Fiqh Malikite
Fiqh Malikite
Allah ‘Azawajal a dit : « Allah élève ceux d'entre vous qui croient, et ceux qui acquièrent du
savoir » Al mujadila - 11
Le Prophète ﷺa dit : « Quiconque suit un chemin dans lequel il cherche la connaissance,
Allah lui a facilité un chemin vers le Paradis »
Et il ﷺ a aussi dit : « Celui dont Allah veut le bien il lui fait comprendre la religion »
Le Prophète ﷺa également dit : « Il y a ceux qui ont la connaissance mais pas de
compréhension, et il y a ceux qui transmettent la connaissance à des personnes ayant une meilleure
connaissance qu'eux »
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Sommaire
● Introduction 3
● La purification et la prière 4
● Le jugement de l’eau 4
● Les exemptions 6
● La purification du khabath 7
● Chapitre du jeûne 33
1
Louange à Allah, nous le louons et nous lui demandons pardon, et nous
cherchons refuge auprès d’Allah contre nous-mêmes, et contre nos mauvaises
actions. Celui qu’Allah guide, il ne sera point perdu, et celui qu’Allah égare, il ne
sera point guidé. Et je témoigne que le seul qui mérite l’adoration est Allah et que
muhammad est son serviteur et son messager.
J’ai pris l’initiative de réaliser ce PDF, car j’ai constaté que beaucoup de musulmans
ignorent certaines règles de base essentielles pour pratiquer correctement leur religion.
Ce PDF se base principalement sur le livre "Charh as-Saghir ala Aqrab Al-Masalik" de
l’imam al-Dardir, un savant égyptien né en 1127 de l’Hégire et décédé en 1201 de l’Hégire
– qu’Allah lui fasse miséricorde. Ce livre est largement enseigné dans les cursus de fiqh
malikite, car il résume et commente de manière claire le Mukhtasar de Khalil. De plus, il
est très apprécié pour la qualité de ses explications et le fait de citer que les
avis mashhur.
Pour ma part, j’étudie le fiqh et d’autres sciences, grâce à des cursus universitaires et
traditionnels. J’ai l’opportunité de suivre des cours avec des professeurs ayant étudié de
nombreuses années auprès de savants renommés du Maroc, de Mauritanie, d’Égypte, du
Yémen et d’Arabie Saoudite. J’ai choisi de rédiger ce document sous forme de
questions-réponses en m’appuyant sur ce que j’ai mémorisé et sur mes notes de cours.
Cette méthode me semble plus simple et organisée, et elle facilite, je l’espère, la
compréhension et la mémorisation des avis.
Enfin, il est important de noter que le madhab malikite s’appuie principalement sur trois
ouvrages pour établir ses avis mashhur : le Mukhtasar de Khalil, la Risala d’Ibn Abi Zayd
al-Qayrawani, et la Mudawwana de Sahnoun. Nous allons commencer, insha’Allah
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Chapitre de la purification et de la prière
- la puberté
- l’absence de contrainte
-la purification des saletés qu’elles soient sur le corps, les vêtements, ou le lieu de prière
-l’islam de la personnne
-la raison
-la capacité à utiliser l’eau ou de la terre s'il n’y a pas d’eau pour faire le tayammum
La purification est soit due à une impureté mineure, soit à une impureté majeure, et les deux
dépendent de l’eau pure et purificatrice.
L’eau purificatrice est l’eau qui reste telle qu’Allah l'a créée, donc qu’elle descende du ciel,
ou jaillisse de la terre.
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Quel est le jugement de l’eau dont ses caractéristiques ont changé ? :
Si la couleur de l’eau, goût, ou odeur change à cause d’une chose qui s’y est mélangée ou y a
adhéré, alors l’eau n’est pas purifiante.
L'eau impure est l’eau qui a été changée soit par sa couleur, soit par son goût, soit par son
odeur, d’une chose provenant d’impuretés, et cette eau ne pourra ni être utilisée dans les actes
d'adoration ni dans les habitudes quotidiennes.
C’est une eau qui a été changé par une substance pure comme le sucre, ou autres substances
pures, et même s'il y a un doute sur son impureté cela ne nuit pas à sa qualité de pureté, ainsi
cette eau pourra être utilisée dans les habitudes quotidiennes mais pas dans les actes
d’adoration.
Quel est le jugement de l’eau dont les caractéristiques ont changé mais qui reste
toujours purificatrice ? :
Le changement d’odeur causé par la proximité de substances impures n’affecte pas la pureté
de l’eau, ni les changements de ses caractéristiques dues au contact avec des éléments de la
terre, aux lieux de repos, aux passages, à une stagnation de l’eau qui est prolongée, ou à ce
qui s’y développe tant que cela reste vivant. De même, ce dont il est difficile de se prémunir,
comme le calcaire, ou ce sans quoi l’eau ne saurait être utilisable , tel qu’un solvant
purificateur, ou la corde qui va être utilisé pour extraire l’eau d’un puit, si la corde touche
l’eau, si le changement est léger l’eau reste purificatrice.
Il est détestable d’utiliser une petite quantité d’eau si une impureté y est tombée et ne l’a pas
changée. Il est également détestable d’utiliser l’eau dont laquelle le chien a léché l’eau, ainsi
il est recommandé de jeter l’eau dans laquelle le chien a bu de son récipient, et il est
recommandé de laver le récipient sept fois sans intention spécifique ni un ajout de terre, et
également détestable l’eau chauffée au soleil.
-Tout ce qui se détache du corps d’un animal terrestres doté de sang qui coule avant son
abattage rituel, excepté la sueur, le mucus, les larmes et la salive qui sont considéré comme
pure
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-Toutes les parties d’un animal mort avant l’abattage rituel, excepté les poils, la laine, les
plumes, et le duvet, qu’ils soient détaché d’un animal mort ou vivant, c’est considéré comme
pure
-Le pus, le liquide sanieux, le sang, la bile, même si ces substances proviennent de poissons
ou de poux c’est considéré comme impur
-Le liquide pré séminal, le liquide post urinaire, et le sperme de tout animal et humain
Tout ce qui n’est pas mentionné précédemment est considéré comme pure, y compris :
-Les cendres et la fumée d’une substance impure si elle a été consommé par le feu
-Le musc
-Le vin qui a été transformé en vinaigre ou le vin qui été transformé de manière à perdre son
effet enivrant, et le récipient dans lequel était ce vin est devenu pure, même si c’était un
vêtement dans lequel il y avait du vin, le vêtement devient pure, seulement si le vin a perdu
son effet enivrant
-Le sang qui n’a pas coulé d’un animal abattu rituellement, donc le sang qui n’a pas coulé
mais qui est resté dans les veines et considéré comme pure
-Est excusé la trace laissé par une mouche ou moustique qui tombe sur le corps, ou le
vêtement
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-Est excusé tout ce qui est difficile à éviter comme le vêtement d’une nourrice, d’un boucher,
et d’un éboueur, cela est excusé au vu de la difficulté d’éviter ses impuretés, mais si on n’a un
vêtement de rechange à sa disposition alors non on sera pas excusé
-Est excusé l’incontinence qui est une fuite urinaire ou autres, de manière involontaires
chaque jour, et même si c’est qu’une seule fois par jour
Qu’est-ce qui est excusé sous conditions ? :
-Est excusé ce qui nous touche sur la route comme la boue et l’eau dû à une pluie ou
aspergions, si cela se mélange à une impureté c’est excusé, sauf si l’impureté prédomine sur
l’eau et la boue, ou que le vêtement est directement touché par l’impureté
-Est excusé les traces de plaies, ulcères, furoncles, sauf si un furoncle (bouton, ou point noir)
est percé volontairement
-Dans la prière, est excusé une surface de 35 millimètres (équivalent à une pièce de 2€) de
pus, de sang, ou de liquide sanieux, provenant de sois ou d’une autre personnes, y compris
d’un porc ou de sang de menstrues, tout cela est excusé sur un vêtement, le corps ou le lieu de
prière
Pour purifier ce qui est souillé, il faut laver cet endroit souillé avec de l’eau pure, et il faut
que cette eau s’écoule pure également, avec disparition du goût même si l’odeur ou la couleur
sont difficiles à enlever. À savoir que la terre devient pure en y versant abondamment de
l’eau comme le prophète la fait dans le hadith ou le bédouin à uriner à la mosquée. Ainsi il
est également bon de savoir que ce n’est pas nécessaire d’avoir une intention, ni de presser
sur le vêtement, ni de laver trois fois ou sept fois.
La purification du khabath est l’une des conditions de la prière et consiste à prier avec un
corps pur, des vêtements pur, et dans un endroit pour que les membres touchent.
Si une personne prie tout en étant conscient et capable de se purifier de l’impureté mais ne le
fait pas, alors la prière est invalide. En revanche, se rappeler de la présence d’une impureté
pendant la prière l’invalide uniquement si le temps est nécessaire pour sortir de la prière,
purifier l’impureté, et prier.
Qu’est-ce qui est recommandé pour une personne voulant aller aux toilettes ? :
-S’asseoir
-Dire avant de rentrer « » ِﺍﻟﻠﻬﻢ ﺇِﻧِّﻲ ﺃَﻋُﻮﺫُ ﺑِﻚَ ﻣِﻦَ ﺍﻟﺨُﺒُﺚِ ﻭَﺍﻟﺨَﺒَﺎﺋِﺚ
-Dire après être sorti « ﺍﻟْﺤَﻤْﺪُ ﻟِﻠَّﻪِ ﺍﻟَّﺬِﻱ ﺃَﺫْﻫَﺐَ ﻋَﻨِّﻲ ﺍﻷَْﺫَﻯ ﻭَﻋَﺎﻓَﺎﻧِﻲ،َ» ﻏُﻔْﺮَﺍﻧَﻚ
-Il est obligatoire de purger complètement ce qui se trouve dans l’orifice par une pression
légère de la base de la verge vers son extrémité pour vider l’urètre
-Il est obligatoire d’utiliser de l’eau pour se nettoyer de l’urine de la femme, du sang des
menstrues, du sperme, du liquide pré séminal, et également de l’urine qui a éclaboussé sur la
majorité du gland, ou des selles qui ont atteint la zone des fesses
-De sec
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-Et avec quelques choses qui ne touche pas à l’honneur et à la sacralité , par exemple il n’est
pas permis de le faire avec un bien d’une personne sans son autorisation , ou avec de la
nourriture
-Je rajoute qu’il est recommandé de s’essuyer d’un nombre impair allant à sept, et d’utiliser
de l’eau ensuite
L’eau est obligatoire pour le liquide pré-éjaculatoire, ou le sperme sorti avec plaisir habituel,
avec l’obligation de nettoyer l’entièreté du pénis avec l’intention de le purifier de l’impureté,
mais l’omission de l’intention ne rend pas la prière invalide, car ce n’est pas une condition de
validité de la purification de l’impureté comme nous l’avons vu plus haut, même si c’est
obligatoire.
Qu’est-ce qui est interdit pour la personne voulant aller aux toilettes ? :
-Faire face à la qibla, ou lui tourner le dos dans un espace ouvert sans obstacle, par exemple
faire ses besoins alors qu’il n’y a pas de mur ou autres obstacles qui vous entoure
-Faire ses besoins sur un chemin ou une source d’eau est présente, et là où les gens se
reposent
-Entrer avec un quran ou une partie sauf avec une protection comme une poche pour ceux qui
sont contraint, la contrainte ici a été expliqué par les savant comme une personne qui a peur
de perdre son quran si il le pose avant de rentrer dans les toilettes, alors par nécessité il pourra
le mettre dans une chose qui l’entoure comme une poche
-Lire le Quran
-Evoquer Allah
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-L’entrée du temps de la prière
-La puberté
-La capacité physique à accomplir les ablutions
-Si aucun événement annulant les obligations ne survient il n’est pas obligatoire de les
refaire, au cas contraire il est obligatoire de les faire si on commet un acte annulant les
ablutions
-La raison
-La disponibilité d’une quantité d’eau pure et purificatrice qui va être suffisante pour faire les
ablutions, ou la disponibilité de la terre ou une pierre pure pour faire le tayyamum si il n’y a
pas d’eau
-L’absence de sommeil et d’oubli de la prière, car comme il est venu dans le hadith où le
prophète a dit que le sommeil et l’oubli sont une excuse pour avoir raté une prière, le
sommeil par contre doit être involontaire c’est-à-dire qu’on ne peut pas avoir l’intention de
dormir pour pouvoir rater la prière
Si vous l’avez remarqué j’ai ré écrit toutes ces conditions au tout début du pdf, car la
répétition facilite la mémorisation.
-L’intention au début, si l’intention est oublié après le lavage du visage cela n’invalide pas,
car les fuqaha maliki ont estimé que le fait de trop penser à l’intention amène au Waswas
-Le lavage du visage, y compris passer les doigts sous la barbe légère ou essayer et frotter la
barbe épaisse. Les savants ont dit que la barbe légère, est une barbe où il y a des trou et on
voit la peau
-Le lavage des mains jusqu’aux coudes, et cela comprend frotter entre les doigts des mains,
sauf sous la bague. La bague autorisé pour l’homme est une bague en argent qui pèsent pas
plus de six grammes, à savoir également que si la femme ou l’homme ont plusieurs bagues,
ils devront tous les enlevées
-Le frottement avec la paume de la main. À savoir dans les ablutions le frottement est valide
uniquement avec la paume de la main, c’est-à-dire qu’on ne peut pas frotter avec le dos de la
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main, ou le pied contre l’autre pied, par contre lors du ghusl cela sera permis de frotter avec
le dos de la main ou un objets
-La continuité entre les actes, les savants du madhab ont dit qu’il ne faut pas faire une pause
lors des ablutions ou du ghusl qui va permettre au dernier membre lavé de sécher dans un
endroit à température modéré, ainsi si en s’arrêtant lors du lavage le dernier membre sèche,
les ablutions seront invalide. Les savants ont estimé la discontinuité qui va invalider les
ablution a un peu près 5 minutes à température modéré
Cette personne homme ou femme doit essuyer ce qui dépasse de sa tête comme cheveux en
passant ses mains humides dessus, ensuite il ou elle devra passer ses mains sous ses cheveux
pour essayer son cou.
L’homme ou la femme n’est pas obligé de défaire ses tresses, sauf si ces tresses sont serrés,
dans ce cas ils devront les défaire.
Quel est le jugement de celui qui a fait ses ablutions avec une discontinuité ? :
-Si la discontinuité a été faites par oubli ou incapacité, comme pour celui qui a fait tomber
son récipient d’eau, alors il devra garder son intention ou la renouveler, et continuer la ou il
s’est arrêté
Quel est le jugement de celui qui a oublié une obligation lors des ablutions ? :
Cette personne devra laver immédiatement la partie oubliée obligatoirement, et répéter ce qui
suit par préférabilité, donc celui qui a laver tous ses membres mais à oublié le lavage du
visage, il devra laver obligatoirement le visage et répéter les ablutions des autre membres qui
sont après le visage par recommandation.
-Laver les mains jusqu’au poignet en dehors du récipient dans lequel on fait ses ablutions
-Repasser (le retour) ses mains mouillées sur la tête, la sunnah ici marche uniquement si les
mains sont encore humide
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-Essuyer l’intérieur et l’extérieur des oreilles
Info : la différence entre une sunnah et une fadilah, réside dans le fait ou le prophète n’a pas
délaisser une sunnah alors qu’il a déjà délaisser une fadilah
-Utiliser peu d’eau tout en ayant assez pour faire ses ablutions, équivalent à un peu près 600
ml 700 ml équivalent d’un mudd
-Commencer par laver les parties supérieures avant les parties inférieures des membres
-Utiliser un siwak
-Dire après avoir terminé « َّ ﺍﻟﻠَّﻬُﻢ،ُ ﻭَﺃَﺷْﻬَﺪُ ﺃَﻥَّ ﻣُﺤَﻤَّﺪًﺍ ﻋَﺒْﺪُﻩُ ﻭَﺭَﺳُﻮﻟُﻪ،ُ ﻭَﺣْﺪَﻩُ ﻻَ ﺷَﺮِﻳﻚَ ﻟَﻪ،ُﺃَﺷْﻬَﺪُ ﺃَﻥَّ ﻻَ ﺇِﻟَﻪَ ﺇِﻻَّ ﺍﻟﻠَّﻪ
ُ ﺃَﺳْﺘَﻐْﻔِﺮُﻙَ ﻭَﺃَﺗُﻮ،َ ﺃَﺷْﻬَﺪُ ﺃَﻥَّ ﻻَ ﺇِﻟَﻪَ ﺇِﻻَّ ﺃَﻧْﺖ،َ ﺳُﺒْﺤَﺎﻧَﻚَ ﺍﻟﻠَّﻬُﻢَّ ﻭَﺑِﺤَﻤْﺪِﻙ،َ ﻭَﺍﺟْﻌَﻠْﻨِﻲ ﻣِﻦَ ﺍﻟْﻤُﺘَﻄَﻬِّﺮِﻳﻦ،َﺍﺟْﻌَﻠْﻨِﻲ ﻣِﻦَ ﺍﻟﺘَّﻮَّﺍﺑِﻴﻦ
ﺏ
َﺇِﻟَﻴْﻚ. »
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La petite impureté empêche de faire la prière, le tawaf, et de toucher le mushaf (Quran
physique).
Il est permis de toucher le Tafsir du quran, et il est également permis à l’élève et l’enseignant
de toucher le mushaf.
-Visiter un souverain
-Visiter un pieux
-Lire le Quran
-Lire des hadith (comme l’imam Malik faisait, qu’Allah lui fasse miséricorde)
-Avant de dormir
-Renouveler et maintenir les ablutions pour chaque prière, et pour le tawaf, car les ablutions
sont une lumière
Chapitre sur les annulatifs des ablutions, et ce qui nécessite les ablutions
-Les selles
-Les gaz
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-L’urine
-Le sang des menstruations irrégulières, qui sont hors période des règles
-L’évanouissement
-L’ivresse
-Le contact physique avec désir ou plaisir avec une femme ou un homme, le fait d’avoir juste
l’intention de ressentir du plaisir et qu’on n’en reçoit pas sa annule quand même les ablutions
-Le baiser sur la bouche même sans plaisir ou désir ou l’intention d’en chercher
-Toucher ses parties génitales avec plaisir ou désir sans obstacles, c’est-à-dire sans tissu ou
vêtement qui sépare la main et la partie génitale. Le fait d’avoir juste l’intention de ressentir
du plaisir et qu’on n’en reçoit pas sa annulé quand même les ablutions
-Le doute d’avoir perdu ses ablutions, en revanche si c’est du Waswas alors on refait pas les
ablutions
La janaba est dû à :
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-L’introduction du gland dans un orifice, qu’il soit de la femme, d’un homme, ou d’un
animal, et c’est valable pour la femme et l’homme
Que doit-on faire si le sperme ou le liquide de la femme sors en état d’éveil sans
plaisir ? :
Si le liquide sort sans aucune raison et sans plaisir en état d’éveil, alors il suffira juste de
laver les traces d’impureté, et de faire les petites ablutions. Ce point a été très bien expliqué
par un imam malikite que j’apprécie beaucoup qui est l’imam Al kharshi, il a bien expliqué
ce point dans son livre sharh kharshi ‘ala moukhtassar Khalil.
-Laver entièrement le corps avec de l’eau, en passant bien ses doigts dans les cheveux, les
poils du corps, le nombril, et les orteils
-Frotter absolument tout le corps aucun endroit ne doit pas être frotté avec de l’eau, même si
ce n’est pas avec la paume de la main ce n’est pas obligatoire, on peut frotter avec une
serviette ou autre objet en raison de la difficulté d’atteindre certains endroits du corps comme
le dos, par contre c’est obligatoire de frotter avec la paume de la main lors des ablutions
-Laver les mains jusqu’aux poignets avant de commencer le lavage du corps en entier,
comme cela est venu dans un hadith
-Se rincer la bouche
-Essuyer l’intérieur des oreilles, essuyer l’extérieur des oreilles est obligatoire
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Il y a huit mérites dans le ghousl qui sont :
-Tripler le lavage de la tête, en introduisant bien l’eau et ses doigts dans le cuir chevelu
-Utiliser peu d’eau sans excès, le prophète faisait le ghousl avec un sa’ qui est l’équivalent de
2 litres ou 2,5 litres d’eau
-Certains savant malikites rajoutent comme mérites -> l’ordre des sunan entre eux, le siwak,
et l’ordre des actes obligatoires
Que ce soit pour l’homme ou la femme, il est obligatoire de défaire les tresses durant les
grandes ablutions.
La grande impureté interdit la récitation du quran, sauf pour les invocations et les choses
similaires.
-Le sang des menstrues et les lochies interdisent l’entrée dans la mosquée, sauf si c’est une
grande nécessité comme avoir peur pour sa vie
-Toucher le mushaf sauf si on n’est élève ou enseignant, car ici les fuqaha ont estimé que le
sang des menstrues et lochies ne sont pas voulu et vu qu’on ne peut pas faire le ghusl jusqu’à
la fin de la période, on va faciliter les sœurs, par contre l’état de janaba on peut faire le ghousl
quand on veut contrairement aux règles et aux lochies, et donc en état de janaba on aura pas
cette facilité
-Il n’est pas interdit aux sœurs de réciter le quran, sauf après l’arrêt des menstrues et lochies
et avant qu’elles ne fassent le ghousl, car à ce moment les sœurs pourront faire le ghousl
quand elles le veulent, et la facilité cessera. Ainsi elles ne pourront plus lire le quran jusqu’à
faire le ghousl
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Chapitre sur l’essuyage des khouffayn et des chaussettes
Il permis de d’essuyer sur les khoufayn et les chaussettes au lieu de pieds dans les ablutions,
que ce soit en résidence ou en voyage.
Quelles sont les conditions pour l’essuyage des khouffayn et des chaussettes ? :
-Qu’elles soient cousues, il ne faut pas juste qu’on mette sur le pied ou qu’elles soient percé,
il faut que les chaussettes et les khouffayn ont la forme du pied et pouvoir rentrer nos pieds
correctement
-Qu’elles couvrent la zone requises par l’obligation, donc le pied, le talon, et les chevilles, et
les orteils
-Qu’ils soient possible de marcher habituellement avec, les fuqaha ont expliqué ici que c’est
le fait qu’on puisse marcher avec pour aller acheter à manger, se vêtir et les besoins primaires
Quelles sont les conditions pour celui qui veut essuyer sur les khouffayn et les
chaussettes ? :
-Il faut qu’il les mettent après avoir complètement accompli les ablutions avec de l’eau
-Il ne faut pas qu’il les ai porté par confort, essuyer sur les khouffayn et les chaussettes au
lieu des pieds par facilité et confort et invalidant, il faut avoir l’intention d’accomplir la
sunnah
-Il ne doit pas désobéir en le portant, c’est-à-dire qu’il doit être autorisé à le porter
Il n’y a pas de limite de temps pour les porter mais il est recommandé de les enlever chaque
vendredi.
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-Si l’un des pieds est retiré jusqu’à la cheville
À partir de quel moment la prière est invalide par une omission de l’essuyage ? :
La prière est invalide par omission de l’essuyage du dessus du pied, et on doit refaire la prière
dans le temps pour l’omission de l’essuyage du dessous du pied.
Le tayammum est la permission de faire la prière et d’autres actes d'adoration avec de la terre,
ou pierre pure, en remplacement des ablutions avec de l’eau.
-La présence d’un empêchement comme la crainte de tomber malade, de retarder la guérison
d’une blessure ou maladie, d’éviter un voleur qui est proche d’une source d’eau, la soif, ou
l’absence d’un récipient ou moyen de puiser de l’eau
-Ou si la prière va sortir de son temps et qu’on n’a pas assez de temps pour faire les ablutions
-Chercher de l’eau sur une distance de 3500 mètres sauf si il sait qu’en cherchant de l’eau la
prière va sortir de son temps
-La première frappe (des mains sur la terre ou une surface propre)
-L’essuyage du visage
-L’essuyage des mains jusqu’aux poignets, avec l’entrelacement des doigts. Il est obligatoire
d’essuyer sous la bague, contrairement aux ablutions avec de l’eau
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Le sa’id pure est tous les éléments naturels provenant de la terre sauf le bois et l’herbe, et ce
qui est modifié par l’homme comme ce qui est cuit ou enduit. L’utilisation de la terre pour le
tayammum est meilleure que une pierre pure par exemple.
-Dire bismillah
•Placer le dos de la main droite contre la paume de la main gauche, en partant du bout des
doigts, puis passer la main jusqu’au coude
-Que le tayammum soit directement relié à l’acte pour lequel il est accompli, donc sans
interruption, à savoir qu’avec le tayammum on peut faire juste une seule adoration, c’est-à-
dire qu’on peut pas faire le tayammum ensuite prier, ensuite toucher le Quran, ensuite faire
d’autres actes d’adoration, le tayammum c’est un seul a acte à la fois.
Ainsi on peut faire juste une seule prière obligatoire par tayammum, et autant de prières
surérogatoires que l’on désire sauf si elles sont nombreuses.
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-Par les annulatifs des ablutions
-Par une longue intervalle entre le tayammum et ce pour quoi il a été effectué
Quel est le jugement d’essuyer sur les bandages, les pansements, et les médicaments :
Celui qui a une blessure et craint qu'en la lavant, cela augmente la blessure ou
retarde la guérison, doit essuyer dessus. S'il ne peut pas, alors il essuie sur le
médicament. Et s'il ne peut pas, alors il essuie sur le bandage, ou le pansement selon la
nécessité.
Si le bandage tombe pendant la prière, cela invalide la prière. Cependant, s’il tombe hors de
la prière, et que la personne se dépêche de laver l’endroit ou de remettre le bandage, puis
d’essuyer dessus immédiatement, l’ablution reste valide. Dans le cas contraire, l’ablution
devient invalide.
Chapitre de la prière
Le temps de la prière est divisé en deux catégories : ikhtiyari (on n’a le choix de faire la
prière quand on veut durant le laps du temps) et darouri (nécessaire). Après ces deux temps, il
existe le rattrapage.
Il est obligatoire d’accomplir la prière dans son temps ikhtiyari, sauf en cas d’excuse valable.
Dans ce cas, il est permis de retarder la prière jusqu’au temps darouri, et elle sera considérée
comme effectuée dans le temps. Sinon, si la prière est effectuée après la fin du temps darouri,
elle sera considérée comme rattrapée.
Quelles sont les excuses pour retarder la prière jusqu’au temps Darouri ? :
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Il y a six excuses qui sont :
-L’évanouissement et la folie et
l'ivresse sans péché, et donc qui retrouve son esprit dans le temps darouri
-Les menstrues et les lochies , donc si la femme peut à nouveau faire son ghousl dans le
temps darouri
Le meilleur moyen est le début du temps de la prière, sauf pour la prière du Dhur du à une
forte chaleur il sera recommandé de la retarder pour se rafraîchir. À savoir qu'il n'est pas
interdit de dormir avant la prière, mais si on sait qu’en dormant on va rater la prière alors sa
sera interdit de dormir.
Lorsque le soleil a passé son zénith, le temps ikhtiyari pour Dhuhr commence jusqu'à ce que
l'ombre de chaque chose soit égale à sa hauteur, à l'exception de l'ombre naturelle du zénith.
Pour le temps Darouri : Lorsque l'ombre de chaque chose est égale à sa hauteur à l'exception
de l’ombre naturel du zénith, le temps darouri pour Dhuhr commence jusqu'au coucher du
soleil.
Le temps ikhtiyari pour Asr commence jusqu'à ce que le soleil jaunisse ou que l'ombre de
chaque chose soit le double de sa hauteur.
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Le temps ikhtiyari du Maghrib commence et dure un temps nécessaire pour accomplir la
prière après avoir rempli ses conditions, donc le temps de préparer l’endroit de prière, de faire
ses ablutions etc
Ainsi, on peut prier Maghrib dans un laps de temps de 15 minutes après l’adhan.
Le temps ikhtiyari pour Isha commence avec le coucher du crépuscule rouge jusqu'au tiers de
la nuit.
Le temps darouri pour Isha commence au tiers de la nuit jusqu'au lever du fajr.
Le temps darouri pour le Sobh commence à l'aube lumineuse jusqu'au lever du soleil.
Ainsi, on peut prier Sobh jusqu’à avant qu’on puisse voir les traits du visage d’une personne
dans la rue.
La prière surérogatoire est détestable après le levé du Fajr jusqu’à ce que le soleil s’élève
d’une hauteur équivalente à celle d’une lance, et après la prière du Dhuhr jusqu’à ce que la
prière du Maghrib soit accomplie.
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Quelle est la ‘awra moukhafafa de l’homme dans la prière ? :
La ‘awrah moukhafafa (légère )de l'homme est ce qui est entre le nombril et les genoux, sans
compter le nombril et les genoux.
Info : que ce soit pour l’homme ou la femme, durant la prière il faut obligatoirement cacher la
‘awrah moukhafafa.
La prière est invalide si la ‘awrah moughalladha est découverte. L’homme doit refaire la
prière dans le temps pour l’exposition du pubis et des fesses, et la femme doit refaire la prière
pour l’exposition de la ‘awrah moukhafafa.
Il est obligatoire de couvrir ce qui est entre le nombril et les genoux (sans les compter) avec
un homme ou un parent proche, et tout le corps sauf le visage, les mains, et les extrémités
comme les pieds avec une femme étrangère du à un risque de tentation de nos jours. Ainsi il
est interdit à l’homme de montrer son torse par exemple.
Il est obligatoire de couvrir ce qui est entre le nombril et les genoux avec une musulmane et
tout le corps sauf le visage et les extrémités avec un parent proche, et tout le corps sauf le
visage et les mains avec un étranger ou une non musulmane.
Il est obligatoire pour la femme pubère de couvrir le visage et les mains en cas de crainte de
tentation, il ne sont pas à cacher car ils sont une ‘awrah, ils sont cacher car il y a une cause
extérieure. Sinon en temps normal cela n’est pas obligatoire et c’est l’avis le plus juste parmis
les salaf comme le dit le salaf at tabari, voici ceux qui ont eu l’avis que le visage et les mains
ne sont pas une ‘awrah de la femme -> Al-Awza’i, Al-Dahhak, Ibn Abbas, Ata ibn Abi
Rabah, Ibn Umar, Said ibn Jubayr, Al-Nakhai, Abu Salih, Ikrimah, Abu Cha’tha, Al-Hassan
Al-Basri (le visage), Ibn Younes, Al-Tabari, Ziyad ibn Abi Mariam, l’imam Malik, Shafi3i,
Abu Hanifa
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Leurs avis se trouvent dans les Tafsir d' ibn kathir, Ibn abi Hatim, et at tabari dans la sourate
an nur verset 31. On peut également retrouver leurs avis dans le moussanaf de Abu bakr ibn
abi Shaybah et abdel razzaq Al san3ani.
-Le roukou3 , sa consiste à ce que les paumes des mains touche les genoux
-Le soujoud en plaçant une partie du front sur le sol ou sur quelque chose
de fixe lié à celui-ci, une personne recommence la prière dans son temps si le nez ne touche
pas le sol
-La tranquillité, le fait d’aller trop vite en n’ayant pas le temps de faire de manière complète
chaque acte annule la prière
-La récitation d’une sourate après la fatiha, sauf dans la troisième et quatrième unités de
prière.
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-Réciter à haute voix lors de la prière du vendredi, sobh, et les deux premières
unités du maghreb et Isha
-Dire « Sami3a Allahou liman hamidah » pour l’imam et la personne lors du lever du
roukou3
-Répondre au taslim de l’imam et de celui qui se trouve à sa gauche s’il a partagé une rak3a
avec lui
-Utiliser une soutrah pour l'imam ou celui qui prie seul, par une chose pure et fixe qui n'est
pas distrayant, s'ils craignent le passage de quelqu'un
-Écouter attentivement lors de la récitation à haute voix, même si on ne peut pas entendre son
imam
-Faire le soujoud sur les mains, les genoux et les pointes des pieds
-Bien positionner les mains sur les genoux pendant le roukou’ et redresser le dos
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-Incliner légèrement les mains pendant le roukou’ et éviter de pencher le ventre sur les
cuisses
-Poser les mains avant les genoux lors du soujoud et les retirer en
derniers en se relevant
-Placer les mains à hauteur des oreilles ou près d'elles lors du takbir du début de la prière
-Dire « Rabbana wa lakal-hamd » par l'imam et par celui qui prie seul
-Placer les mains sur les cuisses, les bouts des doigts sur les genoux
-Dans les tashahhuds, placer les trois doigts du milieu de la main étendus,
le pouce et l'index formant un cercle,et bouger l'index de droite à gauche
-Spécifier dans son intention si la prière est effectuée dans son temps ou après son temps et le
nombre d’unités
-Réciter derrière l'imam lors des prières à voix basse comme le dhuhr et le asr
-Dire « Amin » en silence pour celui qui prie seul sans conditions, ou pour l'imam dans les
prières à voix basse uniquement, ou pour celui qui suit l'imam, dans la prière à voix basse ou
à voix haute seulement s’il entend l'imam
Il est recommandé de :
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-Allonger la récitation durant le sobh, en lisant deux à trois pages dans la première unité et
une à deux pages dans la deuxième
-Allonger la récitation durant le dhuhr en lisant une à trois pages dans la première unité et une
demi-page à deux pages dans la deuxième
-Avoir une récitation modérée durant le isha en lisant une à deux pages dans la première unité
et une demi- page à une page dans la deuxième
-Raccourcir la récitation durant le asr et le maghrib en lisant un tiers à une demi-page dans
chacune des unités
Le sadl est l’avis mashhur du madhab , et il est recommandé sans condition. Le qabd est
recommandé si on n’a l’intention de suivre la sunnah, il est détestable durant les prière
obligatoires s’il ne met aucune intention ou s’il met l’intention de s’appuyer à cause de la
détestabilité de s'appuyer pendant celles-ci, mais cela est permis dans les prière
surérogatoires.
À savoir, le sadl c’est le fait de prière les bras relâchée, et le qabd c’est le fait de prier la main
droite sur la gauche, de plus en plus de savant malikites contemporains comme sai3id al
kamali opte pour l’avis de qabd.
Sinon parmis les salaf, l’imam Malik faisait le sadl, Ahl madinah également, comme salaf
aussi on peut citer sa3id ibn al jubayr, al hassan, ata ibn abi Rabah, le sahabi ibn omar et
d’autres encore
- Omettre un pilier
- Rire en toute circonstance, le sourire n’est pas un annulatif, ici on parle du rire qui produit
un son
- Manger ou boire
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- Parler, sauf brièvement pour corriger la prière de l’imam par exemple
- Le salut final par doute non par supposition, donc la prière s’annule pour celui qui fait le
taslim volontairement alors qu’il doute d’avoir terminer la prière
- La prière s’annule pour une personne arrivant en retard à la prière puis se prosterne (les
deux prosternation d’expiration) avec l’imam après le taslim, cela annule la prière car cela
rajouterai des mouvements dans la prière
- La prière s’annule si une personne se prosterne avant le taslim pour le seul délaissement
d’une sunnah khaffifah (légère)
-La venue d’un acte annulatif des ablutions comme un hadath, par exemple lâcher un gaz, ou
le fait d’oublier si on n’a fait 2 unités, ou 3 unités, sauf si c’est dû à un waswas avérée, auquel
cas on n’en tiendra pas compte, annule également la prière si une impureté tombe pendant la
prière sur le prieur, ou le vêtement, si s’accorde à lui et le touche, mais si il n’est pas
conscient de cette impureté et ne le sait pas, sa prière reste valide, sauf s' il a le temps de
refaire la prière dans son temps
- S'asseoir en iq’a
Quel est l’ordre pour celui qui est incapable de se tenir debout lors de la prière ? :
Il est obligatoire de se tenir debout sans soutien pendant la prière obligatoire. Si une personne
est incapable de se tenir debout sans soutien, elle peut se tenir debout en s’appuyant. Si elle
est incapable de se tenir debout même avec un soutien, elle doit s’asseoir sur le sol sans
soutien. Si elle est incapable de s’asseoir sur le sol sans soutien, elle peut s’asseoir sur une
chaise avec soutien. Si elle est incapable de s’asseoir sur une chaise avec soutien, elle doit
s’allonger sur le côté droit ou le côté gauche, ou sur le dos avec les pieds dirigés vers la qibla.
Si cela n’est pas possible, elle doit s’allonger sur le ventre, la tête tournée vers la qibla.
Si une personne peut se tenir debout mais prie avec une chaise, sa prière est invalide.
Celui qui est incapable de faire le soujoud se met face à la qibla et essaie d’imiter le soujoud
autant que possible.
Il est obligatoire de se repentir immédiatement et de rattraper tout ses prières, même lors des
temps prohibés, Il doit occuper tout son temps libre à rattraper et délaisser les prière
surérogatoires sauf : les prières des deux aid, la sunnah du fajr, le chafa3, et le witr
Certaines personnes ne prient pas du tout l’année et prie le tarawih, je n’ai jamais vu une telle
contradiction, celui qui a des prières à rattraper doit délaisser le tarawih et rattraper ses
prières, on fait d’abord passer ce qui est obligatoire avant ce qui est surérogatoire.
Et si les prières manquées sont nombreuses, il faut accomplir d’abord celles qui sont
présentes. Mais si elles sont cinq ou moins, il faut accomplir celles-ci avant la prière présente,
même si leur temps est déjà passé. Et on rattrape les prières dans l’ordre, en rattrape d’abord
le Sobh, ensuite le dhuhr, ensuite le asr, etc etc
Il est permis à la femme d’aller à la mosquée sauf si elle craint la tentation, ou un danger,
sinon il est recommandé qu’elle prie chez elle comme cela est venu dans le hadith de notre
noble prophète.
C’est une question qui est beaucoup « débattu » et connue, c’est un sujet à grande
divergence. Dans un premier temps, il faut savoir que celui qui renie le caractère obligatoire
de la prière est un mécréant par consensus de tout les savants de l’islam, en revanche la
divergence va se situer sur celui qui délaisse la prière par paresse en reconnaissant le
caractère obligatoire de la prière.
Ibn Abdel Barr dans son livre « At tamhid » et Abu bakr al isma’ili dans son livre « i’tiqad as
sunnah » ont expliqué les avis des salaf qui se distinguent en 3 :
-Ceux qui disent que les hadiths et athar relatif aux délaissement de la prière c’est du kufr
asghar
En faisant le jam3 des avis, la majorité des savants parmis les salaf (pieux prédécesseurs)
considèrent que celui qui délaisse la prière par paresse est quand même musulman, parmis
eux on n’a -> L’imam Malik, Shafi3i , Abu Hanifa, et tout leurs compagnons et ceux qui les
ont suivi, on n’a aussi comme nous le ibn Abdel barr un groupe important de salaf du hijaz et
d’irak qui ont leurs avis, on n’a également le grand tabi’i muhammed ibn shihab Az zuhri qui
a été l’élève de abu houreira, anas ibn Malik, ibn Omar, 3oubada ibn al samit, qui est d’avis
qu’il est quand même musulman celui qui délaisse la prière, et d’autres salaf.
Parmis la minorité des salaf qui considèrent cette personne comme mécréante on n’a l’imam
Ahmed et Ishaq ibn rahawayh.
En conclusion, la majorité des salaf et des savant qui sont venu après considèrent cette
personne musulmane, et le grand savant mujtahid chez les hanabilah, ibn qoudamah al
Maqdissi dans son livre « Al Mughni » considèrent l’avis de la majorité comme étant le plus
juste et le mieux argumenté.
Informations utiles :
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Il est vivement recommandé, comme une sunnah mou’akkadah, de raccourcir la prière de
quatre unités pour celui qui voyage sur une distance autorisée de quatre-vingt-quatre
kilomètres ou plus, aller seulement, même si c’est par mer, ou avion.
La prière est valide mais interdite pour un voyage entre soixante-trois et quatre-
vingt-quatre kilomètres.
La condition pour avoir l’intention de parcourir la distance est qu’il doit y avoir une intention
de voyage au début du trajet. Si l’intention se fait en cours de route, cela dépendra de la
distance entre l’endroit où l’intention a été prise et la destination finale. Si la distance entre
les deux dépasse la distance requise pour le raccourcissement de la prière (84 km) on
effectuera le raccourcissement, sinon, il ne le sera pas possible.
-Ou l'entrée dans son pays d'origine,même s'il revient pour un besoin ou une contrainte
Quel est le jugement concernant le fait de suivre un voyageur dans la prière pour
quelqu'un qui réside ?
Il est détestable pour un résident de suivre un voyageur dans la prière, mais si cela arrive,
chacun suit ses propre sunnah.
Lorsque le soleil se couche pour le voyageur, même si la distance du voyage ne dépasse pas
celle autorisant la réduction de la prière, et qu’il est en repos, s’il prévoit de repartir mais ne
le fait qu’après le crépuscule, il lui est permis de regrouper la prière du Asr avec celle du
Dhohr, en la faisant avancer.
Et si le soleil se couche alors qu’il est en repos et prévoit de repartir, mais ne repart qu’après
un tiers de la nuit, il lui est permis de regrouper la prière du Maghrib avec celle du Isha, en la
faisant avancer. Cependant, cela va à l’encontre de la pratique préférable.
Chapitre du jeûne
Le jeune est le quatrième pilier de l’islam, il a été prescrit la deuxième année après l’Hégire.
Et il est obligatoire pour tout musulman responsable (mukalaf) et résident (qui n’est pas en
voyage), et qui n’est pas contraint.
La confirmation ne se fait pas par les calculs des astrologues, même en cas de nuages, ni pour
eux-mêmes ni pour les autres, même si le calcul des phases lunaires et des éclipses est précis,
car le sawm et la rupture du sawm, ainsi que le pèlerinage, dépendent de la vision de la lune
et non de son existence.
Ainsi, si le juge décide de s’appuyer pour l’établissement des nouveaux mois lunaires sur le
témoignage d’une seule personne juste ou sur les calculs des astrologues déterminant les
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périodes, alors il devient obligatoire de jeûner. Donc, si un témoin juste rapporte le jugement
du juge, le jeûne devient obligatoire et s'applique à toutes les régions et pays,
même éloignés.
Le sawm est l'abstinence des désirs de l'estomac et des parties génitales depuis
l'aube jusqu'au coucher complet du soleil.
Le jeûne est interdit pendant les périodes de menstruation et de lochies, ainsi que pendant les
fêtes de l'Aïd al- Fitr et de l'Aïd al-Adha, sauf pour ceux qui doivent offrir un sacrifice
obligatoire.
Une intention au début de la nuit suffit pour tout jeune consécutif obligatoire. Si il y a une
interruption pour une raison valable, il est nécessaire de renouveler l'intention du jeune.
D’après un hadith dans la boukhari, le sahabi zayd ibn thabit affirme que lui et le prophète se
sont abstenus de manger et de boire avant la prière du fajr, qui est un temps équivalent à lire
50 versets.
Dans le musannaf d' ibn abî shaybah, il nous rapporte deux athar, l’un de muhammad ibn
sirin qui a été l’élève du compagnon abou hourayra, qui a dit « entre le repas du suhoor d’un
homme et l’iqama, il y a le temps de réciter la sourate Youssouf » et un autre athar ou Abu
‘Aqil nous dit « j’ai pris le suhoor avec ali et ensuite il a ordonné au muezzin de faire
l’iqama » donc le fait de s’arrêter de manger et de boire avant l’aube était une chose connu
chez les salaf, ainsi on peut pas qualifier ça de bid3a, wa allahu a3lem.
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-Celles qui nécessitent seulement de rattraper le jeûne.
-Et celles qui nécessitent à la fois de rattraper le jeûne et une expiation (kaffarah)
Info utile : dans oussoul al fiqh ce choix de catégories d’obligations est nommé : Al wajib
mukhayyar, qui est désigné comme une obligation ou plusieurs choix sont proposés.
D’ailleurs, il n'est pas permis de combiner, comme nourrir trente pauvres et jeunes un mois.
-Éjaculer en continuant de penser ou de regarder quelque chose (une femme, une photo ou
autres) pour le plaisir. Ainsi ici on parle uniquement de la sortie du sperme et non du liquide
pré séminal qui lui nécessite juste de rattraper le jour du jeûne. Donc éjaculer de manière
volontaire à l’aide d’une pensée, photo, regard qui va être prolongé et soutenu pour celui qui
ejacule habituellement, cela va invalider le jeûne et il devra rattraper le jour + faire une
expiation. En revanche, pour celui qui n'éjacule pas habituellement par une simple pensée, ou
un regard prolongé et qu’il éjacule, il ne sera pas tenu de faire une expiation mais juste
rattraper le jour
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-Rompre le jeûne pour une excuse valable telle que le voyage, la maladie, l'oubli, la
contrainte ou une interprétation proche (en pensant que l’aube n’est pas arrivé) par contre si
on voit le soleil etc on peut plus avoir de doute que l’aube est déjà passé
-L'arrivée d'un liquide dans la gorge par un orifice supérieur, même s'il est étroit, comme par
l'œil ou l'oreille, et par un lavement si cela atteint l’estomac
-Manger en étant dans le doute sur l'entrée de l'aube ou le coucher du soleil, ou manger ou
voire involontairement, dans ce cas on va devoir continuer de jeûner et rattraper ce jour en
raison de la sacralité du jour même si ça été fait involontairement
-L'émission de sperme par celui qui touche sa femme alors qu'il est habituellement en sécurité
en touchant, et que d’habitude il ejacule pas
Il n’y a pas à rattraper le jour si autre chose que du liquide atteint la gorge uniquement ou
depuis une ouverture inférieure vers l'estomac. Il n'y a pas à rattraper le jour pour ce qui est
involontaire comme avaler une mouche ou de la poussière de la route ou de la farine pour un
boulanger.
Quelle est la règle concernant le fait de s’abstenir (de manger et de boire) pour celui qui
a rompu son jeûne pendant le Ramadan, un jour de rattrapage, ou un jeûne
surérogatoire ? :
-L’abstention pendant le Ramadan est obligatoire, que la rupture du jeûne ait été
intentionnelle, par oubli ou par contrainte
-L’abstention lors du rattrapage du Ramadan est permise mais non obligatoire, que la rupture
du jeûne ait été intentionnelle, par oubli ou par contrainte
-L’abstention dans le cas d’un jeûne surérogatoire est obligatoire en cas d’oubli, de contrainte
ou d’inadvertance, mais elle n’est pas obligatoire si la rupture était intentionnelle et interdite
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-Retarder le repas de l'aube (suhur)
-Rompre le jeûne rapidement
Il est détestable de goûter du sel et de commencer les préliminaires sexuels à condition qu’on
n’est sur de sa capacité à se retenir d’ejaculer pour l’homme ou la femme.
Il est permis de se rincer la bouche pour étancher sa soif, et de se brosser les dents à condition
d’être vigilant à ne pas avaler, et il est aussi permis d’utiliser le siwak toute la journée.
Il est permis de rompre le jeûne en voyage de courte durée, si l'intention de rompre le jeûne a
été faite la nuit et que le voyage a commencé avant l'aube. Si l'intention de jeûner est faite
puisque la personne rompt son jeûne , elle doit expirer. Car chez les malikites le fait de faire
volontairement acte recommandé, on n’a l’obligation de le terminer ou le compléter, et ceci
marche pour un jeûne surérogatoire, une prière surérogatoire, le tawaf, et le oumra, et les
savant malikites pour dire que celui qui fait un vœu verbale, ou commence à acte
recommandé doit obligatoirement le terminer, car c’est nous qui avons fait le choix de le faire
et c’est comme une promesse envers allah, c’est un engagement, et ils ont argumenté sur le
verset « Ne rendez pas vos œuvres nulles ».
La mère allaitante doit expier par obligation si elle craint pour son enfant en donnant un
mudd de nourriture pour chaque jour.
Celui qui néglige de rattraper des jours jusqu'à ce qu'un autre Ramadan commence doit
expier, et l'expiation ne se répète pas avec la répétition des années.
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-Jeûner trois jours chaque mois sans spécification
Il est détestable de jeûner les six jours de Shawwal sous cinq conditions. Si l'une
de ces conditions est absente, il n'y a pas de détestation :
-Croire que leur sounnah est liée à celle du ramadan comme les prières surérogatoires après
les prières obligatoires
Quel est le jugement concernant la rupture du jeûne lors d'un jeûne surérogatoire ? :
Celui qui rompt volontairement un jour de jeûne surérogatoire doit le rattraper, et celui qui
rompt par oubli le complète et en reçoit la récompense.
Si quelqu'un rompt le jeûne par oubli lors du rattrapage du ramadan, cela n'est
pas suffisant, il devra être rattrapé ce jour et il a le droit de rompre son jeûne, mais il est
préférable de le compléter, donc de continuer à jeûner.
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-Les animaux marin même si ils sont retrouvé mort
-Les oiseaux même ceux qui mangent des impureté ou ont des serres (comme les aigles)
-Les insectes, si on met l’intention de dhaka lorsqu’ils meurent à condition qu’ils n’ont pas un
poison. L’intention de dhakat est un des quatre type d’abattage rituel qui consiste au moment
de tuer l’insecte d’avoir l’intention de le rendre licite à la consommation
-Les animaux prédateurs terrestres, ici ce sont les animaux qui ont des canines comme les
chat et les chiens
-Le porc
-Les chevaux
-Les mules
-Les liquides si une impureté s'y dissout, peu importe la quantité de liquide ou la petitesse de
l'impureté, le liquide ne peut être purifié en aucun cas, tout comme la viande cuite avec une
impureté
Bonus : il est interdit de consommer en grande quantité du thé, du café, et de trop manger de
façon générale car sa nuit à la santé.
Nous sommes arrivés à la fin de la première version du pdf, j’espère qu’il sera bénéfique et
n’hésitez pas à le partager pour que tout le monde puisse en bénéficier.
N’oubliez pas d’invoquer pour nos frères et sœurs palestiniens, ouïghours, syriens, et tous les
peuples musulmans persécutés dans le monde, Baarakallahu fikoum.
Gloire à toi, ô Allah, et louange à toi. Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre divinité que toi, toi
seul sans associé. Je te demande pardon et je me repens pour toi.
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