PLAN DU COURS
INTRODUCTION
OBJECTIFS
GENERALITES
SITUATIONS D’URGENCE
ATTAQUE
1. La Réanimation
C’est une discipline de la médecine mais aussi
l’ensemble des mesures destinées à supplier, soit à
rétablir, soit à remplacer une fonction vitale
momentanément déficiente.
2. Initiation
C’est la connaissance préliminaire d’une science ou
d’un art. Donc l’initiation à la réanimation est la
connaissance préliminaire des mesure destinée soit à
suppléer soit à rétablir. Soit à remplacer une fonction
momentanément déficiente
Il existe deux types des réanimations :
1. réanimation clinique (hospitalière) ;
2. réanimation extra clinique (extra hospitalière)
INTRODUCTION
Partout nous nous trouvons (l’école ; l’Eglise ; au
marcher ; dans le bus ; bateau ; l’avion…) ; un
quelconque évènement malheureux peut arriver à un
proche (amis ; parent ; coéquipier ; frère ; sœur…) le plus
dangereux est ce qu’on appelle l’irréparable c’est à dire
un arrêt cardio respiratoire ou mort subite.
Cette situation de détresse entraine l’inconscience de
l’individu et peut se transformer en décès.
Cette formation doit être donnée à toute personne à
partir de 12 ans, tout médecin ; infirmier ; hôtesse ;
militaire ; policier ; maitre-nageur ; sapeur-pompier ;
secouriste ; étudiant (e) …
1. Objectif général
En soit ce cours permet de maitriser les principaux
gestes à poser. Devant une situation d’urgence lorsque la
personne devant vous est dans un état d’inconscience…
avec perturbation des signes vitaux.
Sauver des vies en intervenant rapidement dans des
situations critiques ; comme un arrêt cardiaque ou
asphyxie, brulure, fracture, et blessure de la victime en
stabilisant sa condition avant l’arrivée des
professionnels de santé.
Adoucir la douleur de la victime en apportant un
soulagement Immédiat par exemple en positionnant
correctement la victime avec une solution de continuité
cutanée (blessure) ou en appliquant un bandage.
Fournir le premier soin nécessaire pour favoriser une
guérison rapide et efficace comme nettoyer et protéger la
plaie. Offrir un soutien émotionnel à la victime et à son
entourage en leur fournissant des informations sur ce
qui se passe et en le rassurant pendant l’attente des
secours.
Encourager la formation continue en premier
secours pour qu’un plus grand nombre possible de
personnes soit capable d’intervenir efficacement en cas
d’urgence .
1.1. Objectifs spécifiques
A L’issu de ce cours l’étudiant doit être capable
de :
Poser le diagnostic devant une perte de
connaissance brutale ;
Donner l’alarme devant une situation d’urgence
vitale survenant brutalement sans cause
apparente ;
Réaliser ou poser quelque geste de secours ;
Apprendre aux autres le premier geste de secours
(papa ; maman, frère, sœurs…)
2. Situation d’urgence
2.1. Perte de connaissance
2.1.1. Définition
C’est un état caractérisé par une perte de la vie
de relation avec conservation de la vie végétative ; une
abolition pathologique de la conscience et des
vigilances.
2.1.2. Deux situations
NO FLOW (arrêt de la circulation ; ACR)
Le terme no flow traduit l’intervalle de temps
sans réanimation pendant lequel le patient est en état de
mort apparente
LOW FLOW (faible circulation)
Il s’agit de la situation de bas débit cardiaque
Le cœur c’est un organe musculaire situe dans
la cavité thoracique entre les poumons il joue un rôle
crucial dans la circulation sanguine et cette circulation
(flux sanguin) est unidirectionnel. Il a un rythme
contrôlé par le système électrique interne.
Il contient 4 cavités et 4 valves :
a. Cavités
Deux oreillettes (Gauche et droite) ;
Deux ventricules (Droit et gauche).
b. Valves
O V (mitrale ; tricuspide) ;
SIGMOIDE (aortique et pulmonaire)
Petite circulation image
Poumon (respiration)
Définition
C’est un organe spongieux situé dans la cavité
thoracique. Et a deux parties : (gauche et droite).
Le Poumon droit est composé de trois lobes à savoir :
Supérieur ;
Moyen ;
Inferieur.
Le Poumon gauche est composé de deux lobes à savoir :
Supérieur et
Inferieur
NB. Le rôle du poumon est d’assurer l’hématose …
La fonction de la respiration se compose en deux phases :
Inspiration (contraction des muscles…) qui attire l’air
dans les poumons ;
Expiration (relâchement, expulsion de l’air).
A=alarme
A= alerte
A=attaque
ALARME : un signal qui prévient un danger, avertit
(avertisseur sonore , flash lumineux, visuel etc.
ALERTE (il informe la station télésurveillance en
transmettant l’alarme
Bref c’est un transmetteur d’alarme
Evaluer la situation d’urgence
Appeler le service d’urgence si possible
Fournir l’information claires (nature de l’accident ; lieu,
nombres de victime …
ATTAQUE réaction, (conduite à tenir) C A T
ACR l’arrêt cardio respiratoire c’est interruption
brusque au l’absence des battement vasculaire (artériel
ou veineux ) pendant 5 à 10 minutes chez une
personne devenue inconsciente et a réactive ,qui ne
respire plus immédiatement ou dans la minute qui
suit juste
Objectifs
1. Savoir poser le diagnostic
2. Donner le signal (alarme, alerte)
3. Apporter de l’aide à la personne qui est en souffrance
(attaque)
4. Evaluer le résultat obtenu après l’attaque (comment
se comporte la personne)
5. Surveillance de la personne si nécessaire
6. Référer dans une structure adaptée
Comment poser le diagnostic no flow ?
1 Perte de connaissance brusque
2 A réactif à l’appel
3 Pas de mouvement respiratoire
4 Pas de battement cardiaque (pulsation absente)
Suspicion d’ACR
Appliquez le principe de 3A
RCP de base
Condition
Le temps de survenue de la perte de connaissance
(ACR)
PC
ACR
3 à 5 minutes Ancien
RCPB Rien faire
TECHNIQUE
Personne inconsciente
Positionner la victime (en décubitus dorsal DD)
Vérifier la respiration about de 5 à 10 secs
Vérifier la pulsation
Si absente et que c’est une perte de connaissance
brusque __ BLS
RCP = MCE +Is (massage cardiaque externe et
l’insufflation)
Fréquence 100 à120 bat /min
Rythme 30 massages et 2 insufflations
Sans arrêt jusqu’à la reprise de battement ou arriver des
expert
LES ETAPES DE L’INTERVENTION
Placez la victime sur un plan dur le plus souvent à
terre
Positionner la victime (décubitus dorsal)
Placez le talon d’une de vos mains au milieu de sa
poitrine nue
Placez le talon de l’autre main sur votre première main,
solidarisez vos deux main, n’appuyer ni sur les côtes
ni sur le bord inferieur du sternum.(utiliser le deux tiers
inferieur du sternum)
Bras tendus, coude verrouiller, comprimer verticalement
le sternum en l’enfonçant de 5 à 6 cm
Apres chaque compression, laisser la poitrine de la
victime reprendre sa position initiale afin de
permettre au sang de revenir vers le cœur,
maintenez vos mains en position sur le sternum
La durée de la compression doit être égale à celle du
relâchement de la pression de la poitrine Effectuer 30
compression a une fréquence de 100 à 120 /min
soit environs deux compression /min
Pratiquez en suite 2insufflations la technique de
bouche à bouche.
TECHNIQUE DE BOUCHE A BOUCHE
1 Basculez de nouveau la tête de la victime vers
l’arrière et soulevez son menton
2 Placez une main sur le front et pincez ses
narines entre le
De l’autre main , maintenez son menton de telle
sorte que sa bouche s’ouvre
3 Inspirez normalement, penchez-vous vers la
victime et couvre entièrement sa bouche par la votre
Image bouche à bouche
POSSITION LATTERALE DE SECURITE (PLS)
Comment poser le diagnostic de Löw flow ?
Personne inconsciente
Pulsation présente (pouls +++)
Respiration présente
Suspicion de Löw flow
Conduite à tenir PLS
La position latérale de sécurité, elle évite :
_La chute de la langue vers l’arrière
_Permet d’évacuer les régurgitations (sang,
vomissement,…
_Evite l’étouffement.
CAT (ATTAQUE)
Mettre la personne en décubitus dorsal
Dégrafez le vêtement serré (col, foulard, ceinture …
Ecartez le bras du coté retournement à l’angle (90°)
droit de son
Corps et pliez le coude
Saisisez la jambe opposée au retournement ,derieurs le
genou ,repliez là pied au sol
Faite pivoter ; en suite la victime vers vous, tout en
maintenant sa mains contre son oreille
Retirez la main placée sous la tête de la victime
Ajustez la jambe pliée et stabilisez la victime
Surveillez la victime (respiration et son état de
conscience) en entendant les secours
PERTE DE CONNAISSANCE
AVEC CONVULSION ET SANS CONVULSION
Perte de connaissance avec convulsion
CAT (ATTAQUE )
Applique le principe de 3A
Positionner la victime
Extirper le corps étranger si possible
Placez une canule soit un dispositif empêchant la
morsure de la langue
Ne mettez pas votre doigt dans sa bouche
Surveillez la victime
Evacuez si possible
Perte de connaissance sans convulsion
CAT
Appliquez le principe de 3A
Positionnez la victime (PLS)
Surveillez la victime
Evacuez si possible.
Image PLS
TROUBLE DELA GLYCEMIE (hypoglycémie
/hyperglycémie)
Glycémie c’est le taux du sucre dans le sang
Hypoglycémie c’est la diminution de taux du sucre dans
le sang
Hyperglycémie c’est augmentation de taux du sucre
dans le sang Hypoglycémie
LES HEMORAGIES
Définition c’est l’écoulement de sang hors des
vaisseaux sanguin
Les causes sont divers mais plus souvent liée à un
traumatisme
Elle peut être interne ou externe
Conduit à tenir En cas de l’hémorragie externe
• Placer un simple pansement sur la plaie
• Appliquez une pression directement sur la plaie avec
vos doigts ou la paume de votre main
• Appliquez juste assez de pression pour stopper
l’hémorragie
• Eviter d’exercer une pression trop forte au point de
provoquer une douleur
Maintenez la pression pendant quelques secondes pour
permettre au sang de coaguler
• Si l’hémorragie se poursuit, soulevez et soutenez le
membre blessé plus haut que le cou
• Garder la partie atteinte surélevée par rapport, au
reste du corps
• La tête de la victime restant plus basse, sur la plan
incliné
ATTENTION : ne posez pas le bandage trop serré ni en
cercle car, ce faisant, vous risqueriez de produire un effet
de garrot et ainsi d’arrêter complétement la circulation.
Toujours réaliser une compression manuelle en appuyant
immédiatement départ et d’ autre de l’objet en
rapprochant les berges de la plaie.
Si le sang jaillit de la plaie à chaque battement de
cœur (hémorragie artériel)
• Appliquez immédiatement une pression digitale sur
le point de compression artérielle accessible le plus
proche
• Posez un pansement épais sur la plaie d’où le sang
s’écoule
• Surélevez le membre blessé
• Posez un pansement compressif
• Maintenez la pression grâce à un bandage élastique
solide, posé en croisant (en formant des huit)
• Contrôlez la circulation sanguine distale. s’il y a lieu
relâchez le bandage pour éviter l’effet de garrot
Un garrot ne devrait être utilisé que comme mesure
temporaire (pdt quelque seconde seulement) lorsque la
vie de la victime est en grande danger immédiat
• Pour stopper une grave hémorragie en cas
d’amputation traumatique au-dessus du genou ou
au-dessus du cou et ce uniquement si la pression
digitale sur le point de compression artérielle n’a pas
permis d’arrêter l’hémorragie
• Une fois le pansement compressif fixé sur le
moignon, le garrot doit être enlevé.
Plaie avec un corps étranger
Le deuxième pansement au-dessus de premier
Diffèrent types de bandage selon la localisation
Saignement du nez
Epistaxis : C’est un saignement ou écoulement du sang
via les narines.
Fréquent qui peut toucher tout le monde, mais plus
fréquent chez les sujets aux âges extrême (enfant et plus
âgés)
Lorsqu’il y a l’épistaxis, les lésions richement vasculaires
qui irrigue la muqueuse nasale. Cette muqueuse se
caractérise par l’existance d’une zone particulière très
vascularisé appélée tache vasculaire de kiesselbach Escat
ou plexus de kiesselbach
Le principale zone ou partie de l’épistaxis est situé dans
la partie antéro-inférieure de la cloison nasale où se
rejoignent des réseaux artériels (sphénopalatine et
ethmoîdales antérieure ou postérieur)
Les causes sont multiples
• Traumatisme nasale (fracture de l’os propre du nez,
prise de drogues par voie nasale, fracture du
complexe naso-éthmoîdo-maxillo-fronto-orbitaire,
chirurgie nasale, …)
• Corps étranger
• Cause inflammatoire ou l’infection (en cas de
sinusite, rhinite)
• Trouble de la coagulation
• Médicament (les anticoagulants, aspirine)
• Maladies vasculaire ou hématologiques
• HTA
• La sécheresse (due à la chaleur, changement du
climat)
CAT (conduite à tenir)
• Malade en position assise
• La tête légèrement incliné en avant
• Evitez l’hyper extension de la tête (la tête pencher en
arrière)
• Demander au victime de se moucher doucement
pour évacuer les caillots
• Presser les narines plus précisément à la partie
molle pendant 10 minutes sans relâcher
L’ETOUFFEMENT
L’ors qu’une personne a un corps étranger (aliment, l’eau
dans la voie respiratoire, un objet) bloqué dans sa gorge,
cette personne court le risque d’étouffement
Voici les signes caractéristiques de l’étouffement
La personne se tient le cou
La bouche souvent ouverte
Ne tousse pas
Problème respiratoire ou respiration totalement
interrompue …
CAT (conduite à tenir)
Première procédure
1 Un soutien émotionnel très important
2 Demander la victime si elle s’étouffe
3 Placez-vous derniers la personne (victime)
4 Donnez cinq claques dans le dos de la victime entre
les deux omoplates (scapula) en cas d’échec des
claques
Deuxième procédure
La personne debout
Placez-vous derrière la victime (son dos) applique contre
votre poitrine Mettez vos bras sous le siens,
Comprimez l’abdomen, en exerçant une pression sèche
vers vous et vers le haut
Si la personne ne parvient pas à respirer à reprendre sa
respiration, répéter cette manœuvre autant de fois que
nécessaire jus qu’a l ‘expulsion du corps
étrangers…
Définition est une lésion de la peau ou de tissus
subjacent causée par une exposition a une source de
chaleur ,des produit chimique ,des radiation ,au
froid ,ou un courent électrique .
En cas de brulure il est important d’agir le plus
rapidement possible et correctement pour minimiser le
retentissement
Classifiassions
Brulure du premier degré affecte uniquement l’épiderme
entrainant une rougeur et douleur sans formation de
cloque
Brulure du deuxième degré implique l’épiderme et le
derme provoquant douleur, rougeur et formation de
cloque.
Troisième du degré endommage toutes les couche
(coloration blanchâtre ou carbonisée, voir même une
insensibilité.
Etiologie
Les causes sont mutiples entre autres
Thermique (Chaleur)
produit chimique,
électrique
froid (gelure)
CAT
Arrosez abondamment avec de l’eau pendant 5min
Enlevez-les vertement pour éviter que s’accole à la peau
en laisant ceux qui colle
Allongez le brulé
Surveiller son état de conscience et les signes vitaux
Si les brulures sont simple arroser la brulure à l’eau
froide (non glacé)
Jusqu’à la disparition de la douleur
Désinfectez si possible (pas d’alcool
Protéger la plaie par un pansement simple
Surveillez comme une solution de continuité cutanée
Premier degré
Deuxième degré
FRACTURE DEFINITION c’est une solution de continuité
osseuse
Les os appartiennent au système musculo-squelettique, ce
dernier comprend les muscles et tous les tissus qui y sont
rattachés comme les ligaments, les tendons et les autres
tissus conjonctifs qui donnent au corps sa forme et sa
stabilité.
Le système musculo-squelettique peut subir diverses lésions
dont les fractures, mais aussi :
Comment reconnaitre une fracture ?
1 La victime se plaint de douleur excuse (douleur intense)
2 rougeurs
3 Tuméfaction (augmentation de volume a la zone
fracturée)
4 Impotence fonctionnelle (incapacité de bouger la zone
fracturée)
5 Déformation de membre fracturé (raccourcissement de
membre)
Des luxations ou subluxations (les os des articulations sont
sortis totalement ou partiellement de leur position) ;
Des entorses (les ligaments qui relient un os à un autre sont
déchirés) ;
Des déchirures (les muscles sont déchirés) ;
Des ruptures (déchirures des tendons qui rattachent un
muscle à un os).
Une fracture est une lésion de l’os. Il peut être cassé ou fêlé.
La sévérité d’une fracture varie beaucoup d’une situation à
une autre : elle va de la petite fracture d’un os de la main qui
passe inaperçue à la fracture du bassin potentiellement
mortelle
Les fractures sont le plus souvent causées par un
traumatisme, par exemple une chute, un accident de la
route, ou un effort important et répété (on parle dans ce
dernier cas de fracture de fatigue). Bien sûr, la sévérité de la
fracture dépend de la force impliquée. Une chute au sol
provoquera moins de dégâts qu’une chute d’un immeuble.
Le plus souvent, les fractures surviennent au niveau des
membres. Cependant, tous les os peuvent être concernés,
dont ceux de la tête et de la face, du rachis ou des côtes.
La majorité des tissus du corps, comme la peau ou les
muscles guérissent après une lésion en formant un tissu
cicatriciel. Ce dernier a souvent un aspect différent du tissu
d’origine. L’os guérit quant à lui en produisant un tissu
osseux identique à celui du tissu lésé. Ainsi, il est fréquent
qu’une fracture soit quasiment indétectable après guérison.
La guérison d’une fracture dépend de plusieurs facteurs :
l’âge du patient et les éventuelles pathologies présentes (par
exemple un diabète). Ainsi, un enfant va guérir beaucoup
plus rapidement qu’un adulte pour une même fracture.
Il faut se rendre aux urgences lorsque :
Le contexte est grave, par exemple en cas d’accident de la
route, ou lorsque le patient ne peut pas mobiliser la partie du
corps affectée ;
Le patient présente plusieurs blessures ;
Des signes de complications sont présents (la zone touchée
est insensible, non mobilisable, froide ou devient bleue) ;
L’articulation touchée semble instable.
Lorsque la fracture est ouverte, la blessure est nettoyée et
recouverte d’un pansement stérile. Une vaccination contre le
tétanos et une antibiothérapie sont généralement prescrites
en complément.
Les vaisseaux ou nerfs endommagés sont réparés
chirurgicalement.
Lorsqu’un os est fracturé, il doit être remis en place (réaligné
ou réduit). La réduction est réalisée le plus souvent possible
sans chirurgie, on parle de réduction fermée. Lorsque
l’intervention chirurgicale est inévitable, on parle de
réduction ouverte. Une fois réalignée, la blessure est
immobilisée. Pour les réductions ouvertes, des dispositifs tels
que des broches, des vis ou des plaques sont employés.
Sinon les attelles (immobilisation de quelques jours) et les
plâtres (immobilisation de plusieurs semaines) suffisent.
En cas de lésion des tissus mous (muscles, ligaments,
tendons), il est conseillé au patient de :
Protéger la zone touchée en évitant de la mobiliser ou
d’appuyer dessus. Des béquilles, une attelle ou un plâtre
peuvent être prescrits ;
Se reposer pour éviter toute aggravation et accélérer la
guérison ;
Ce qu’il faut faire
Pas de panique (gardez votre calme)
Apportez a la victime un soutien émotionne
Immobilisez le membre fracturé
Appelez le secours
Utilisez l’attelle (souvent l’attelle de fortune)
Fixez l’attelle
Qu’est-ce qu’ une attelle de fortune ?
C’est un dispositif permettant l’immobilisation, elle est faite
de compresse, étoffe, carton, fil, morceaux de bois
HYPOGLYCEMIE
L'hypoglycémie est une concentration anormalement basse
de glucose dans le sang. Une hypoglycémie sévère peut être
mortelle ou provoquer des séquelles neurologiques
irréversibles.
Chez un patient qui présente des symptômes d’hypoglycémie,
mesurer la glycémie chaque fois que possible. S’il n’est pas
possible de mesurer la glycémie, considérer qu’il existe une
hypoglycémie et administrer du glucose (ou un autre sucre
disponible).
Penser systématiquement à une hypoglycémie en cas de
troubles de la conscience (léthargie, coma) ou de convulsions.
Signes cliniques
Apparition rapide de signes non spécifiques plus ou moins
associés, en fonction de la gravité de l’hypoglycémie :
sensation de faim et de fatigue, tremblements, tachycardie,
pâleur, sueurs, anxiété, troubles de la vision, troubles de la
parole, confusion, convulsions, léthargie, coma.
Dans tous les cas, une fois le patient stabilisé, donner un
repas ou une collation riche en glucides d’absorption plus
lente et surveiller le patient quelques heures.
En cas d’obnubilation persistante après un épisode
d’hypoglycémique sévère, mesurer régulièrement la glycémie.
Conduit à tenir
Le patient est conscient :
Enfant : une cuillère à café de sucre en poudre dans
quelques ml d’eau ou 50 ml de jus de fruit, de lait
maternel ou thérapeutique ou 10 ml/kg de glucose per
os.
Adulte : 15 à 20g de sucre, sous forme de morceaux de
sucre (3 à 4) ou de boisson sucrée (eau sucrée, jus de
fruit, soda)
Les symptômes s’améliorent en environ 15 minutes après la
prise de sucre par voie orale.
En dehors du diabète :
Traiter une malnutrition aiguë sévère, un sepsis
néonatal, un paludisme sévère, une intoxication
alcoolique aiguë, etc.
Mettre fin à un jeûne prolongé.
Comment faire face à l’hyperglycémie
L’hyperglycémie se traduit par une augmentation anormale
de la glycémie.
Que faire en cas d'hyperglycémie et comment en reconnaître
les signes et les effets ? L’hyperglycémie chronique, même
peu élevée, peut provoquer peut entraîner à long terme des
complications du diabète (AVC, cécité, insuffisance rénale,
amputation…).
Une hyperglycémie ponctuelle n’a pas de conséquence grave
à court terme.
Les débuts d’une hyperglycémie sont en général sans
symptôme. Il est donc nécessaire de contrôler régulièrement
votre glycémie. Les causes d’hyperglycémie peuvent être
diverses (doses du traitement inadaptées, repas riche en
glucides, infections, stress)
Les symptômes de l’hyperglycémie
Si l’hyperglycémie se prolonge, les signes suivants
apparaissent :
Fatigue, soif, langue sèche, urines abondantes
LA PLAIE
Est une lésion de la peau représentée par une rupture de la
continuité des tissus et une effraction de la barrière cutanée
nécessitant un processus dynamique complexe pour être
réparée ou cicatrisée. Elle peut être superficielle,
n'intéressant que l'épiderme (érosion), une partie du derme
ou être profonde avec exposition du tissu sous-cutané. Son
évolution dépend de son étendue et de sa profondeur mais
également de facteurs locaux ou généraux qui peuvent freiner
ou empêcher sa guérison.
Plaie aiguë Résulte d’une blessure chirurgicale ou
traumatique et progresse à travers les phases de
cicatrisation, en approximativement un mois.
Plaie chronique Plaie qui dure depuis plus de 4 à 6 semaines.
La plaie chronique ne traverse pas les stades de cicatrisation
dans l'ordre ou dans le temps. Des maladies sous-jacentes
(diabète, insuffisance
veineuse/artérielle) ou des facteurs externes contribuent à la
défaillance du processus de guérison. Le potentiel de
guérison d'une plaie va dépendre des conditions locales et de
l'état général du patient. La présence de certains facteurs
locaux ou généraux peut être un indicateur des plaies à
risque présentant peu de chance de guérison spontanée.
TYPES DE PLAIES
intentionnellement.
PLAIE ATONE Plaie non évolutive, généralement sèche,
souvent recouverte de tissu blanchâtre.
PLAIE CONTAMINÉE Présence microbienne dans la plaie,
flore commensale
PLAIE COLONISÉE Prolifération bactérienne dans la plaie
sans pour autant de réaction systémique immunitaire.
PLAIE INFECTÉE Invasion et multiplication des micro-
organismes provoquant une réponse inflammatoire locale
et/ou systémique et des symptômes et des signes cliniques
d’infection (fièvre, chaleur, rougeur, douleur, œdème).
PLAIE SOUS-MINÉE Comporte des anfractuosités plus ou
moins sinueuses et profondes sous les berges de la plaie.
PLAIE CAVITAIRE Comporte une partie creuse
PLAIE FISTULEUSE Comporte une communication entre un
organe creux et la peau.
PHLYCTÈNE (DÉCOLLEMENT BULLEUX)
Ampoule vésiculaire transparente formée par de la sérosité
sous-épidermique. S’il y a hémorragie, le contenu devient
rouge puis noir et le risque d’infection est accru.
Facteurs généraux freinant le processus de cicatrisation
Facteurs intrinsèques:
Age
Patient fortement dénutri
Maladie concomitantes (maladies chroniques impliquant
le système cardiorespiratoire, diabète,
insuffisance rénale…)
Oxygénation tissulaire insuffisante
Immunodéficience
Pathologie affectant la vascularisation tissulaire et son
oxygénation :
Artériosclérose
Artérites et maladies des petits vaisseaux
Insuffisance veineuse
Insuffisance pulmonaire chronique
Insuffisance lymphatique
Facteurs extrinsèques
Médication
Traitements immunodépresseurs
Corticothérapie
Radio + chimiothérapie
Infection
Stress
Soins de plaie inappropriés
Ischémie locale
Déshydratation de la plaie
Processus de cicatrisation
La cicatrisation est un processus biologique complexe et
dynamique aboutissant à la réparation d’une plaie. La durée
de la cicatrisation est variable selon l’intensité, la contusion
ou la surinfection.
Le traitement et les soins d’une plaie se laissent difficilement
schématiser. Même en présence de lésions d’étiologie
identique, le déroulement du processus de cicatrisation
pourra se dérouler de façon totalement différente selon le
type de plaies, la localisation ou la personne elle-même.