de connaître les
conditions de production et de charge et les
niveaux des tensions du réseau. Les calculs
permettant d’obtenir ces informations sont
connus sous le nom (écoulement des
puissances ou encore power flow)
• Classification des jeux de barre :
Dans l’analyse d’écoulement de puissance on peut
classer les jeux de barres en trois catégories en
fonction des spécifications des variables utilisées: A.
Jeu de barres de référence (SLACK ou SWING BUS) ou
V et θ sont défini, connecté à une centrale électrique
dont la puissance et la plus élevée.
B. Jeu de barres de charge (type P-Q bus) ou la
puissance active P et la puissance réactive Q sont
définies.
C. Jeu de barres à tension contrôlée (type PV bus) ou la
puissance active P et le module de la tension V sont
définis.
Fig.1 Tableau des différents types de charges
Méthodes itératives de l’écoulement de
puissance
• La résolution du problème de l’écoulement de puissance est basée sur un
processus itératif. On utilise des valeurs estimées des tensions des jeux de
barres pour calculer un ensemble de nouvelles valeurs, qui sont fonctions des
valeurs estimées des tensions, des puissances actives et réactives spécifiées et
des admittances du réseau. Chaque fois qu’un ensemble des valeurs de
tensions est obtenue, le nombre d’itérations augmente d’une unité.
• Depuis longtemps plusieurs méthodes ont été proposées par différents
chercheurs pour la résolution des systèmes d’équations modélisant le
fonctionnement en régime permanent du Système électrique. Pour calculer les
tensions des jeux de barres des réseaux électriques on utilise l’une des
méthodes suivantes :
• 1. La méthode de Gauss.
• 2. La méthode de Gauss-Seidel.
• 3. La méthode de Newton Raphson
Equation du réseau électrique :
L ‘équation décrivant les relations entre courants
et tensions aux jeux de barres est donné par :

2
IBUS: Vecteur des courants des jeux de barres.

YBUS: La matrice admittance du réseau électrique donnée


par :

4
• La matrice Ybus présente les proprietés
suivantes :
• 1. Matrice carrée d’ordre n.
• 2. Matrice symétrique Ybus (i, k) =Ybus (k, i)
• 3. Matrice complexe.
• 4. Chaque élément Ybus(i, k) en dehors de la
diagonale est l’opposé de l’admittance de la
branche Ybus (k, i) entre les noeuds i et k.
• 5. Chaque élément de la diagonale Ybus (k, k)
est la somme des admittances de toutes les
branches liées au jeu de barres k.
Méthode de Gauss-Seidel :
• La méthode de GAUSS-SEIDEL est l’une de plus
simples méthodes itératives utilisées pour la
résolution du problème de l’écoulement de
puissance.
• On désigne comme <<SWING BUS>> le jeu de
barre1 .donc les calculs commenceront pour
le jeu de barre2.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
5

En faisant intervenir les éléments de la matrice admittance on


aura :

8
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
D’où on tire la tension au jeu de barre2

Pour un réseau de N jeux de barres, la tension calculée à


n’importe quel jeu de barre k, où PK et QK et sont données
par :

10
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)

11

Le processus itératif est obtenu quand l’expression suivante


est satisfaite
12
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
Dans chaque itération la tension est déterminée
pour tous les jeux de barres sauf le <<SWING
BUS>>. Le processus est répété plusieurs fois
jusqu’à ce que les tensions dans deux
itérations successives ne se diffèrent pas l’une
de l’autre de plus que la tolérance. Ce
processus de résoudre les équations linéaires
est connu sous le nom de la méthode itérative
de GAUSS Seidel.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
• Puisque les noeuds sont classés, chaque type
de noeuds comporte deux paramètres connus
et deux inconnus qu'il faut déterminer.
• En se basant sur la solution de l’itération (k), le
calcul des nouvelles tensions à l’itération (k+1)
dépend du type de noeud concerné.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
1.Dans les noeuds PQ

Une formule générale pour déterminer la tension


complexe (l'amplitude |Vi | et la phase|ɵi |) du noeud i
peut être développée en substituant l'équation :

13

Il faut noter que le noeud 1 est choisi comme noeud


balancier dont l'amplitude et la phase de tension sont
connues. Cela explique pourquoi on commence les calculs
pour i = 2.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
2. Dans les noeuds PV
Si le nœud i est un noeud de génération, la puissance réelle
Pi et l'amplitude de tension |Vi | sont connus, et il reste à
déterminer la puissance réactive et la phase de tension au
début de chaque itération.
Aussi, pour le générateur du noeud i, on a:

14
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
Aussi, pour le générateur du noeud i, on a:

15

D'où, on tire:
16

En prenant la partie imaginaire de l'équation (II.15), on


obtient la puissance réactive du noeud de génération i:

17
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
• Il faut remarquer que les meilleures valeurs de
tension sont utilisées dans le calcul de la puissance
réactive Qi .Une fois Qi est déterminée, on utilise
l'équation (II.15) pour calculer la nouvelle valeur de
Vi du noeud de génération i et en tirer la phase θ i.
Habituellement, une limite maximum et/ou
minimum

18
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
• Q doit être spécifié. Si Qmin excède la limite spécifiée
Qmax , cette dernière est alors choisie à la place de la
valeur calculée pour être utilisée dans (II.15). Si
l'amplitude de tension |Vi | de la nouvelle valeur calculée
de Vi est plus grande que la valeur spécifiée d'amplitude
de tension du noeud de génération i, la nouvelle tension
est corrigée en la multipliant par le facteur correspondant
au rapport de l'amplitude de tension spécifiée par
l'amplitude de tension calculée, tout en gardant la phase
de tension de la valeur calculée. En d'autres termes, seule
l'amplitude doit être corrigée.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
• En résumé, le processus itératif de Gauss-Seidel
commence en prenant des valeurs initiales pour les
amplitudes et phases de tension inconnues (sauf
pour le cas du noeud balancier) et calcule les
nouvelles valeurs, qui sont ainsi des valeurs
corrigées. Au niveau de chaque noeud, et à chaque
itération, la tension corrigée est remplacée dans
l'équation (II.15) comme une valeur estimée afin de
calculer une nouvelle valeur. Ce processus est
répété jusqu'à convergence.
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
3.Dans le noeud balancier (slack)
Une fois que toutes les tensions aux noeudsV2 ,V3 ,...,
Vn sont calculées, la puissance du noeud balancier
est alors calculée:

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20
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
• Puissance dans une ligne
1. La puissance transit dans une ligne

FIG.3 . Modèle de la ligne reliant les noeuds i et j


Méthode de Gauss-Seidel (cont..)

le courant de ligne Iij peut s'exprimer par:

21
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)

22

En substituant l'expression de (1.17) dans (1.18), on obtient:

23

De manière similaire, les puissances active et réactive de transit


du noeud i au noeud j s'exprime donc

24
Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
2.Les pertes de puissance dans les lignes
Au niveau de J.d.B la puissance apparente nette est la
différence entre la puissance générée et la puissance
demandée. Pour un J.d.B « i », On a :

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Méthode de Gauss-Seidel (cont..)
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28

29

On calcule les pertes au niveau des lignes puis la somme


donne l’expression des pertes.
30

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Fig .4 Organigramme de la méthode gauss seidel

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