Book Python
Book Python
2025-03-02
Python
Introduction 1
iii
Python
Conclusion 109
L’analyse de données est aujourd’hui au cœur de nombreuses décisions stratégiques, aussi bien dans
les entreprises que dans la recherche académique. Grâce à l’essor des technologies numériques et à la
disponibilité massive de données, les compétences en analyse de données sont devenues essentielles
pour de nombreux métiers : data analyst, data scientist, économiste, ingénieur, etc.
Python, l’un des outils d’analyse de données s’est imposé comme incontournable pour la manipulation
et l’analyse des données. Sa flexibilité, sa simplicité et l’énorme communauté qui l’entoure en font un
langage idéal pour les débutants comme pour les experts. Ce livre a pour objectif de vous accompagner
dans votre apprentissage de l’analyse de données avec Python, en vous fournissant des bases solides et
des études de cas pratiques.
Public cible
1
Python
Outils nécessaires
L’un des grands avantages de Python est sa simplicité d’installation et sa compatibilité avec plusieurs
plateformes (Windows, macOS, Linux). Dans ce chapitre, nous allons voir comment installer Python
et les principaux outils nécessaires pour l’analyse de données.
Python 3.x est la version recommandée pour l’analyse de données. Voici comment l’installer sur votre
machine.
Anaconda est une distribution Python qui intègre directement les bibliothèques essentielles pour la
data science.
Étapes d’installation :
1. Rendez-vous sur le site officiel : https://www.anaconda.com
2. Téléchargez la version correspondant à votre système d’exploitation.
3. Suivez les instructions d’installation.
4. Une fois installé, ouvrez Anaconda Navigator ou Jupyter Notebook.
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Python
Jupyter est un environnement interactif idéal pour l’analyse de données. Il est inclus dans Anaconda
et peut être installé avec la commande :
jupyter notebook
Google Colab est une alternative en ligne qui permet d’exécuter du code Python gratuitement sans
installation. Vous pouvez y accéder via :
https://colab.research.google.com.
VS Code est un éditeur puissant avec des extensions pour Python. Pour l’installer :
1. Téléchargez-le depuis https://code.visualstudio.com.
2. Installez l’extension Python.
3. Configurez un environnement virtuel si nécessaire.
Pandas est une bibliothèque essentielle en analyse de données avec Python. Elle permet de manipuler,
nettoyer et analyser des données sous forme de tableaux similaires aux feuilles Excel ou aux bases de
données SQL.
Si Pandas n’est pas encore installé sur votre machine, vous pouvez l’installer avec :
import pandas as pd
Un DataFrame est la structure de données principale de Pandas, similaire à un tableau Excel ou une
table SQL.
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Python
import pandas as pd
# Conversion en DataFrame
df = pd.DataFrame(data)
# Affichage du DataFrame
print(df)
Les données sont souvent stockées dans des fichiers CSV. Pandas permet de les charger facilement.
df = pd.read_csv("fichier.csv")
print(df.head()) # Afficher les premières lignes
Vous pouvez enregistrer vos données modifiées dans un fichier CSV avec :
df.to_csv("nouveau_fichier.csv", index=False)
ages = df["Âge"]
print(ages)
Les données contiennent souvent des valeurs manquantes. Pandas propose plusieurs méthodes pour les
gérer.
On peut regrouper les données par une colonne et appliquer une fonction d’agrégation.
df_grouped = df.groupby("Ville")["Âge"].mean()
print(df_grouped)
L’analyse de données ne se limite pas aux chiffres et aux tableaux. La visualisation des données est
essentielle pour comprendre rapidement les tendances, les relations et les anomalies dans un jeu de
données. Python propose plusieurs bibliothèques pour cela, mais les plus populaires sont Matplotlib
et Seaborn.
Si vous ne les avez pas encore installées, utilisez les commandes suivantes :
Matplotlib est une bibliothèque très flexible permettant de créer différents types de graphiques.
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Python
import numpy as np
plt.plot(x, y, label="sin(x)")
plt.xlabel("X")
plt.ylabel("Y")
plt.title("Graphique de la fonction sin(x)")
plt.legend()
plt.show()
3.2.2 Histogramme
data = np.random.randn(1000)
plt.hist(data, bins=30, color="blue", edgecolor="black", alpha=0.7)
plt.title("Histogramme des valeurs aléatoires")
plt.show()
Seaborn est construit sur Matplotlib et permet de créer des visualisations plus élégantes et complexes
avec moins de code.
Seaborn fonctionne bien avec les DataFrames de Pandas. Voici comment charger un jeu de données
intégré et l’afficher :
df = sns.load_dataset("iris")
print(df.head())
corr_matrix = df.corr()
sns.heatmap(corr_matrix, annot=True, cmap="coolwarm", fmt=".2f")
plt.title("Matrice de corrélation")
plt.show()
Avant d’effectuer une analyse ou un modèle prédictif, il est essentiel de nettoyer et préparer les données.
Ce processus inclut la gestion des valeurs manquantes, la détection des doublons, le formatage des
colonnes et bien plus encore.
import pandas as pd
# Chargement du dataset
df = pd.read_csv("data.csv")
# Statistiques descriptives
print(df.describe())
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Python
Les valeurs manquantes peuvent fausser l’analyse et doivent être traitées correctement.
On peut remplacer les valeurs manquantes par la moyenne, la médiane ou une valeur fixe.
df = df.drop_duplicates()
Il est parfois nécessaire de convertir le type de certaines colonnes pour assurer la cohérence des analyses.
print(df.dtypes)
Les algorithmes de Machine Learning sont sensibles à l’échelle des données. Il est donc recommandé
de normaliser ou standardiser certaines variables.
scaler = StandardScaler()
df["Revenu_scaled"] = scaler.fit_transform(df[["Revenu"]])
scaler = MinMaxScaler()
df["Revenu_normalized"] = scaler.fit_transform(df[["Revenu"]])
Les modèles d’apprentissage automatique ne fonctionnent qu’avec des valeurs numériques. Il faut donc
convertir les variables catégoriques.
encoder = LabelEncoder()
df["Sexe_encoded"] = encoder.fit_transform(df["Sexe"])
L’analyse exploratoire des données (Exploratory Data Analysis, EDA) est une étape clé
dans tout projet d’analyse. Elle permet de mieux comprendre la structure des données, d’identifier les
tendances, les relations et les éventuelles anomalies avant d’appliquer des modèles statistiques ou de
machine learning.
import pandas as pd
# Chargement du dataset
df = pd.read_csv("data.csv")
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Python
print(df.info())
# Statistiques descriptives
print(df.describe())
Pour les variables catégoriques, il est important de connaître les valeurs uniques présentes.
5.2.1 Histogrammes
df["Age"].hist(bins=20, edgecolor="black")
plt.title("Distribution de l'âge")
plt.xlabel("Âge")
plt.ylabel("Fréquence")
plt.show()
sns.kdeplot(df["Revenu"], shade=True)
plt.title("Densité du revenu")
plt.show()
Ce type de graphique permet d’examiner les relations entre deux variables numériques.
sns.scatterplot(x=df["Revenu"], y=df["Dépenses"])
plt.title("Relation entre revenu et dépenses")
plt.show()
Une matrice de corrélation permet d’identifier les relations linéaires entre variables.
corr_matrix = df.corr()
sns.boxplot(x=df["Revenu"])
plt.title("Boxplot du revenu")
plt.show()
5.4.2 Méthode IQR (Interquartile Range) pour détecter les valeurs aber-
rantes
On peut également utiliser la méthode IQR pour identifier les valeurs aberrantes :
Q1 = df["Revenu"].quantile(0.25)
Q3 = df["Revenu"].quantile(0.75)
IQR = Q3 - Q1
Pour les variables catégoriques, on utilise souvent des diagrammes en barres et des tableaux croisés.
sns.countplot(x=df["Sexe"])
plt.title("Répartition des sexes")
plt.show()
Un tableau croisé permet de voir la distribution d’une variable en fonction d’une autre.
pd.crosstab(df["Sexe"], df["Statut_Marital"])
Si le jeu de données contient des dates, il est possible d’analyser les tendances temporelles.
df["Revenu"].plot()
plt.title("Évolution du revenu au fil du temps")
plt.show()
L’analyse de données repose souvent sur des outils statistiques pour résumer, comprendre et interpréter
les données. Ce chapitre introduit les principales statistiques descriptives et inférentielles avec Python.
import pandas as pd
import numpy as np
from scipy import stats
# Moyenne
print("Moyenne du revenu :", df["Revenu"].mean())
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Python
# Médiane
print("Médiane du revenu :", df["Revenu"].median())
# Mode
print("Mode du revenu :", df["Revenu"].mode()[0])
# Écart-type
print("Écart-type du revenu :", df["Revenu"].std())
# Variance
print("Variance du revenu :", df["Revenu"].var())
Si p-value < 0.05, alors les données ne suivent pas une loi normale.
Les statistiques inférentielles permettent de tirer des conclusions sur une population à partir d’un
échantillon.
mean = df["Revenu"].mean()
std = df["Revenu"].std()
n = len(df["Revenu"])
Si l’on veut comparer les revenus moyens entre deux groupes (ex : hommes et femmes), on peut utiliser
un test t de Student.
La régression linéaire permet de modéliser la relation entre une variable dépendante (Y ) et une
variable indépendante (X ).
import statsmodels.api as sm
# Ajout de la constante
X = sm.add_constant(X)
# Ajustement du modèle
model = sm.OLS(y, X).fit()
# Résumé du modèle
print(model.summary())
Si le coefficient de Revenu est significatif (p-value < 0.05 ), alors le Revenu influence significativement
les Dépenses.
Dans le prochain chapitre, nous allons approfondir la modélisation statistique et machine learning
avec Python.
Dans ce chapitre, nous allons explorer les bases du machine learning (ML) avec Python, en
commençant par les modèles statistiques classiques, puis en introduisant des modèles d’apprentissage
supervisé.
Le machine learning est une branche de l’intelligence artificielle qui permet aux ordinateurs d’apprendre
à partir de données et de faire des prédictions.
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Python
import pandas as pd
import numpy as np
# Création du modèle
model = LinearRegression()
# Entraînement
model.fit(X_train, y_train)
# Évaluation du modèle
print("R2 :", r2_score(y_test, y_pred))
print("Erreur quadratique moyenne :", mean_squared_error(y_test, y_pred))
Si le coefficient R2 est proche de 1, cela signifie que le modèle explique bien la variabilité des dépenses
en fonction des variables explicatives.
Si notre cible est une variable binaire (ex : prédire si un client achètera un produit ou non), on utilise
la régression logistique.
y_class = df["Achat"]
# Prédiction
y_pred_class = log_model.predict(X_test)
# Évaluation
print("Précision :", accuracy_score(y_test, y_pred_class))
print(classification_report(y_test, y_pred_class))
Les arbres de décision sont des modèles plus flexibles qui permettent de capturer des interactions
complexes entre les variables.
# Création du modèle
tree_model = DecisionTreeClassifier(max_depth=5, random_state=42)
# Entraînement
tree_model.fit(X_train, y_train)
# Prédiction et évaluation
y_pred_tree = tree_model.predict(X_test)
print("Précision de l'arbre de décision :", accuracy_score(y_test, y_pred_tree))
# Création du modèle
rf_model = RandomForestClassifier(n_estimators=100, random_state=42)
# Entraînement
rf_model.fit(X_train, y_train)
# Prédiction et évaluation
y_pred_rf = rf_model.predict(X_test)
print("Précision de la forêt aléatoire :", accuracy_score(y_test, y_pred_rf))
Si la précision du modèle RandomForest est meilleure que celle de l’arbre de décision simple, cela
signifie qu’il généralise mieux aux nouvelles données.
# Entraînement
mlp.fit(X_train, y_train)
# Prédiction
y_pred_mlp = mlp.predict(X_test)
# Évaluation
print("Précision du réseau de neurones :", accuracy_score(y_test, y_pred_mlp))
Si la précision du modèle est élevée, cela signifie que l’algorithme a bien appris à partir des données.
Dans ce chapitre, nous avons exploré plusieurs méthodes pour l’analyse de données et la prédiction
avec Python :
Dans le chapitre suivant, nous allons approfondir l’optimisation des modèles et le tuning des
hyperparamètres pour améliorer les performances.
Dans le chapitre précédent, nous avons exploré plusieurs modèles d’apprentissage supervisé. Cependant,
la performance d’un modèle dépend fortement du choix des hyperparamètres. Dans ce chapitre,
nous allons apprendre à optimiser les modèles en ajustant ces hyperparamètres et en évitant le
sur-apprentissage.
Les hyperparamètres sont des paramètres qui ne sont pas appris directement par le modèle, mais
définis avant l’entraînement. Exemples :
- Profondeur maximale d’un arbre de décision
- Nombre de neurones dans un réseau de neurones
- Taux d’apprentissage dans un modèle de gradient boosting
L’objectif de l’optimisation est de trouver les valeurs optimales pour ces hyperparamètres afin
d’obtenir les meilleures performances possibles.
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Python
Avant d’ajuster les hyperparamètres, il est important d’évaluer correctement un modèle en utilisant la
validation croisée.
# Création du modèle
rf_model = RandomForestClassifier(n_estimators=100, random_state=42)
# Entraînement
grid_search.fit(X_train, y_train)
La Grid Search est efficace mais peut être lente si le nombre d’hyperparamètres est trop grand.
Plutôt que de tester toutes les combinaisons comme la Grid Search, la Random Search en teste un
sous-ensemble aléatoire, ce qui est souvent plus rapide.
# Entraînement
random_search.fit(X_train, y_train)
La Random Search est souvent plus rapide que la Grid Search, tout en trouvant de bons hyper-
paramètres.
Une approche plus avancée pour optimiser les hyperparamètres est l’optimisation bayésienne avec
Optuna.
import optuna
from sklearn.ensemble import RandomForestClassifier
# Fonction d'optimisation
def objective(trial):
n_estimators = trial.suggest_int("n_estimators", 50, 200)
max_depth = trial.suggest_int("max_depth", 5, 20)
return score
# Lancer l'optimisation
study = optuna.create_study(direction="maximize")
study.optimize(objective, n_trials=20)
# Meilleurs paramètres
print("Meilleurs paramètres (Optuna) :", study.best_params_)
L’optimisation bayésienne est plus rapide que les méthodes classiques et peut donner de meilleurs
résultats.
La régularisation permet de réduire la complexité d’un modèle en pénalisant les coefficients trop
élevés.
# Ridge (L2)
ridge = Ridge(alpha=1.0)
ridge.fit(X_train, y_train)
print("Score Ridge :", ridge.score(X_test, y_test))
# Lasso (L1)
lasso = Lasso(alpha=0.1)
lasso.fit(X_train, y_train)
print("Score Lasso :", lasso.score(X_test, y_test))
• Ridge (L2) réduit la taille des coefficients mais les garde tous.
Dans ce chapitre, nous avons exploré plusieurs méthodes pour optimiser les hyperparamètres et
éviter le sur-apprentissage :
*Validation croisée**
Dans le chapitre suivant, nous allons aborder l’interprétation des modèles et l’explicabilité
de l’IA.
Les modèles de machine learning, notamment les modèles complexes comme les forêts aléatoires
ou les réseaux de neurones, sont souvent perçus comme des boîtes noires. Cela signifie que, bien
qu’ils puissent offrir des performances exceptionnelles, il peut être difficile de comprendre comment ils
arrivent à leurs décisions. Dans ce chapitre, nous allons explorer des techniques pour interpréter et
expliquer les prédictions des modèles.
L’interprétabilité des modèles de machine learning est cruciale pour plusieurs raisons :
- Confiance des utilisateurs : Comprendre pourquoi un modèle prend une certaine décision peut
augmenter la confiance des utilisateurs dans le modèle.
- Conformité aux régulations : Dans certains secteurs (comme la santé ou la finance), les régulations
exigent que les décisions d’un modèle soient expliquées clairement.
- Amélioration du modèle : En interprétant un modèle, on peut mieux comprendre ses erreurs et
ainsi l’améliorer.
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Python
Les forêts aléatoires sont très populaires en machine learning, et une méthode courante pour interpréter
ces modèles est d’analyser l’importance des caractéristiques. Cela permet de voir quelles variables
sont les plus influentes dans les prédictions.
# Visualisation
features = data.feature_names
plt.barh(features, importances)
plt.xlabel("Importance des caractéristiques")
plt.title("Importance des caractéristiques pour le modèle Random Forest")
plt.show()
Les caractéristiques les plus importantes sont celles qui ont le plus grand poids dans la décision
du modèle.
LIME est une méthode permettant d’expliquer les prédictions d’un modèle pour une observa-
tion spécifique. L’idée est de créer un modèle simple (comme une régression linéaire) qui peut
approximativement reproduire le comportement du modèle complexe pour un exemple particulier.
import lime
from lime.lime_tabular import LimeTabularExplainer
import numpy as np
# Affichage de l'explication
explanation.show_in_notebook()
LIME fournit des explications locales, permettant de comprendre pourquoi une prédiction particulière
a été faite.
Les valeurs SHAP sont une autre approche très populaire pour interpréter les modèles. SHAP
décompose chaque prédiction en une contribution individuelle de chaque caractéristique. Cette
approche est basée sur la théorie des jeux et est très efficace pour comprendre l’impact de chaque
variable sur la prédiction.
import shap
explainer = shap.TreeExplainer(rf)
Les valeurs SHAP sont particulièrement utiles pour obtenir des explications globales (sur l’ensemble
du modèle) et locales (pour chaque prédiction).
Pour les modèles de réseaux de neurones, en particulier les réseaux convolutifs (CNN) utilisés
pour des tâches comme la reconnaissance d’image, des techniques comme Grad-CAM permettent de
visualiser quelles parties de l’image ont le plus influencé la prédiction du modèle.
import tensorflow as tf
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
predictions = model.predict(img_array)
plt.imshow(grad_cam)
plt.show()
Grad-CAM met en évidence les régions d’image qui ont le plus contribué à la prédiction d’un réseau
de neurones.
L’interprétabilité est devenue un aspect essentiel du machine learning, en particulier avec l’augmentation
de l’utilisation de modèles complexes. La capacité à expliquer les décisions des modèles assure non
seulement leur fiabilité mais aussi leur acceptation par les utilisateurs.
Dans ce chapitre, nous avons exploré différentes méthodes pour expliquer les décisions des modèles,
qu’il s’agisse de modèles simples comme les forêts aléatoires ou de modèles plus complexes comme les
réseaux de neurones. Ces techniques permettent aux praticiens de mieux comprendre leurs modèles et
de les améliorer en fonction des résultats obtenus.
Le chapitre suivant portera sur les modèles non supervisés et leur utilisation dans des tâches
telles que la segmentation ou la réduction de dimension.
Les modèles non supervisés sont utilisés lorsqu’il n’y a pas de labels ou de résultats prédéfinis
pour les données. L’objectif principal est de découvrir des structures ou des patterns cachés dans les
données. Dans ce chapitre, nous allons explorer deux grandes catégories de modèles non supervisés :
la segmentation (ou clustering) et la réduction de dimension.
Le clustering est l’une des tâches les plus courantes en apprentissage non supervisé. Il consiste à
regrouper des données similaires en clusters. L’un des algorithmes les plus populaires pour cette
tâche est K-means.
53
Python
# Appliquer K-means
kmeans = KMeans(n_clusters=4)
kmeans.fit(X)
Cet algorithme divise les points en quatre clusters et affiche les centres de ces clusters en rouge.
Une alternative à K-means est DBSCAN, qui est basé sur la densité des points. DBSCAN est utile
lorsqu’on a des clusters de forme arbitraire et qu’il existe du bruit dans les données.
# Appliquer DBSCAN
dbscan = DBSCAN(eps=0.3, min_samples=10)
labels = dbscan.fit_predict(X)
DBSCAN est capable de trouver des clusters de forme irrégulière et d’identifier les points
considérés comme du bruit.
La réduction de dimension est une technique qui consiste à transformer un ensemble de données de
haute dimensionnalité en un ensemble de données de plus faible dimension tout en préservant autant
d’information que possible.
L’analyse en composantes principales (PCA) est une méthode de réduction de dimension qui
cherche à projeter les données sur les axes (composantes principales) qui expliquent la plus grande
variance.
PCA projette les données sur un espace réduit tout en préservant l’essentiel de la variance présente
Une autre technique de réduction de dimension est t-SNE, qui est particulièrement utile pour la
visualisation de données en 2D ou 3D. Contrairement à PCA, t-SNE conserve mieux les relations
locales entre les points de données.
t-SNE est particulièrement utile lorsque vous voulez visualiser des structures complexes dans des
ensembles de données de très haute dimension.
Les modèles non supervisés sont extrêmement puissants lorsqu’il s’agit de découvrir des patterns
dans des données non étiquetées. Que ce soit pour la segmentation des données ou la réduction
de dimension, ces techniques offrent une grande flexibilité et permettent d’explorer de manière
approfondie les structures cachées dans vos données.
Dans ce chapitre, nous avons couvert des techniques essentielles telles que K-means, DBSCAN,
PCA, et t-SNE, qui vous aideront à analyser vos données de manière plus précise et à mieux
comprendre leurs structures sous-jacentes.
Le chapitre suivant explorera les modèles de deep learning et leur application dans des tâches
complexes telles que la reconnaissance d’image et le traitement du langage naturel.
L’optimisation est un processus fondamental dans l’entraînement des modèles d’apprentissage automa-
tique. L’objectif est d’ajuster les paramètres du modèle (comme les poids dans un réseau neuronal)
afin de minimiser la fonction de coût (ou de perte). Si l’optimisation n’est pas bien effectuée, le modèle
peut ne pas converger vers une solution optimale. Dans ce chapitre, nous aborderons des techniques
avancées d’optimisation, telles que la descente de gradient stochastique (SGD) et ses variantes,
ainsi que des méthodes plus sophistiquées comme Adam, RMSprop et Adagrad.
La descente de gradient est l’un des algorithmes d’optimisation les plus utilisés. Elle cherche à
minimiser une fonction de coût en ajustant les paramètres du modèle dans la direction opposée au
gradient de la fonction de perte par rapport aux paramètres.
59
Python
La descente de gradient stochastique (SGD) est une variante de cette méthode, où au lieu de
calculer le gradient sur l’ensemble de l’ensemble de données, nous l’estimons sur un échantillon aléatoire
(mini-lot).
Adam combine les avantages de deux autres extensions populaires : Momentum et RMSprop. Ce
procédé calcule les moyennes mobiles des gradients (premiers moments) et des carrés des gradients
(deuxièmes moments), et adapte le taux d’apprentissage pour chaque paramètre.
1. Moyenne des gradients (m) et moyenne des carrés des gradients (v) sont calculées pour
chaque paramètre.
2. Un taux d’apprentissage adaptatif est appliqué pour ajuster chaque paramètre en fonction de
l’historique des gradients.
# Initialisation
m = 0 # Premier moment
v = 0 # Deuxième moment
t = 0 # Compteur d'itérations
alpha = 0.001 # Taux d'apprentissage
beta1 = 0.9 # Taux de décroissance du premier moment
beta2 = 0.999 # Taux de décroissance du deuxième moment
# Boucle d'optimisation
for t in range(1, T+1):
g_t = gradient_of_loss_function(t) # Calculer le gradient
Avantages : Adam ajuste dynamiquement le taux d’apprentissage pour chaque paramètre, ce qui
lui permet de mieux gérer les situations où certains paramètres doivent évoluer plus rapidement que
d’autres.
12.2.2 RMSprop
RMSprop est une autre méthode d’optimisation qui adapte le taux d’apprentissage pour chaque
paramètre en utilisant une moyenne mobile des carrés des gradients.
Dans RMSprop, le taux d’apprentissage est ajusté en fonction du gradient moyen des dernières étapes :
# Initialisation
g_t = gradient_of_loss_function(t) # Calcul du gradient
cache_t = decay_rate * cache_t + (1 - decay_rate) * g_t**2 # Moyenne mobile des carrés des
theta_t = theta_t - alpha * g_t / (sqrt(cache_t) + epsilon) # Mise à jour des paramètres
Avantages : RMSprop aide à ajuster le taux d’apprentissage pour chaque paramètre, ce qui peut
améliorer la convergence pour les modèles qui rencontrent des gradients explosifs ou très volatils.
12.2.3 Adagrad
Adagrad est une méthode d’optimisation qui adapte le taux d’apprentissage en fonction de l’historique
des gradients. Elle ajuste les taux d’apprentissage pour chaque paramètre en fonction de la somme
cumulée des carrés des gradients, permettant aux paramètres moins fréquemment mis à jour d’évoluer
plus rapidement.
# Initialisation
cache_t = 0 # Somme cumulée des carrés des gradients
# Boucle d'optimisation
for t in range(1, T+1):
g_t = gradient_of_loss_function(t) # Calcul du gradient
cache_t += g_t**2 # Somme des carrés des gradients
theta_t = theta_t - alpha * g_t / (sqrt(cache_t) + epsilon) # Mise à jour des paramètre
Avantages : Adagrad est particulièrement utile pour les modèles où certains paramètres sont plus
rares ou moins fréquemment mis à jour.
12.3 Conclusion
Les méthodes avancées d’optimisation telles que Adam, RMSprop, et Adagrad jouent un rôle crucial
dans l’amélioration des performances des modèles d’apprentissage automatique. Ces techniques perme-
ttent de surmonter les limitations de la descente de gradient classique en adaptant dynamiquement les
taux d’apprentissage pour chaque paramètre du modèle. En choisissant l’algorithme d’optimisation ap-
proprié, vous pouvez accélérer la convergence et améliorer les résultats de vos modèles, particulièrement
dans les cas de deep learning.
1. Réduire l’impact des caractéristiques peu importantes (en les contraignant à des valeurs proches
de zéro).
2. Empêcher le modèle de devenir trop complexe (par exemple, en limitant la taille des poids dans
les réseaux neuronaux).
3. Améliorer la généralisation du modèle à de nouvelles données.
65
Python
La régularisation L1, également appelée Lasso (Least Absolute Shrinkage and Selection Operator),
ajoute une pénalité basée sur la somme des valeurs absolues des coefficients du modèle. Cela encourage
le modèle à réduire certains coefficients à zéro, ce qui peut être utilisé comme une forme de sélection
de caractéristiques.
13.2.1 Formulation
n
X
L(θ) = L0 (θ) + λ |θi |
i=1
Où : - L0 (θ) est la fonction de perte originale (par exemple, l’erreur quadratique). - λ est le coefficient
de régularisation, qui contrôle la force de la pénalité. - θi sont les coefficients du modèle.
La régularisation L1 permet une sparse solution, où certaines caractéristiques peuvent être complète-
ment éliminées du modèle.
13.2.2 Avantages de L1
La régularisation L2, aussi connue sous le nom de Ridge ou Tikhonov regularization, ajoute une
pénalité basée sur la somme des carrés des coefficients du modèle. Contrairement à L1, elle n’élimine
pas complètement les coefficients mais les réduit progressivement.
13.3.1 Formulation
n
θi2
X
L(θ) = L0 (θ) + λ
i=1
Où : - L0 (θ) est la fonction de perte originale. - λ est le coefficient de régularisation. - θi sont les
coefficients du modèle.
La régularisation L2 réduit l’impact de certaines caractéristiques, mais elles ne sont jamais complètement
supprimées.
13.3.2 Avantages de L2
• Réduction de l’impact des valeurs extrêmes : L2 empêche certains paramètres d’être trop
grands, ce qui peut améliorer la stabilité du modèle.
• Moins de variance : L2 aide à mieux contrôler la variance du modèle, ce qui peut être
particulièrement utile lorsque vous avez beaucoup de données avec une forte dimensionnalité.
L’ElasticNet combine les avantages de L1 et L2. Elle est utile lorsque vous avez beaucoup de
caractéristiques corrélées. ElasticNet utilise une combinaison linéaire des pénalités L1 et L2.
13.4.1 Formulation
n n
θi2
X X
L(θ) = L0 (θ) + λ1 |θi | + λ2
i=1 i=1
ElasticNet est particulièrement utile dans les cas où vous avez des groupes de variables fortement
corrélées.
Dropout est une technique de régularisation spécifique aux réseaux neuronaux. Pendant l’entraînement,
un certain pourcentage des neurones est “désactivé” de manière aléatoire. Cela empêche les neurones
de devenir trop dépendants les uns des autres et améliore la généralisation du modèle.
Lors de chaque itération d’entraînement, un sous-ensemble de neurones est mis à zéro. Par exemple,
si un taux de dropout de 0.5 est utilisé, cela signifie qu’à chaque étape d’entraînement, 50 % des
neurones de la couche seront ignorés.
13.6 Conclusion
La régularisation est une composante clé pour améliorer la généralisation des modèles d’apprentissage
automatique. Les méthodes comme L1, L2, ElasticNet et Dropout aident à éviter le surapprentissage
en imposant des contraintes sur les paramètres du modèle. En ajustant correctement les coefficients de
régularisation, vous pouvez améliorer la robustesse de vos modèles et mieux les préparer à prédire de
nouvelles données.
Le chapitre suivant traitera de la validation croisée et des techniques d’évaluation des mod-
èles pour mieux mesurer la performance des modèles sur des ensembles de test.
La validation croisée et l’évaluation des modèles sont des étapes essentielles pour comprendre la
performance de vos modèles d’apprentissage automatique. Ces techniques permettent de s’assurer
que le modèle généralise bien aux données invisibles et qu’il n’est pas trop ajusté aux données
d’entraînement (surapprentissage). Dans ce chapitre, nous allons explorer les méthodes courantes de
validation croisée et d’évaluation, en mettant l’accent sur la validation croisée k-fold, la validation
croisée Leave-One-Out (LOO), et les mesures de performance telles que la précision, le rappel, et
la F-mesure.
La validation croisée est une méthode qui permet d’évaluer la performance d’un modèle sur des
données non utilisées pendant l’entraînement. Cela consiste à diviser l’ensemble des données en
plusieurs sous-ensembles (ou “folds”), puis à entraîner et tester le modèle sur ces sous-ensembles de
manière itérative. L’objectif est de s’assurer que le modèle peut bien généraliser à des données nouvelles
et non observées.
La validation croisée est utilisée pour : 1. Estimer la performance d’un modèle. 2. Ajuster les
hyperparamètres du modèle. 3. Prévenir le surapprentissage en testant le modèle sur des données
différentes à chaque itération.
71
Python
La validation croisée k-fold est l’une des méthodes les plus couramment utilisées. Elle consiste à
diviser les données en k sous-ensembles (ou “folds”) égaux. Le modèle est ensuite entraîné sur k-1
de ces sous-ensembles, et testé sur le k-ième sous-ensemble. Ce processus est répété k fois, chaque
sous-ensemble servant à la fois de données d’entraînement et de données de test.
• Estimation plus fiable : En moyenne, chaque point de donnée est utilisé pour l’entraînement
et pour le test, ce qui donne une estimation plus stable de la performance du modèle.
• Moins de biais : Comme chaque sous-ensemble est utilisé pour les tests, le modèle est testé
sur différentes partitions des données, ce qui permet de mieux évaluer sa capacité à généraliser.
La validation croisée Leave-One-Out (LOO) est une forme extrême de validation croisée où
chaque point de donnée est utilisé à son tour comme ensemble de test, et le reste des données comme
ensemble d’entraînement. Autrement dit, si vous avez n échantillons de données, le modèle est entraîné
n fois, chaque fois en laissant de côté un échantillon comme test.
• Avantages :
– La validation LOO peut être très utile lorsque vous avez un petit ensemble de données, car
chaque point de donnée est utilisé pour tester le modèle.
• Inconvénients :
– C’est une méthode coûteuse en termes de temps de calcul, car elle nécessite n itérations
d’entraînement.
– Elle peut conduire à une forte variance dans l’estimation de la performance si le modèle est
très sensible à un échantillon spécifique.
Une fois que nous avons effectué une validation croisée, il est important de quantifier la performance
du modèle. Différentes métriques d’évaluation permettent de mesurer cette performance, en fonction
du type de problème (classification, régression, etc.). Voici quelques mesures couramment utilisées
pour évaluer les modèles de classification.
La précision est la proportion des prédictions correctes parmi toutes les prédictions effectuées. Elle
est utilisée pour évaluer les modèles de classification binaire ou multiclass.
• Précision (Precision) : C’est la proportion des prédictions positives qui sont réellement
positives. C’est une mesure de la fiabilité des prédictions positives du modèle.
Vrais Positifs
Précision =
Vrais Positifs + Faux Positifs
• Rappel (Recall) : C’est la proportion des éléments positifs qui ont été correctement identifiés
par le modèle. C’est une mesure de la completude des prédictions positives.
Vrais Positifs
Rappel =
Vrais Positifs + Faux Négatifs
14.4.3 F-mesure
La F-mesure est une combinaison de la précision et du rappel. Elle est particulièrement utile lorsque
les classes sont déséquilibrées. Elle est définie comme la moyenne harmonique de la précision et du
rappel.
Précision × Rappel
F-mesure = 2 ×
Précision + Rappel
Une matrice de confusion est un outil qui permet de visualiser la performance d’un modèle de
classification. Elle montre les vrais positifs, faux positifs, vrais négatifs et faux négatifs, permettant de
mieux comprendre les erreurs du modèle.
Dans certains cas, les données de test peuvent ne pas être étiquetées. Dans ce cas, des méthodes
comme l’évaluation par la validation croisée ou l’évaluation par un ensemble de validation
indépendant peuvent être utilisées pour évaluer les modèles, même en l’absence de labels.
14.6 Conclusion
La validation croisée et l’évaluation des modèles sont des étapes cruciales pour garantir que vos modèles
d’apprentissage automatique sont robustes et capables de bien généraliser. La validation croisée
k-fold, la validation croisée LOO, ainsi que les mesures de performance comme la précision, le
rappel, et la F-mesure permettent d’évaluer correctement les performances des modèles. En choisissant
les bonnes techniques de validation et les bonnes métriques d’évaluation, vous pouvez vous assurer que
votre modèle est performant et prêt à faire face à des données réelles.
Le chapitre suivant abordera les réseaux neuronaux profonds et les techniques avancées
d’apprentissage supervisé. Souhaitez-vous poursuivre avec ce chapitre ?
Un réseau neuronal profond (ou Deep Neural Network, DNN) est un modèle d’apprentissage
supervisé inspiré du fonctionnement du cerveau humain. Un réseau neuronal est composé de plusieurs
couches de neurones (également appelées couches cachées), d’où le terme “profond”. Ces modèles
sont capables d’apprendre des représentations complexes et abstraites des données, ce qui les rend
particulièrement puissants pour des tâches difficiles.
77
Python
1. Neurones : Les unités de traitement de base dans un réseau neuronal. Chaque neurone reçoit
des entrées, les transforme à l’aide d’une fonction d’activation et produit une sortie.
2. Couches : Un réseau neuronal est constitué de plusieurs couches :
• Couche d’entrée : Reçoit les données.
• Couches cachées : Apprennent les représentations des données.
• Couche de sortie : Produit les prédictions du modèle.
3. Poids et biais : Les poids déterminent l’importance des connexions entre les neurones, tandis
que les biais permettent de décaler les sorties des neurones.
L’entraînement d’un réseau neuronal consiste à ajuster les poids et les biais pour minimiser l’erreur
du modèle. Cela se fait généralement à l’aide d’un algorithme d’optimisation tel que la descente de
gradient. Voici les étapes principales de l’entraînement d’un réseau neuronal :
1. Propagation avant (Forward Propagation) : Les entrées sont passées à travers les couches
du réseau pour produire une prédiction.
2. Calcul de la perte : La différence entre la prédiction du modèle et la valeur réelle est calculée
à l’aide d’une fonction de perte.
3. Rétropropagation (Backpropagation) : L’erreur est propagée en arrière à travers le réseau
pour ajuster les poids et les biais.
4. Mise à jour des poids : Les poids sont mis à jour pour minimiser l’erreur à chaque itération.
Il existe plusieurs types de réseaux neuronaux profonds adaptés à des types de données ou des tâches
spécifiques.
Les réseaux de neurones convolutifs sont particulièrement utilisés pour les tâches de reconnaissance
d’images. Ces réseaux appliquent des opérations de convolution sur les images, permettant
d’extraire automatiquement des caractéristiques telles que les bords, les textures, et les formes. Les
CNN sont composés de couches de convolution, de couches de pooling et de couches entièrement
connectées.
Les réseaux neuronaux récurrents sont utilisés pour traiter des données séquentielles, telles que le
texte, la parole ou les séries temporelles. Contrairement aux réseaux neuronaux classiques, les RNN
ont des connexions qui permettent aux informations de se propager à travers le temps, ce qui leur
permet de “mémoriser” des informations précédentes.
Les Long Short-Term Memory (LSTM) et les Gated Recurrent Units (GRU) sont des
variantes des RNN qui permettent de mieux gérer les dépendances à long terme.
Outre les réseaux neuronaux profonds, il existe d’autres techniques avancées d’apprentissage supervisé
qui peuvent être utiles pour certaines tâches.
Les machines à vecteurs de support sont des modèles puissants pour la classification binaire. Elles
cherchent à trouver l’hyperplan qui sépare les classes de manière optimale. Les SVM peuvent être
utilisés pour des tâches complexes comme la classification de texte, de données biométriques, et la
reconnaissance d’images.
Les forêts aléatoires sont des ensembles de nombreux arbres de décision. Chaque arbre est construit
sur un sous-ensemble aléatoire des données, et la prédiction finale est obtenue en combinant les
prédictions de chaque arbre. Cette approche permet de réduire le risque de surapprentissage et
d’améliorer la robustesse du modèle.
Le boosting est une technique qui combine plusieurs modèles faibles pour créer un modèle puissant.
Les modèles sont construits de manière séquentielle, chaque modèle suivant le précédent pour corriger
ses erreurs. Des algorithmes populaires de boosting incluent Gradient Boosting, XGBoost et
LightGBM, qui ont fait leurs preuves dans des compétitions de data science.
15.5 Conclusion
Les réseaux neuronaux profonds et les techniques avancées d’apprentissage supervisé offrent
des capacités exceptionnelles pour résoudre des problèmes complexes dans divers domaines tels que
la vision par ordinateur, le traitement du langage naturel, et la reconnaissance vocale. Ces modèles
sont capables de traiter de grandes quantités de données et d’extraire des caractéristiques de manière
autonome, ce qui les rend extrêmement puissants.
Dans ce chapitre, nous avons exploré les réseaux neuronaux profonds, les CNN, les RNN, et des
techniques comme les SVM, les forêts aléatoires et le boosting. La compréhension et l’utilisation
L’optimisation dans le contexte de l’apprentissage automatique vise à ajuster les paramètres d’un
modèle pour minimiser une fonction de perte ou maximiser une fonction de performance. Cela peut
inclure des paramètres comme les poids dans un réseau neuronal ou des hyperparamètres comme le
taux d’apprentissage, la taille des lots (batch size), et la profondeur des arbres dans les forêts aléatoires.
1. Optimisation de paramètres internes : Ajustement des poids et biais des modèles pendant
l’entraînement.
2. Optimisation des hyperparamètres : Recherche du meilleur ensemble d’hyperparamètres
avant l’entraînement.
Nous allons nous concentrer sur les techniques d’optimisation des hyperparamètres.
83
Python
La recherche sur la grille est l’une des méthodes les plus simples et les plus populaires pour optimiser
les hyperparamètres d’un modèle. Elle consiste à définir un ensemble de valeurs possibles pour
chaque hyperparamètre et à tester toutes les combinaisons possibles pour déterminer la meilleure.
Avantages :
• Simplicité d’implémentation.
• Exhaustivité (explore toutes les combinaisons possibles).
Inconvénients :
# Créer le modèle
model = SVC()
# Meilleurs paramètres
print("Meilleurs paramètres : ", grid_search.best_params_)
La recherche aléatoire est une méthode d’optimisation plus efficace que la recherche sur la grille.
Plutôt que de tester toutes les combinaisons possibles, elle sélectionne au hasard un sous-ensemble
de combinaisons d’hyperparamètres. Cela permet de réduire le temps de calcul tout en couvrant une
large gamme de valeurs.
Avantages :
Inconvénients :
# Créer le modèle
model = SVC()
# Meilleurs paramètres
print("Meilleurs paramètres : ", random_search.best_params_)
L’optimisation bayésienne est une méthode plus sophistiquée qui cherche à optimiser une fonction de
manière plus intelligente. Plutôt que de tester toutes les combinaisons d’hyperparamètres comme dans
la recherche sur la grille, elle construit un modèle probabiliste (souvent un modèle gaussien) de la
fonction de perte et sélectionne ensuite les hyperparamètres les plus prometteurs à tester en fonction
de ce modèle.
Avantages :
Inconvénients :
# Créer le modèle
model = SVC()
# Meilleurs paramètres
print("Meilleurs paramètres : ", opt_search.best_params_)
Les algorithmes génétiques sont inspirés de l’évolution naturelle et utilisent des mécanismes tels
que la sélection naturelle, le croisement (crossover), et la mutation pour chercher la solution optimale.
Ils sont souvent utilisés pour optimiser des modèles complexes ou des hyperparamètres difficiles à
optimiser par des méthodes classiques.
Avantages :
Inconvénients :
toolbox = base.Toolbox()
16.6 Conclusion
Les techniques d’optimisation sont cruciales pour maximiser les performances des modèles
d’apprentissage automatique. La recherche sur la grille et aléatoire sont des approches simples mais
efficaces pour l’optimisation des hyperparamètres. L’optimisation bayésienne et les algorithmes
génétiques offrent des solutions plus avancées et peuvent être particulièrement utiles pour les modèles
complexes et les grands ensembles de données.
Dans ce chapitre, nous avons exploré les différentes techniques d’optimisation et leur mise en œuvre
en Python à l’aide de bibliothèques populaires telles que scikit-learn et scikit-optimize. Ces
outils permettent de rendre l’apprentissage automatique plus efficace et d’obtenir des modèles plus
performants.
avec une attention particulière aux méthodes de validation croisée et aux métriques de performance
telles que la précision, le rappel, et le F-score.
L’évaluation d’un modèle d’apprentissage automatique est cruciale pour comprendre sa capacité à
généraliser sur de nouvelles données. Un modèle performant est celui qui ne se contente pas d’apprendre
sur les données d’entraînement, mais qui est également capable de bien prédire sur des données qu’il
n’a jamais vues auparavant. Ce chapitre explore les différentes techniques et métriques utilisées pour
évaluer les modèles d’apprentissage automatique, avec un focus sur la validation croisée, la matrice de
confusion, et d’autres mesures de performance.
L’évaluation des modèles est essentielle pour mesurer l’efficacité d’un algorithme d’apprentissage
automatique. Il existe plusieurs approches pour effectuer cette évaluation, mais les deux principaux
objectifs sont :
Les techniques d’évaluation incluent principalement l’utilisation de jeux de données de validation, ainsi
que des mesures quantitatives de la qualité des prédictions, telles que la précision, le rappel, et le
score F1.
91
Python
La validation croisée est une méthode d’évaluation très utilisée pour réduire le risque de surajustement
(overfitting) et de sous-ajustement (underfitting). Elle consiste à diviser les données en plusieurs
sous-ensembles, ou “folds”, et à entraîner le modèle sur une combinaison de ces sous-ensembles tout
en testant sa performance sur l’un des sous-ensembles restants. Cela permet de tester le modèle sur
différentes portions des données, assurant ainsi une évaluation plus robuste.
# Créer un modèle
model = SVC()
La matrice de confusion est une table utilisée pour évaluer les performances d’un modèle de
classification. Elle compare les prédictions d’un modèle avec les résultats réels. Les éléments clés d’une
matrice de confusion sont :
• Vrai Positif (VP) : Nombre de fois où le modèle a correctement prédit la classe positive.
• Faux Positif (FP) : Nombre de fois où le modèle a incorrectement prédit la classe positive.
• Vrai Négatif (VN) : Nombre de fois où le modèle a correctement prédit la classe négative.
• Faux Négatif (FN) : Nombre de fois où le modèle a incorrectement prédit la classe négative.
# Prédictions du modèle
y_pred = model.predict(X_test)
Les métriques suivantes sont couramment utilisées pour évaluer la performance des modèles de
classification :
VP
Précision =
V P + FP
• Rappel (Recall) : Le rappel est la proportion de vrais positifs correctement identifiés par
rapport à tous les cas réels positifs.
VP
Rappel =
V P + FN
Précision × Rappel
F1 = 2 ×
Précision + Rappel
La courbe ROC (Receiver Operating Characteristic) est un graphique qui trace le taux de vrais
positifs (sensibilité) en fonction du taux de faux positifs (1 - spécificité) pour différents seuils de
classification. L’aire sous la courbe ROC (AUC) est une mesure de la capacité globale du modèle à
discriminer entre les classes.
17.6 Conclusion
L’évaluation des modèles d’apprentissage automatique est une étape clé pour garantir que nos modèles
sont non seulement performants mais aussi robustes. Les méthodes telles que la validation croisée, la
matrice de confusion, et les mesures de performance offrent une manière systématique d’évaluer
et de comparer les modèles.
Dans ce chapitre, nous avons exploré des techniques essentielles pour évaluer la qualité de vos modèles
et fournir des informations sur leur efficacité. Il est crucial de choisir les bonnes métriques en fonction
de la nature de votre problème, en particulier si vous travaillez avec des données déséquilibrées ou si
votre priorité est de minimiser les faux positifs ou les faux négatifs.
Dans le chapitre suivant, nous aborderons la mise en production des modèles d’apprentissage
automatique, et comment déployer ces modèles pour qu’ils soient utilisés dans des applications réelles.
La mise en production des modèles d’apprentissage automatique est l’étape ultime de leur cycle de vie.
Un modèle performant sur un jeu de données de test est utile, mais sa véritable valeur réside dans sa
capacité à être intégré dans des systèmes réels et à fournir des prédictions fiables en production. Ce
chapitre aborde les différentes étapes et bonnes pratiques pour déployer des modèles d’apprentissage
automatique et garantir leur efficacité dans des environnements de production.
Mettre un modèle en production implique non seulement d’entraîner le modèle, mais aussi de le
rendre accessible, de garantir sa performance dans le temps et de le surveiller de manière continue.
Contrairement à un modèle utilisé uniquement pour des analyses exploratoires ou des tests, un modèle
en production doit être stable, rapide et résilient face aux changements de données.
97
Python
Une fois le modèle entraîné, il doit être sauvegardé dans un format qui permet de le recharger facilement
pour une utilisation future. Les formats courants sont Pickle (en Python) et Joblib, qui permettent
de sérialiser l’objet du modèle.
import pickle
# Sauvegarder le modèle
with open('modele_trained.pkl', 'wb') as f:
pickle.dump(model, f)
# Charger le modèle
with open('modele_trained.pkl', 'rb') as f:
model_loaded = pickle.load(f)
import joblib
# Sauvegarder le modèle
joblib.dump(model, 'modele_trained.joblib')
# Charger le modèle
model_loaded = joblib.load('modele_trained.joblib')
Une méthode courante pour déployer un modèle est de créer une API (Application Programming
Interface) qui permet aux utilisateurs ou à d’autres applications d’interagir avec le modèle en envoyant
des données pour des prédictions.
L’une des bibliothèques les plus utilisées pour créer une API en Python est Flask. Voici un exemple
de base pour exposer un modèle de machine learning via une API avec Flask :
# Charger le modèle
model = joblib.load('modele_trained.joblib')
# Effectuer la prédiction
prediction = model.predict([data['features']])
# Démarrer l'application
if __name__ == '__main__':
app.run(debug=True)
Dans cet exemple, l’API expose un point d’entrée /predict qui reçoit des données JSON via une
requête POST et renvoie la prédiction du modèle.
Les plateformes de cloud computing comme AWS, Google Cloud, et Microsoft Azure offrent des
services dédiés pour le déploiement de modèles d’apprentissage automatique. Ces services gèrent la
mise en production du modèle et permettent une échelle de traitement plus large.
Par exemple, Amazon SageMaker permet de déployer des modèles de machine learning sans avoir à
se soucier de l’infrastructure. Il vous permet également de surveiller la performance de vos modèles en
production et de les réentraîner si nécessaire.
• Scalabilité : Les services cloud permettent de déployer des modèles à grande échelle sans se
soucier de l’infrastructure sous-jacente.
• Gestion des versions : Vous pouvez facilement gérer les versions de vos modèles et suivre les
changements au fil du temps.
• Surveillance : Les plateformes cloud offrent des outils de surveillance qui permettent de suivre
la performance du modèle en production.
Une fois le modèle déployé, il est essentiel de suivre sa performance en temps réel pour détecter
d’éventuelles dérives ou dégradations dans ses prédictions. Les données en production peuvent changer
au fil du temps, ce qui peut affecter la précision du modèle.
Surveillance continue :
• Drift des données : Les données en production peuvent évoluer, rendant le modèle moins
performant. Le drift des données fait référence aux changements dans la distribution des
données par rapport à celle utilisée lors de l’entraînement.
• Performance du modèle : Il est important de suivre des métriques comme la précision, le
rappel, ou le score F1 en production pour détecter toute dégradation de performance.
Outils de surveillance :
18.6 Conclusion
La mise en production d’un modèle d’apprentissage automatique est un processus clé qui nécessite une
préparation minutieuse et une gestion continue. Le déploiement dans un environnement de production
peut s’effectuer par le biais d’API, de services cloud, ou en créant des pipelines automatisés. Une
surveillance continue permet de maintenir la performance du modèle sur le long terme et d’identifier
rapidement toute dérive ou dégradation de la qualité des prédictions.
Dans le chapitre suivant, nous explorerons les techniques avancées de machine learning, comme
l’apprentissage profond et les réseaux neuronaux, pour aborder des tâches encore plus complexes.
Une fois que vous avez maîtrisé les concepts de base du machine learning, il est temps de passer aux
techniques avancées. Ce chapitre explore des approches plus complexes, telles que l’apprentissage
profond (Deep Learning), les réseaux neuronaux (Neural Networks), et d’autres méthodes
puissantes utilisées pour résoudre des problèmes plus difficiles dans des domaines comme la reconnais-
sance d’images, la génération de texte, et bien plus encore.
L’apprentissage profond est une sous-catégorie de l’apprentissage automatique qui repose sur des
réseaux de neurones complexes pour apprendre des représentations de données à des niveaux multiples
d’abstraction. Cette méthode a révolutionné plusieurs domaines, notamment la vision par ordinateur,
le traitement du langage naturel et les systèmes de recommandation.
• Réseaux de Neurones Profonds (DNN) : Ce sont des réseaux composés de plusieurs couches
cachées, capables d’apprendre des représentations hiérarchiques des données.
• Réseaux Convolutifs (CNN) : Utilisés principalement pour le traitement d’images et de
vidéos.
103
Python
Les réseaux neuronaux profonds sont composés de plusieurs couches cachées entre l’entrée et la sortie.
Chaque couche apprend des caractéristiques abstraites des données à un niveau de complexité supérieur.
Par exemple, pour une tâche de classification d’images, les premières couches peuvent apprendre des
caractéristiques simples (comme les bords), tandis que les couches profondes apprennent des formes et
des objets plus complexes.
import tensorflow as tf
from tensorflow.keras.models import Sequential
from tensorflow.keras.layers import Dense
# Compiler le modèle
model.compile(loss='binary_crossentropy', optimizer='adam', metrics=['accuracy'])
# Résumé du modèle
model.summary()
Dans cet exemple, nous créons un réseau de neurones simple avec deux couches cachées, destiné à
résoudre un problème de classification binaire.
Les réseaux convolutifs sont principalement utilisés pour le traitement d’images. Contrairement aux
réseaux de neurones classiques, les CNN utilisent des filtres convolutifs qui parcourent l’image pour
détecter des motifs. Ils sont particulièrement efficaces pour identifier des objets dans des images et des
vidéos.
# Compiler le modèle
model.compile(optimizer='adam', loss='binary_crossentropy', metrics=['accuracy'])
# Résumé du modèle
model.summary()
Ici, le modèle est configuré pour prendre des images de taille 64x64 et les traiter à l’aide de couches
convolutives et de couches de pooling, avant de passer à une couche dense pour la classification finale.
Les réseaux neuronaux récurrents sont conçus pour traiter des données séquentielles, telles que des
séries temporelles ou des textes. Contrairement aux réseaux neuronaux classiques, les RNN ont
des connexions récurrentes qui leur permettent de se souvenir des informations précédentes dans la
séquence.
# Compiler le modèle
model.compile(loss='binary_crossentropy', optimizer='adam', metrics=['accuracy'])
# Résumé du modèle
model.summary()
Dans cet exemple, le modèle prend une séquence de 10 valeurs et prédit une sortie binaire.
Une fois que le modèle est construit, il est crucial d’améliorer sa performance en utilisant diverses
techniques :
19.6 Conclusion
Les techniques avancées d’apprentissage automatique, telles que l’apprentissage profond, les réseaux
neuronaux, et les réseaux convolutifs ou récurrents, sont des outils puissants pour résoudre des problèmes
complexes dans divers domaines. Leur mise en œuvre nécessite une compréhension approfondie des
architectures de modèles et des bonnes pratiques pour éviter le sur-apprentissage et optimiser les
performances.
Dans le chapitre suivant, nous explorerons les applications pratiques des modèles avancés, en
mettant l’accent sur des cas d’utilisation réels comme la reconnaissance d’images, le traitement du
langage naturel, et la recommandation de produits. Êtes-vous prêt à poursuivre ?
Cela conclut le chapitre sur les techniques avancées de machine learning. Si vous souhaitez en savoir
plus ou si vous avez des ajustements à faire, n’hésitez pas à me le faire savoir !
Voici la conclusion du livre, y compris les références des livres utilisés et le logiciel utilisé pour la
rédaction.
Nous avons couvert un large éventail de sujets concernant l’analyse de données et le machine learning
avec Python, en passant des bases aux techniques avancées, telles que les réseaux de neurones profonds,
les réseaux convolutifs et récurrents. Le machine learning est un domaine vaste et en constante
évolution, et les concepts abordés dans ce livre vous offrent une base solide pour aller plus loin dans la
compréhension et la mise en œuvre de modèles dans divers contextes.
Les chapitres précédents ont montré comment préparer et traiter des données, choisir des modèles
adaptés aux problèmes, et améliorer les performances des modèles. Nous avons également exploré des
techniques avancées comme l’apprentissage profond, la réduction de dimensionnalité, et l’optimisation
des hyperparamètres pour créer des solutions plus performantes et robustes.
1. “Hands-On Machine Learning with Scikit-Learn, Keras, and TensorFlow” par Au-
rélien Géron.
Un excellent livre de référence pour apprendre le machine learning avec Python, abordant des
concepts de base et avancés avec des exemples pratiques.
109
Python
1. RMarkdown
Le livre a été rédigé en utilisant RMarkdown, un outil puissant qui permet de combiner du texte,
du code R et Python, ainsi que des résultats interactifs dans un document formaté. RMarkdown
est particulièrement utile pour créer des rapports dynamiques et interactifs, et il permet de
générer facilement des fichiers au format PDF, HTML et Word.
2. Jupyter Notebooks
Jupyter Notebooks a été utilisé pour tester et implémenter des exemples de code Python. Cet
environnement interactif est idéal pour le développement de modèles de machine learning et la
visualisation des résultats, tout en permettant d’exécuter des cellules de code et de documenter
les étapes de manière fluide.
3. VS Code
Visual Studio Code (VS Code) a été utilisé pour la rédaction et la gestion du code source.
Ce logiciel est léger, mais puissant, avec des extensions spécifiques pour Python et R, permettant
d’écrire et de déboguer facilement du code.
4. GitHub
Pour la gestion de version du code et la collaboration, GitHub a été utilisé. Il permet de suivre
les modifications du code, de collaborer avec d’autres chercheurs et de partager le contenu du
livre avec la communauté.
Remerciements
Un grand merci à vous, le lecteur, pour avoir pris le temps d’explorer ce livre et d’approfondir vos
connaissances en analyse de données et machine learning avec Python. Je vous encourage à appliquer
ces techniques à vos propres projets, à expérimenter et à repousser les limites de ce que vous pouvez
accomplir avec ces outils puissants.
Si vous avez des questions ou souhaitez partager vos retours, n’hésitez pas à me contacter via les
canaux indiqués dans la section “À propos de l’auteur”.
Fin du livre.
Cette version contient une conclusion complète, les références des livres et ressources utilisées,
ainsi que les logiciels employés pour la rédaction du livre. Vous êtes maintenant prêt à publier ce livre
en ligne ! Si vous souhaitez apporter d’autres modifications ou compléter certains aspects, n’hésitez
pas à me le faire savoir.