Typologie Biblique
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RÉSUMÉ
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INTRODUCTION.
CHAPITRE I – Le Tabernacle.
BIBLIOGRAPHIE
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INTRODUCTION
SYMBOLISME BIBLIQUE
« Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi » (Ps 119 :18).
C’est l’étude des figures et des symboles de la Bible, avec lesquels Dieu cherche à montrer, à
travers les choses terrestres, les choses spirituelles, étant donné les limites de l’esprit humain
dans la compréhension des choses divines.
LE SYMBOLISME BIBLIQUE est une discipline qui vise à étudier les messages contenus
dans les images, les symboles et les types. Il s’agit de l’interprétation d’un thème, à travers
l’étude approfondie du contexte culturel et historique de l’objet d’étude. La symbologie
biblique est donc l’étude des objets, des personnes et des images, à la recherche de leur
signification pour la foi chrétienne.
Dans l’exposition de la parole de Dieu, la Bible utilise un langage figuratif ou symbolique qui,
pour être compris, doit être interprété dans son contexte, en tenant compte de ses
caractéristiques naturelles et de son but. La Bible est donc un livre de métaphores, de
comparaisons, d’allégories, de types, de symboles, d’épithètes, etc. qui veillent et révèlent les
vérités du plan rédempteur de Dieu.
HYPERBOLE – augmentation ou diminution exagérée : « Je fais nager mon lit… dans mes
larmes ». Psaume 6 :6.
ÉPITHÈTE – remplace le nom pour le qualifier, révélant un sens plus profond de son
caractère ou de sa mission :
« Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim. » Jean 6 :35.
PARABOLE – un court récit allégorique, qui utilise des situations et des personnes pour
révéler la réalité à travers la fiction.
TYPES – Personnages réels ou fictifs, dont la mission, la condition sociale (rois, soldats,
agriculteurs, etc.) ou le discours, présente des parallèles avec le Personnage à l’écran dans un
discours donné.
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OBJETS – Matériaux dont le but, la forme et le matériau dont ils sont faits révèlent des
vérités sur le caractère et la volonté de Dieu.
INTRODUCTION
Les livres poétiques trouvés dans la Bible sont classés comme tels non pas parce qu’ils
contiennent des données fantaisistes ou irréalistes, mais plutôt en raison de leur forme
littéraire. Bien qu’ils n’aient pas de mètre, ils ont une rime de pensées qui s’exprime à travers
des parallélismes et des concepts qui sont constamment soulignés, mais avec des mots
différents.
Dans ces livres, nous voyons la souffrance du juste Job et le réconfort qui ne vient pas de ses
amis, mais plutôt du fait que sa vie a été restaurée par le Seigneur. Les Psaumes, dont
beaucoup ont été écrits par David, expriment une adoration sincère et pieuse envers Dieu,
magnifiant les actes du Créateur. Le livre des Proverbes, avec ses conseils pratiques sur la
façon de vivre sagement avec Dieu et avec les autres. L’Ecclésiaste, qui nous montre les
conséquences et l’amertume d’une vie dépourvue de la présence de Dieu et sans sa direction.
Et, de manière unique, le Cantique des Cantiques, racontant le désir du marié de rencontrer et
d’aimer sa bien-aimée épouse.
En fin de compte, ce sont des livres inspirants, pleins de leçons et de sources de vérités
spirituelles qui doivent être expérimentées par ceux qui les étudient.
CHAPITRE II
TABERNACLE
Exode 25 à 30
Dieu envoya Moïse sur le mont Sinaï et lui ordonna de construire un sanctuaire. Il convient de
rappeler que Moïse a passé 40 jours et 40 nuits à recevoir le projet du Tabernacle. Le
Tabernacle était divisé intérieurement par un rideau appelé le Voile.
Ce rideau le divisait en deux compartiments, le premier était appelé le Lieu Saint, le deuxième
compartiment était appelé le Lieu Très Saint ou Saint des Saints.
Il y avait aussi la partie extérieure du Tabernacle et cette partie est connue sous le nom de
Cour ou Atrium.
SANCTUAIRE
LOGEMENT
Adresse ex. 25 :8
C’est le lieu où Dieu rencontre le pécheur Ex. 25 :22. C’est le lieu où Dieu se révèle au
pécheur Ex. 29 :43. C’est le lieu où Dieu demeure avec le pécheur Ex. 25 :8. C’est l’endroit
où Dieu parle au pécheur Ex. 29 :45. C’est le lieu où Dieu reçoit le pécheur Lév. 1 :4.
C’est le lieu où Dieu pardonne au pécheur Lév. 16h20,
C’est le lieu où Dieu reçoit l’offrande du pécheur Ex.23. 15
LA COUR – Exode 27 : 9 – 19
Aussi connu sous le nom de terrasse. Cette zone mesure environ 50 mètres de long sur
environ 25 mètres de large, entourée d’une clôture de 2,5 mètres de haut avec 60 colonnes
érigées tous les 2,5 mètres. Cette clôture était couverte de rideaux de lin retors et avait une
seule entrée d’environ 10 mètres avec 4 colonnes érigées tous les 2,5 mètres et à l’intérieur de
cet espace se trouvait le Tabernacle.
LA SIGNIFICATION DE L’ATRIUM
LES RIDEAUX : Ces rideaux étaient faits de lin retors symbolisant le sacrifice du Christ sur
le Calvaire pour nous séparer du monde.
LA CLÔTURE : Cette clôture mesurait environ 2,5 mètres de haut, ce qui empêchait toute
vue extérieure.
LES COLONNES : Ces colonnes étaient faites de métal pour soutenir les rideaux,
symbolisant le jugement de Dieu sur son fils.
LES CROCHETS Les rideaux ne pourraient pas rester en place sans les crochets. De même,
le christianisme n’aurait jamais pu exister sans l’expiation et la rédemption accomplies par
Jésus.
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Il y avait une seule entrée dans l’atrium de 10 mètres où nous avons trouvé 4 colonnes. Cette
entrée avait un couvercle avec les rideaux suivants : Lin fin, étoffe bleue, violette et
cramoisie.
SIGNIFICATION DE L’ENTRÉE
SEULE ENTRÉE Jésus-Christ est le seul moyen de salut, Il est la porte (Jean 10 :9).
10 MÈTRES Symbolise une entrée large pour tous. « C’est pourquoi, quiconque me
confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.
» (Mt 10, 32).
TAPISSERIE
CRIMSON Typique le sang du Christ versé sur le Calvaire et sa capacité à sauver du pouvoir
du péché, car son sang nous purifie de tout péché.
Il s’agit du premier meuble découvert juste après l’entrée dans l’Atrium, réalisé en bois
d’acacia recouvert de bronze. Ses 4 extrémités ont été réalisées d’une seule pièce et également
recouvertes de bronze. Leurs ustensiles pour recueillir et répandre les braises, c’est-à-dire les
pelles, les bassines, les fourchettes, les braseros et les vases étaient en bronze.
Ce meuble mesurait 2,5 mètres de long sur 2,5 mètres de large et 1,5 mètre de haut, était doté
d’une grille ou d’un filet en bronze à 4 anneaux et de poteaux en bois d’acacia recouverts de
bronze pour le transporter.
L’autel du sacrifice était une figure du Calvaire, le lieu où les animaux étaient sacrifiés au
nom des hommes. Lieu où le pécheur s’est approché de Dieu.
BRONZE Matériau résistant au feu, démontrant que Jésus a résisté à la justice de Dieu.
Dans l’amour du Christ, il n’y a pas de partialité. « Car il n’y a pas de favoritisme chez Dieu.
» (Romains 2, 11)
HAUTEUR DE 1,5 MTS Tout le monde peut avoir accès à l’autel. 1er MOBILE Pour avoir
une rencontre avec Dieu, il faut d’abord passer par le Christ.
LES BRAISES C’est le feu dévorant, la manifestation de Dieu. Symbole du sacrifice brûlé et
accepté. Niv. 9 :23-24.
Cette cuve ne pouvait être utilisée que par le Grand Prêtre et les Prêtres lorsqu’ils entraient
dans la Tente, ou lorsqu'ils arrivaient à l’Autel pour exercer leur ministère, au moment de la
consécration ils devaient prendre un bain complet. Cette loi les empêcherait de mourir en
service.
Il n’y a aucune stipulation de mesure pour ce meuble, et il n’y a aucune indication d’anneaux
et de tiges pour le transport et il n’a pas été couvert pendant le transport.
LA SIGNIFICATION DU LAVABO
MAINS ET PIEDS Représentent un travail sincère et propre et une marche en accord avec la
Parole de Dieu.
MIROIRS Ils symbolisent la révélation de Dieu à notre égard, nous montrant nos défauts et
démontrant nos vertus.
ELLE N’ÉTAIT PAS COUVERTE Symbolisant que la Parole de Dieu n’est pas secrète, mais
qu’elle est révélée à tous.
L’AUTEL La Parole de Dieu n’aura de sens que lorsque l’homme passera par l’Autel du
Sacrifice qu’est le Christ
Pour les choses divines, il faut passer par le lavage de la Parole de Dieu.
LA TENTE – Exode 26 : 1 – 30
C’était comme une boîte de 15 mètres de long, 5 mètres de large et 5 mètres de haut.
Construit avec 48 planches de 75 cm, 20 planches de chaque côté et 8 à l’arrière. Pour chaque
planche il y avait 2 bases en argent, donc 96 bases ont été utilisées dans tout le Tabernacle, 15
traverses en bois et 1 traverse centrale ont également été fabriquées pour fixer les planches,
les deux planches, les traverses et la traverse étaient recouvertes d’or.
L’entrée avait 5 piliers en bois d’acacia recouverts d’or, avec 5 bases en argent et des fermoirs
en or pour maintenir le rideau de fin lin retors, de fil bleu, pourpre et écarlate.
10 tapis de fin lin retors, bleu, pourpre et cramoisi, avec des chérubins brodés dessus. Chaque
rideau mesurait 14 mètres de long sur 2 mètres de large, reliés par groupes de 5 rideaux au
moyen de 50 fermoirs en or.
11 rideaux en peau de chèvre, de 15 mètres de long sur 2 mètres de large, réunis en groupes de
5 et 6 rideaux au moyen de 50 fermoirs en bronze, le 6ème rideau étant suspendu devant la
Tente. 2 rideaux en peau de mouton et peaux d’animaux marins.
LA SIGNIFICATION DE LA TENTE
Les autres rideaux, c’est-à-dire le toit de la Tente, représentant l’humanité de Jésus, sa pureté,
sa perfection et sa souffrance.
BLEU Démontre un Christ céleste, sa nature divine et l’infinité des bénédictions célestes.
CRIMSON Typique le sang du Christ versé sur le Calvaire et sa capacité à sauver du pouvoir
du péché, car son sang nous purifie de tout péché. (1 Jean 1 :7)
Va vers l’extérieur, recouvrant les autres. Il n’avait aucune beauté, il était de couleur grisâtre
et cachait encore la beauté du Tabernacle. Ésaïe 53 :2-3. C’était le rideau le plus résistant aux
intempéries.
RIDEAU Parle de protection contre le soleil, la pluie et les tempêtes de sable. La protection
divine est liée au pouvoir de Dieu de nous délivrer du pouvoir du péché et de la colère future.
Il est possible de voir l’intérieur mais pas l’extérieur de la tente. Symbole de l’apparition de
l’Église.
LES CHÉRUBINS Représentent la gloire du Seigneur dans la Tente, la vision des choses
spirituelles.
Tinas, est représenté ici par le Saint-Esprit qui crée l’union entre le Christ et l’Église, et
démontre également l’union entre les chrétiens.
LE LIEU SAINT
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Dans le Lieu Saint l’accès était restreint, seuls le Grand Prêtre et le Prêtre étaient autorisés à
entrer, c’était un lieu de 10 mètres de long, à droite de celui qui entrait, se trouvait la Table de
Proposition ou Pain sans Levain, à gauche se trouvait le Chandelier d’or également connu
sous le nom de Candélabre, au centre et devant l’entrée du Lieu Très Saint ou Saint des Saints
se trouvait l’Autel de l’Encens.
ACCÈS RESTREINT Uniquement pour ceux qui ont vécu le sacrifice du Christ et se sont
lavés dans les Toilettes par la Parole de Dieu.
LA TABLE Exode 25 : 23 – 30
LA SIGNIFICATION DU TABLEAU
2 TAQUES DE PAIN Symbolisent l’union entre le Christ et l’Église, ainsi que l’union entre
les frères.
Le chandelier était en or pur et sa taille n’est pas mentionnée, seulement qu’il pesait environ
34 kg (Ex 37, 24), il avait une base pour soutenir la colonne centrale, cette colonne avait 6
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tiges, 3 de chaque côté, contenant des coupes, des pommes et quelques fleurs, à ses extrémités
se trouvaient les lampes en forme d’amandes.
Le prêtre veillait à ce que le chandelier reste toujours allumé (Ex. 27 :20). Il ne pouvait pas
laisser l’huile s’épuiser, alors deux fois par jour il apportait l’huile et s’occupait des mèches
avec l’éteignoir en or.
Ses tiges étaient creuses pour permettre à l’huile placée dans la colonne centrale d’avoir le
même niveau sur toutes les tiges et ainsi d’allumer toutes les lampes. C’était le seul moyen
d’éclairage du Lieu Saint.
LA SIGNIFICATION DU CHANDELIER
LE CHANDELIER Représente l’Église qui brille dans les ténèbres. Le Christ a dit : « Vous
êtes la lumière du monde » Matthieu. 17h14.
SANS MESURE
LES FLEURS Représentent les dons spirituels que nous recevons pour les utiliser dans
l’œuvre de Dieu.
HUILE Symbole du Saint-Esprit. Ps 92 :10, l’olive était pressée pour produire de l’huile
(Gethsémani).
LES LAMPES Leur uniformité représente l’unité entre tous les membres du corps du Christ.
FEU Représente la lumière qui existe en chacun. Ce ko était le même sur toutes les cannes.
Gardez le feu allumé, c’est pourquoi nous devons aussi garder le Saint-Esprit toujours actif
dans nos vies.
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Les MÈCHES étaient toujours propres pour produire un feu parfait, sans fumée ni taches.
BARRES CREUSES En aucun cas les verges ne doivent être obstruées, c’est-à-dire que le
Saint-Esprit doit avoir libre accès à nos vies.
Également connu sous le nom d’Autel d’Or, il mesurait ½ mètre de long et ½ mètre de large
sur 1 mètre de haut, et était fait de bois d’acacia et recouvert de feuilles d’or. L’autel avait des
cornes d’or et deux anneaux également en or pour maintenir les barres de transport en bois
recouvertes d’or. Cet autel était situé devant l’entrée du Lieu Très Saint.
L’encens sacré était brûlé sur l’autel, Aaron était chargé de le brûler dessus chaque matin et
chaque soir lorsqu’il allumait le chandelier avec le feu de l’autel du sacrifice. Dieu n’a pas
accepté sur Lui d’encens étranger, ni d’holocauste, ni d’offrande, car l’encens signifie
adoration et intercession. L’encens utilisé sur cet autel contenait des éléments très rares à
trouver et de prix élevé. (Estorax, Onicha, Galbano) Exode 30 : 34-38.
Cette composition a subi un processus de séchage avant utilisation et ne pouvait être utilisée à
aucune autre fin que sur l’Autel d’Or.
ENCENS Symbolise l’odeur agréable des prières accomplies et inspirées par le Saint-Esprit.
CHAQUE MATIN Démontre que chaque jour nous devons venir à Dieu par la prière et
l’adoration.
UNIQUEMENT DE L’ENCENS Cela signifie que nous devons réserver pour Dieu un
moment d’adoration.
ENCENS RARE La Bible révèle que Dieu recherche de vrais adorateurs qui l’adorent en
esprit et en vérité. (Jean 4 :24).
STORAX Substance extraite d’un arbre trouvé dans les montagnes de Galaad. C’était une
substance qui sortait sans incision. Symbole de prière, d’adoration et de louange spontanée.
ONICHA Il a été extrait d’un crabe trouvé au fond de la mer Rouge. Le véritable culte émane
du plus profond de notre cœur.
GALBANUM Il a été produit à partir des feuilles d’un arbuste syrien, qui une fois écrasées
produisaient une sève. Nous devons offrir le culte avec un cœur brisé.
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Le voile divisait la Tente en deux compartiments, le Lieu Saint du Lieu Très Saint, ce voile
était également connu comme le Grand voile. Le passage à travers ce voile était interdit sauf
le jour de l’expiation du peuple d’Israël.
Dieu ordonna de faire un voile de bleu, de pourpre et d’écarlate, et de fin lin retors, avec des
chérubins brodés.
Ce Voile était posé sur 4 colonnes de bois recouvertes d’or, dont les bases étaient en argent et
étaient reliées par 30 fermoirs en or.
LA SIGNIFICATION DU VOILE
BLEU Démontre un Christ céleste, sa nature divine et l’infinité des bénédictions célestes.
Le Calvaire et sa capacité à sauver de la puissance du péché, car son sang nous purifie de tout
péché.
Ciel. Ce voile a été déchiré par Dieu lorsque Jésus-Christ a été crucifié sur le Calvaire. Luc
23 :45, Matthieu 27 :50-51.
Dans le Lieu Saint ou Saint des Saints, l’accès était restreint ; seul le Grand Prêtre était
autorisé à entrer une fois par an le jour des Expiations, prenant le sang du sacrifice et
l’aspergeant sur le Propitiatoire, c’était un endroit de 5 mètres de long, où se trouvait l’Arche
de l’Alliance avec le couvercle appelé Propitiatoire et ses Chérubins d’or, et à l’intérieur se
trouvaient : Le pot de Manne, Les Tables de la Loi et la Verge d’Aaron (Héb 9, 2-4).
Également connue sous le nom d’Arche d’Alliance, elle mesurait 1,25 mètre de long, 75 cm
de haut et 75 cm de large. Il était fait de bois d’acacia et recouvert d’or à l’intérieur et à
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l’extérieur. L’Arche possédait également 4 anneaux en or pour placer les poteaux de transport
en bois et recouverts d’or. Pendant les changements, l’Arche marchait devant le peuple.
LES TABLES DE LA LOI En ce lieu, elles ne furent plus jamais brisées, démontrant ainsi
que Dieu veille sur sa parole.
Le Propitiatoire était le couvercle de l’Arche. Cette pièce était faite d’or massif battu sur une
enclume, où à ses extrémités se trouvaient deux Chérubins avec leurs ailes au-dessus,
couvrant ainsi le Propitiatoire, ceux-ci étaient avec leurs visages tournés vers le Propitiatoire.
Une fois par an, le grand prêtre aspergeait le propitiatoire avec le sang du sacrifice.
LA SIGNIFICATION DU PROPRIÉTAIRE
L’OR MASSIF symbolise la pureté et la valeur du sacrifice du Christ. Et cela représente aussi
sa royauté.
L’ASPERSION Symbolise le sang de Jésus qui a été aspergé une fois pour nos péchés.
Dieu a désigné Aaron et ses fils pour servir dans la prêtrise où Aaron serait consacré comme
Grand Prêtre et ses fils comme Prêtres. Les Lévites étaient choisis pour aider le sacerdoce à
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transporter les meubles et les ustensiles du Tabernacle, à nettoyer, à chanter des louanges, à
s’occuper des animaux, etc.
Les fonctions des prêtres étaient de servir de médiateurs entre le peuple et Dieu, de consulter
Dieu sur sa volonté, d’être comme des enseignants de la loi et d’administrer les choses sacrées
du Tabernacle. Le Grand Prêtre était encore plus important, car lui seul pouvait entrer dans le
Lieu Très Saint. Il portait seulement la cuirasse avec les noms des tribus, et consultait Dieu
par l’Urim et le Thummim.
Pour être consacré au sacerdoce, un homme ne devait avoir aucun défaut physique, il devait
épouser une femme exemplaire, il ne pouvait pas être contaminé par des coutumes païennes ni
toucher des choses impures.
LA SIGNIFICATION DU PRÊTRE
PRÊTRE Représente que nous sommes des médiateurs, des intercesseurs, connaisseurs de la
volonté de Dieu et transmetteurs de celle-ci.
GRAND PRÊTRE Représente le Christ, celui qui est entré une fois pour toutes, pour nous
tous.
NOMMÉ Le chrétien est élu par le Seigneur Jésus-Christ et consacré au service de Dieu.
LES LÉVITES Symbole de ceux qui sont choisis pour des services spéciaux dans l’œuvre de
Dieu.
URIM ET TUMIM Représente la volonté de Dieu, qui doit toujours être consultée.
DÉFAUTS PHYSIQUES Symbole du péché qui rend difficile pour l’homme de s’approcher
de Dieu.
⚫LES VÊTEMENTS SACRÉS ET LEUR SIGNIFICATION
Exode 39 : 1-31
Ils étaient faits de lin fin et chaque prêtre devait les porter.
TUNIQUE BLANCHE C’est la première à être posée. Représentant le devoir d’une vie sainte
et pure.
UNE CEINTURE Celle-ci était nouée sur la tunique. Il représente un service rendu avec
sincérité et pureté.
De la tête d’Aaron en forme de turban, à l’avant était placé un ruban bleu où était fixée une
feuille d’or pur sur laquelle était gravée « Sainteté à l’Éternel ».
LE MANTEAU BLEU Il était fait de tissu bleu. C’était juste un morceau de haut en bas. Au
sommet, il y avait une ouverture pour la tête et qui descendait jusqu’en dessous des genoux,
les bords du manteau étaient ornés Rien que des cloches dorées et des roses qui alternaient
pour signaler leurs mouvements. Ils symbolisaient les choses célestes d’une vie fructueuse
représentées par les grenades et des témoignages de vie abondante et de dons spirituels
représentés par les cloches.
L’ÉPHOD C’était le vêtement extérieur, sans manches, une sorte de gilet relié par une
ceinture et des épaulettes, fait de fils d’or, d’étoffe bleue, pourpre et écarlate, et de fin lin.
Deux pierres d’onyx ont été placées sur les montants de la porte, chaque pierre était gravée
avec 6 noms des tribus d’Israël. C’était un vêtement brillant et glorieux. Il représente la nature
spirituelle du chrétien. Ils représentent également les deux natures du Christ.
La cuirasse mesurait environ 20 cm de long et était reliée à l’éphod. C’était un type de sac
également fait de fil d’or, de bleu, de violet, de cramoisi et de lin fin. Sur le devant, il y avait
12 pierres disposées en quatre rangées et de valeurs différentes, et sur chaque pierre était
gravé le nom d’une tribu. À l’intérieur étaient placés l’Urim et le Thummim, qui signifie
Lumières et Perfections, qui servaient à consulter Dieu sur sa volonté.
Celui-ci était placé devant l’éphod, soutenu par des chaînes d’or qui ressemblaient à des
cordes attachées aux épaules par deux pierres de valeur égale. En bas se trouvaient deux
anneaux d’or où un ruban bleu reliait le pectoral à deux autres anneaux d’or sur l’éphod lui-
même.
Il symbolise Israël et l’Église qui est dirigée par le Seigneur. Cette pièce soutenue par les
épaules démontre comment le Christ a conquis l’Église.
CHAPITRE II
SYMBOLES GÉNÉRAUX
« Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures
ce qui le concernait » (Lév 24 :27).
ARBRE
Lorsque Dieu prépara un lieu pour que sa création puisse y habiter, le jardin d’Éden, il y plaça
« l’arbre de vie » et « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2 :9b). C’étaient
littéralement des arbres, mais ils représentaient des besoins spirituels. L’arbre de vie se
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trouvait au milieu du jardin, gardé par l’esprit du Créateur, méritant une attention particulière.
« Adam, ayant péché, fut privé de manger de l’arbre de vie, et il fut donc chassé d’Eden. »
Dans l’une des promesses faites au vainqueur, l’Esprit exprime aux Églises : « À celui qui
vaincra, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Ap
2.7).
Ce que l’homme a perdu par le péché, il le récupère par la miséricorde de Dieu, qui a pourvu à
son salut par le sacrifice du Christ et le reçoit comme juste.
Dans la vision d’Ézéchiel 47, il y a une rivière qui coule hors du sanctuaire (vv 2 et 12)
flanquée de toutes sortes d’arbres qui portent des fruits pour de la nourriture et des feuilles
pour les médicaments. Il fait référence au royaume glorieux de Jésus-Christ, lorsque Satan
sera lié et que les incroyants seront à sa place. Alors il y aura la paix et l’abondance.
Enfin, l’arbre de vie apparaît dans la dernière vision des choses nouvelles, après toutes les
étapes du jugement de Dieu. Dans Apocalypse 22 :2a, il est dit : « Au milieu de sa place, de
chaque côté du fleuve, se trouvait l’arbre de vie. » C’est dans l’environnement des sauvés, en
présence de Dieu, que l’Écriture dit : Et il n’y aura plus de malédiction… (v 3a), Et il n’y aura
plus de nuit… (v 5a), et les sauvés régneront aux siècles des siècles.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal a été choisi par Dieu comme preuve de
l’obéissance d’Adam. Personne ne sait de quel type d’arbre il s’agissait. Le serpent dit à Ève
qu’ils deviendraient comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Lorsqu’ils ont mangé, ils ont
vu qu’ils étaient nus, ils se sont sentis coupables et ont essayé de se cacher. Il y avait une
différence entre leur connaissance du bien et du mal et celle de Dieu. Dieu connaissait le bien
et le mal, sans être touché par le mal, Adam et Eve connaissaient le bien et le mal, sans
pouvoir éviter le mal.
Jésus-Christ, parlant des faux prophètes, dit : « De même, tout bon arbre porte de bons fruits,
et tout mauvais arbre porte de mauvais fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est
coupé et jeté au feu. » (Matthieu 7 :15,19)
Jean-Baptiste prêchait : « Et maintenant aussi la cognée est mise à la racine des arbres… »
(Matthieu 3 :10a). Il a invité le peuple à se repentir de ses péchés, illustrant le jugement de
Dieu avec la hache sur l’arbre.
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Dans le rêve de Nebucadnetsar, un grand arbre apparut, représentant son propre royaume. Par
l’interprétation de Daniel, Dieu a averti le roi du châtiment qui s’abattrait sur lui à cause de
son orgueil (Dan 4 :10-14, 20-23).3. Les arbres sont les symboles de ceux qui obéissent
Les justes sont comparés à des arbres «…afin qu’ils soient appelés arbres de justice,
plantation de l’Éternel» (Ésaïe 61 :3b).
Celui qui fait la volonté de Dieu est «… comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui
donne son fruit en sa saison… et tout ce qu’il fait prospère » (Ps 1, 3).
La mission du croyant dans ce monde est comme celle de l’arbre, son but est de bénéficier
aux autres. Vos œuvres doivent être comme des fruits pour nourrir les nécessiteux spirituels.
L’arbre fournit de l’ombre pour abriter ceux qui en ont besoin, son bois est transformé en
meubles pour le confort et sert de bois de chauffage pour se chauffer et préparer les aliments.
Les feuilles sont toujours utilisées comme médicament. Le croyant doit être ainsi : tout pour
les autres. Jude parle de faux frères qui perturbent l’environnement et dit qu’ils sont «… des
arbres desséchés, stériles, deux fois plus mauvais, arrachés par les racines » (Jude 12c).
« … Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont
dehors, toutes ces choses sont dites en paraboles » (Marc 4 :11).
Plus de cinquante espèces de plantes sont mentionnées dans les Saintes Écritures, dont
beaucoup sont très utiles et contiennent un certain symbolisme.
Le cèdre était aussi commun à Jérusalem que les sycomores (1 Rois 10 :27). Cela s’est produit
à l’époque du roi Salomon qui, dans ses chansons, parlait de tout, du cèdre du Liban à
l’hysope.
Qui s’élève du mur. Cela implique qu’il s’agissait de l’arbre le plus grand ou le plus important
connu (1 Rois 4 :33). Le cèdre est un emblème de majesté ou de force (Ésaïe 2 :13). À cette
époque où Israël était à son apogée, le cèdre pouvait être le symbole national. Dans Ézéchiel
17 :22 et 23, se référant à la restauration du royaume, Dieu dit qu’il prendra un rameau du
sommet du cèdre et le plantera sur une haute montagne.
Le cèdre peut également être un type du juste qui « croîtra comme un cèdre au Liban » (Ps.
92 :126).
Après la captivité, Israël se retrouva sans roi, sans indépendance politique, il perdit sa majesté
et sa souveraineté, et ne put plus être représenté par le cèdre imposant.
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On pense même que l’arbre qui a servi d’emblème aux Juifs après la captivité était le myrte.
À la naissance de la reine Esther, on lui donna le nom de Hadassah, myrte, en hébreu, qui est
une plante beaucoup plus petite et de moindre valeur et utilité que le cèdre. Le choix de ce
nom signifie que le peuple juif se trouvait dans une condition humiliante. Cependant, le myrte
a donné une très belle fleur blanche en forme d’étoile. C’est pourquoi la jeune fille,
lorsqu’elle fut élevée au royaume, commença à être appelée Esther : étoile de grande beauté.
Lors de la fête des Tabernacles à l’époque de Néhémie, on utilisait des branches de myrte
(Néhémie 8 :15). Dans les visions de Zacharie, un cavalier apparaît parmi les myrtes dans un
endroit ombragé (Zacharie 1 :8). Le peuple juif se trouvait dans un endroit sombre ou une
vallée, ce qui signifiait l’humiliation, et se trouvait parmi les myrtes, un autre aspect de sa
décadence.
Dans le langage du Nouveau Testament, Jésus-Christ et plus tard l’apôtre Paul utilisent trois
autres arbres comme symboles d’Israël, à savoir : la vigne, le figuier et l’olivier.
La vigne est un symbole des privilèges spirituels d’Israël, le figuier des privilèges nationaux
et l’olivier des privilèges religieux.
La vigne
C’est un arbuste bien connu pour sa production de raisin, cultivé depuis l’Antiquité et
mentionné à de nombreuses reprises dans les Écritures. Noé planta une vigne (Gen 9 :20). Elle
existait en Égypte (Gn 40,9) et à Canaan (Dt 8,8). Le temps des vendanges inspirait
réjouissances et célébrations (Juges 9 :27 ; Jérémie 25 :30).
La même figure d’Israël est exprimée tantôt par la vigne, tantôt par la vigne. Au sens figuré, il
s’agit de la nation d’Israël mentionnée en parabole dans le Psaume 80 :8-16. Dieu fit sortir
une vigne d’Égypte et la planta dans un pays dont les nations avaient été chassées (v. 8). Sous
la direction de Moïse, le peuple fut libéré de l’esclavage en Égypte et, dirigé par Josué,
vainquit le peuple de Canaan.
Il fit s'enfoncer ses racines, ses branches devinrent comme des cèdres, et il s’étendit jusqu’à la
mer (vv. 9-11). Il devint un royaume prospère grâce à la sagesse et à la grandeur de Salomon.
La parabole de la vigne apparaît également dans Ésaïe 5 :1-7, faisant appel à l’alliance que
Dieu a conclue avec les pères lorsqu’il les a fait sortir d’Égypte.
« …jugez, je vous prie, entre moi et ma vigne. Qu’aurait-on pu faire de plus à ma vigne que je
n’y ai pas fait ? Et comment, alors que je m’attendais à ce qu’elle produise des raisins, a-t-elle
produit des raisins sauvages ? » (Ésaïe 5 :3b,4).
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Israël a été choisi par Dieu pour faire connaître la loi de Dieu aux autres peuples. Sa mission
était de servir d’exemple, Témoignage aux nations qui n’ont pas connu la volonté du
Seigneur. « Vous serez saints pour moi, car moi, l’Éternel, je suis saint ; je vous ai séparés des
peuples, afin que vous soyez à moi » (Lév 20 :26).
Les Juifs ont échoué dans cette mission, « ils ont produit des raisins sauvages » (Isaïe 5 :4b) ;
au lieu de la justice, ils pratiquèrent l’oppression, tombèrent dans l’idolâtrie, allant vers une
condition dont Dieu dit : « … ils allèrent après d’autres dieux pour les servir » « Selon le
nombre de tes villes, ils étaient tes dieux, en Juda » (Jr 11.10k, 13a).
Les armées d’Assyrie attaquèrent Samarie et Babylone attaquèrent Jérusalem, détruisirent les
villes, les murs et le Temple et emmenèrent le reste du peuple captif dans leurs propres terres.
La gloire du peuple d’Israël est terminée. Voici ce que signifie l’expression : « Le sanglier des
champs la détruit, et les bêtes des champs la dévorent (Ps 80.13) ». Dieu Lui-même a déclaré :
« … J’en ôterai la haie, et elle servira de pâte… » (Isaïe 5 :56) + « … il n’y aura plus de
raisins sur la vigne… » (Jr 8 :136).
Jésus-Christ a raconté aux Juifs une parabole similaire à celles du Psaume 80 et d’Isaïe 5 :
« Un homme planta une vigne, prit toutes les précautions nécessaires pour la préserver, et la
loua à des vignerons. Au moment de rendre compte des fruits, les vignerons battirent les
serviteurs, en tuèrent d’autres, et même le fils du maître. » (Matthieu 21 :33-39)
Les Juifs ont battu et tué les prophètes et crucifié le Fils de Dieu. Alors Jésus demanda : « …
Maître de la vigne, que feront ces vignerons ? » Et ils répondirent : « ... Dani afrontusa
« J’ai placé la vigne parmi les arbres de la forêt, je l’ai livrée au feu pour qu’elle soit
consumée ; ainsi je livrerai les femmes qui habitent Jérusalem » (Ézéchiel 15 :6b). Cela s’est
accompli d’une manière plus détaillée et spirituelle, dans Actes 13 :46b : « … Il était
nécessaire que la parole de Dieu vous soit premièrement annoncée ; mais puisque vous la
rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous ne
retournons pas vers les païens. » Cependant, la promesse faite à Abraham de bénir sa
descendance demeure dans le plan de Dieu. Dans la même figure de la vigne (Ez 17,1-10,22-
24), se référant à Israël, Dieu ajoute la figure de l’arbre sec.
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Le figuier
Adam et Ève ont fabriqué des vêtements avec des feuilles de figuier (Genèse 3 :7) pour cacher
leur nudité, mais lorsqu’ils ont entendu la voix de Dieu, ils se sont cachés. Cette tenue ne me
convenait pas.
C’était une coutume orientale de se reposer sous le figuier, un acte qui signifiait la paix et la
prospérité, « …ils habitaient en sécurité, chacun sous sa vigne et sous son figuier… » (1 Rois
4 :25 ; Michée 4 :4 ; Zach. 3 :10).
Le fruit du figuier se consomme frais et peut être conservé sous forme de raisins secs (1 Sam
25 :18). Il existe de nombreuses références dans l’Ancien Testament à l’utilisation du figuier
et de ses fruits,
Les figues étaient également utilisées comme médicament, comme dans l’exemple de la
maladie.
La maladie du roi Ézéchias, lorsqu’une pâte de figues fut placée sur la plaie et qu’elle guérit
(2 Rois 20 :7). La pâte de figues a également été utilisée pour ranimer un jeune homme qui
était tombé malade à cause de la faim depuis trois jours (1 Sam 30 :11,12).
Le vent fait tomber de nombreuses figues vertes « … comme un figuier jette ses figues vertes
lorsqu’il est secoué par un vent violent » (Ap 6, 13b). Ceux qui arrivent à maturité sont
appelés précoces (Mic 7.1 et Na 3.12).
Une image très riche se trouve dans le Cantique des Cantiques utilisant le figuier : « Le figuier
a déjà donné ses figues » (promesse d’abondance), « les vignes exhalent leur parfum » (délice,
accompagnant l’espoir d’une bonne récolte), « lève-toi, mon amour, et viens » (invitation à un
réveil adressée à ceux qui sont spirituellement endormis) – (Voir Michée 2.10 et Éph 5.14).
Jérémie eut une vision de deux paniers de figues. Un panier contenait de bonnes figues ; et
l’autre, des figues si mauvaises qu’elles ne pouvaient pas être mangées. Les bonnes figues
représentaient les Juifs fidèles, qui partaient en captivité, mais Dieu les ramènerait à
Jérusalem. Les mauvaises figues étaient celles qui accompagnaient le roi Sédécias dans sa
méchanceté et sa désobéissance à Dieu, et elles seraient punies, emmenées à Babylone et
détruites là-bas. (Voir Jr 24 :1-10)
Jésus vit un figuier près de la route où il passait, il s’en alla chercher des fruits et ne trouva
que des feuilles, alors il dit au figuier : « Qu’il ne pousse plus jamais de fruits sur toi. » Et le
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figuier sécha aussitôt (Mt 21.19 et Mc 11.12-14). C’était comme cette génération de Juifs de
son temps, qui n’ont pas produit les fruits que Dieu voulait et ont été détruits.
Lorsque les disciples demandèrent un signe de la venue de Jésus et de la fin du monde, il dit :
« Apprenez maintenant cette parabole du figuier. »
Ra : « Quand sa branche est déjà devenue tendre et porte des feuilles, vous savez que l’été est
proche » (Mt 24.3 et 32) ».
Le figuier fut puni par la destruction de Jérusalem en 70 après J.-C. par l’armée romaine. Les
Juifs furent dispersés et laissés sans patrie pendant près de deux mille ans. Dernièrement, le
figuier est devenu vert. En 1948, l’État d’Israël fut proclamé et, lors de la guerre des Six Jours
en juin 1967, le peuple juif reconquit le territoire qui formait la Palestine à l’époque de Jésus-
Christ. Depuis lors, les progrès ont progressé à pas de géant. Selon la prophétie de Jésus, «
l’été est proche » (Mt 24, 32b).
Oliveira
Un arbre très commun dans les pays mentionnés dans l’Ancien Testament. Ses fruits, écrasés,
produisaient de l’huile ou huile d'olive. C'était un symbole de prospérité et de bénédictions
divines (Ps 52.8 et Jr 11.16). Le rameau d’olivier est également devenu un emblème de paix.
L’huile et l’arbre étaient tous deux utilisés lors de la Fête des Tabernacles.
L’huile d’olive était utilisée de diverses manières dans le rituel du culte juif. Il était utilisé
dans le chandelier du Tabernacle, servant à fournir de la lumière. Cela faisait partie de l’huile
d’onction (Ex 27.20 ; 30.24 ; Lv 24.2 ;).
Dans la sanctification des choses du Tabernacle et dans l’onction pour exercer le ministère,
l’huile était utilisée. Dans cette utilisation, c’est un symbole de
Esprit Saint, qui nous sanctifie et nous oint pour le témoignage de Jésus-Christ (voir Ex 30.29
et Lv 10.7).
L’olivier, en tant que symbole d’Israël, apparaît dans la parabole présentée par Paul dans
Romains 11 :17-27. Les Juifs sont le bon olivier (v. 24), les Gentils sont l’olivier sauvage ou
olivier sauvage (v. 17). Des branches furent coupées du bon olivier et des branches furent
greffées de l’olivier sauvage (v. 17,19).
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Les fruits de l’olivier sauvage sont petits et moins abondants. En greffant une branche d’un
bon arbre sur un olivier sauvage, le fruit est meilleur. Dans l’allégorie de Paul, le processus
était différent : les Gentils, un olivier sauvage, étaient greffés sur le bon olivier. C’est par
bonté envers les Gentils que Dieu a fait cela. Nous recevons ainsi la sève qui vient de la racine
du bon arbre. « Si la racine est sainte, les branches le sont aussi » (ν 16).
La racine de l’arbre juif est Abraham. Dieu dit à Moïse : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu
d’Isaac et le Dieu de Jacob… » (Ex 3 :15b). Apparaît comme un triple Dieu. Abraham est un
type de Dieu le Père (Luc 16 :22-25) ; Isaac est un type de Dieu le Fils, en particulier dans
l’histoire du mariage (Gen. 24) ; Jacob, par la manière dont il a été guidé par Dieu (Gn 28,15 ;
31,3 ; 32,24-30 ; 35,1 ; 46 ; 2-4), rappelle le ministère du Saint-Esprit, qui nous guide dans
toute la vérité (Jn 16,13).
La racine est triple et vient de Dieu. S’il est saint, les branches qui lui sont reliées participent à
sa sainteté.
Les Juifs et les Gentils qui croient en Christ sont égaux, enfants spirituels d’Abraham, ils
participent à la racine et aux fruits du bon olivier de Dieu, par le Christ qui était la semence
d’Abraham.
(Luc 21 :24). Il s’agit ici des Gentils sauvés par la prédication de l’Évangile. Lorsque le
dernier que Dieu connaît sera sauvé, le nombre sera complet.
Dieu n’a pas rejeté son peuple Israël, nous n’avons aucune raison de le considérer comme
rejeté ; ont été séparés, mais ceux qui ne sont pas restés dans l’incrédulité seront greffés (v
23). « Si vous avez été coupés de l’olivier sauvage par la nature et greffés contre nature sur un
bel olivier, à combien plus forte raison ces branches naturelles seront-elles greffées sur leur
propre olivier ? » (Romains 11 :24)
Outre l’huile, on retrouve dans les objets sacrés du bois d’olivier, utilisé par les charpentiers.
Les chérubins du Temple étaient en bois d’olivier (1 Rois 6 :23) ainsi que la porte du Saint des
Saints (1 Rois 6 :31-33). Cela signifie que les Juifs ont participé à la fondation de l’Église de
Jésus-Christ. Les apôtres, piliers de l’Église et premiers croyants étaient juifs.
VIANDE
L’ESPACE
Dans l’un de leurs murmures, les Israélites dirent : « … Qui nous donnera de la viande à
manger ? » (Nm 11.4c) Des idées et des opinions surgissent qui sont contraires à l’utilisation
de la viande comme nourriture, disant que Dieu a ordonné à Adam de manger uniquement des
légumes : « … toute herbe… et tout arbre… » (Gn 1.29). C’est vrai, cependant, peu de temps
après le déluge, Dieu a ordonné à Noé de manger de la viande (Genèse 9 :3,4).
Dans Lévitique 11, il donne une liste d’animaux, appelés purs, dont il peut manger la viande.
À Pâques, ils ont mangé un agneau rôti. Jésus a mangé l’agneau pascal lorsqu’il était ici dans
le monde (Mc 14.12-20).
Et dans l’histoire d’Élie, Dieu a un jour pourvu à ses besoins en lui envoyant du pain et de la
viande (1 Rois 17 :6).
« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jean 1 :140). « Il nous a
réconciliés. Dans le « corps de sa chair par sa mort… » (Col 1, 21c, 22α). « Christ a souffert
pour nous dans la chair… » (1 P 4, 1a). « Par la voie noble, il nous a consacrés dans la chair,
c’est-à-dire dans sa chair » (His 10, 20).
Pour résoudre notre problème du salut, il fallait qu’Il soit un homme comme les autres, sauf
pour le péché. Il a ainsi pris notre nature pour souffrir pour nos péchés et accomplir les
exigences de la Justice. Par ce qu’il a souffert dans la chair, il a ouvert la voie à Dieu, et son
œuvre a été qualifiée de réconciliation entre le pécheur et Dieu.
Lorsque Sennachérib, roi d’Assyrie, prépara une guerre contre Ézéchias, roi de Juda, ce
dernier, étant un serviteur fidèle, eut confiance dans la protection de Dieu et encouragea son
peuple par ces paroles : « Avec lui
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« Sennachérib est un bras de chair, mais j’honore l’Éternel, notre Dieu » (2 Chroniques
32.8a). Le résultat fut que Dieu lui-même détruisit la puissance du roi d’Assyrie. Ézéchias ne
tua personne. L’ange de l’Éternel détruisit les soldats de Sennachérib, qui retournèrent
honteux dans son pays, et là, ses propres fils le tuèrent.
Le prophète Jérémie dit : « … Maudit soit l’homme de bien qui se confie dans le bien, qui fait
de la chair sa force, et dont le cœur s’éloigne du Seigneur » (Or 17.5b). C’est encore un
contraste entre la puissance de l’homme et la puissance de Dieu.
Les hommes appliquent généralement cette phrase aux autres, comme pour dire : « Je ne dois
pas faire confiance aux autres ».
Le sens des paroles de Jérémie est : Maudit soit celui qui se confie dans la force du bras
humain, qui se confie en lui-même. Et la personne a confiance en elle-même. L’homme a
beaucoup plus confiance en son propre pouvoir qu’en Dieu, c’est pourquoi il est maudit.
Dans la première épître de Pierre, nous lisons : « …toute chair est comme l’herbe, et toute sa
gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et sa fleur tombe » (1 Pierre 1 :24). Cette
pensée a été transcrite du prophète Isaïe, signifiant la brièveté de la vie dans ce monde.
L’homme semble avoir tellement de pouvoir sur terre, puis soudain il vieillit ou meurt, et tout
disparaît.
La chair, la valeur humaine, est aussi faible que la fleur des champs.
Le psalmiste, exprimant son désir de s’approcher de Dieu, le désir de son âme pour la
présence du Seigneur, dit : « … mon cœur et ma chair crient vers le Dieu vivant » (Ps 84, 26).
Faisant référence à l’avenir glorieux des enfants d’Israël, Dieu promet de les faire se convertir
et revenir à leur Dieu.
Et Seigneur. La prédiction est : « … J’ôterai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai
un cœur de chair » (Ézéchiel 11 :19b).
Le cœur de pierre est l’incrédulité, la rébellion contre Dieu, le cœur de chair est la soumission,
l’obéissance, la conversion.
Paul, traitant de la condition des sauvés, au chapitre huit de l’épître aux Romains, explique
clairement la lutte qui existe dans nos derniers jours : « … l’affection de la chair, c’est la
mort, tandis que l’affection spirituelle, c’est la vie et la paix. Car l’affection de la chair est
inimitié contre Dieu » (Rom 8.6,7b). Encore : « … dans ma chair n’habite rien de bon ; la
volonté m’est propre, mais je ne trouve pas comment faire le bien » (Rom 7, 18b). « …la
chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair.
Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez faire ce que vous voudriez » (Gal
5 :17). La lutte qui existe en nous est produite par une impulsion du désir d’obéir à Dieu et
une autre de la nature mauvaise que la Bible appelle la Chair.
Un croyant a un jour illustré ce cas en disant : « J’ai deux chiens qui se battent en moi tout le
temps. » Un autre a demandé : « Lequel gagne ? » Il répondit : « Celui que je nourris le
mieux. »
La victoire ne vient pas de nous. Jésus a dit : « …car sans moi vous ne pouvez rien faire »
(Jean 15 :5c). Paul lui-même expose le sujet, enseigne d’où vient la victoire : « …nous
sommes plus que vainqueurs, car
« Celui qui nous a aimés » (Romains 8 :37). Il y a d’autres passages qui parlent également de
notre victoire.
Jean dit : « La victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5 :4b). Et dans
Apocalypse 12 :10 : « …car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait
devant notre Dieu jour et nuit. Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la
parole de leur témoignage. »
Par la foi dans la puissance de Dieu, en étant uni à Jésus-Christ, en cultivant la Parole de Dieu
et en vivant une vie de témoignage, le croyant sera victorieux sur Satan, le monde et la chair.
PIERRE
Son utilisation principale a toujours été dans la construction, mais dans l’Antiquité, il servait
de monument. Jacob utilisa la pierre qui lui servait d’oreiller et la dressa comme une colonne,
faisant ainsi un vœu à Dieu (Gen 28 :18-20). Jacob fit encore un tas de pierres en guise de
témoignage lorsqu’il se sépara de Laban (Genèse 31 :45-49).
Josué ordonna que douze pierres soient prélevées du fond du Jourdain en guise de mémorial,
pour commémorer la traversée du Jourdain (Josué 4.4-8). Samuel, après la victoire sur les
Philistins, prit une pierre et la plaça entre Mitspa et Shen, et l’appela du nom d’Eben-Ezer, la
pierre du secours, ce qui signifie : « … Jusqu’ici l’Éternel nous a secourus » (1 Sam 7.12b).
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Celui qui n’obéit pas à la voix de Dieu a un cœur de pierre. Nabal, dominé par l’égoïsme, ne
reconnut pas que David était Le roi choisi par Dieu, « Bien qu’il ait reçu l’aide des serviteurs
de David pour protéger ses troupeaux, il refusa de donner l’aide que David demandait : « …
et son cœur mourut au-dedans de lui, et il devint comme un caillou (1) Sam 25.37b) et
l’Éternel le frappa et il se changea en pierre, « … et j’ôterai de sa chair le cœur de pierre, et je
lui donnerai un cœur de chair » (Éz 11.19b et 36.26b). Les pierres représentaient les enfants
d’Israël dans leur incrédulité. Jean-Baptiste, dans sa prédication, a déclaré que de ces pierres
(les Juifs qui l’écoutaient) Dieu pourrait susciter des enfants à Abraham (Mt 3.9).
Sous la conduite du Saint-Esprit, les croyants, comme des pierres vivantes, forment l’édifice
spirituel du témoignage de l’Évangile. « Vous aussi, comme des pierres vivantes, édifiez-vous
pour former une maison spirituelle et un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles,
agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2 :5). « En qui vous voyez Jésus-Christ, édifié
pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Éphésiens 2 :22).
Dans la rencontre avec le Seigneur (1 Thess 4.17), les œuvres du croyant seront jugées au
tribunal du Christ (2 Cor 5.10), qui en grec est appelé « Berna » - remise de la récompense.
(Le tribunal qui juge les incroyants est « trônes »). À ce moment-là, le résultat sera : « Si
l’œuvre que quelqu’un a construite sur ce site survit, il recevra
Récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est brûlée, il subira une perte ; mais lui-même sera
sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Co 3.14,15).
Cette récompense ou rétribution du croyant fidèle est représentée par une pierre blanche sur
laquelle est écrit un nouveau nom. « À celui qui vaincra »… Je lui donnerai un caillou blanc,
et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le
reçoit. (Ap 2.17).
« Et venez à lui, pierre vivante, rejetée des hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu…
Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie et précieuse ; et quiconque croit en elle ne
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sera point confus… Une pierre d’achoppement et un rocher de scandale pour ceux qui
trébuchent contre la parole, étant désobéissants » (1 Pi. 2 :4,6b, 8b).
Pierre affirme dans ce passage que Jésus-Christ est une pierre vivante, choisie par Dieu. Celui
qui croit en lui ne sera pas confus.
Il est aussi «… une pierre d’achoppement ou un rocher de scandale » (1 Pi 2 :8) pour les
désobéissants. Dans ce cas, on peut le comparer à la marche d’une échelle, une marche est
faite pour élever les gens, pour transporter quelqu’un vers un plan supérieur. Si une personne,
par distraction ou stupidité, n’utilise pas correctement la marche et se cogne le pied contre
elle, elle risque de tomber, de la casser ou de subir d’autres dommages.
Jésus est venu dans ce monde pour sauver le pécheur, pour l’élever au plan céleste de la
présence de Dieu.
Si le pécheur méprise la parole de Jésus-Christ et ne répond pas à son invitation, il est puni
par Dieu : « Et comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur
sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Romains 1 :28). Dans cette condition,
le pécheur ne comprend plus rien et, dans sa manière de raisonner, trouve des erreurs dans
l’œuvre de Jésus. Il heurte la marche, tombe, perd son âme. Pour lui, le Fils de Dieu est
devenu une pierre d’achoppement et un scandale.
Jésus a dit : « Heureux celui pour qui je ne trébuche pas » (Matthieu 11 :6).
L’Église du Christ est bâtie sur « le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-
même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2 :20). Ce passage fait référence à l’illustration
donnée par Jésus dans Matthieu 7. 24-27, de l’homme sage qui a construit la maison sur le
roc.
Celui qui écoute et pratique la Parole de Dieu a bâti sa maison spirituelle sur le roc (Jésus-
Christ). Les forces du mal ne la font pas tomber.
Jésus est aussi : « … La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, celle-ci est devenue la
principale de l’angle… » (Mt 21-42b). Les hommes ont rejeté le Fils de Dieu et Il reste ainsi
honoré à la droite du Père.
Notre grande bénédiction maintenant est qu’Il est le rocher sur lequel notre foi est construite,
et quiconque croit en Lui est libéré de la confusion qui entoure le monde entier dominé par les
ténèbres.
« Il y a… tant de sortes de voix dans le monde, et aucune d’elles n’est sans signification » (1
Cor. 14 :10).
FEU
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   1. Dieu est appelé un feu dévorant (Deut. 4 :24) dans le sens d’un Dieu jaloux (Exode
      20 :5) qui « … ne laissera pas le coupable innocent… » (Exode 34 :7c). Et un feu
      sortit de la part de l’Éternel, et consuma Nadab et Abihu, parce qu’ils avaient offert un
      feu étranger (Lév 10 :2). Le feu descendit du ciel et consuma deux capitaines avec
      cinquante hommes chacun, qui allaient capturer le prophète Élie (2 Rois 1 :10-12). Il
      est apparu dans des visions aux prophètes au milieu du feu (Ésaïe 6 :4 ; Ézéchiel 1 :4 ;
      Apoc. 1 :14). La punition de Dieu est illustrée par le feu qui consumait (Ps 18 :6,12).
   2. La présence et l’approbation de Dieu se manifestent par le feu qui tombe sur les
      sacrifices qui lui sont faits. Il y avait une torche de feu sur les sacrifices faits par
      Abraham (Genèse 15 :17), et le feu tomba de la part du Seigneur sur l’holocauste
      offert par Élie en défiance envers les prophètes de Baal (1 Rois 18 :38).
   3. Le feu peut être la persécution ou les épreuves que subit le croyant. « … Nous avons
      traversé le feu et l’eau… » (Ps 66.12b) « … si vous marchez dans le feu, vous ne serez
      pas brûlés, et la flamme ne vous brûlera pas (Is 43.2b). « Ainsi, la preuve de votre foi
      est bien plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est brûlé par le feu »… (1 Pi
      1.7a). Le feu de la tribulation sert de test de foi et de patience, qui nous apporte la
      connaissance spirituelle, «…la tribulation produit la patience» (Rom 5.3b ; Jc 1.2,12).
   4. Le feu représente le tourment éternel, l’enfer, qui est appelé « l’étang de feu » (Apoc.
      19 :20 ; 20 :14,15 ; 21 :8). Jésus a parlé de la perdition comme suit. « le feu qui ne
      s’éteint jamais » (Mc 9,43b, 44b, 45b, 46b, 48b). Encore : « … le feu éternel, préparé
      pour le diable et ses anges » (Mt 25,416)
Au jugement, le monde sera détruit par le feu. Les cieux seront embrasés par le feu, et les
éléments embrasés se dissoudront (2 Pierre 3 :10). « Mais votre pays et celui qui existe
maintenant… sont réservés pour le feu jusqu’au jour du jugement… » (2 Pierre 3 :7).
   5. Le feu illustre la protection de Dieu envers son peuple. « Moi, l’Éternel, je serai une
      muraille de feu tout autour d’elle… » (Zacharie 2 :5).
Lorsque le prophète Élisée fut menacé par le roi de Syrie, l’armée encercla la ville de Dothan
pour arrêter le prophète. Le matin, le jeune homme qui accompagnait Élisée se leva le premier
et, voyant l’armée ennemie autour de lui avec des chevaux et des chars, il dit : « … Oh, mon
seigneur ! Que devons-nous faire ? » (2 Rois 6 :15c).
Élisée répondit : « N’aie pas peur, car ils sont plus nombreux que ceux-ci.
« Il y a plus de gens avec eux que ceux qui sont avec eux » (2 Rois 6 :16b). Élisée pria alors
Dieu d’ouvrir les yeux du jeune homme afin qu’il puisse voir sa protection. Le Seigneur
répondit à sa prière, ouvrit les yeux du jeune homme et il vit la montagne pleine de chevaux et
de chars de feu qui entouraient Élisée (2 Rois 6 :12, 17). De plus, le feu est aussi un symbole
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du Saint-Esprit. Ce point sera expliqué dans le chapitre sur les symboles du Saint-Esprit. Lors
du jugement des croyants, leurs œuvres seront également éprouvées par le feu (1 Co 3 :14,15).
VENT
La puissance de Dieu est comparée au vent ou manifestée par le vent. Un vent fort ouvrit la
mer pour permettre aux Israélites de passer (Ex 14.21). Dans Ésaïe 27, Dieu parle du peuple
d’Israël ; Se référant au châtiment pour leur désobéissance, il dit : « … Il l’a emporté par son
vent impétueux » (Isaïe 27 :8b).
Dieu utilise « les quatre vents » pour rassembler les enfants d’Israël dans leur gloire future
(Ézéchiel 37 :9) et pour disperser leurs ennemis (dans ce cas, les Élamites – Jérémie 49 :36).
Le vent d’est ou vent d’est est dévastateur. Dans le rêve de Pharaon, les sept vaches maigres et
les sept épis faibles furent brûlés par un vent d’est et représentaient sept années de famine
(Gen 41 :23,27). En punition de l’idolâtrie d’Israël, Dieu décide de les disperser devant la face
de l’ennemi, au moyen d’un vent d’est (Ir 18.17).
Concernant le peuple d’Israël, comparé à la vigne, Dieu parle de cette manière : « … lorsque
le vent d’est l’a touchée, n’a-t-elle pas séché ? » (Ézéchiel 17 :10b).
Le vent d’ouest est la délivrance. Avec le fléau des gafa shows en Égypte, Pharaon s’est
humilié un moment, a confessé son péché et a demandé à Moïse et à Arius de prier le
Seigneur pour qu’il enlève le fléau. Dieu envoya un vent d’ouest très fort, qui souleva les
sauterelles et les jeta dans la mer Rouge (Ex 10.16-19).
Le vent du nord est froid : il vient du nord et il est froid. Grâce à la portée de La teneur a
diminué, le guar large est durci (John 37,9%, 10). « Le reste sort et chasse la flamme… » (Pv
25.236).
Le vent du sud apporte le calme : « ceux qui sont vêtus de tentes, habillés chaudement,
comme le sel et le calme dans le monde éternel » (Jean 37 :17). « … » (Chanson 4.16). Et une
partie du verset dit : « afin que vous puissiez répandre le parfum du jardin qui plaît à l’époux,
dans une attitude et un homme vrai qui plaisent à Jésus-Christ. » Le calme du croyant,
symbolisé par l’épouse, désire que le calme, la paix, entrent dans sa vie, afin que le parfum du
jardin qui plaît à l’époux, dans une attitude et un homme vrai qui plaisent à Jésus-Christ.
Le vent, enfin, est un symbole de doctrines erronées ou nuisibles : « Afin que nous n’ayons
plus d’enfants instables, divisés les uns contre les autres dans leurs doctrines » (Eph. 4 :14).
Notre foyer spirituel, notre conviction religieuse, est attaqué par trois puissances du mak la
pluie (les gens du monde) ; les rivières (les organisations de la société) ; et les vents (fausses
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doctrines) Mt 7.24-27. Le prophète Osée dit d’Éphraïm : « Il craint le vent et suit le vent »
(Osée 12 :1a). Il méprisait la Parole de Dieu et suivait des mensonges.
LEVURE
Ce mot est toujours utilisé dans la Bible avec le sens de mal, d’influence contraire à la sainteté
ou de quelque chose qui gâche l’environnement spirituel.
Lors de la célébration de la Pâque, les Juifs, par ordre divin, retiraient tout levain de leurs
maisons et, pendant les sept jours, quiconque mangeait du pain levé était retranché d’Israël
(Ex 12.15).
Même dans l'offrande des délices, le fer n’était pas autorisé. Ment (Lév 2 :11).
Jésus a recommandé aux disciples de se protéger du fer. Ment des pharisiens et des
sadducéens. Ils pensaient que le Seigneur parlait de pain matériel. Quand Jésus rappela la
multiplication des pains, ils comprirent qu’il parlait de la doctrine des pharisiens (Mt 16,6 à
12). Le levain des pharisiens était l’hypocrisie et l’orgueil de la spiritualité. Celui des
Sadducéens était le matérialisme (Actes 23 :8), un déni de la vérité de Dieu.
Jésus a également mis en garde contre le levain d’Hérode (Marc 8 :15). Hérode avait la ruse
d’un renard. Il se réconcilia avec Pilate pour condamner Jésus. Il prit la femme de son frère et
arrêta Jean-Baptiste parce qu’il le réprimandait. Il continua à vivre avec la femme qui avait
demandé la mort du prophète (Mt 14,3-12).
Dans une parabole, Jésus a enseigné : « Le royaume des cieux est semblable à du levain
qu’une femme a pris et mélangé avec trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait
levé (Matthieu 13 :33). »
L’idée de « toutes choses levées » apparaît à deux reprises dans les épîtres de Paul : « Un peu
de levain fait lever toute la pâte pour l’erreur et la méchanceté » (1 Cor. 5 :6b et Gal. 5 :9). Il
existe clairement un contraste entre le levain de la méchanceté et de la malice et « le pain sans
levain de la sincérité ».
Dans les propres paroles du Seigneur, nous trouvons : « Mais quand le Fils de l’homme
viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18 :86). Le levain des fausses doctrines qui
égarent l’homme du vrai chemin, le conduisant à la perdition éternelle.
Les trois mesures peuvent rappeler les trois fils de Noé, de qui descend toute l’humanité. La
levure a atteint tous les peuples d’Asie, d’Europe et d’Afrique. Les trois doctrines : la foi,
l’espérance et l’amour (1 Co 13.13), peuvent également être affectées par la falsification.
Une autre application du mot levain est dévotionnelle, il intervient dans les conseils sur la
sanctification. Paul conseille aux Corinthiens : « C’est pourquoi, faites disparaître le vieux
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levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle… Célébrons donc, non avec du vieux levain, ni
avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de
la vérité » (1 Co 5, 7a, 8).
CRUZ
Une croix est un symbole ou un objet formé de deux lignes qui se croisent
perpendiculairement. Il est courant de voir le symbole de la croix dans les églises, les
cimetières, les chapelles, etc.
Au sens figuré, la croix est utilisée pour signifier la souffrance, la tribulation ou l’agonie.
Comme le dit le jargon populaire : « Je n’y peux rien, c’est la croix que je dois porter. »
La croix est l’un des symboles du christianisme. Selon la foi chrétienne, par la mort sur la
croix et la résurrection de Jésus, quiconque croit peut obtenir le salut et la vie éternelle. La
croix est l’un des symboles les plus importants du christianisme,
Car c’est la mort de Jésus sur la croix qui rend possible le pardon des péchés et la
réconciliation de l’homme avec Dieu. Pardon de
POISSON
Certains des apôtres du Christ étaient pêcheurs et les premiers chrétiens incluaient déjà le
poisson parmi les symboles de leurs croyances. Dans l’Antiquité, en signe d’espoir dans la foi
en Jésus, les premiers chrétiens s’offraient mutuellement du poisson en cadeau.
L’acrostiche IXTUS, qui signifie « poisson » en grec, faisait référence à Jésus. Les lettres
représentaient les initiales de « lesus Xristos Theos Huios Sopter » qui signifie « Jésus-Christ,
Fils de Dieu, le Sauveur ».
CHAPITRE III
(Voir 8.5a).
ADAM
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Adam, en tant que premier homme dans l’histoire de l’humanité, « est la figure de celui qui
devait venir (Rom 5, 14c) ».
Le Christ est le premier de la nouvelle création. « Par l’offense d’un seul, beaucoup sont
morts, à plus forte raison la grâce et le don ont-ils abondé par un seul homme, Jésus-Christ »
(Romains 5 :15).
Adam est devenu une âme vivante (Gen 2 :7). Jésus-Christ est appelé « le dernier Adam dans
l’esprit de vie » (1 Cor. 15 :45b). En tant qu’esprit vivifiant, il a le pouvoir de donner sa vie
pour les brebis (Jean 10 :11).
Par la désobéissance d’Adam, beaucoup sont devenus pécheurs ; par l’obéissance d’un seul,
c’est-à-dire de Jésus-Christ, beaucoup seront rendus justes (Rom 5 :19).
Le péché d’Adam a bloqué le chemin vers le paradis, car un chérubin y a été placé avec une
épée tranchante comme un rasoir. Le Seigneur Jésus a ouvert une voie nouvelle et vivante
vers le Sanctuaire de Dieu (Héb 10.20). Il est le chemin vers le ciel.
À la naissance de Caïn, Ève eut une expression de joie qui se traduit ainsi dans nos Bibles : «
J’ai acquis un homme avec l’aide de Jéhovah. Elle pensait que Caïn était l’homme promis
comme la « semence de la femme » (Genèse 3 :15), qui écraserait la tête du serpent. Quoi
qu’il en soit, Eve ressentit un grand frisson de joie à l’arrivée de Caïn. Alors Abel vint et il
l'appela du nom de « Vanité », chose sans grande importance. Comme pour dire : j’ai déjà
Caïn, alors pourquoi devrais-je apporter celui-ci ?
   1. Abel a été appelé vanité – Jésus était méprisé et le plus indigne des hommes (Esaïe
      53 :3).
2. Abel était un berger de brebis – Jésus est le Bon Berger (Jean 10 :11).
   3. Abel a offert un plus grand sacrifice – Jésus a offert son propre sang, dans un
      Tabernacle plus grand et plus parfait (Hébreux 9.11,12).
   4. Abel était envié. Caïn était en colère contre Abel parce que Dieu avait accepté son
      offrande et non la sienne (Gen 4 :4-6) – Jésus fut livré à Pilate à cause de l’envie (Mt
      27 :18).
   6. Abel a été appelé juste (Mt 23.35) – Jésus a été appelé juste (Actes 3. 14,15).
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7. Le sang d’Abel parle (Gen 4 :10) – Le sang de Jésus parle (Héb 12 :24).
Abraham reconnut que Melchisédek était un prêtre de Dieu. Il lui donna la dîme et fut béni
par elle. Abraham, étant le père du peuple juif, fut béni par celui à l’ordre duquel appartient
Jésus.
L’exposition d’Hébreux 7 a pour but de prouver que Jésus-Christ est supérieur au grand prêtre
nain, à tel point que devant Aaron, ce type de Jésus apparaît.
Et Melchisédek est mentionné, sans père, sans mère, sans généalogie. Les Juifs accordaient
une grande importance à la généalogie. Il ne pouvait occuper un poste important que si ses
origines familiales étaient connues. Lorsqu’ils revinrent de captivité à l’époque d’Esdras et de
Néhémie, certains de ceux qui ne prouvèrent pas le récit des généalogies furent rejetés,
considérés comme impurs et interdits de manger des choses saintes (Esdras 2 :62,63 ;
Néhémie 7 :64,65).
Il était roi de Salem et roi de la paix. Salem signifie paix et est le nom de Jérusalem ; Jésus-
Christ, après avoir détruit le royaume de l’Antéchrist, régnera à Jérusalem comme Roi de
paix.
ISAAC
   1. Isaac était le fils de la promesse (Gal 4 :23 et 28), et le fils unique, Jésus était le Fils
      unique (Jean 1 :14) et a été promis comme « la semence de la femme » (Gen 3 :15) et
      comme Emmanuel, Dieu avec nous (Esaïe 7 :14).
   2. La naissance d’Isaac était surnaturelle. Les parents n’étaient plus en mesure d’avoir
      des enfants (Rom 4 :19). La naissance de Jésus était surnaturelle.
   3. Isaac fut offert en sacrifice et obéissant en toutes choses (Gen 22). Jésus s’est offert en
      sacrifice et a été obéissant en toutes choses jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort sur
      une croix (Ph 2, 8).
   4. Au mariage d’Isaac, Abraham décida de trouver une épouse et chargea son serviteur
      Éliézer de la trouver. (Gen 24 :1-67).
Dans le mariage de Jésus-Christ avec l’Église (Ap 19, 7-9 ; Eph 5, 22-32), le Père a résolu
avec son amour pour le monde, et l’Esprit Saint est venue vivre avec nous pour convaincre,
enseigner et sanctifier l’Église, qui est l’épouse, pour la célébration des noces (Ap 21,1-3).
   6. Pris entre deux criminels, l’un sauvé, l’autre condamné (Gen 40) Jésus (Luc
      23 :32,33).
8. À l’âge de trente ans, il commença son ministère (Gen 41 :46) – Jésus (Luc 3 :23).
   10. La tribulation a forcé les frères à le chercher (Gn 42) -Jésus (Mt 24.21 ; Zach 12,10 ;
       Is 26.16).
   11. Par lui vinrent la réconciliation et la bénédiction pour les frères (Gn 45 c 46) Jésus (Is
       ll, 12 et 35).
12. Tous les peuples sont bénis à cause de lui (Gen 41 :57) -Jésus (Is 2 :2 à 4 ; 11 :10).
MOÏSE
Et le personnage mentionné dans le plus grand nombre de livres de la Bible. Son nom apparaît
dans trente et un livres du volume sacré et 847 fois.
Il est appelé : serviteur du Seigneur (Ex 14.31) ; fidèle dans toute sa maison (Nm 12.7 et
Hébreux 3.5) ; homme de Dieu (Dt 33.1) ; prophète qui n’avait pas son pareil (Dt 34.10,11) ;
L’élu de Dieu (Ps 106 :23) et autres titres.
1. Menacé de mort et préservé par Dieu (Ex 2.2-10 ; Hé 11.23). Jésus aussi (Mt 2,13-15).
3. Il a nourri une multitude (Ex 16.15,16 ; Jean 6.31) – Jésus (Jean 6.11,12).
5. Les frères étaient contre lui (Nm 12.1) Jésus (Jn 7.5).
8. Il fut seul avec Dieu pendant 40 jours de jeûne (Ex 24.18) -Jésus (Mt 4.2).
Josué
Josué lui-même était un modèle du Christ. Son nom, qui signifie « Jéhovah est salut », est
l’équivalent hébreu du grec « Jésus ». Josué a conduit les Israélites à la possession de
l’héritage promis, tout comme Christ nous conduit à la possession de la vie éternelle.
Tout comme Josué a conduit le peuple d’Israël dans le pays de Canaan, Christ conduira les
croyants au lieu de repos éternel au ciel, où Dieu se repose de son œuvre créatrice (4 :1-10).
Les Israélites dans leur pays n’ont pas vendu leur héritage. Quand quelqu’un avait besoin
d’argent, il faisait une vente provisoire, Type d’hypothèque et de gage. Il reçut la terre et la
garda pour l’usage de celui qui en gagnait l’argent, ainsi que sa part dans l'entreprise, mais
seulement jusqu’à l’année du jubilé, où elle revint au premier propriétaire. Élimélec, lorsqu’il
se rendit à Moab, fit cette affaire, mais il mourut là, et ses fils moururent aussi. L’un d’eux
avait été marié à Ruth, mais n’avait pas d’enfants. Pour que la terre revienne à la famille, il
fallait que quelqu’un transmette au créancier la valeur de la terre qu’il avait reçue d’Élimélec.
De plus, il devait épouser Ruth et le premier enfant issu de ce mariage serait l’héritier. Le
parent le plus proche du défunt qui était célibataire était celui qui pouvait le faire. Dans
l’histoire du livre de Ruth, il y avait quelqu’un d’autre qui était plus proche que Boaz. Celui
qui était censé être le rédempteur dit qu’il ne le pouvait pas (Ruth 3 :12 ; 4 :4-6), alors Boaz
accomplit l’acte appelé rédemption et épousa Ruth. Il est devenu un type de Jésus parce que :
2. Il était originaire de Bethléem (Ruth 2 :4) – Jésus est né à Bethléem (Matthieu 2 :1).
   3. Il était de la tribu de Juda, la tribu du Roi (Mt 1.3-5) – Jésus est le lion de la tribu de
      Juda (Ap 5.5).
   4. Il a eu compassion d’une pauvre fille qui avait besoin d’aide (Ruth 2 :8-15). Jésus a eu
      compassion de ceux qui forment son Église.
   5. Boaz devint le rédempteur et prit Ruth comme épouse (Ruth 4 :13) – Jésus était et est
      le rédempteur de l’Église en faisant d’elle sa femme.
DAVID
Lorsque Samuel rassembla les fils d’Isaï pour oindre un roi choisi par Dieu, Isaï ne se souvint
pas de David.
Il l’oublia ou pensa que sa présence n’était pas nécessaire (1 Sam 16.10,11). C’est semblable à
Jésus dans le rejet qu’il a subi de la part de son propre peuple.
   1. David était considéré comme sans importance, sans apparence. Jésus-Christ a été
      méprisé par les hommes qui ne se souciaient pas de lui (Ésaïe 53 :2 et 3).
   2. David a été oint par ordre de Dieu (1 Sam 16 :1,12, 13). Jésus était le Christ, l’Oint de
      Dieu (Luc 4 :18 ; Actes 4 :27 ; Hébreux 1 :9).
   3. David était un berger de moutons (1 Sam 16.11). Jésus est le Bon Berger (Jean 10 :14)
      et le Berger en chef (1 Pierre 5 :4).
Une particularité qui mérite d’être soulignée est la façon dont David s’identifiait bien à la
fonction de berger. Il se sentait responsable de protéger les moutons, face à un lion et à un
ours. Dans tout cela, il reconnaissait sa dépendance envers Dieu. Il dit : « L’Éternel m’a
délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours… » (1 Sam 17 :37a). Il ne se fiait pas à sa
force, mais à Dieu.
« J’établirai sur elles un seul berger… Mon serviteur David sera leur berger, et il sera leur
berger » (Ézéchiel 34 :23), une allusion claire à la personne du Seigneur Jésus.
JONAS
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Les scribes et les pharisiens demandèrent à Jésus un signe, et Jésus répondit qu’il ne leur en
serait donné aucun autre que le signe du prophète Jonas (Mt 12, 38-41).
Jésus a déclaré : « De même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un poisson,
de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Les hommes
de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce
qu’ils se sont repentis à la prédication de Jonas… » (Matthieu 12 :40,41).
   1. Jonas est un type de Jésus, car il a été envoyé à un peuple condamné par Dieu. Jésus a
      été envoyé dans un monde condamné
   2. Ceux qui se sont repentis lors de la prédication de Jonas ont été pardonnés. Ceux qui
      se repentent avec le message de Jésus sont pardonnés.
   3. Jonas resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson. Jésus resta trois jours et
      trois nuits dans le tombeau.
   4. Jonas est sorti vivant pour continuer son ministère. Jésus est sorti ressuscité pour
      continuer son œuvre.
« À qui il se présenta lui-même vivant, avec plusieurs preuves infaillibles, se montrant à eux
pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes
1 :3).
Lorsque l’obscurité recouvrait la face de l’abîme, tout n’était que chaos. Dieu dit : « Que la
lumière soit. Et la lumière fut. » C’était le début du travail de création, dans le sens de
préparer l’environnement pour la créature. La venue de Jésus dans le monde s’est déroulée de
manière identique. Le prophète Isaïe a eu une vision qu’il a exprimée sous forme narrative : «
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière » (Isaïe 9 :2a). Cette
prophétie s’est accomplie à Capharnaüm, lorsque Jésus a commencé à prêcher. L’évangéliste
dit : « Afin que s’accomplisse ce qui a été annoncé par le prophète Isaïe. » Et puis il transcrit
les paroles du prophète (Matthieu 4 :12-16).
Quand le monde était dans les ténèbres, Dieu a envoyé son Fils, qui est la lumière du monde
(Jean 9 :5 ; 12 :35,46).
La lumière est appelée à la conversion. Paul vit… une lumière plus brillante que le soleil
(Actes 26.13a).
La lumière est communion avec Dieu : « … il vous a appelés des ténèbres à son admirable
lumière » (1 P 2, 9b).
La lumière est le réconfort et la sécurité du croyant. « L’Éternel est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?… » (Ps 27.1a).
Nous sommes désormais enfants de lumière (Jean 12 :36) « … dans le Seigneur » (Éphésiens
5 :8a).
La lumière est appelée à la conversion. Paul a vu «…une lumière plus éclatante que le soleil»
(Actes 26 :13a).
La lumière est communion avec Dieu : « … il vous a appelés des ténèbres à son admirable
lumière » (1 P 2, 9b).
La lumière est le réconfort et la sécurité du croyant. « L’Éternel est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?… » (Ps 27.1a).
Nous sommes désormais enfants de lumière (Jean 12 :36) «… dans le Seigneur » (Eph 5 :8a).
« Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi… Fais-toi une arche de bois de
gopher… et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme et les femmes de tes fils… »
(Genèse 6 :134, 144, 18b).
La ruine ; L’humanité a traversé le péché, mais Dieu lui a préparé un lieu de refuge. Celui qui
entrerait dans l’arche échapperait au châtiment, celui qui n’entrerait pas se noierait dans le
déluge.
L’arche était le seul moyen d’échapper au châtiment. En ce sens, il s’agit d’un type de Jésus-
Christ, seul moyen de salut de la perdition éternelle. L’amour de Dieu se manifeste, donnant
l’occasion de pardonner. Pierre présente l’arche comme une figure du salut par Jésus « …
lorsque la patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé, pendant la construction de
l’arche… qui aussi, comme une figure véritable, nous sauve maintenant, par le baptême, et
non par l’épuration des souillures de la chair, Mais la réponse à la question d’une bonne
conscience envers Dieu, par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pi. 3 :20a, 21).
La porte, c’est Jésus. Quiconque entre par lui sera sauvé. Celui qui n’entre pas sera perdu.
Concernant sa venue, Jésus a dit : « Et comme il en fut du temps de Noé, il en sera de même
aux jours du Fils de l’homme » (Luc 17 :26).
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Dieu décida de mettre Abraham à l’épreuve et lui ordonna d’offrir son fils Isaac en
holocauste. Le but était d’enseigner à son serviteur Abraham des leçons qu’il ne pourrait pas
recevoir autrement. De plus, il s’agissait de nous donner un exemple de foi et d’obéissance en
la personne du vieux patriarche. Abraham n’a pas hésité, il a obéi à l’ordre de Dieu en tout. Il
emmena son fils à l’endroit indiqué, l’attacha, rangea le bois et prit le couteau pour le
sacrifier. Mais l’ange s’écria du ciel : « … Ne porte pas la main sur l’enfant… » (Gn 22,12a).
En regardant en arrière, Abraham vit un bélier, qui fut sacrifié à la place d’Isaac, une mort
substitutive (vicaire), tout comme Jésus fut crucifié pour nous : « Car Christ aussi a souffert
une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis
à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit. » (1 Pierre 3 :18). Dans
l’introduction de Jean-Baptiste à ses auditeurs, Jésus est appelé : « … l’Agneau de Dieu, qui
ôte le péché du monde » (Jean 1 :29b).
L’acte d’Abraham a été accepté par Dieu comme une chose achevée, car il est dit : « C’est par
la foi qu’Abraham, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, offrit Isaac »… considérant que Dieu était
capable de le ressusciter, même d’entre les morts. Et de là aussi, en figure, il le reçut de
nouveau » (Héb 11.17-19).
Pendant qu’ils marchaient, Isaac demanda : « …où est l’agneau pour le bolocausto ? » (Gen
22.7c). Abraham répondit : « Dieu te bénira… » (v. 8a). Après que Dieu lui ait montré le
bélier qui avait été sacrifié, Abraham a pu comprendre encore mieux que Dieu avait toujours
pourvu à toutes choses.
Cette scène du sacrifice d’Isaac s’est déroulée sur le mont Morija (Gen 22 :2). Sur cette terre
se trouvait l’aire de battage d’Orna ou Araunah, achetée par David (2 Sam 24.18-25), où
Salomon construisit le Temple de Jérusalem (2 Chr 3.1). À Jérusalem, Jésus a été condamné à
mort sur la croix pour que nous puissions être sauvés.
La question d’Isaac : « Où est l’agneau pour le bolocausto ? » (Gen. 22 :7c) a reçu une
réponse complète de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde »
(Jean 1 :29b, 36c).
La parole de Dieu à Moïse apporta cet ordre : « Ce mois-ci sera pour vous le commencement
des mois, il sera pour vous le premier des mois… » (Ex 12.2). Le calendrier commun poursuit
son cours. Mais celui qui s’identifie à Dieu commence un nouveau compte du temps. C’est
pourquoi Jésus dit à Nicodème : « Il faut que vous nai siez de nouveau » (Jean 3, 7b). Dans ce
nouveau compte de la vie, chacun devait prendre un agneau pour sa maison (v 3).
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Le sang de l’agneau était placé sur les montants et les linteaux des portes de chaque maison.
À minuit, la punition viendrait pour la mort du premier-né de chaque famille (vv 12, 13 et 29).
Là où il y avait du sang sur la porte, le premier-né restait en vie. Le sang était un signe
d’obéissance à Dieu et qu’un substitut était mort à la place du premier-né. Le sang de Jésus est
un refuge pour ceux qui obéissent à l’Évangile.
La viande d’agneau était rôtie au feu (12.8). Le Sauveur, pour accomplir sa mission, a dû être
tenté, persécuté et maltraité par les hommes. L’agneau était mangé avec des pains sans levain
(sincérité) – (1 Cor 5. 8) ; et les herbes amères (12.8) la repentance. Ils devaient être en tenue
complète, prêts à voyager (12.11). Le croyant doit être prêt, attendant le moment de partir
pour l’éternité. C’est ce qu’exprime le mot « Veilleur » (Mc 13, 37b).
Jean montre Jésus comme l’antitype de la Pâque, en appliquant la phrase : « Pas un os ne sera
brisé » (Ex 12.46b ; Jean 19.36b). « …Car Christ notre Pâque… » (1 Cor. 5 :7b).
« L’Éternel marchait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur
chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher jour
et nuit. »
Cette colonne représente Jésus-Christ comme un berger qui va devant ses brebis (Jean 10 :4)
pour les conduire vers les verts pâturages de l’abondance et les eaux calmes de la vraie paix.
La Colonne de Feu se révèle comme un type du Christ dans son discours : « Jésus lui dit : Je
suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14 :6).
Au cours du voyage du croyant vers l’éternité, diverses épreuves et tentations doivent survenir
pour renforcer la foi (Jacques 1 :1,2 ; 1 Pierre 1 :6,7). Tant que nous sommes dans cette chair
Mortels, nous ferons face à la correction de Dieu. Le peuple d’Israël, face à la victoire de
Dieu sur ses ennemis, chanta des louanges au Seigneur (Ex 15.1-21). Trois jours plus tard
Il n’y avait pas d’eau et ils oublièrent les œuvres de Dieu et murmurèrent contre Moïse (Ex
15.22-25). Dieu ordonna qu’un morceau de bois soit placé dans les eaux amères et elles
devinrent douces.
Un peu plus loin, ils atteignent Rephidim et à nouveau, il y a un manque d’eau. Imaginez la
souffrance des familles avec enfants et animaux, dans un désert sans trouver d’eau. Le peuple
discuta avec Moïse, lui demandant de l’eau et lui demandant : « …Pourquoi nous as-tu fait
monter en Égypte ?... » (Ex 17 :3b). C’est dans ce contexte qu’apparaît le rocher blessé qui a
généré l’eau pour le peuple. Jésus la source d’eau (parole) qui
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…prends avec toi quelques-uns des anciens d’Israël, et prends en main ton bâton avec lequel
tu as frappé le fleuve, et va. Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher d’Horeb ; tu
frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira… » (Ex 17.5,6a).
Le rocher est le type de Jésus-Christ, qui a été frappé par le jugement de Dieu pour nous
donner l’eau de la vie : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif…
» (Jean 4, 14a). Moïse exécuta l’ordre de Dieu et de l’eau sortit du rocher frappé. « Et ils
buvaient tous au même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait,
et ce rocher était Christ » (1 Co 10.4).
Il continua son voyage à travers le désert. Les Israélites, après plus de vingt arrêts, arrivèrent à
Kadès (Nb 33, 15-38). Une fois de plus, l’eau manqua et le peuple, oubliant la providence de
Dieu, accusa Moïse et Aaron. Ils ne pouvaient pas résoudre le problème eux-mêmes et se
prosternèrent devant le Seigneur, cherchant une solution (Nm 20.1-6).
C’est encore une fois le rocher qui donnera à boire à celui qui a soif, mais l’ordre de Dieu est
différent : « … et parle au rocher… et il donnera son eau… » (Nm 20,8a).
A Horeb, le rocher fut frappé pour faire boire le peuple, comme Jésus-Christ fut frappé pour
nous. La verge que Moïse brandit mérite attention, sur ordre de Dieu : « Prends la verge, et
amassez du givre, toi et Aaron ton frère, et parlez au rocher… » (Nm 20.8a). La verge était
l’autorité. Avec elle, Moïse frappa le fleuve en Égypte et l’eau se transforma en sang. Moïse
frappa le rocher d’Horeb, et l’eau jaillit. Mais la tige avait déjà fait son travail. Il ne faut plus
l’utiliser maintenant.
Jésus-Christ ne pouvait être blessé qu’une seule fois. « Car Christ aussi a souffert pour les
péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu… » (1 Pierre 3 :18a).
Pour recevoir l’eau de la vie, le salut parfait, il suffit de parler au Fils de Dieu.
Moïse, irrité par les murmures du peuple, frappa le rocher à deux reprises (Nm 20.11), lorsque
Dieu lui dit de parler. A Horeb il fallait frapper, maintenant à Kadès il ne restait plus qu’à
parler.
Par cet acte, Moïse détruisit le type de Jésus, qui ne pouvait souffrir qu’une seule fois. La
punition de Moïse fut l’interdiction d’entrer dans le pays de Canaan (Nm 20.12 et Dt
32.51,52). « …Moïse souffrit à cause d’eux, car ils irritèrent son esprit » (Ps 106.32b, 33a).
L’endroit où se trouvaient les Israélites dans le désert, près de ce qui est aujourd’hui connu
sous le nom de golfe d’Aqaba, à l’extrême sud de la Jordanie, abrite encore aujourd’hui des
serpents et des scorpions, qui attaquent quiconque passe par là. En ce temps-là, en guise de
punition pour les murmures, Dieu envoya des serpents pour attaquer le peuple qui murmurait
contre lui.
Lorsqu’ils confessèrent leur péché, Moïse pria pour eux et Dieu envoya la délivrance, le
remède (vv 7-9). Chaque fois que le pécheur confesse son péché, il reçoit la grâce de Dieu. «
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner… » (1 Jean
1 :9a).
Au moment où le peuple d’Israël dit : « … Nous avons péché… contre l’Éternel et contre
toi… » (v. 7a), ils se sont tournés vers la providence de Dieu ; Dieu a ordonné à Moïse de
fabriquer un serpent d’airain et de le placer sur une perche. Quiconque regardait le serpent
était guéri, libéré du poison mortel.
Placé sur un haut poteau, il pouvait être vu de n’importe quelle partie du camp. Quiconque
regardait, en obéissance au Seigneur qui avait le pouvoir de guérir, serait libéré de la mort.
Dans son dialogue avec Nicodème, Jésus déclare : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le
désert, ainsi il faut que le Fils de Dieu soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.14,15).
L’humanité a été frappée par le serpent qui a tenté Adam et Eve (Gen 3 :1 à 15), qui est le
même Satan (Ap 12 :9) et est condamné à la mort éternelle. C’est seulement en regardant vers
Jésus par la foi que vous recevez la vie.
Celui qui a été élevé sur la croix, devenant péché pour nous, est le seul moyen de salut, le seul
chemin vers le ciel, le seul remède aux maux du péché et de la condamnation.
« Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous, extrémités de la terre ! Car je suis
Dieu, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45 :22).
« Ayant les regards sur Jésus, qui est l’auteur et le consommateur de la foi… » (Héb 12.2a).
Au temps des rois, Ézéchias, faisant des réformes religieuses et corrigeant les coutumes,
ordonna la destruction de ce serpent d’airain, parce que le peuple l’adorait (2 Rois 18.4), ne
comprenait pas l’utilité du symbolisme que Dieu avait créé. Comme aujourd’hui, plusieurs
Églises insèrent dans leurs liturgies une relation cultuelle avec des éléments du symbolisme
biblique, comme l’Arche d’Alliance, le manteau sacerdotal, etc. Cela n'avait aucune valeur
spirituelle, c’était juste un signe pour un temps, Dieu crucifié. Un type du Fils de
« Une étoile sortira de Jacob, et un sceptre s’élèvera d’Israël. » Il est vrai que cette pensée fut
prononcée par Balaam, un élément classé comme un prophète mauvais, rejeté par Dieu (Nb
31.8 ; 2 Pi 2.15). Le roi de Moab appela Balaam pour maudire le peuple d’Israël, mais Dieu
changea la malédiction en bénédiction (Deut 23.4 et 5), de sorte que ses paroles sont de
véritables prophéties de bénédictions, confirmées par d’autres passages de l’Écriture.
Jésus-Christ est cette étoile qui procède de Jacob. Le verset cité ici est de style poétique. Il
s’agit d’un cas très courant dans la poésie hébraïque, le parallélisme, qui consiste en la
répétition d’une pensée dans des mots différents. « Une étoile sortira de Jacob » est la même
idée que « un sceptre s’élèvera d’Israël ». L’étoile, ou sceptre en langue orientale, signifie
emblème du roi, du gouvernement, de l’autorité. Dans Daniel 8 :10, les étoiles sont des rois et
des gouvernements. L’Évangile de Matthieu présente Jésus comme le roi des Juifs. Elle
commence par l’appel généalogique : « … Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt
3,1). Et c’est précisément à la troisième génération que se trouve le nom de Jacob (1.1-12).
Matthieu est également le seul à raconter l’histoire des mages, venus à Jérusalem pour adorer
« le roi des Juifs » et avertis par Dieu par une étoile.
Pierre recommande de prêter attention à la parole des prophètes, considérée comme une
lumière dans un lieu obscur «… jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du ciel
apparaisse dans vos cœurs » (2 Pi 1.19b).
Lorsque le Seigneur Jésus reviendra dans le monde, il sera, pour ceux qui sont sauvés par lui,
comme l’étoile du matin, que seuls voient ceux qui se lèvent tôt.
Pour juger les incroyants, dans l’apparition avec ses saints (Id 14,15), il sera comme « … le
Soleil de Justice… » (Ml 4,2a). À la fin de la révélation biblique, Jésus lui-même se présente
comme l’étoile du matin. Après les visions du jugement, dans les dernières exhortations du
livre de l’Apocalypse, le Seigneur Jésus-Christ a une parole de réconfort, recommandant la
sanctification à ses serviteurs : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour
rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre » (Apocalypse 22 :12). Il est le sceptre et l'étoile de
Nombres 24 :17 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les
Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse
22 :16).
QUESTIONNAIRE :
   4. Dieu a envoyé Moïse sur le mont Sinaï et lui a ordonné de construire quoi ?
                                                                                                   45
    8. Dieu décida de mettre Abraham à l’épreuve et lui ordonna d’offrir son fils Isaac en
       holocauste. Quel est le but ?
CHAPITRE IV
NUMÉROLOGIE
« Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Mt 10,30).
UN – Unité, nombre de Dieu, cause, origine, identité. En tant que cardinal, il indique l’unité
et en tant qu’ordinal, il signifie la primauté. Dieu est la cause première, indépendante de tout.
« Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes »… (1 Tim 2.5).
DEUX – Division, contraste, dépendance, amour. Deux est le nombre le plus utilisé dans la
Bible. L’hébreu a le singulier, le duel et le pluriel. Le duel indique deux, mais seulement
lorsqu’ils se complètent, comme dans le corps : les deux bras, les deux pieds, les deux yeux,
etc. Dans la création, il y a la lumière et les ténèbres ; dans le monde, les terres et les eaux ;
dans le temps, le jour et la nuit ; dans l’éternité, sauvé et perdu. Jésus envoya les apôtres deux
par deux (Mc 6,7).
TROIS – Trinité, nombre de Dieu, plénitude dans l’unité. Le chiffre trois rassemble les
expériences de la vie : Début, milieu et fin ; Père, mère et fils ; Ciel, mer et terre ; Droite,
centre et gauche. Dans la Bible, il y avait : 3 fils de Noé, 3 fils de Lévi, 3 amis de Job, 3
enseignants de David, 3 livres de Salomon, 3 compagnons de Daniel. Le tabernacle avait : un
parvis, un lieu saint et un lieu très saint ; 3 métaux : l’or, l’argent et le cuivre ; 3 liquides : le
sang, l’eau et l’huile. Dans la tentation de Jésus, il y avait trois propositions. Jésus a donné
une illustration de 3 pains et de 3 aliments (Luc 11 :5-12). Les apôtres ont accompagné Jésus
à trois occasions spéciales : Pierre, Jacques et Jean. Jésus est le chemin, la vérité et la vie.
L’inscription sur la croix de Jésus-Christ était en trois langues : hébreu, grec et latin (Jean
19 :19 et 20). Lors du jugement divin, le pécheur est compté, pesé et divisé (Dan 5 :25-28).
Trois vertus demeurent : la foi, l’espérance et l’amour (1 Co 13, 13).
CINQ – Représente la grâce de Dieu protégeant son peuple. Cela peut signifier :
1-La Loi de Dieu a été donnée à son peuple sous la forme de 5 livres qui sont appelés –
Pentateuque. Là, il a trouvé de la nourriture, du réconfort, de la puissance, de la sagesse et de
l’instruction.
3 – Pour percevoir le monde extérieur, Dieu nous a donné 5 sens. Les membres utilisés pour
les travaux pratiques : les mains et les pieds, chacun terminé par 5 doigts.
SIX – Nombre d’hommes. Il est lié au travail : « Tu travailleras six jours » (Ex 20.9). Le
monde a été créé en 6 jours, et l’homme a été créé le sixième jour (Gen 1 :26-31). Peu importe
les efforts de l’homme, il n’atteint jamais la perfection du 7. Parce qu’il est un de moins que
sept, qui représente généralement quelque chose de complet, le nombre six peut représenter
quelque chose d'incomplet ou d’imparfait, ou quelque chose lié aux ennemis de Dieu.
Chroniques 20 :6 ; Daniel 3 :1 ; Apocalypse 13 :18. 1
Précurseurs de l’Antéchrist
Le géant Goliath mesurait 6 coudées et sa lance pesait 600 sicles de fer (1 Sam 17 :4-7).
Statue de Nebucadnetsar, haute de 60 coudées et large de 6 coudées (Dan 3.1). Goliath et
Nebucadnetsar sont les précurseurs de l’Antéchrist, dont le nombre est 666 (Ap 13 :18).
Goliath défia les armées de Dieu, et Nebucadnetsar chercha fièrement à être adoré pour son
nom.
Le mot « homme »
   1. Adam ou Adão (Gen 1.26 ; 2.7 ; 3.24, etc.), qui signifie seulement homme.
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6. Aner, en grec, est le même que Iche, en hébreu. C’est de là que vient André.
SEPT – Perfection. Nombre sacré de l’alliance de Dieu avec l’homme. Trois est le nombre de
Dieu. Quatre, le numéro mondial. L’alliance de Dieu est venue par Jésus. Dieu + homme (3+4
= 7). Il représente toute la perfection de l’amour de Dieu. En plus de mentionner le mot, la
Bible est pleine de pensées liées au chiffre sept. Dans un endroit, il y a sept vertus, dans un
autre sept promesses, et ainsi de suite. Ainsi, bien au-delà du mot sept, vient souvent la
perfection de Dieu qu’il représente, ou la révélation biblique présentée sur la base du chiffre
sept.
Les idées exprimées par le sept sont notamment : la perfection, la plénitude, la suffisance, la
consommation, l’œuvre achevée, le repos. Sept sont les couleurs de l’arc-en-ciel (Arc of the
Covenant), et sept sont les notes de la gamme musicale.
 Curiosités
7e mois, lorsque l’expiation était faite pour tout le peuple (Lév 16 :29).
7 prêtres sonnèrent des trompettes devant l’arche lors de la prise de Jéricho (Josué 6.8).
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Pendant 7 jours, ils mangèrent des pains sans levain, pendant la semaine de la Pâque (Ex
12.15 ; Dt 16.3 ; Esd 6.22).
Sept fois par jour, le psalmiste louait le Seigneur pour sa justice (Ps 119 :164).
7 mille sont restés fidèles à Dieu, alors que la nation était officiellement dans l’idolâtrie (1
Rois 19.18).
La lumière du soleil sera 7 fois plus grande lorsque le Seigneur délivrera son peuple (Esaïe
30 :26).
Jésus-Christ a parlé 7 fois lorsqu’il a été cloué sur la croix (Luc 23 :34).
7 yeux étaient fixés sur la pierre qui est le même Branche (Jésus-Christ) (Ze 3.9).
Dans la vision que Jean eut de Jésus-Christ, il avait 7 esprits, 7 yeux, 7 cornes, 7 étoiles et
était au milieu de 7 chandeliers (Apoc 1.13,16 ; 3.1 ; 5.6).
Le livre du jugement de Dieu a été scellé de 7 sceaux (Apocalypse 5 :1). Le jugement a été
proclamé par 7 anges avec 7 trompettes (Ap 8 :2).
Lors de l’exécution du jugement, 7 anges ont versé 7 coupes de colère (Ap 15.7 ; 16.1).
7 béatitudes se trouvent dans le livre de l’Apocalypse. Pour que le croyant ne soit pas oisif ou
stérile dans sa vie spirituelle, Pierre recommande 7 vertus à ajouter à notre foi. « Ajoutez à
votre foi… »
1) Vertu ;
2) Sciences ;
3) Tempérance ;
4) Patience ;
5) Piété ;
   6) L’amour fraternel ;
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7) La charité (2 Pi 1 :5-7).
Lorsque le peuple de Dieu obéit à sa parole, l’ennemi le poursuit dans un sens et s’enfuit par
7. Lorsqu’il désobéit à Dieu, il poursuit l’ennemi dans un sens et s’enfuit par 7 (Deut 28.7b et
25).
La parole de Dieu est purifiée comme l’argent raffiné 7 fois (Ps 12.6).
Le Nouveau Testament est entièrement écrit sur un plan arithmétique, basé sur le nombre 7.
Dans l’œuvre de la création, Dieu a vu 7 fois que ce qui avait été fait était bon (Gen
1.4,10,12,18,21,25 c 31).
Jean contempla dans l’épilogue de l’Apocalypse une vision de choses nouvelles, qui étaient
aussi 7 :
HUIT Peut être compris comme 7+1. C’est le nombre de Jésus-Christ et symbolise la
résurrection. La somme des lettres du nom Jésus, en grec, donne 888. La résurrection de Jésus
a eu lieu le premier jour de la semaine, accomplissant le symbolisme de l’offrande des
prémices (1 Cor 15.20) qui était « le lendemain du sabbat… » (Lév 23.11). Après le septième
jour de la loi vint le huitième jour de grâce.
Actes 20.9-11). Dans l’arche de Noé, 8 personnes ont été sauvées (1 Pi 120). Dieu a détruit les
méchants et a commencé une nouvelle ère avec 8 personnes
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Le Psaume 119 contient 8 mots pour exprimer la parole de Dieu : la loi, les témoignages, les
commandements, les statuts (ou décrets), les jugements, les préceptes, les paroles et la voie de
la vérité.
Les premiers-nés dans l’Ancien Testament étaient consacrés à Dieu le huitième jour (Ex 22.29
et 30). 8 est le nombre du Nouveau Testament qui représente une nouvelle alliance ou une
nouvelle alliance.
La loi a apporté une alliance qui était une ombre ou une figure de l’œuvre du Salut. Jésus est «
le médiateur d’une alliance meilleure… non selon l’alliance que j’ai traitée avec leurs pères…
pour les faire sortir du pays d’Égypte » (Héb 8 :6b, 9c, 13 ; Jr 31 :31-33). La loi a été écrite
dans la pierre, l’alliance de grâce est écrite dans les cœurs. Le Nouveau Testament a été écrit
par 8 auteurs : Matthieu, Marc, Luc, Jean, Paul, Jacques, Pierre et Jude.
NEUF – Ce nombre est le dernier des chiffres, il marque la fin ou l’achèvement de toutes
choses. Cela est lié au jugement de l’homme et de ses œuvres. C’est le nombre du jugement.
Jésus, en tant que « Fils de Dieu » (Jean 5 :27b ; Actes 17 :31), jugera toutes choses.
Jésus a utilisé le mot 9 à propos des ingrats. Dix lépreux furent guéris, un seul revint rendre
grâce. Jésus demanda : « Et où sont les neuf ? » (Luc 17 :17b).
Le fruit de l’Esprit est composé de 9 vertus : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bienveillance, la foi, la douceur, la tempérance (Gal 5 :22).
DIX – Perfection dans l’ordre divin. Plénitude humaine. Symbolise la capacité de marcher et
de travailler, représentée par les 10 doigts et orteils.
La Bible parle de 10 commandements de la Loi (Ex 20) ; 10 anciens (Ruth 4 :2) ; 10 plaies en
Égypte (Ex chap. 7 à 11) ; 10 cornes ou cornes de l’animal (Dn 7.7,24) ; 10 pièces (Luc
15 :8).
    1. Quitter Hara
                                                                                        51
GUÉRISSEUR
5. Commande
6. Circoncision
8. L’expulsion d’Ismaël
9. L’expulsion d’Agar
1) L’Évangile de Dieu.
2) Le Fils de Dieu.
3) Le bien-aimé de Dieu.
4) La volonté de Dieu.
5) La puissance de Dieu,
6) La justice de Dieu.
7) La colère de Dieu.
9) La gloire de Dieu.
ONZE – Si dix est la perfection dans l’ordre divin, onze en est un ajout. C’est donc subversif,
ça perturbe l’ordre. Si douze est la perfection dans le gouvernement divin, onze le diminue ou
le gâte. Ainsi 10+1 ou 12-1 est un nombre qui traduit le désordre, la désorganisation, la
désintégration.
Le banquet que Joseph a donné à ses frères (Genèse 43 :33) est un type du glorieux royaume
d’Israël. Là, Joseph reconnut les 11 frères et Mettez-les dans l’ordre par âge. Dans la
restauration, le Messie connaîtra chaque tribu et établira son royaume, qui sera l’harmonie des
plans de Dieu. Le nombre 11 a également une signification particulière dans la parole de
Dieu, car il illustre notre union avec Lui.
Les Juifs connaissaient les 10 commandements, mais Jésus dit : « Je vous donne un
commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres » (Jean 13 :34a). C’est ce qu’on
appelle le 11e commandement. Ézéchiel eut une vision d’un temple de 11 coudées de large
(Ézéchiel 40 :49a). Cette vision concerne l’avenir d’Israël. Le 11 représente l’amour fraternel
qui résume toute la loi, car le 11 est le commandement de l’amour. « …C’est pourquoi
l’amour est l’accomplissement de la loi » (Romains 13 :10b).
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Dans le monde naturel : les 12 mois de l’année, les 12 heures de la journée, les 12 signes du
zodiaque
Dans l’organisation religieuse : les 12 tribus d’Israël (le peuple de Dieu dans l’Ancien
Testament) ; les 12 apôtres (le peuple de Dieu dans le Nouveau Testament).
Il existe de nombreuses références au nombre 12 dans les Écritures : 12 pierres sur la poitrine
du prêtre, représentant les 12 tribus d’Israël (Ex 28.21) ;
12 pains de proposition (Lév 24 :5) ; 12 conteneurs d’or (Nm 7,86) ; 12 espions envoyés à
Canaan (Nb 13.4-15) ; 12 sources à Elim (Nb 33 :9) ; 12 pierres prises dans le Jourdain (Josué
4.3) ; Deux colonnes de 12 coudées chacune dans le temple (1 Rois 7 :15) ; 12 bœufs dans la
mer de cuivre (1 Rs 7,25) ; la première cheminée d’autel du temple
Les livres de l’Ancien Testament forment des groupes de 5 et 12. Il y a 5 livres de la loi, 12
livres historiques, 5 livres poétiques et 12 petits prophètes. Il y a 4 grands prophètes, mais
parmi eux se trouve Lamentations, donc le groupe de livres en compte également 5. Quand
Jésus multiplia les pains, tout le monde mangea et il resta encore 12 paniers de morceaux
brisés (Mt 14.20).
Lors de la régénération, Jésus-Christ sera sur son trône et les apôtres siégeront sur 12 trônes
pour juger les 12 tribus d’Israël (Mt 19.28).
Dans l’Apocalypse, la nouvelle Jérusalem avait un mur avec 12 portes et aux portes 12 anges
et les noms des 12 tribus d’Israël. Le mur avait également 12 fondations portant les noms des
12 apôtres. Les 12 portes étaient 12 perles. La ville était mesurée jusqu’à 12 000 stades (Ap
21.10-21).
L’arbre de vie produit 12 fruits selon les 12 mois (Ap 22. 2).
Sa première référence se trouve dans Genèse 14.4, où l’on lit : « Ils servirent Kedorlaomer
pendant douze ans, mais la treizième année,
La deuxième mention du chiffre 13 concerne Ismaël (Genèse 17 :25) ; il avait 13 ans lorsqu’il
fut circoncis et admis dans l’alliance, qu’il n’accepta pas de tout son cœur.
Les noms du peuple de Dieu sont des multiples de 8, et les noms des apostats et des rebelles
sont des multiples de 13.
La maison de Salomon : Il a fallu 13 ans pour construire la résidence du roi Salomon (1 Rois
7 :1). Après cela, sa vie fut une vie d’apostasie.
Quiconque se rendait coupable de troubles recevait quarante coups de fouet (Dt 25.3). Paul a
reçu cette punition de 40 coups de fouet à cinq reprises (2 Cor 11.24).
Moïse passa 40 jours sur la montagne à parler avec Dieu et à jeûner (Ex 24.18). Élie et Jésus-
Christ ont également passé 40 jours sans manger (1 Rois 19 :8 ; Matthieu 4 :2).
Ninive avait 40 jours pour se repentir après la prédication de Jonas (Jon 3 :4).
Jésus, après être ressuscité, s’est présenté aux disciples pendant 40 jours (Actes 1 :3).
SOIXANTE La paix de Dieu, non pas dans l’individu, mais dans toute l’Église, dans la
communauté du peuple de Dieu,
Lorsque Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, chaque prince des tribus présenta une
offrande, qui comprenait un holocauste, un sacrifice pour le péché et un sacrifice d’actions de
grâces. Le total était de « 60 béliers, 60 boucs, 60 agneaux » (Nb 7 :88).
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Le char de Salomon était gardé par 60 hommes puissants, tous armés d’épées (Cantique des
Cantiques 3 :7). Salomon signifie paisible. L’Église de Jésus-Christ est gardée par la paix de
Dieu (Phil 4 :7). Les 60 épées représentent « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu »
(Éphésiens 6 :17).
Pour aider au gouvernement d’Israël, 70 anciens furent choisis (Nm 11.16). BIBLIQUE
A Elim, il y avait 70 palmiers (Ex 15.27). Le palmier est le symbole du juste (Ps 92.12).
Soixante-dix semaines ont été déterminées pour le peuple de Dieu (Dan. 9 :24).
SIX CENT SOIXANTE-SIX – Généralement, ceux qui voient ce nombre dans la Bible le
relient à l’identification de l’Antéchrist, à qui il appartient.
Il ne s’agit pas d’une quantité de choses ou de personnes, c’est simplement le nombre d’un
homme. « Celui qui a compris, calcule le nombre de la bête ; car c’est le nombre d’un homme,
que son nombre est six cent soixante-six » (Ap 13.18).
Chaque six (imperfection) est une opposition à chacune des personnes de la Sainte Trinité.
Dragon (diable) 6
Dieu le Père 7
Antéchrist 6
Jésus-Christ 7
Faux prophète 6
Saint Esprit 7
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Dans l’original, le nombre est parfois écrit en entier, et lorsqu’il est écrit, dans certains
manuscrits, en trois lettres, celles-ci ne sont pas répétées.
Une lettre vaut 600, une autre 60 et une autre 6. Le nombre appartient à l’Antéchrist que Paul
appelle « le maître du péché, le fils de la perdition » et un ennemi qui n’a pas encore été
révélé. Si « alors cela sera révélé » (2 Thess 2.3-9).
 Curiosités
    1. Sichem, fils de Hamor (Gen. 34 :2). C’était un homme corrompu et violent. Son nom
       en hébreu est « Shiquem Ben Hemor », la somme de ces trois mots est exactement
       666 ».
    2. Sorat – Un nom de Vénus, signifiant plasma et sensualité. Les lettres hébraïques sont :
       « Samech », « vav », « resh », « tay ». La somme est 666.
    4. Néron César. En hébreu, c’est « Neron Char », la valeur numérique est 666. Le
       persécuteur des chrétiens a ordonné l’exécution de Paul et Pierre
    5. Guide du clergé – Titre du Pape. En latin c’est DVX CLERI, la somme des lettres qui
       ont une valeur numérique est 666.
6. Vicaire du Fils de Dieu Titre du Pape. En latin : VICARIV’S FILLI DEI, sommes 666.
    8. Le mot «lateinos» signifie latin, en grec. La langue latine est la langue officielle de
       l’Église catholique romaine. « Lateinos » en grec donne 666.
9. Salomon recevait également 666 talents d’or par an de ses tributaires (1 Rois 10 :14).
CHAPITRE V
SYMBOLES DU SAINT-ESPRIT
L’EAU : L’eau est essentielle à la vie, là où il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de vie. La présence
du Saint-Esprit est également essentielle pour qu’il y ait une vie spirituelle. L’eau lave,
nettoie, hydrate, humidifie, rafraîchit et désaltère. Les Écritures font référence au Saint-Esprit
comme à la pluie (Joël 2 :23), comme à des torrents (Ésaïe 44 :3) ; comme des fleuves
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VENT : en hébreu Rfiab et en grec Pneuma, dans divers passages ils sont traduits par « vent
», « brise », « souffle » et « air ». Dans Genèse 2 :7, il est écrit que Dieu forma l’homme de la
poussière de la terre et souffla dans ses narines le souffle (Rfiah) de vie. Dans Ézéchiel 37.7-
10, un vent vient donner vie à 205 ossements secs. Et Jésus fit de même avec ses disciples : «
Il vint vers eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20, 22).
FEU : La Bible dit dans Hébreux 12 :29 que « Dieu est un feu dévorant ». Le Saint-Esprit se
manifeste comme un feu. Non seulement pour le jugement, mais aussi pour la puissance et la
purification (Matthieu 3 :11). Le feu réchauffe et éclaire (Isaïe 4 :4). Dieu s’est manifesté à
son peuple à plusieurs reprises dans une colonne de feu (Exode 13 :21). À la Pentecôte, le
Saint-Esprit est descendu sous la forme de langues de feu (Actes 2 :3).
La colombe était également un oiseau utilisé en sacrifice (Lévitique 1 :14 et Luc 2 :24). C’est
aussi un oiseau qui porte un symbole d’amour. Dans le Cantique des Cantiques, nous voyons
plusieurs références à la colombe comme signe d’affection : « Ses yeux sont comme des
colombes près des ruisseaux, lavées dans le lait, fixées dans un écrin » (Cantique des
Cantiques 5 :12).
SCEAU : Le sceau porte l’idée de posséder ou de marquer une propriété (II Timothée 2 :19).
En plaçant le sceau comme symbole, on signale à qui appartient une telle chose, comme une
authentification du propriétaire. Cela sert à montrer que les croyants en Jésus sont la propriété
particulière de Dieu (1 Pierre 1 :9). La Bible dit que nous sommes scellés du Saint-Esprit de la
promesse (Éphésiens 1 :13).
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Les croyants ont été scellés (Éphésiens 4 :30), mais ils doivent veiller à ne pas détruire
l’empreinte de ce sceau (2 Corinthiens 1 :22). Dans Apocalypse 7.2,3, il est également dit que
Dieu enverra des sceaux à son peuple pour endurer la grande tribulation et que ceux qui seront
scellés par le Saint-Esprit ne recevront pas la marque de la bête.
Une position opposée à ce Sceau est la « Marque de la Bête », qui est un signe qui révélera
ceux qui appartiennent à Satan ou qui seront sous sa domination. (Ap 13, 15 à 18).
CHAPITRE VI
SYMBOLES PROPHÉTIQUES
Après cela, je regardai dans mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal,
terrible, épouvantable et extrêmement fort. Il avait de grandes dents de fer ; il dévorait, brisait
et foulait aux pieds tout ce qu’il goûtait ; il était différent de tous les animaux qui l’avaient
précédé, et il avait dix cornes. (Daniel 7 :7).
   3) LA BÊTE DE L’ABÎME – Il sera un chef spirituel qui mourra, mais qui quittera cet
      endroit par magie, possédant un corps spirituel : « Lui, dont l’apparition se fera, par la
      puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges
      mensongers, »
(2 Thessaloniciens 2 :9).
   4) COULEURS – João ne voit pas la réalité en noir et blanc, et ce n’est pas par hasard
      qu’il utilise une couleur au lieu d’une autre. Le détail chromatique des descriptions
      révèle la volonté de l’auteur d’exprimer une forte charge émotionnelle à travers les
      couleurs. L’auteur peint un univers caractérisé principalement par cinq couleurs. La
      clé de l’interprétation des couleurs est déterminée par leur utilisation dans l’ensemble
      de l’ouvrage. Les attributs qui accompagnent les personnages et leur relation avec le
      bien et le mal nous offrent une manière d’interpréter ces couleurs.
   5) 144 000 – Dans Apocalypse 14, nous trouvons une structure proleptique, dans laquelle
      le groupe des 144 000 est d’abord décrit (versets 1-5), puis les trois messages
      angéliques responsables de l’origine de ce groupe sont mentionnés (versets 6-12). La
      proclamation des messages et la formation du groupe sont décrites comme se
      produisant dans la période finale de l’histoire humaine, précédant la seconde venue du
      Christ et le jugement final (versets 14-20).
Dans ce contexte, les 144 000 apparaissent comme la dernière génération de vrais adorateurs
de Dieu (verset 7), qui « gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (verset 12),
contrairement à ceux qui adorent « la bête et son image » et
Recevoir « sa marque sur leur front ou sur leur main » (versets 9-11). Le fait qu’Apocalypse
7 :1-8 mentionne le même groupe de 144 000 comme étant composé de « toutes les tribus des
enfants d’Israël » (verset 4) a conduit certains commentateurs à suggérer que ce groupe sera
composé de Juifs littéraux, en accomplissement de certaines promesses de l’Ancien Testament
à la nation d’Israël. Cette interprétation manque cependant de fondement biblique et
historique, car (1) les tribus mentionnées dans Apocalypse 7 :1-8 ne sont pas exactement les
mêmes que celles qui apparaissent dans la promesse d’Ézéchiel 48 :1-8, 23-29 (voir aussi
Genèse 49 :1-28) ; (2) il serait pratiquement impossible de rassembler, même aujourd’hui,
« douze mille personnes de chaque tribu d’Israël », puisque ces distinctions nationales ont
presque complètement disparu en raison de la déportation forcée et du métissage des tribus du
nord (voir 2 Rois 17) ; et (3) dans le Nouveau Testament, le salut « en Christ » supprime toute
distinction ethnique (voir Gal 3 :26-29). De ce fait, nous sommes amenés à conclure que les
144 000 seront formés par la dernière génération du peuple restant de Dieu, également appelé
Israël spirituel (voir Rom 9 :6-8 ; 1 Pi 2 :9, 10).
Étant donné que les douze tribus d’Apocalypse 7 doivent être interprétées de manière
symbolique, la question se pose : pouvons-nous comprendre leur nombre comme littéral ?
Bien que certains commentateurs le fassent, il existe une forte tendance à voir cette
multiplication de 12 fois 12 000 (= 144 000) comme un simple symbole de la totalité des
composantes de la dernière génération des sauvés qui seront en vie au moment du retour du
Christ.
« D’autant plus qu’il est adonné au vin, il est traître, un homme orgueilleux et insensible, qui
dilate son âme comme l’enfer, et qui est comme la mort insatiable, et qui rassemble à lui
toutes les nations, et rassemble tous les peuples à lui. » (Habacuc 2 :5).
    8) LE FAUX PROPHÈTE – Le plus grand chef spirituel unifié qui, avec la bête à deux
       cornes, accomplira des signes pour tromper l’humanité. « Et la bête fut prise, et avec
       elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit
       ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous deux jetés
       vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. » (Apocalypse 19 :20).
« Mais il arrivera en ce jour-là, lorsque Gog viendra contre le pays d’Israël, dit le Seigneur,
l’Éternel, que ma colère montera sur moi. » (Ézéchiel 38 :18).
« J’enverrai un feu sur Magog et sur ceux qui habitent en sécurité dans les îles ; et ils sauront
que je suis l’Éternel. » (Ézéchiel 39 :6)
    11) QUATRE ANIMAUX (OU ÊTRES VIVANTS) : Êtres célestes ayant des
        responsabilités particulières (Apocalypse 5 :8-10 ; 4 :6-9 ; 6 :1-7 ; 14 :3 ; 15 :7 ;
        19 :4).
    12) REINE DU CIEL – Entité féminine maléfique grandement vénérée par le peuple de
        DIEU depuis les temps anciens.
« Les enfants ramassent le lin, les pères allument le feu, les femmes pétrissent la pâte pour
faire des gâteaux à la pluie du ciel, et elles offrent des libations à d’autres dieux pour m’irriter.
» (Jérémie 7 :18).
    13) L’ÉTOILE RENFA – Un démon unique qui est vénéré sous les formes les plus
        diverses. « Mais vous avez pris le tabernacle de Moloch et l’étoile de votre dieu
        Renpha, figures que vous avez faites pour les adorer. C’est pourquoi je vous
        emmènerai au-delà de Babylone. » (Actes 7 :43).
    14) LA MARQUE DE LA BÊTE – Signe qui représente le chef spirituel qui a été tué,
        c’est-à-dire la bête, de l’abîme pour mettre en place une économie mondiale : Et elle
                                                                                                 61
       fait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une
       marque sur leur main droite ou sur leur front. (Apocalypse 13 :16) « Et que personne
       ne puisse acheter ou vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de
       son nom. » (Apocalypse 13 :17).
   15) LA PUTAIN – Qui est la Grande Putain ? Dans les chapitres 17 :1 à 19 :10, nous
       trouvons la réponse à votre question et elle vient de la nouvelle vision de Babylone.
       Au temps de Jean, Rome prend la place de Babylone la grande prostituée. Au verset
       17 :1 de l’Apocalypse : « Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui
       est assise près des eaux d’abondance. Les rois de la terre se prostitueront avec elle, et
       les habitants de la terre s’enivreront du vin de sa prostitution. » (Apocalypse 17 :1-2)
Il termine l’explication en concluant : « Enfin, la femme que tu as vue, c’est la grande ville
qui règne sur les rois de la terre » (Apocalypse 17 :18).
   16) LES CAVALIERS DE L’APOCALYPSE – Qui sont ces cavaliers et quelle est leur
       mission dans le scénario prophétique ? Les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont
       décrits dans l’Apocalypse 6 :1-8. Les quatre cavaliers sont des descriptions
       symboliques de différents événements qui se produiront à la fin des temps.
Le troisième cavalier est décrit dans Apocalypse 6 :5-6 : « Lorsqu’il ouvrit le troisième sceau,
j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens ! Puis je regardai, et voici, parut un cheval
noir. Son cavalier tenait une balance à la main. Et une voix se fit entendre au milieu des quatre
êtres vivants : « Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; et
                                                                                                62
ne faites pas de mal à l’huile et au vin. » Le troisième cavalier de l’Apocalypse fait référence
à la grande famine qui surviendra, probablement à la suite des guerres du deuxième cavalier.
La nourriture sera rare, mais les produits de luxe comme le vin et l’huile d’olive seront
toujours facilement disponibles.
Parmi les bêtes de la terre. Le quatrième cavalier de l’Apocalypse est un symbole de mort et
de dévastation. Apparemment une combinaison des cavaliers précédents, il apportera
davantage de guerres et de terribles famines, ainsi que des épidémies et des maladies. Le plus
impressionnant, voire effrayant, est que les quatre cavaliers de l’Apocalypse ne sont que des
« présages » de jugements encore pires qui surviendront plus tard, lors de l’Invasion
(Apocalypse, chapitres 8-9 et 16).
CONSIDÉRATIONS FINALES
La typologie est l’un des domaines les plus importants de l’étude biblique en raison de sa
richesse de contenu et d’enseignements pour l’Église. Ce livret ne couvre pas tous les
symboles de la Bible, ni n’épuise le sujet, mais il cherche à aborder les thèmes principaux,
afin que les lecteurs puissent approfondir ce vaste domaine des symboles bibliques, car
comprendre la signification des symboles de la Bible est d’une importance vitale dans la
pleine compréhension de la Parole de Dieu, pour cela, une étude systématique du contexte
culturel, social et religieux dans lequel elle se trouve est essentielle. C’est seulement de cette
manière que nous pourrons extraire le véritable sens du message rédempteur de la Parole de
Dieu et expérimenter la libération des chaînes de l’ignorance.
BIBLIOGRAPHIE
MELO, João Leitão, Ombres, types et mystères de la Bible, Ed. CPAD, HABERSHON, Ada,
Manuel de Typologie Biblique, Ed. Vida ;
GILBERT, Floyd Lee, La Personne du Christ dans le Tabernacle, Editora Fiel, São José dos
Campos-SP, 4e édition, 1999 ;
ZUCK, Roy B., Interprétation biblique : moyens de découvrir la vérité de la Bible, Vida Nova
Editions, São Paulo, 1ère édition, 1994.
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                                                                                               64
Monsieur le Ministre, veuillez remettre ce test accompagné de votre note au siège de l’IBE.
   1) Donnez le sens de « Chair » dans le texte : « Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité
      parmi nous… » (Jean 1.14a) :
   4) Donnez le sens de « Chair » dans le texte : « … l’esprit est bien disposé, mais la chair
      est faible » (Mc 14, 386) :