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Thèse Haricot PDF

Ce mémoire de master présente une étude sur le comportement de six variétés d'haricot vert (Phaseolus vulgaris L) cultivées sous serre avec deux systèmes de conduite : conventionnelle et agro-écologique. L'objectif principal est d'évaluer les potentialités génétiques des variétés en termes de rendement et d'adaptation aux conditions environnementales. La recherche a été soutenue publiquement le 02/07/2019 à l'Université Ahmed Draïa Adrar.

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Thèse Haricot PDF

Ce mémoire de master présente une étude sur le comportement de six variétés d'haricot vert (Phaseolus vulgaris L) cultivées sous serre avec deux systèmes de conduite : conventionnelle et agro-écologique. L'objectif principal est d'évaluer les potentialités génétiques des variétés en termes de rendement et d'adaptation aux conditions environnementales. La recherche a été soutenue publiquement le 02/07/2019 à l'Université Ahmed Draïa Adrar.

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique

Université Ahmed Draïa Adrar


Faculté des Sciences et de la Technologie
Département des Science de la nature et
de la vie

MEMOIRE
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Sciences agronomiques
Spécialité : Système de production agro-écologique
Intitulé

Etude du comportement de six variétés d’haricot vert


(Phaseolus vulgaris L) sous serre et avec deux
systèmes de conduit : conventionnelle et

Agro-écologique.

Présenté par :
Berrichi Djamila
Negaza Rekia

Soutenu publiquement le 02/07/2019.


Devant le jury :
Président : Mr Iddou A. Pr. Univ. Adrar
Promoteur : Mr Boulgheb A. M. C. B Univ. Adrar
Examinateur : MM Rahmani S. M. A. A Univ. Adrar

Année Universitaire : 2018/2019


Dédicaces

Je dédie ce travail à mon père et ma mère,

Mes frères et sœurs pour leur soutien,

Toute ma famille,

Toutes mes amies, sans exception

DJAMILA

I
Dédicaces

Je dédie ce travail à mon père et ma mère,

Mes frères et sœurs pour leur soutien,

Toute ma famille,

Toutes mes amies,

Sans exception

ROKIA

II
Remerciements

Louange soit à Dieu, qui nous a éclairé sur le chemin de la science et de la connaissance et
nous a aidé à accomplir ce devoir.

En premier lieu, nous tenons à remercier notre Dieu, qui nous a donné la force pour
accomplir ce travail.

Nous adressons nos vifs remerciements à notre promoteur consultant, Mr : Boulgheb


Abdelmadjid de nous avoir orienté tout au long de ce travail, et pour ses explications,
remarques et conseils et qui nous ont été précieux pour la réalisation de ce travail.

Nous présentons nous chaleureux remerciements au Pr Iddou Abdelkader ;


président du jury et Mr Abekhti Abdelkader ; membre de jury d’avoir accepté de juger
notre travail

Comme nous tenons à remercier tous les enseignants pour leur aide et orientation durant nos
études de graduation.

Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à tous ceux qui ont participé
de près ou de loin à l’aboutissement de ce travail.

III
Liste des abréviations
C.E. Conductivité électrique
Co2 Dioxyde de carbone
C.V.M Coefficient de Variation Moyenne.
°C Degrés Celsus
DNA Désoxyribonucléique acid
FAO Food and Agriculture Organisation
H.S. Hautement Significative.

ML Mètre linéaire

mS.cm-1 Millisiemens par centimètre.

NPK Azote, Phosphore et Potassium

ppm Partie par million

p.p.d.s Plus petite différence significative


Qx/ha Quintaux par hectare
S Significatif
RDT Rendement par hectare.
T Température moyenne

T.H.S Très Hautement Significative.

IV
Liste des tableaux

Tableau 1 Composition chimique de l’haricot vert


Tableau 2 Systématique de Phaseolus vulgaris L.
Tableau 3 Stades de croissance d’haricot commun
Tableau 4 Codes et variétés utilisées lors de l’expérimentation.
Tableau 5 Composition de l’eau d’irrigation en mg/l (Station A.N.R.H. Adrar).
Tableau 6 Codes et variétés parentales utilisées lors du croisement.
Tableau 7 Abréviations des caractères et leurs significations statistiques.
Tableau 8 Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères morphologiques
et phénologiques enregistrés chez les six (06) variétés étudiée
Tableau 9 Pourcentages des diverses sources de variation relatives aux nombre de ramification
générée par semaine, la précocité à la floraison par bouquet floral ainsi que le
nombre de fleurs épanouis par semaine.
Tableau 10 Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères; longueur et le
diamètre des gousses enregistrés chez les six (06) variétés étudiées
Tableau 11 Pourcentages des diverses sources de variation relatives aux moyennes de la
longueur ainsi que du diamètre de la gousse des 5 premiers bouquets floraux.
Ta Tableau 12 Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des performances moyennes
relatives au poids moyen du poids de la gousse ainsi que le nombre moyen des
grains par gousse des cinq premiers bouquets floraux des variétés étudiés.
Tableau 13 Pourcentages des diverses sources de variation relatives au poids moyen de la
gousse ainsi que le nombre moyen de grains par gousse des cinq premiers bouquets
floraux des variétés étudiés.
Tableau 14 Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des performances moyennes
relatives le nombre moyen de gousses récoltés, le poids moyen des gousses récoltés
ainsi que leur poids.
Tableau 15 Pourcentages des diverses sources de variation relatives au relatives le nombre
moyen de gousses récoltés, le poids moyen des gousses récoltés ainsi que leur poids
des variétés étudiés.
Tableau 16 Performances moyennes relatives au stade floraison, le nombre et le rythme
d’émission des ramifications secondaires, des valeurs statistiques de références
(moyenne, minimale et maximale).
Tableau 17 Performances moyennes relatives aux caractéristiques des gousses ; longueur et
diamètre au stade fin grossissement des cinq (05) premiers bouquets floraux ainsi
que des valeurs statistiques de références (moyenne, minimale et maximale).
Tableau 18 Performances moyennes relatives au poids moyens de la gousse et le nombre moyen
de grains par gousse des cinq (05) premiers bouquets floraux ainsi que des valeurs
statistiques de références (moyenne, minimale et maximale).
Tableau 19 Performances moyennes relatives au nombre moyen de gousses récoltées, poids
moyen de la gousse et poids des récoltes par plante ainsi que des valeurs
statistiques de références.
Tableau 20 Liaisons des coefficients de corrélation entre les caractères étudiés
Tableau 21 comporte des performances moyennes relatives à la précocité à la floraison, le poids
récolté des gousses et nombre de gousses de gousses par systèmes et variétés.

V
Table des matières

Introduction ……………………………………………………………………………………… 1
Chapitre I : Synthèse bibliographique …………………………………………………………… 4
1.1. Généralités …………………………………………………………………………………. 4
1.2 Composition et valeur nutritive de l’haricot vert ……………………………………………. 4
1.3 Origine et répartition géographique …………………………………………………………. 5
1.4 Description morpho physiologiques………………………………………………………… 5
1.4.1 Partie souterraine………………………………………………………………………… 5
1.4.1.1 Racines……………………………………………………………………………….. 5
1.4.2 Partie aérienne……………………………………………………………………………. 5
1.4.2.1 Tige…………………………………………………………………………………….. 5
1.4.2.2 Ramifications et feuilles……………………………………………………………… 5
1.4.2.3 Fleurs…………………………………………………………………………………... 6
1.4.2.4 Fruits…………………………………………………………………………………… 6
1. 4.2.5 Graines……………………………………………………………………………….. 6
1.5 Description botanique (systématique) et noms vernaculaires……………………………….. 6
1.5.1 Systématique de Phaseolus vulgaris L. ………………………………………………… 6
1.6 Cycle de végétation………………………………………………………………………….. 7
1.6.1Phase de germination…………………………………………………………………… 7
1.6.2 Phase de croissance……………………………………………………………………….. 7
1.6.3 Phase de floraison………………………………………………………………………… 7
1.6.4 Phase de maturation…………………………………………………………………… 7
1.6.5 Récolte …………………………………………………………………………………… 8
1.6.6 Rendements potentiels…………………………………………………………………….. 8
1.7 Facteurs affectant le rendement et ses composantes…………………………………………. 8
1.7.1 Hauteur de la tige…………………………………………………………………………. 9
1.7. 2Date de semis …………………………………………………………………………….. 9
1.7.3 Dose de semis ……………………………………………………………………………. 9
1.7.4 Intérêt du compost ………………………………………………………………………… 10
1.7.5 Stress hydrique………………………………………………………………………… 10
1.7.6 stress thermique………………………………………………………………………….. 10
1.7.7 pH du sol………………………………………………………………………………….. 10
1.8 Stades de croissance de l’haricot commun………………………………………………….. 11
Chapitre II : Partie expérimentale ………………………………………………………………….. 14
2.1 Etude du milieu ………………………………………………………………………………. 14
2.1.1 Eau d’irrigation……………………………………………………………………………. 14
2.2. Matériel végétal, dispositif expérimental et itinéraire technique…………………………….. 14
2.2.1 Matériel végétal…………………………………………………………………………… 14
2.2.1.1 Variétés utilisées………………………………………………………………………. 14
2.2.2 Dispositif expérimental……………………………………………………………………. 15
2.2.2.1. Localisation et identification du site de l’essai……………………………………….. 17
2.2.2.2 Méthode expérimentale……………………………………………………………….. 17
2.2.3 Itinéraire technique………………………………………………………………………… 17
2.2.3.1 Irrigation……………………………………………………………………………….. 17
2.2.3.2 Travail du sol………………………………………………………………………….. 17
2.2.3.3 Fertilisation de couverture………………………………………………………… 18
2.2.3.4 Semis………………………………………………………………………………….. 18
2.2.3.5 Désherbage …………………………………………………………………………… 18
2.2.2.6 Récolte………………………………………………………………………………… 18
2.3 Analyses des données…………………………………………………………………………. 19
2.3.1 Analyse de la variance…………………………………………………………………….. 19

VI
2.3.2Comparaison des moyennes (la plus petite différence significative :ppds) :…………….. 19
2.3.3 Coefficients de variation moyenne (CVM)……………………………………………….. 20
2.3.4 Coefficients de corrélation………………………………………………………………… 20
Chapitre III: Résultats et discussions……………………………………………………………..... 22
3.1 Etude du milieu ………………………………………………………………………………. 22
3.1.1 Propriétés physiques du sol…………………………………………………………………… 22
3.1.2 Eau d’irrigation……………………………………………………………………………………… 22
3.1.2.1 Composition chimique de l’eau d’irrigation………………………………………………….. 22
3.2. Etudes des variétés utilisées ……………………………………………………………….. 22
3.2.1 Analyse de la variance relative aux performances des variétés étudiées dans les deux 23
systèmes de production………………………………………………………………………….
3.2.1.1Stade floraison et émission des ramifications secondaires…………………………….. 23
3.2.1.2 Stade fin de grossissement des gousses ; caractéristiques des gousses………………... 26
3.2.1.3 Poids moyen des gousses et le nombre moyen de grains par gousse…………………. 28
3.2.1.4 Poids et nombre moyens de gousses par cueillette et par plante …………………. 30
3.2.2 Etudes des performances relatives aux valeurs propres des variétés utilisées ………….. 32
3.2.2.1 Nombre de bourgeons émis …………………………………………………………… 33
3.2.2.2 Précocité à la floraison ………………………………………………………………… 34
3.2.2.3 Nombre moyen de fleurs épanouis par bouquet et par semaine …………………….. 35
3.2.2.4 Stade fin de grossissement des gousses ; caractéristiques des gousses………………. 36
3.2.2.4.1 Longueur de la gousse ……………………………………………………………. 37
3.2.2.4.2 Diamètre de la gousse …………………………………………………………….. 38
3.2.2.4.3 Poids moyen de la gousse et le nombre moyen de grains par gousse …………. 39
3.2.2.4.4 Poids moyen de la gousse ………………………………………………….. 40
3.2.2.4.5 Nombre moyen de gousses récoltées, poids moyen de la gousse et poids des 41
récoltes par plante……………………………………………………………
3.2.2.4.6 Nombre moyen de gousses récoltées par cueillette et par plante ……………… 42
3.2.2.4.7 Poids moyen de la gousse ………………………………………………….. 43
3.2.2.4.8 Poids moyen récolté par cueillette et par plante ……………………………… 43
3.2.3 Liaisons inter-caractères…………………………………………………………………. 44
3.2.4 Effet du système de production sur le comportement de divers caractères étudiés 47
3.2.4.1 Précocité à la floraison …………………………………………………………… 47
3.2.4.2 Nombre de gousses récoltées par cueillette………………………………………. 47
3.2.4.3 Poids récolte par cueillette et par plant……………………………………………. 47
Conclusion ……………………………………………………………………………………… 49
Références bibliographiques ………………………………………………………………………. 52

VII
Introduction
Introduction

Introduction
L’haricot vert (Phaseolus vulgaris) est originaire du Pérou et a été introduit en Europe par les
espagnols autour du 16ème siècle ensuite dans le monde entier par les commerçants espagnols et
portugais. Actuellement, les plus grands producteurs commerciaux des haricots verts frais
comprennent : les États-Unis, France, Mexique, Philippine et la Turquie. (FAO 2017). Digestibles,
faibles en calories et riches en vitamines ce sont les vertus réelles des haricots verts.

En Algérie, l’haricot occupe une part importante parmi les aliments les plus consommables la
surface totale réservée à sa culture uniquement pour l’année 2016 est de l’ordre de 4061 ha avec
une production totale de 139587,13 de tonnes calculée sur la base d’un rendement moyen de 343,73
qx/ha (FAO Stat 2016).

L’objectif principal de cette étude est de déterminer les potentialités du matériel génétique
relativement varié et disponible au niveau des centres d’approvisionnement relatif à l’haricot vert.
Une caractérisation qui focalise et cibles les traits quantitatifs les plus importants tels que le
rendement et les caractères d’adaptation aux conditions du milieu (la précocité…) des variétés les
plus cultivées dans la région d’Adrar.

Par ailleurs, il est utile d’inclure un facteur secondaire qui pourrait affecter la qualité
d’expression des potentialités de ces variétés, à savoir ; le mode ou le système d’exploitation le plus
appropriés pour ces variétés. De ce fait, nous avons opté pour l’utilisation de deux systèmes
distinctes d’exploitation ; le système conventionnel qui se base sur l’usage intensif des produits
chimiques de synthèses relatif à l’engraissement, la protection phytosanitaires…. Et un autre
système moins agressif vis-à-vis de la diversité phyto-génétique, moins polluant de
l’environnement… c’est le système agro-écologique.

Effectivement, les centres d’approvisionnement de semences dans la région, dispose d’une


gamme de variétés d’haricot vert dont la diversité de ses origines géographiques est
incontestablement certaine. Nous prétendons aussi à travers cet essai de révélé les plus importantes
différences morphologiques, phénologiques et agronomiques qui pourraient affectées les
potentialités et /ou génèrent des faiblesses d’expression de ces variétés.

Pour ce faire nous engageons à appliquer un dispositif expérimental approprié qui permet de
détecter la variation de comportement de ces variétés et entreprendre par la suite des analyses
1
Introduction

d’expertise à travers des traitements statistiques approfondies et conformes qui permettent de


drainer les conclusions utiles relatives aux potentialités de chaque variété.

Par ailleurs, à travers ce travail, nous allons essayer de faire une évaluation des potentialités
effectives de ces variétés particulièrement celles relatives à la variabilité génétique. En effet, la
détermination de l’effet des diverses sources de variation y compris celle d’origine génétique, sur la
diversité et la variation totale de l’expression phénotypique est d’une importance capitale qui
permet de juger l’influence exacte de ce matériel génétique affin d’établir, éventuellement un
programme de croisement et de sélection des variétés capable de répondre aux exigences du milieu
naturel, de culture et du marché.

Le présent document est subdivisé en trois chapitres, et se termine par une conclusion
générale suivie de la liste des références avec :
Chapitre I est réservé à une synthèse bibliographique.
Chapitre II est consacré pour la partie expérimentale.
Chapitre III qui comporte des résultats et discussion.

2
Synthèse bibliographique
Synthèse bibliographique

Chapitre I : Synthèse bibliographique

1.1 Généralités :
L’haricot vert (Phaseolus vulgaris L, 2n = 2x = 22), est une légumineuse alimentaire
appartenant à la famille des Fabaceae, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud
(Gepts, 1990 ; Lemma, 2003 ; Brigide et al., 2014),). Elle joue un rôle important dans
l'alimentation humaine comme source de vitamines, de protéines, de fibres, de sels minéraux et
dans la fixation biologique de l'azote (Fortin, 1996). Cette espèce se caractérise par sa capacité à
fixer l'azote dans le sol (Amanuel et al., 2000), elle est utilisés pour améliorer les conditions du
sol.

Cette caractéristique de pouvoir fixer de l’azote atmosphérique est très répandue chez les
espèces légumineuses qui sont capable de produire leur propre azote et non pas besoins d’être
approvisionner avec un apport de l’extérieur. Cette dernière particularité des légumineuses est
grâce à certaines espèces de bactéries qui fixent de l’azote. A signaler que la quasi-totalité
appartient au genre Rhizobium et vivent en symbiose avec les légumineuses dont certains
chercheurs ont pu identifier plus 44 différentes espèces.

Cette plante occupe une importance agro-économique mondiale avec une production
annuelle de 20,4 millions de tonnes en 2008 pour une superficie cultivée de 26,47 millions
d’hectares (Djeugap et al., 2014). Par ailleurs, la consommation de produits alimentaires peu
transformés, prêts à consommer ou prêts à l’emploi, a augmenté dans le monde au cours de la
dernière décennie en raison de leur aspect pratique, de leur fraîcheur et de leur qualité améliorée
(Baskaran et al., 2007).

1.2 Composition et valeur nutritive d’haricot vert :


Les haricots verts sont relativement riches en vitamines, en fibres, en sels minéraux,
entre autre en iode, et en oligo-éléments (Broughton et al ., 2003), qui sont présentés dans le
tableau n° 1.

Tableau 1: La composition chimique d’haricot vert (Torres., 2004 ; Couplan., 1998).

Composés Minéraux (mg/100g) Vitamines


Eau (90g/100g) Iode, I (0.0320) Vitamine A (170UI/100g)
Protides (8g/100g) Zinc, Zn (0.1-0.2) Vitamine B1 (0.5-3mg/100g)
Lipides (0.5g/100g) Calcium, Ca (37) Vitamine B2 (0.1mg/100g)
Glucides (21g/100g) Phosphore, P (38) Vitamine B9 (61μg/100g)
Carotène (170UI/100g) Fer, Fe (1) Vitamine C (2mg/100g)
Calories (120Kcal/100g) Sodium, Na (6/100) Vitamine E (2.5mg/100g)
Fibres (0.07g/100g) Potassium, K (208/100) Vitamine k (61,3 μg/100g)

4
Synthèse bibliographique

1.3 Origine et répartition géographique :


L’haricot est un fruit d’une plante originaire d’Amérique centrale et d’Amérique de sud. Le
mot « haricot » désigne à la foi le fruit, la graine et la plante qui les produit. Il est dérivé de «
ayacolt », nom de ce légume en nahuatl, langue parlée par les aztèques (Fortin., 1996). L’haricot,
connu sous l’appellation scientifique Phaseolus vulgaris L. est une légumineuse largement
cultivée et consommée dans le monde (Kaplan., 1981).

Ce légume a été introduit en Europe au début du XVIe siècle, mais il demeurera pendant de
nombreuses années consommé en grains. Au XVIIIe siècle, ce sont les Italiens qui commencèrent
à manger les gousses des haricots, cueillies avant la maturité, et ce sous forme de légume
(Baudouin et al., 2001).

1.4. Description morpho physiologiques :


1.4.1 Partie souterraine :
1.4.1.1. Racines :
La racine d’haricot se forme progressivement après le stade de germination, le système
racinaire initial d’haricot se forme à partir de la radicule de l’embryon qui devient la racine
primaire (Chaux et Foury., 1994).

Par ailleurs, la racine principale peut être facilement arrêtée par les obstacles du sol. Les
racines latérales ont un développement qui peut dépasser celui de la racine principale (Guignar.,
1998). Le système racinaire pivotant qui peut descendre jusqu’à 1.2 m on trouve le plus grand
nombre de racine entre 0.20 à 0.25 m de profondeur (Barreto., 1983).

1.4.2 Partie aérienne :


1.4.2.1 Tige :
Les grandes tiges peuvent attendre 2 à 3 m de long ; c’est l’haricot à rames courte ne
dépassent guère 30 40cm de rongeure et l’haricot ayant de telles tiges est appelé haricot naine
(Dupont et Guignard., 1989).

1.4.2.2 Ramifications et feuilles :


La feuille d’haricot vert est entièrement occupée par trois veines à partir de la base. Cette
plante contient deux types de feuilles et forme ; sur le deuxième nœud deux des premières
feuilles appelées feuilles primaires. Les feuilles d’haricot typique débutent à partir du troisième
nœud. Les deux premières feuilles sont simples et s’attachent face à face sur la tige tandis que Le

5
Synthèse bibliographique

reste des feuilles sont trifoliolées mesurant entre 7.5 et 14 cm de long et entre 5.5 Et à 10 cm de
large (Gallais et Bennfort., 1992).

1.4.2.3 Fleurs :
La famille Fabaceae est caractérisée par une architecture qu’elle offre des fleurs sous forme
de grappe auxiliaires courtes comptant de 4 à 10 fleurs (Chaux et Foury. ,1994). Chaque fleur a
environ 2 cm de longe et de couleur très variée ; rose, blanche, violette, rouge (Bell, 1994). Les
fleurs d’haricot vert sont de frome papilionacés, et comprennent : 5 sépales, 2 pétales, 9 étamines
soudées par leur base et une étamine libre, un ovaire avec une loge renfermant de 4 à 8 ovules.

1.4.2.4 Fruits :
Solen Hubert (1978), ce sont des gousses allongées généralement droites, plus ou moine
longues et terminées par un point. Leur largeur varie de 8 à 25 mm. Elles renferment en moyenne
de 4 à 8 graines. Dans les parois de la gousse, appelée cosse, les faisceaux libéré –ligneux sont
plus ou moins développés (Goust et Seignobos., 1998).

1.4.2.5 Graines :
Les graines sont réniformes, arrondies à ovales plus ou moins allongées. Elles sont riches
en amidon et matières protéiques. Elles ressemblent au rein et présente une cicatrice ou hile sur le
côté concave (Chaux et foury. ,1994). Le tégument peut être noir, blanc ou revêtis de différent
nuances de jaune, brun, rouge ou rose selon les variétés (Peron., 2006).

1.5 Description botanique (systématique) et noms vernaculaires :


Le genre Phaseolus appartient à la famille des Fabaceae ou Papilionaceae. Il renferme
environ 50 espèces, cinq (05) d'entres elles ont été domestiquées, et sont les plus importantes, à
savoir ; P. acutifolious, P. coccineus, P. lunatus, P. polyanthus et P. vulgaris. Cette dernière,
communément nommée haricot vert et fait partie de la chaîne trophique humaine (Gepts, 1990).
Phaseolus vulgaris L. possède plusieurs noms vernaculaires : haricot vert, haricot mangetout
(Torres., 2004).

1.5.1 Systématique de Phaseolus vulgaris L :

Le tableau n°02 comporte et résume la systématique de cette espèce légumineuse parmi le


règne végétal.

6
Synthèse bibliographique

Tableau n°02 : Systématique de Phaseolus vulgaris L.

Règne Végétale

Embranchement Spermaphytes
Sous-embranchement Angiospermes
Classe Dicotylédones
Ordre Fabale
Famille Fabacées
Sous famille Papillionaceae
Genre Phaseolus
Espèce Vulgaris

1.6 Cycle de végétation :

1.6.1 Phase de germination :

La germination des graines nécessite une durée de 4 à 8 jours en fonction des conditions
thermiques (Hubert., 1978). Les cotylédons sortent du sol plus tard et la première paire de feuilles
apparait.

1.6.2 Phase de croissance :

Avant l’émergence de 3 à 4 jours, les cotylédons commencent à s’estomper (Pitrat et


Foury., 2003) et ce 5 à 6 jours après l'apparition de la première feuille trifoliolée apparait. De 5 à
6 jours après le début de la première feuille, la deuxième feuille trifoliolée commence à
apparaître. Au bout d’un mois, le pied d’haricot possède une dizaine de feuilles trifoliolées et
atteint sa hauteur définitive de 30 à 40 cm, au dessus du sol, pour les variétés naines (Dupont et
Guinard., 1989).

1.6.3 Phase floraison :

Selon Lecomte (1997), le processus de floraison commence environ, trois semaines à un


mois après le semi et dure un mois et demi en fonction des conditions climatiques. La jeune
gousse atteint sa taille définitive approximativement en une douzaine de jours.

1.6.4 Phase maturation :

Après que la taille définitive est atteinte, la durée de formation est de 15 à 30 jours et 20 à
jours après, les gousses s'ouvrent d'elles-mêmes ; les graines étant mures. Le cycle végétatif
complet d’haricot s’étale sur 75 à 130 jours (Lecomte., 1997).

7
Synthèse bibliographique

1.6.5 Récolte :

La fréquence des récoltes sera adaptée au type d’haricot exporté. Pour l’haricot extra fin
(Kenya), les récoltes se feront tous les jours. Pour la variété Bobby, une récolte tous les trois à
quatre jours est conseillée et tous les deux jours pour l’haricot filet. Il est nécessaire de garder ces
fréquences de récolte tout au long de la production pour éviter de pénaliser les rendements
commerciaux par des écarts de triage importants. Les produits seront récoltés manuellement et
cueillis avec le pédoncule. Un soin particulier est nécessaire pour préserver la qualité de la
récolte, à savoir :
• ne pas surcharger les caisses de récolte (risque d'écrasement) ;
• préserver la fraîcheur des produits en évitant de les laisser en plein soleil ;
• mettre les récoltes, le plus rapidement possible, en chambre froide, y compris avant le
triage si ce dernier est différé.

Les récoltes se feront de préférence le matin, sauf si les plantes sont en état d’humidité
élevée. Par ailleurs en ce qui concerne le personnel chargé de la récolte, il est utile de faire
sensibiliser aux exigences qualitatives spécifiques à ce type de production.

1.6.6 Rendements potentiels :

Pour la culture d’haricot destinée pour la production et la consommation des gousses


fraîches, les performances moyennes mondiales en termes de rendement sont aux alentours de
8.5 tonnes par hectare (FAO STAT, 2010).

Cependant au niveau des pays en voie de développement, les performances moyennes sont
limitées dans une fourchette qui varie de 2,4 à 4,3 tonnes par hectare (Soejono, 1992). En fait, ces
rendements sont sensibles aux plusieurs facteurs du milieu ; la conduite de la culture, les
conditions climatiques et édaphiques ainsi que selon le type du matériel génétiques considéré.

1.7 Facteurs affectant le rendement et ses composantes :

Parmi les divers facteurs qui pourraient affecter les rendements à l’hectare, (Amanullah et
al., 2002 affirme que la date optimale de semis et une meilleure variété sont d'une importance
capitale qui assure l’obtention d’un rendement à l’hectare potentiel. Pour Essubalew Getachew
(2014), le poids moyen des gousses individuelles était sous l’influence de l’interaction de deux
facteurs à fois ; l’effet variétal ainsi que la date de semis adoptée.

Par ailleurs, une variation plus significative a été observée pour le nombre de gousses par
plante, la longueur des gousses, le poids total de gousses par plante et hauteur de la plante et
8
Synthèse bibliographique

toutes ces différences pourraient aussi être attribué à des différences dans la constitution
génétique des variétés d’haricots verts.

1.7.1 Hauteur de la tige:


Des rendements supérieurs ont été enregistrés relatifs aux populations végétales à haute tige
par rapport à des populations végétales à faible hauteur de la tige (Samih, 2008). En effet, malgré
que ces variétés soient globalement tardives par rapport aux types à tiges naines, ces variétés ont
tendance à donner des rendements plus élevés.

1.7.2 Date de semis :

Parmi les divers facteurs, la date optimale de semis et la meilleure variété sont d’une
importance primordiale pour obtenir un rendement potentiel (Amanullah et al., 2002). Les semis
précoces d’haricots mange-tout ont produit un rendement et une hauteur de plant supérieurs, mais
un diamètre de gousse, une matière sèche et une longueur de gousse plus faibles que ceux semés
tardivement (Yoldas et Esiyok, 2007). Un nombre de gousses plus élevé a été obtenu lors du
semis précédent par rapport au semis tardif (Escalante et al., 1989).

Le diamètre de gousse le plus large a été obtenu à la date de semis tardive par rapport à la
période de semis précoce. Cela pourrait probablement être dû à la disponibilité d'une plus grande
quantité d'humidité au début du semis, ce qui a renforcé la croissance végétative, ce qui a eu pour
conséquence un diamètre plus large et un rendement plus élevé (Yoldas et Esiyok, 2007).

Yoldas et Esiyok, (2007) ont également signalé que les semis précoces produisaient un
rendement plus élevé, la plus grande hauteur de la plante, mais des rendements inférieurs. Le
diamètre de la gousse, matière sèche et longueur de la gousse par rapport à la date de semis tardif.
Ce résultat est en accord avec les travaux de Marlene et al. (2008), qui ont signalé une largeur
(diamètre) de gousse supérieure lors du semis tardif par rapport au semis précoce.

1.7.3 Dose de semis :

D'après Pawar et al. (2007), le poids sec d’haricot vert s’est nettement amélioré avec une
augmentation accrue de l’écartement entre les lignes de semis de l’ordre de 30 cm et ce en
comparaison avec un espacement plus étroit des lignes (22,5 cm). De même, Un poids sec plus
élevé des gousses a été obtenu lorsque les haricots ont été plantés à des densités de plantation
plus faibles par rapport à des densités de plantation plus élevées (Samih, 2008).

Parmi les combinaisons d'espacement, celle de 40 cm x 7 cm (entre lignes x entre graines) a


donné un rendement total en gousses commercialisable le plus élevé (3 473 kg ha-1) d’haricots
9
Synthèse bibliographique

verts. Le rendement total en gousses commercialisables le plus faible (2 531 kg ha-1) a été obtenu
à partir d’haricots verts espacés de 50 cm x 7 cm, par rapport à des espacements de 40 cm x 15
cm ou encore celui de 40 cm x 10 cm.

1.7.4 Intérêt du compost :

Le compost joue un rôle important dans l’amélioration de plusieurs caractéristiques


chimiques du sol dont la fertilité, comme aussi celles relatives à la texture et structure des
couches du sol.

En effet, il a été démontré par plusieurs chercheurs que l’application de compost au sol
avait un effet positif sur la structure, la porosité, la capacité de rétention d’eau, la teneur en
éléments nutritifs et la teneur en matière organique du sol (Mays, et al., 1973 ; Smith, 1996).
Comme aussi, il améliorait la croissance des plantes, le rendement ainsi que la vigueur de la
plante (Pinamonti,et Zorzi, 1996 ; Rodrigues, et al., 1996).

1.7.5 Stress hydrique :


Le stress hydrique condamne largement les rendements potentiels de l’haricot vert et de
plusieurs cultures maraichères de plein champ ou sous serres. Il conduit à des réductions
tragiques du poids des gousses et/ou l’absence de maturation de ces dernières, voire la réduction
sévère de nombre de gousses par plante ont été signalées par plusieurs chercheurs.

1.7.6 Stress thermique :

Plusieurs études antérieures (Omae et al., 204 ; Omae et al., 205) ont démontré une corrélation
significative entre un stress du des températures élevées et la baisse des rendements d’haricot vert
et ce en raison de son association étroite avec la réduction de la disponibilité de l’eau d’irrigation
aux cultures.

1.7.7 pH du sol :

Globalement la culture d’haricot, comme pour toute plante cultivée, se développe bien dans
des sols avec un ph légèrement acide jusqu’à neutre. Dans ce cas il est intéressant de signaler que
les sols de la région d’Adrar son globalement à pH alcalin à légèrement alcalin.

Par ailleurs, selon une échelle élaborée par Boyer en 1982 dont il a délimité les intervalles de
tolérance du ph, l’haricot généralement tolère des sols avec un pH allant de 5.0 jusqu’à 7.5. Par
ailleurs selon la même source, la limite optimum du ph est de 5.4 jusqu’à 7.0

10
Synthèse bibliographique

1.8 Stades de croissance de l’’haricot commun :

La plante de l’haricot au cours du cycle de son développement et évolution passe par plusieurs
stades différents. L’échelle de croissance le plus couramment utilisé et qui permet de faire la
distinction entre ces étapes est celui de Feller et al., de 1995.

Le tableau n°03 : Montre les principaux stades de croissance d’haricot vert ainsi que les
modifications les plus importants de la plante qui pourraient coïncidées.

11
Synthèse bibliographique

Tableau 3 : Stades de croissance d’haricot commun (Feller et al., 1995)


Stade principal 0 Germination
0 Semence sèche
1 Début de l’imbibition de la graine
3 Imbibition complète
5 La radicule sort de la graine
7 Hypocotyle et cotylédons percent les téguments de la graine
8 Hypocotyle et cotylédons se dirigent vers la surface du sol
9 Levée : les cotylédons percent la surface du sol
Stade principal 1 Développement des feuilles
10 Les cotylédons sont étalés
12 2 feuilles sont étalées (une paire de feuilles est étalée)
13 3 feuilles étalées (première feuille trifoliolée)
1. Et ainsi de suite...
9 ou davantage de feuilles étalées (2 feuilles simples et 7 ou davantage de
19 feuilles trifoliolées)
Stade principal 2 Formation de pousses latérales
21 La première pousse latérale est visible
22 2 pousses latérales sont visibles
23 3 pousses latérales sont visibles
2. Et ainsi de suite...
29 9 ou davantage de pousses latérales sont visibles
Stade principal 5 Apparition de l’inflorescence

51 Les premiers boutons floraux sont visibles et dépassent les feuilles

Les premiers boutons floraux individuels, mais toujours fermés sont


55 visibles et dépassent les feuilles
Les premiers pétales sont visibles, les boutons floraux sont nombreux mais
59 toujours fermés
Stade principal 6 La floraison
60 Les premières fleurs sont ouvertes (sporadiquement)
61 Début de la floraison (2)
62 20 % des fleurs sont ouvertes (1)
63 30 % des fleurs sont ouvertes (1)
64 40 % des fleurs sont ouvertes (1)

65 Pleine floraison : 50 % des fleurs sont ouvertes (1)


67 Période de floraison principale (2)
69 La floraison s’achève : la majorité des pétales sont tombés ou desséchés (1)
Stade principal 7 Fin de la floraison : les premières gousses sont visibles (1)
71 Développement du fruit
72 10 % des gousses ont atteint leur longueur finale (1)
73 Début du développement des gousses
74 20 % des gousses ont atteint leur longueur finale (1)
75 30 % des gousses ont atteint leur longueur finale (1)
76 40 % des gousses ont atteint leur longueur finale (1)

12
Partie expérimentale
Partie expérimentale

Chapitre II : Partie expérimentale

2.1 Etude du milieu :

2.1.1 Eau d’irrigation:

Au début de l’expérimentation, nous avons procédé aux prélèvements des échantillons


d’eau d’irrigation. Ces échantillons ont assujettis one analyse chimique tandis que
l’interprétation des résultats obtenus a été réalisée au niveau de la station A.N.R.H. d’Adrar.

2.2. Matériel végétal, dispositif expérimental et itinéraire technique:

L’un des objectifs principaux à travers cette étude est de quantifier l’expression
phénotypique de certains caractères génétiques quantitatifs parmi lesquels les traits
morphologiques, ainsi que d’estimer l’importance de la variabilité globale au sein d’une gamme
de variétés d’haricot vert. Par ailleurs, nous allons aussi évaluer la part particulière des différentes
sources de diversité par rapport à la variabilité globale. Toutefois, nous allons donner une
importance considérable aux effets particuliers du matériel génétique par rapport à la variabilité
de l’expression phénotypique des caractères considérés. Certes, cette gamme de variétés d’haricot
vert est la plus répandue au niveau de la zone d’Adrar, particulièrement les zones
traditionnellement des centres d’approvisionnement de ces productions maraichères soient
protégées ou de plein champs. Elles sont aussi d’origine géographique diverse ce qui nous permet
d’espérer avoir de fortes chances d’atteindre les objectifs fixés.

L’importance pour cette étude est focaliser sur les caractères mesurables particulièrement
ceux les plus influents sur l’amélioration de l’adaptation des plantes aux conditions de conduite et
d’entretien de la culture ainsi que ceux qui permettent une ample expression des rendements
potentiels tout en faisant référence au système de production conventionnel. A ce titre, parmi les
caractères d’intérêts on peut citer ; le nombre de ramification par plante, le rendement à l’hectare
et la précocité à la floraison et à la récolte qu’elles permettent d'élargir le cycle de la végétation et
la période des récoltes et un gain considérable des agriculteurs pratiquants ce type de culture.

2.2.1 Matériel végétal :

2.2.1.1 Variétés utilisées:

Le choix des variétés utilisées pour cet expérimentation a été fait sur la base de deux
critères essentiels ; la disponibilité de la semence au niveau des grenetiers de la région ainsi que
la préférence des agriculteurs envers ces variétés. En effet, le choix des agriculteurs repose

14
Partie expérimentale

généralement sur la revenue qui pourrait générer lors de la période de récolte ainsi que sur
l’attractivité et la facilité d’écoulement des produits récoltés.

Lors de cette étude, 06 variétés différentes d’haricot vert ont été prises pour
l’expérimentation. Ce dernier est la plus utilisées, du fait que plusieurs agriculteurs préfèrent de
ne pas s’engager avec une semence nouvelle et sans disposition d’une expérience suffisante
relative au comportement de ce matériel génétique. Les noms commerciaux ainsi que les codes
des variétés étudiés sont données au tableau n° 4.

Tableau 4: Codes et variétés utilisées lors de l’expérimentation.

Code Variété
V1 DJADIDA 2017
V2 CLENDERETTE
V3 THEMA 1016
V4 ADJEDI
V5 NELSON
V6 4x4 BLOC

2.2.2 Dispositif expérimental:

Le dispositif expérimental choisi pour cet étude en dispositif factoriel avec 03 répétitions
dont la parcelle élémentaire fait un rang de 6 m de long et ce pour toutes les variétés retenues et
pour tous les blocs (figure n°1).

Les graines sont disposées dans des trous de plantation à raison de 5 graines par trou et
séparée de 3 cm entre graines. La distance entre les trous de plantation retenue est de l’ordre de
50 cm tandis que la distance entre chaque deux lignes de la culture a été élargie à 70 cm afin de
faciliter les travaux d’entretien de la culture (arrachage des mauvaises herbes, élimination des
vieilles feuilles….) et de récolte, de comptage… Cette distance, qui sépare les parcelles
élémentaires, va permettre aux plantes de s’exprimer amplement (figure1).

15
Partie expérimentale

6m

Entrée
V 1 Micro parcelle V 1 V 4

V 2 V 4 V 5

Canalisation principale du réseau d’irrigation


V 3 V 6 V 2

V 4 V 5 V 6

V 5 V 3 V 3

V 6 V 2 V 1

V 2 V 2 V 6

V 6 V 3 V 5

V 5 V 1 V 4

V 3 V 4 V 1
70 cm

V 4 V 5 V 3
55cm

V 1 V 6 V 2

Bloc I B l o c II B l o c III
1m

Figure 1 : Dispositif expérimental de l’essai

16
Partie expérimentale

2.2.2.1. Localisation et identification du site de l’essai:

La parcelle d’expérimentation est localisée au niveau de la serre biologique sis à l’intérieure


même du siège de l’université Ahmed Draya d’Adrar ; avec les références géographiques
suivantes :

-Latitude : 27°, 49’ Longitude : 00° 18’ Altitude : 278° 48’

Cette localisation est déterminée à l’aide d’un appareil G.P.S. (Global Positioning System).

Le site est à la sortie nord de la ville d’Adrar, à droit et à environ 500 m séparé de la route
nationale n° 2 au niveau de la faculté des sciences et de la technologie, tandis que l’essai ainsi
que celle de la serre biologique avaient une orientation nord- sud dont la superficie totale de cette
serre est de 816 m2.

2.2.2.2 Méthode expérimentale:

Les notations et mesures prises ont été réalisées par parcelle élémentaire au cours de
l’avancement des stades de la culture. Ils sont particulièrement focalisés sur la détermination de
certains caractères morphologiques, phénologiques et agronomiques ainsi que des composantes
de rendement.

2.2.3 Itinéraire technique:

2.2.3.1 Irrigation et préparation du sol:

Nous avons entamé la campagne agricole avec une pré-irrigation de la parcelle


d’expérimentation ainsi que pour le reste de l’itinéraire technique (semis, épandage de l’engrais
de couverture, arrachage manuel des mauvaises herbes…). Le système d’irrigation adopté est la
gaine d’irrigation en goutte à goutte. Par ailleurs, les fréquences des irrigations sont variables
selon les exigences des stades d’évolution de la culture ainsi que les conditions climatiques qui
dominent. Mais globalement, elles sont de l’ordre de deux à trois irrigations par semaine.

2.2.3.2 Travail du sol

Les travaux de préparation du sol commencent par la réalisation des trous de plantation de
et qui sont de 0,20 m de diamètre. Ces trous sont séparés régulièrement par 50 cm sur la même
ligne de la culture. Pour le système de production conventionnel et en termes d’engrais de fond,
chaque trou est rempli de 1,5 kg de fumier bien décomposé préparé localement à partir d’un
compost issu des bouses des ovins puis nous avons rajouté, à chaque trou 0,3 kg de NPK(Azote,
Phosphore, Potassium) avec une formulation de 15.15.15. Cependant pour le système de
17
Partie expérimentale

production agro-écologique, nous avons substitué de l’engrais tertiaire NPK avec de la cendre
issue de l’incinération des débris de la récolte de l’année précédente. Ensuite, le contenu de
chaque trous est bien mélangé avec de la bonne terre et ce à l’aide de la houe. Par ailleurs, tous
les travaux de la préparation du sol (confection des trous, mélange du contenu des trous…) sont
réalisés manuellement à l’aide des houes.
2.2.3.3 Fertilisation de couverture:
En ce qui concerne les engrais de couverture, pour le système agro-écologique, aucune
fertilisation à base de produits chimiques de synthèse n’a été faite. Toutefois, nous avons procédé
à l’épandage de la cendre des débris du précédent cultural après chaque mois à partir de la
première récolte et ce à raison de 0,3 kg par trou. La cendre est ensuite enfuie manuellement au
sol par des opérations de binage-buttage à l’aide des outils et soutenu fréquemment avec une
irrigation.

2.2.3.4 Semis:
Le semis des grains a été effectué directement au sol le 04 /02/2019 et suivi immédiatement
avec une irrigation. Chaque deux les lignes de semis sont espacées de 60 cm et séparés des autres
lignes avec 0,8 m tandis que la distance entre les graines au niveau de chaque trou est de 3 cm.
Par ailleurs, la profondeur des grains est de l’ordre de 2 cm.

2.2.3.5 Désherbage:

Au cours de l’évolution de la culture, nous avons pu identifier une gamme d’espèces


adventices; monocotylédones à prédominance de ray grass, pâturin et vulpin. Les adventices
dicotylédones rencontrés par ordre d’importance sont l’amarante, le rumex, le chénopode et la
moutarde. Cependant, du fait que l’envahissement des mauvaises herbes a été limité aux trous de
plantation, nous avons régulièrement procédé à des opérations d’épuration manuelle dès
l’installation du système d’irrigation.

D’autres travaux supplémentaires relatifs à la bonne conduite de la culture ont été entrepris
au fur et à mesure de l’évolution de la culture principalement : la taille à travers l’élimination des
vieilles feuilles, les feuilles atteintes de maladies…

2.2.2.6 Récolte:

Les gousses sont récoltés manuellement à chaque fois atteignent le stade propice de la
récolte ; lorsque ces derniers sont toujours pleins, fermes, lisses et juste avant le début du
grossissement des grains. L’opération s’est déroulée deux fois par semaines à partir de la 1ère

18
Partie expérimentale

récolte. Ces fruits sont rapidement assujettis aux différentes mesures (longueur et circonférence)
ainsi qu’au pesage.

2.3 Analyses des données.


Les données moyennes des aux caractères considérés relatives aux performances des
diverses variétés sont soumises aux différents traitements statistiques à savoir ;

2.3.1 Analyse de la variance :

L’analyse de la variance a été réalisée en prenant en compte la plante comme répétition


(une moyenne de 06 plantes par bloc). Cette analyse permet de déterminer l’importance de la
variation phénotypique totale. Elle permet aussi de déduire les différences sources de la variation
pour chaque caractère considéré.

L’analyse de la variance a été réalisée selon le model additif de Steel et Torrie (1980) ;

Yijk= µ + Gi +Ej + GxEij + B(E)jk + eijk (1)

Dont
Yijk : Valeur observée sur le génotype i, le système de production j et le bloc k
µ : la moyenne générale de l’essai
Gi : l’effet du génotype i.
Sj : l’effet de l’environnement j.
GxSij interaction du génotype i et le système de production j
B(E)jk : effet bloc k hiérarchie dans le système de production j.
eijk : résiduelle associée au génotype i, le système de production choisi j et le bloc k.

2.3.2 Comparaison des moyennes (la plus petite différence significative :ppds) :

Afin de réaliser une comparaison des valeurs moyennes obtenues relatives aux
performances des variétés prises lors de l’essai, nous avons opté pour la plus petite différence
significative, au seuil de 5%, (ppds 5 %). Ce dernier est calculée selon le model de Steel et Torrie
(1982) comme suit :

ppds 5% = t 5 (2)

Où,

-t : est la valeur du t de table de student au seuil de 5% pour (g-1)(b-1)


degrés de liberté de la résiduelle.
19
Partie expérimentale

- e : est la résiduelle de l’analyse de la variance de la variable considérée


-b : le nombre de blocs qui est égale à 3.
2.3.3 Coefficients de variation moyenne (CVM).

Il est calculé selon la formule suivante :

CVM (%) = * 100 (3)

Ỳ est la moyenne du caractère étudié.

2.3.4 Coefficients de corrélation

En vue d’identifier la nature des liaisons qui peuvent exister entre les performances
moyennes relatives aux caractères considérés, une matrice de corrélations est calculée entre les
paires de caractères mesurés chez les différentes variétés.

L’analyse des données relatives aux divers caractères (Calcul des moyennes, régression,
corrélation, Analyse de la variance….) a été effectuée à l’aide du logiciel Excel Stat.

20
Résultats et discussion
Résultats et discussion

Chapitre III Résultats et discussions

3.1 Etude du milieu

3.1.1 Propriétés physiques du sol

L’analyse des échantillons (03) pris de la superficielle (0 à 20 cm) du sol de la parcelle


d’expérimentation a révélé que la structure du sol est polyédrique et que la texture est sablo-
argilo-limoneuse.

3.1.2 Eau d’irrigation:

3.1.2.1 Composition chimique de l’eau d’irrigation:

Les valeurs de la teneur de l’eau d’irrigation en sel dissous sont données au tableau n° 5.

Tableau n°5 : Composition de l’eau d’irrigation en mg/l (Station A.N.R.H. Adrar).

Elément HCO3 CO3-- SO4-- Cl-1 Na+1 K+1 Ca+2 Mg+2 NO-3 pH C.E Résidus secs
Unité mg/l 107 mg/l 0 mg/l 630 540 360 28 170 70 40 7.19 5.97 1865 mg/l
mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mS.cm-1

En référence au tableau n° 5 relatif à l’eau d’irrigation est de qualité physico-chimique


relativement acceptable ; moyennement chargée en sel dont les résidus secs sont de 1865
mg/l. Le pH est légèrement basique (7,19) tandis que la conductivité électrique est de 5,97
mm/s. Ce qui est utile d’augmenter les fréquences des irrigations (logiciel A.N.R.H).

3.2. Etudes des variétés utilisées

Les noms commerciaux des si ces (06) variétés utilisées lors de l’expérimentation sont
décrits dans le tableau suivant

Tableau n ° 6: Codes et variétés parentales utilisées lors du croisement.

Code Variété
V1 DGADIDA 2017
V 2 CLENDERETTE
V 3 TEMA 1016
V 4 ADJEDI 2017
V 5 NELSON
V 6 4*4BLOUC

L’abréviation des caractères pris en considérations ainsi que la signification des


résultats de l'analyse statistique sont données au tableau n° 7.

22
Résultats et discussion

Tableau n° 7 : Abréviations des caractères et leurs significations statistiques.

Caractères étudié Abréviation Effet Effet système Interaction


variétal production variété x système
Nombre de bourgeons émets la 1ère semaine Nb.Bg. 1ère Wd HS N.S. N.S.
Nombre de bourgeons émets la 2ème semaine. Nb.Bg. 2ème Wd HS S. S.
Nombre de bourgeons émets la 3ème semaine Nb.Bg. 3ème Wd HS N.S. N.S.
Nombre de bourgeons émets 4ème semaine Nb.Bg. 4ème Wd HS N.S. S.
Précocité à la floraison du 1er bouquet Pr. Fl. 1er bq HS HS N.S.
Précocité à la floraison du 2ème bouquet Pr. Fl. 2ème bq HS S. N.S.
Précocité à la floraison du 3ème bouquet Pr. Fl. 3ème bq HS S. S.
Précocité à la floraison du 4ème bouquet Pr. Fl. 4ème bq HS S. N.S.
Précocité à la floraison du 5ème bouquet Pr. Fl. 5ème bq HS S. N.S.
Nombre de fleurs épanouis 1ère semaine Nb. Fl. 1ère Wd N.S N.S. N.S.
Nombre de fleurs épanouis 2ème semaine Nb. Fl 2ème Wd HS N.S. N.S.
Nombre de fleurs épanouis 3ème semaine Nb. Fl 3ème Wd HS N.S. S.
Longueur de la gousse du 1er bouquet L. Gs. 1er Bq HS N.S. N.S.
Longueur de la gousse du 2ème bouquet L. Gs. 2ème Bq HS N.S. N.S.
Longueur de la gousse du 3ème bouquet L. Gs. 3ème Bq HS N.S. N.S.
Longueur de la gousse du 4ème bouquet L. Gs. 4ème Bq HS N.S. N.S.
Longueur de la gousse du 5ème r bouquet L. Gs. 5ème Bq HS N.S. N.S.
Diamètre de la gousse du 1er bouquet Dm. Gs. 1er Bq HS N.S. N.S.
Diamètre de la gousse du 2ème bouquet Dm. Gs. 2ème Bq HS N.S. N.S.
Diamètre de la gousse du 3ème bouquet Dm. Gs. 3ème Bq HS N.S. N.S.
Diamètre de la gousse du 4ème bouquet Dm. Gs. 4ème Bq HS N.S. N.S.
Diamètre de la gousse du 5ème bouquet Dm. Gs. 5ème Bq S N.S. N.S.
Poids moyen de la gousse du 2ème bouquet Pd.M. Gs. 2ème Bq H.S. N.S. N.S.
Poids moyen de la gousse du 3ème bouquet Pd.M. Gs. 3ème Bq H.S. N.S. N.S.
Poids moyen de la gousse du 4ème bouquet Pd.M. Gs. 4ème Bq H.S. N.S. S.
Poids moyen de la gousse du 5ème bouquet Pd.M. Gs. 5ème Bq H.S. N.S. S.
Nombre de grains par gousse du 1er bouquet Nb. Gr./Gs. 1er Bq N.S. N.S. N.S.
Nombre de grains par gousse 2ème bouquet Nb. Gr./Gs. 2ème Bq N.S. S N.S.
Nombre de grains par gousse 3ème bouquet Nb. Gr./Gs. 3ème Bq N.S. N.S. N.S.
Nombre de grains par gousse 4ème bouquet Nb. Gr./Gs. 4ème Bq N.S. N.S. N.S.
Nombre de grains par gousse 5ème bouquet Nb. Gr./Gs. 5ème Bq N.S. N.S. N.S.
Nombre moyen de gousses récolté Nb. M.Gs. Récolt S. S. N.S.
Poids moyen de gousse Pds M. Gs. H.S. N.S. H.S.
Poids moyen récolté par récolte Pds M. Récolt.Pte S. S. S.

3.2.1 Analyse de la variance relative aux performances des variétés étudiées dans les
deux systèmes de production

3.2.1.1Stade floraison et émission des ramifications secondaires.

Le tableau n°8 comporte l’analyse de la variance relative aux carrées moyennes des
écarts des différentes sources de variations dues aux blocs, variétés et systèmes de
production ainsi que à l’interaction entre la variété et le choix du système de production
concernant le stade floraison et le nombre et le rythme d’émission des ramifications
secondaires.

23
Résultats et discussion

Tableau n°8 : Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères morphologiques et
phénologiques enregistrés chez les six (06) variétés étudiées

Source ddl Nb.Bg Nb.Bg. Nb.Bg. Nb.Bg. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Nb. Fl. Nb. Fl 2 Nb. Fl 2
.1 Wk 2 Wk 3 Wk 4 Wk 1 bq 2bq 3bq 4bq 5bq 1 Wk Wk Wk
Variété 5 **1,95 **3,20 **12,67 **24,29 **29,11**18,86**21,09**15,07**21,22 0,36 **4,27 **10,53
Bloc 2 0,15 0,19 *0,46 **2,14 *5,83 4,01 **3,89 3,26 1,43 *0,26 0,19 *2,04
Système
production 1 0,05 *1,27 0,30 3,33 **45,56 *29,04 *22,83 *21,01 *19,02 0,00 2,84 7,08
Variété X
système 1 0,47 **0,37 0,30 **1,32 0,81 5,88 *3,79 2,12 3,66 0,16 0,83 *0,92
Erreur 10 0,86 0,33 0,60 0,48 2,47 6,38 5,18 5,60 10,31 0,42 0,65 1,53
Total 4,06 5,81 15,08 34,63 91,88 71,61 61,75 57,69 64,58 1,59 1,59 10,54 24,41

(*) Valeurs significatif au seuil de probabilité inférieur à 0.1


(**) Valeurs significatif au seuil de p < 0.01.

A la lumière des résultats de l’analyse de la variance relatifs aux performances


réalisées par les diverses variétés étudiées, au niveau des deux systèmes de productions
ainsi que l’interaction générée, nous avons enregistré un effet génotypique hautement à très
hautement significatif relatif à toutes les performances des caractères mesurés chez ces
variétés à savoir ; le nombre des ramifications secondaires générées par semaines, la
précocité à la floraison des 5 premiers bouquets floraux ainsi que le nombre de fleurs
hebdomadairement épanouis (tableau n° 8).

Par ailleurs, l’effet du système de production sur les performances des variétés est
moins exprimé et ce en comparaison à l’effet variétal. En effet, à l’exception du nombre de
fleurs épanouis par semaines, il est globalement significatif chez les caractères liés à la
précocité à la floraison des bouquets et rarement ou pas significatif chez les deux autres
types de caractères à savoir ; la précocité à la floraison et le nombre de fleurs épanouis par
semaine respectivement.

Cependant, en ce qui concerne l’effet de l’interaction entre les deux facteurs étudiés,
la règle générale c’est que cet effet est rarement significatif, mais jamais significatif pour le
nombre de fleurs hebdomadairement épanouis.

Les différences entre les expressions phénotypiques constatées chez les variétés
utilisées sont, en grande partie, dues à la diversité du matériel génétique utilisé et ce pour
tous les caractères considérés à savoir ;

-Nombre de bourgeons émets la 1ère semaine


-Nombre de bourgeons émets la 2éme semaine
-Nombre de bourgeons émets la 3ème semaine
-Nombre de bourgeons émets 4ème semaine
24
Résultats et discussion

-Précocité à la floraison du 1er bouquet


-Précocité à la floraison du 2ème bouquet
-Précocité à la floraison du 3ème bouquet
-Précocité à la floraison du 4ème bouquet
-Précocité à la floraison du 5ème bouquet
-Nombre de fleurs épanouis lors de la 1ère semaine
-Nombre de fleurs épanouis lors de 2ème semaine
-Nombre de fleurs épanouis lors de 3ème semaine

Le tableau ci-après comporte les pourcentages relatives aux diverses sources de


variation citées dans le tableau n° 9 et ce par rapport à la valeur phénotypique totale
exprimée pour chaque caractère.

Tableau n°9 : Pourcentages des diverses sources de variation relatives au nombre de


ramifications générées par semaine, la précocité à la floraison par bouquet floral ainsi que le
nombre de fleurs épanouis par semaine.

Source Nb.Bg. Nb.Bg. Nb.Bg. Nb.Bg. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Nb. Fl. Nb. Fl Nb. Fl
1 Wk 2 Wk 3 Wk 4 Wk 1 bq 2bq 3bq 4bq 5bq 1 Wk 2 Wk 2 Wk
Variété 47,97 55,10 84,02 70,14 31,69 26,34 34,16 26,12 32,85 22,84 40,48 43,12
Bloc 3,59 3,32 3,05 6,18 6,34 5,61 6,31 5,65 2,21 16,37 1,82 8,37
Système
production 1,33 21,84 1,98 9,61 49,59 40,55 36,97 36,41 29,45 0,23 26,94 28,99
Variété X
système 11,52 6,36 2,00 3,81 0,88 8,21 6,14 3,67 5,67 10,14 7,86 3,76
Erreur 21,20 5,65 3,99 1,38 2,69 8,91 8,39 9,70 15,97 26,46 6,16 6,25

Sur la base des données figurées sur le tableau n° 9, nous pouvons conclure que, l’effet
variétal détient des taux plus ou moins élevés pour la précocité à la floraison des bouquets
floraux, et des taux médiane pour le nombre de fleurs épanouis par semaines et prend des
valeurs importantes jusqu’à 80 % pour le nombre de ramification générées par semaines.

Le taux de l’effet du bloc est globalement très faible à faible. Il varie entre 1,82 % jusqu’à
16,37% enregistré pour le nombre de fleurs épanouis lors de la première semaine du stade
floraison.

Le pourcentage de l’effet du système de production sur l’expression des caractères est


généralement faible à moyen. Ce taux moyen est constaté pour le caractère précocité à la
floraison.

25
Résultats et discussion

Le taux de l’effet de l’interaction entre les deux facteurs étudiés à savoir ; l’effet de la
variété et celui du système de production est globalement faible. Ce taux varie entre 0,88 %
à 11,52 %.

Eu égard de la marge de l’erreur, elle est relativement faible au début de l’expression des
caractères à très faible à la fin de chaque période de comptage et de mesure des stades
considérés.

3.2.1.2 Stade fin de grossissement des gousses ; caractéristiques des gousses.

En référence au tableau n° 10 relatif à l’analyse de la variance des performances


réalisées chez les variétés étudiées, nous avons enregistré un effet génotypique hautement à
très hautement significatif relatif aux divers caractères mesurés des gousses chez ces variétés
à savoir ; la longueur et le diamètre de la gousse des 5 premiers bouquets floraux.

Toutefois, nous n’avons enregistrés aucun effet significatif sur l’expression de ces
caractères des autres sources de variation ; les blocs, le type de système de production ainsi
que l’interaction entre les deux principaux facteurs étudiés.

Le tableau n° 10 comporte des carrées moyennes des écarts des différentes sources de
variation relatives aux caractéristiques des gousses à savoir ; la longueur et diamètre des
gousses, le poids moyen des gousses le nombre de fleurs ainsi que le nombre de feuilles entre
chaque deux bouquets floraux consécutifs.

Tableau n° 10: Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des caractères; longueur et le diamètre des
gousses enregistrés chez les six (06) variétés étudiées

Source ddl L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. 2 Dm. Gs. 3 Dm. Gs. Dm. Gs.
1Bq 2 Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq 1Bq Bq Bq 4 Bq 5 Bq
Variété 5 **25,53 **19,67 **30,11 **28,39 **18,39 **1,33 **0,86 **1,41 **0,91 *0,75
Bloc 2 2 0,36 *1,56 *2,83 1 **0,19 0,05 0,14 0,16 0,12
Système
production 1 0,00 0,00 0,13 0,00 0,00 0,14 0,13 0,00 0,00 0,12
Variété X
système 1 0,48 0,20 0,13 1,03 0,07 0,09 0,48 0,20 0,13 1,03
Erreur 10 1,10 0,31 0,36 1,10 0,31 0,36 1,10 0,31 0,36 1,10
Total 35 37,71 34,87 41,12 43,75 28,73 2,53 1,72 6,56 1,94 1,70

(*) Valeurs significatif au seuil de probabilité inférieur à 0,1


(**) Valeurs significatif au seuil de p < 0,01.

En référence au tableau n° 10 relatif à l’analyse de la variance des performances des


caractéristiques relatives à la longueur et le diamètre des gousses des six variétés étudiés des
5 premiers bouquets floraux, nous avons enregistré un effet génotypique très significatif à

26
Résultats et discussion

très hautement significatif des valeurs relatives aux caractères considérés. De même, les
différences phénotypiques observées entre les variétés utilisées sont, en grande partie dues à
la variation du matériel génétique utilisé pour cous caractères étudiés à savoir ;

- Longueur de la gousse du 1er bouquet


- Longueur de la gousse du 2ème bouquet
- Longueur de la gousse du 3ème bouquet
- Longueur de la gousse du 4ème bouquet
- Longueur de la gousse du 5ème r bouquet
- Diamètre de la gousse du 1er bouquet
- Diamètre de la gousse du 2ème bouquet
- Diamètre de la gousse du 3ème bouquet
- Diamètre de la gousse du 4ème bouquet
- Diamètre de la gousse du 5ème bouquet

Le tableau n° 11 renferme des pourcentages des différentes sources de variation


signalées dans le tableau n° 12 et ce par rapport à la valeur phénotypique totale enregistrée
des caractères étudiés.

Tableau n° 11 : Pourcentages des diverses sources de variation relatives aux moyennes


de la longueur ainsi que du diamètre de la gousse des 5 premiers bouquets floraux.

Source L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs.
1Bq 2 Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq 1Bq 2 Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq
Variété 56,40 73,23 64,88 64,02 52,57 49,87 21,58 46,94 44,27 56,40
Bloc 1,05 3,79 6,48 2,22 7,36 2,95 2,14 8,26 7,13 1,05
Système
production 2,44 0,44 0,84 1,83 0,09 0,00 1,97 0,19 0,02 2,44
Variété X
système 12,57 2,99 3,45 1,68 8,00 7,40 15,76 3,39 5,05 12,57
Erreur 16,06 12,29 14,39 16,62 15,67 19,42 16,71 16,23 20,92 16,06

A la lumière des pourcentages enregistrés dans le tableau n° 11, il est utile de signaler ce
qui suit ;

A l’exception de celui relatif au diamètre de la gousse du 2ème bouquet floral qui demeure
plus ou moins faible, le reste des taux enregistre des taux élevé ; supérieur à 44 %, voire très
élevée jusqu’à 73 %. Par ailleurs, ces taux les plus élevés ont été signalés pour la longueur
moyenne des gousses du 2ème et du 3ème bouquets floraux. De même, nous avons constaté
que les taux relatifs aux moyennes du diamètre sont globalement inférieurs à celles de la
longueur.

27
Résultats et discussion

Toutefois, le taux de l’effet du bloc est nettement très faible. Il varie entre 1,05 % constaté
pour le diamètre moyen de la gousse du 5ème bouquet jusqu’à 8,26 % enregistré pour le
diamètre de la gousse du 3ème bouquet.

Le pourcentage de l’effet du système de production sur l’expression des caractères est très
faible et plus faible même que l’effet du bloc. La valeur la plus élevée à été de 2,44 %
enregistrée pour la longueur moyenne de la gousse du 1er bouquet.

Par ailleurs, le taux de l’effet de l’interaction entre les deux facteurs étudiés à savoir,
l’effet de la variété et celui du système de production est globalement faible. Ce taux oscille
entre 1,68 % enregistré pour le caractère la longueur moyenne de la gousse du 4 ème bouquet
floral à une valeur maximale de 15,76 % constaté pour le caractère diamètre moyen de la
gousse du 2ème bouquet.

Eu égard de la marge de l’erreur relative à ces caractères, elle est relativement faible et
prend une valeur presque stable autour de 16,44 % à la médiane des valeurs extrêmes
minimale et maximale ; 12,29 % et 20,92 %, respectivement.

3.2.1.3 Poids moyen des gousses et le nombre moyen de grains par gousse :

Le tableau n°12 comporte l’analyse de la variance relative aux carrées moyennes des
écarts des diverses sources de variations à savoir les blocs, les variétés, systèmes de
production ainsi que à l’interaction entre ces deux facteurs (la variété et le choix du système
de production) des caractères : le poids moyen des gousses ainsi que le nombre moyen de
grains par gousse des 5 premiers bouquets floraux.

Tableau n°12 : Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des performances moyennes relatives au
poids moyen du poids de la gousses ainsi que le nombre moyen des grains par gousse des cinq
premiers bouquets floraux des variétés étudiés.

Source ddl Pd. M. Pd.M. Pd. M. Gs. Pd. M. Pd. M. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs.
Gs. 1Bq Gs. 2Bq 3Bq Gs. 4Bq Gs. 5Bq 1er Bq 2Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq
Variété 5 **9,22 **7,09 **11,06 **9,04 **8,95 0,93 1,64 1,29 1,80 1,77
Bloc 2 0,34 **1,02 **1,16 *2,3 *0,92 *0,82 1,21 0,39 0,76 0,77
Système
production 1 0,14 0,13 0,00 0,00 0,12 0,32 0,17 *0,93 0,41 0,29
Variété X
système 1 *1,68 0,68 1,51 *2,17 *1,25 0,65 1,18 1,49 1,20 0,83
Erreur 10 0,79 0,44 0,88 0,62 0,54 0,85 1,58 4,51 5,06 4,60
Total 35 14,29 10,35 15,65 17,53 13,41 4,85 8,36 10,13 12,71 10,60

(*) Valeurs significatif au seuil de probabilité inférieur à 0.1


(**) Valeurs significatif au seuil de p < 0.01.

28
Résultats et discussion

Sur la base des données figurant au tableau n° 12 relatif à l’analyse de la variance des
valeurs concernant le poids moyen des gousses ainsi que le nombre moyen de grains portés
par gousse des divers variétés, nous avons enregistré ce qui suit ;

Nous n’avons signalé aucun effet significatif des variétés ni de l’effet du système de
production (à part très quelques rare exceptions) ni encore de leur interaction sur le
comportement des variétés vis-à-vis le nombre moyen de grains contenus dans les gousses
des cinq (05) premiers bouquets foraux des variétés étudiés.

Toutefois, nous avons signalé un effet hautement significatif de la part des variétés
étudiés sur la variation total des moyennes enregistrées relatives au poids moyens des
gousses, Cet effet est du à la diversité du matériel génétique utilisés. Toutefois, l’effet du
milieu est non significatif sur ce caractère et ce pour les cinq (5) premiers bouquets floraux
tandis que l’effet de l’interaction entre les deux facteurs étudiés est parfois significatif et
d’autre n’est pas significatif.

Le tableau n°13 contient des pourcentages de différentes sources de variation


enregistrées au niveau du tableau n° 14 et ce par rapport à la variabilité totale des caractères.

Tableau n° 13 : Pourcentages des diverses sources de variation relatives au poids moyen de la gousse ainsi que
le nombre moyen de grains par gousse des cinq premiers bouquets floraux des variétés étudiés.

Source Pd. M. Pd. M. Pd. M. Gs. Pd. M. Pd M. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs. N. Gr./Gs.
Gs. 1Bq Gs. 2Bq 3Bq Gs. 4Bq Gs. 5Bq 1er Bq 2Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq
Variété 64,53 68,52 70,65 51,57 66,74 19,07 19,61 12,69 14,19 16,70
Bloc 2,37 9,90 7,39 13,24 6,86 16,90 14,49 3,88 5,98 7,28
Système
production 0,98 1,27 0,00 0,00 0,87 6,68 2,08 9,22 3,21 2,71
Variété X
système 11,79 6,53 9,64 12,41 9,35 13,40 14,12 14,72 9,41 7,85
Erreur 5,52 4,25 5,65 3,53 4,01 17,52 18,85 44,50 39,81 43,43

A la lumière des pourcentages enregistrés dans le tableau n° 13, il est intéressant de


signaler les observations suivantes;

En ce qui concerne le poids moyen de la gousse ;

L’effet variétal dispose des taux très importants variant de 51,75 % jusqu’au 70,65 %
par rapport à la variation totale exprimée. Par ailleurs, l’effet du bloc et de l’interaction
entre les deux facteurs détiennent des taux très comparables et occupent à la fois la
deuxième position en termes d’importance par rapport à la variabilité totale.

29
Résultats et discussion

La marge d’erreur occupe la 3ème position avec des taux faibles et n’ont pas de grande
influence sur l’expression de ce caractère. Ces pourcentages varient de 3,53 jusqu’au ,565 %
de la variabilité totale.

L’interaction entre les deux facteurs étudiés est la dernière source de variation en
termes d’importance avec des pourcentages très faibles et inférieurs à 1,30 % par rapport à la
variabilité globale.

En ce qui concerne le nombre de grains par gousse, en référence au même tableau,


nous avons remarqué ce qui suit ;

- A l’exception du 1er et du 2ème bouquets floraux, avec des taux aux alentours de 40 %,
l’erreur détient la majeure partie de la diversité de l’expression de ce caractère. Ces
taux importants sont partiellement au détriment des taux de l’effet de la variété.

- Avec des taux variant entre 12,69 % et 19,61 %, l’effet variétal est la deuxième source
de variation la plus importante. Ses taux sont moyennement élevés et avoisinent 20 %
particulièrement pour le nombre moyen de grains relatif au 1er et au 2ème bouquets
floraux.

- L’effet du bloc et de l’interaction entre les deux facteurs détiennent des taux très
semblables et occupent la troisième position, en termes d’importance, et ce par
rapport à la variabilité totale.

- Le type de système de production n’a qu’une très faible influence sur la dispersion des
moyennes obtenues relatives aux performances des variétés étudiées. En effet, à
l’exception du troisième bouquet, le nombre de grains de la gousse dispose des taux
moyens et inférieurs à 6,68 %.

3.2.1.4 Poids et nombre moyen de gousses par cueillette et par plante :

Le tableau n° 14 comporte l’analyse de la variance relative aux carrées moyennes des


écarts des diverses sources de variations des caractères ; poids moyen des gousses ainsi que
le nombre moyen de grains par gousse des 5 premiers bouquets floraux.

30
Résultats et discussion

Tableau n°14 : Carrés moyens des écarts de l’analyse de la variance des performances moyennes relatives le
nombre moyen de gousses récoltés, le poids moyen des gousses récoltés ainsi que leur poids.

Source de variation ddl N. M./Gs. Récolt Pds M. Gs. Pds M. / Récolt.


Variété 5 *33,86 **8,73 *681,53
Bloc 2 *16,11 *1,02 152,76
Système production 1 *38,32 0,05 *504,48
Variété X système 1 8,57 **1,30 *192,01
Erreur 10 5,69 0,22 *53,44
Total 35 132,20 12,48 1 856,96

(*) Valeurs significatif au seuil de probabilité inférieur à 0.1


(**) Valeurs significatif au seuil de p < 0.01.

Sur la base des données figurant sur le tableau n°14 relatives aux carrés moyens des
diverses sources de variation relatives aux caractères considérés à savoir ; le nombre moyen
de gousses récoltés à chaque passage (deux passage par semaine), le poids moyen des
gousses récoltés ainsi que le poids en gousses récoltées à chaque cueillette, nous avons
constaté ce qui suit;

Pour le poids moyen de la gousse, nous avons enregistré un effet significatif de la


variété, du bloc ainsi que le type de système de production choisi. Toutefois, il n’y a pas de
différences significatives entre les valeurs moyennes obtenues relatives l’interaction entre
les deux facteurs étudiés.

Eu égard le poids moyen des gousses récoltées dans les deux systèmes de production,
nous avons constaté des différences hautement significatives dues à l’effet de la variété ainsi
que de l’interaction entre les deux facteurs considérés, tandis que les blocs possèdent un
effet significatif sur la variation des poids des gousses. Cependant, le type de système de
production n’a aucun effet significatif sur la variabilité de ce caractère.

Pour le poids moyen récolté à chaque cueillette, nous avons remarqué un effet
significatif, à la fois, des variétés, le type de système de production adopté ainsi que de
l’interaction entre ces deux derniers tandis que l’effet des blocs est non significatif sur la
diversité des poids obtenus.

Les valeurs relatives aux pourcentages de différentes sources de variation relatives au


nombre moyen de gousses récoltés, le poids moyen des gousses récoltés ainsi que leur poids
sont données au tableau n° 15.

31
Résultats et discussion

Tableau n° 15 : Pourcentages des diverses sources de variation relatives au relatives le nombre moyen de
gousses récoltés, le poids moyen des gousses récoltés ainsi que leur poids des variétés étudiés.

Variété/Caractère ddl Nb. M. Gs./ Récolt./Pte Pds M. Gs. Pds M. / Récolt./ Pte
Variété 5 25,61 69,98 36,70
Bloc 2 12,19 8,18 8,23
Système production 1 28,98 0,40 27,17
Variété X système 1 6,48 10,42 9,85
Erreur 10 4,31 1,78 2,88

En référence au tableau n°15 portant sur le nombre moyen de gousses récoltées, le


poids moyen des gousses ainsi que leur poids, il est utile de noter les quelques observations
suivantes;

En ce qui concerne le caractère le nombre moyen de gousses récoltés par cueillette ;

L’effet du type de système de production utilisé dispose du taux le plus important avec
près de 29 % secondé avec l’effet variétal (25,61 %). Par ailleurs, avec un taux de 12 %,
l’effet du bloc suit l’effet des deux premiers facteurs en troisième position, mais avec des
performances très loin des niveaux des deux premiers facteurs. Toutefois, l’effet de
l’interaction entre variété et système de production ainsi que celui relatif à l’erreur ne
disposent que des taux marginaux de 6,48 % et 4,31 %, respectivement.

En termes du poids moyen des gousses, l’effet variétal détient la quasi-totalité de la


variation avec près de 70 %, tandis que l’effet du bloc et de l’interaction variété x système
de production détiennent des taux inférieurs à 11 %. Cependant, nous avons constaté un effet
négligeable du système de production et celui de l’erreur inférieur à 2 % par rapport à la
variabilité totale de ce caractère.

Concernant le poids moyen récolté à chaque cueillette (deux cueillettes par semaine),
l’effet variétal et celui du système prennent la majeure partie de la variation pour ce
caractère avec une légère supériorité du taux de l’effet du matériel génétique. Ces deux
premières sources sont suivies de l’interaction variété x système de production qui dispose
un taux de l’ordre de 9,85 % tandis que l’effet de l’erreur n’est que de 2,88 %.

3.2.2 Etudes des performances relatives aux valeurs propres des variétés utilisées :

Le tableau n° 16 comporte des performances des variétés étudiées relatives à la


précocité à la floraison ainsi que le nombre et le rythme d’émission des ramifications
secondaires ainsi que des valeurs statistique de références (moyenne, minimale et maximale)

32
Résultats et discussion

, le coefficient de variation moyenne (CVM) ainsi que la plus petite différence significative
(ppds) de chaque caractère.

Tableau n°16 : Performances moyennes relatives au stade floraison, le nombre et le rythme d’émission des
ramifications, des valeurs statistiques de références (moyenne, minimale et maximale).

Variété/Caractère Nb.Bg. NB.Bg Nb.Bg. Nb.Bg. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Pr. Fl. Nb. Nb. Fl Nb. Fl
1 Wk . 2 Wk 3 Wk 4 Wk 1 bq 2bq 3bq 4bq 5bq Fl.1 Wk 2 Wk 3 Wk
DGADID 2017 1,78 2,27 2,26 2,92 57,31 57,58 57,89 57,17 57,03 1,25 2,11 3,00
CLENDERETTE 1,55 2,03 2,10 2,14 57,33 56,75 56,89 56,72 57,00 1,25 1,72 2,22
TEMA 1016 1,84 2,07 2,13 2,42 57,25 57,06 56,89 57,19 57,11 1,18 1,77 3,32
ADJEDI 2017 1,90 2,12 2,21 2,75 57,08 56,83 56,78 57,42 56,72 1,08 1,99 3,03
NELSON 1,78 2,12 2,35 2,65 57,03 56,89 57,08 56,50 57,14 1,26 2,35 3,25
4*4BLOC 1,22 2,90 3,79 4,68 54,81 55,22 55,31 55,47 54,97 1,00 1,26 1,87

Min 1,22 2,03 2,10 2,14 54,81 55,22 55,31 55,47 54,97 1,00 1,26 1,87
Moyenne 1,68 2,25 2,47 2,93 56,80 56,72 56,81 56,75 56,66 1,17 1,87 2,78
Max 1,90 2,90 3,79 4,68 57,33 57,58 57,89 57,42 57,14 1,26 2,35 3,32

Ecart 0,68 0,87 1,69 2,54 2,53 2,36 2,58 1,94 2,17 0,26 1,09 1,45
% Ecart (max-
min)/min 55,50 43,08 80,64 118,24 4,61 4,28 4,67 3,51 3,94 26,44 86,67 77,20

CVM 14,00 6,80 8,39 6,31 0,87 1,41 1,27 1,32 1,79 17,51 13,66 14,04
ppds (p < 0,01) 0,53 0,33 0,44 0,40 1,06 1,71 1,54 1,60 2,18 0,23 0,55 0,84

A la lumière des performances moyennes des variétés étudiées relatives aux caractères
pris en considération, il y a lieu de signaler les quelques remarques suivantes ;

3.2.2.1 Nombre de bourgeons émis :

Le nombre moyen de bougeons secondaires émis lors de la première semaine qui suit
la floraison pour toutes les variétés confondues est de l’ordre de 1.68 bougeons. Par ailleurs
le nombre moyen minimal est de 1,22 bourgeons enregistrés chez la variété 4x4 BLOC,
tandis que la valeur moyenne maximale est de 1,90 bourgeons et qui a été constatés chez la
variété ADJEDI 2017.

A la fin de la 2ème semaine, la moyenne de l’essai passe à 2,25 bougeons par plante
avec une remonté spectaculaire de nombre de bourgeons par plante chez la variété 4x4
BLOC qui détient le maximum de bourgeons avec 2,90, puis 3,79 pour atteindre une valeur
moyenne maximale de l’ordre de 4,68 bourgeons au terme de la 4ème semaine et ce avec une
moyenne de 0,87 bourgeons par semaine. Cependant, la variété CLENDERETTE dispose du
rythme le plus lent pour la capacité à émettre régulièrement des bougeons sur presque toute
la période de l’essai et ce avec une moyenne de 0,15 bourgeons par semaine.

33
Résultats et discussion

Par ailleurs, la diversité et la dispersion phénotypique pour se caractère est


moyennement élevée est globalement tend à s’accentuer au cours de l’évolution de la
culture. En effet, l’écart entre les valeurs moyennes minimales et celles maximales
commence avec un taux de 55 %, puis s’accélère progressivement et atteint près de 120 %
au terme de la 4ème semaine.

En ce qui concerne le coefficient de variation moyenne, il commence avec une valeur


moyenne de l’ordre de 14 %, ensuite il s’améliore graduellement au cours des semaines pour
atteindre des limites idéales de l’ordre de 6,31 %.

Pour la comparaison des moyennes obtenues par les différentes variétés, au cours de la
première semaine, nous avons constaté qu’au seuil de probabilité de 0,01, avec une
différence significative de l’ordre de 0,53 bourgeons par plante, qu’une seule variété qui
s’écarte du reste du groupe, il s’agit du 4X4 BLOUC. Toutefois, au bout de la 4ème semaine
nous avons constaté trois groupes différents à savoir ;

- Premier groupe qui se caractérise par une forte capacité à émettre des ramifications
secondaires. Ce groupe comporte la variété 4x4 Bloc
- Deuxième groupe détient une capacité moyenne à émettre des bourgeons, ce groupe
renferme les variétés ; DJADID 2017, ADJEDI 2017 et NELSON respectivement.
- Un troisième groupe qui renferme une seule unique variété c’est CLENDERETTE,
dont elle détient le rythme le plus faible à générer des ramifications secondaires au
cours d’avancement du cycle de la culture.

3.2.2.2 Précocité à la floraison :

La mise à fleur moyenne pour toutes les variétés confondues pour le 1er bouquet floral
est après 56,80 jours tandis que l’écart entre la variété la plus précoce et celle la plus tardive
pour le premier bouquet floral est de l’ordre de 2,53 jours. En effet, la variété la plus précoce
pour la floraison du 1er bouquet floral est 4x4 BLOC, tandis que la variété la plus tardive
pour ce bouquet est de 57,33 jours. .

Par ailleurs, la dispersion phénotypique pour se caractère est plus ou moins faible et la
tendance globale de cette diversité est vers le rétrécissement au fur et à mesure de
l’avancement du cycle de la culture et ce du fait de la diminution de l’écart entre les
performances pour ce caractère entre la variété les plus précoce en l’occurrence 4x4 BLOC
et celles les plus tardives (CLENDERETTE). Cet écart est de l’ordre de 2,53 jours

34
Résultats et discussion

enregistrés chez les fleurs du premier bouquet et atteint 2,17 jours à la fin du 5ème bouquet
floral. Ceci pourrait être expliqué partiellement par la remontée des températures diurnes et
nocturnes à partir du mois de Mars.

En termes de la précision de l’essai pour ce caractère, le coefficient de variation


moyenne révèle des valeurs exceptionnelles oscillant entre une valeur minimale de l’ordre
de 0,87 % enregistrée pour les fleurs du 1er bouquet floral jusqu’à une maximale de l’ordre
de 1,79 % constatée pour les fleurs du 5ème bouquet.

En ce qui concerne la comparaison des performances moyennes enregistrées chez les


différentes variétés, au niveau du premier bouquet, nous avons constaté qu’au seuil de
probabilité de 0,01, la différence entre les moyennes devient significative à partir de 1,06
jours. Ce qui permet de conclure qu’une seule variété s’écarte du reste. Il s’agit bien de 4X4
BLOC qui déclenche le stade floraison à partir de 54, 81 jours après le semis.

Toutefois, avec la remontée des températures élevées, ce seuil de signification


augmente simultanément au cours des semaines et au 5ème bouquet floral le seuil de
signification atteint 2,18 jours ce qui permet de classer ces variétés en deux groupes
essentiels à savoir ;

- Premier groupe qui se décale par rapport aux autres variétés par une légère précocité à
la floraison. Ce groupe est représenté par la variété 4x4 Bloc.
- Deuxième groupe détient un indice de précocité plus ou moins faible par rapport à la
variété précédente. Cette classe regroupe tout le reste des variétés.

3.2.2.3 Nombre moyen de fleurs épanouis par bouquet et par semaine :

En référence au tableau n° 16, nous avons constaté que la valeur moyenne de fleurs
épanouis au terme de la première semaine est de 1.17 fleurs pour tout l’essai. De même, le
nombre moyen minimal de fleurs épanouis est de 1 (une fleur) qui a été enregistré chez
4x4BLOC tandis que la valeur moyenne maximale est de 2.35 signalées chez NELSON.

Par ailleurs, la moyenne de l’essai au terme de la 2ème semaine est de 1.87 fleurs. La
hausse la plus importante a été constaté chez la même variété c.-à-d. NELSON et qui
conserve toujours la première positon parmi les variétés étudiées avec un maximal de fleurs
épanouis de l’ordre de 3,25 fleurs et garde la 2ème position au cours de la troisième semaine
et une moyenne d’une fleur par semaine. Toutefois, au terme de la 3ème semaine, nous avons

35
Résultats et discussion

enregistré une remontée importante de fleurs épanouis de TEMA 1016 avec une moyenne de
l’ordre de 3,32 fleurs. Toutefois, la variété 4x4BLOC détient la vitesse la plus lente avec
une capacité faible parmi les variétés étudiés et ce avec une moyenne de 0,30 fleurs par
semaine.

Par ailleurs, la variabilité phénotypique exprimée pour ce caractère est très intéressante
et tend à prendre des valeurs très importantes à partir de la 2ème semaine du stade floraison.
En effet, l’écart entre les performances moyennes minimales et maximales se stabilisent
autours de 77 à 86 % pour la 3ème et 4ème semaine respectivement.

En termes de précision de l’essai, le coefficient de variation moyenne affiche des


valeurs au voisinage de 14 % comme moyenne pour ce caractère, ce qui constitue un très
léger décalage par rapport aux normes appliquées dans ce sens (8 à 12%).

En ce qui concerne la comparaison des performances moyennes enregistrées par les


variétés pour ce caractère, au terme de la 1ère semaine la ppds affecte un seuil de
signification de l’ordre de 0,23 fleurs, ce qui départage la variété NELSON du reste. A
signaler que ce seuil de signification se réajuste avec une majoration de l’ordre de 0,28
fleurs par semaine au cours des trois premières semaines après le début d la floraison.

Par ailleurs, au terme de la 3ème semaine la ppds atteint une valeur de 0,87 fleurs ce qui
permet de regrouper ces variétés par rapport à ce caractère en deux groupes bien distingués à
savoir ;

- Première classe qui se caractérise par un faible rythme de floraison par semaine. Elle
regroupe à la fois 4x4 BLOC et CLENDERETTE.

- Deuxième classe qui possède une capacité élevée de floraison. Elle regroupe le reste
des variétés c.-à-d. DJADIDA, NELSON et TEMA 1016, respectivement. Toutes ses
variétés disposent de plus de 03 fleurs.

3.2.2.4 Stade fin de grossissement des gousses ; caractéristiques des gousses.

Le tableau n° 17 comporte des performances moyennes relatives aux caractéristiques


des gousses à savoir ; la longueur et diamètre des gousses des cinq (05) premiers bouquets
floraux ainsi que des valeurs statistique de références (moyenne, minimale et maximale), le
coefficient de variation moyenne (CVM) ainsi que la plus petite différence significative
(ppds) de chaque caractère.

36
Résultats et discussion

Tableau n° 17 : Performances moyennes relatives aux caractéristiques des gousses ; longueur et diamètre au
stade fin grossissement des cinq (05) premiers bouquets floraux ainsi que des valeurs
statistiques de références (moyenne, minimale et maximale).

Variété/Caractère L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. L. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs. Dm. Gs.
1Bq 2 Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq 1Bq 2 Bq 3 Bq 4 Bq 5 Bq
DGADID 2017 12,74 12,47 13,09 12,74 12,47 13,09 12,51 12,60 1,25 2,11
CLENDERETTE 10,82 11,10 10,85 10,82 11,10 10,85 10,81 10,95 1,25 1,72
TEMA 1016 12,88 13,24 13,02 12,88 13,24 13,02 13,19 13,10 1,18 1,77
ADJEDI 2017 12,61 12,52 12,86 12,61 12,52 12,86 12,65 12,50 1,08 1,99
NELSON 13,52 12,99 13,27 13,52 12,99 13,27 13,38 13,02 1,26 2,35
4*4BLOUC 12,05 11,67 11,50 12,05 11,67 11,50 11,67 12,20 1,00 1,26

Min 10,82 11,10 10,85 10,82 11,10 10,85 10,81 10,95 1,00 1,26
Moyenne 12,43 12,33 12,43 12,43 12,33 12,43 12,37 12,40 1,17 1,87
Max 13,52 13,24 13,27 13,52 13,24 13,27 13,38 13,10 1,26 2,35

Ecart 2,70 2,15 2,41 2,70 2,15 2,41 2,57 2,15 0,26 1,09
% Ecart (max-
min)/min 24,97 19,37 22,25 24,97 19,37 22,25 23,77 19,63 26,44 86,67

CVM 5,28 6,07 5,72 5,28 6,07 5,72 6,41 5,57 17,51 13,66
ppds (p < 0,01) 0,74 1,60 1,52 0,74 1,60 1,52 1,05 1,48 0,23 0,55

A la lumière des performances moyennes des variétés étudiées relatives aux caractères
pris en considération, nous pouvons signaler les quelques remarques suivantes ;

3.2.2.5 Longueur de la gousse :

Sur la base des données du tableau n° 17, relatives aux performances moyennes des
variétés en termes de la longueur de la gousse, nous avons enregistré une longueur moyenne
de la gousse du 1er bouquet de l’ordre de 12,43 cm, tandis que la longueur moyenne
minimal est de 10,82 cm constatée chez la variété CLENDERETTE, toutefois, la longueur
moyenne maximale a été de l’ordre de 13,52 cm enregistrée chez la variété NELSON.

De même, la variété NELSON, dispose de la gousse la plus longue relative aux 2ème et
aux 3ème bouquets floraux, tandis que la variété TEMA 1016 détient la gousse la plus longue
relative au 5ème bouquet floral. Cependant, la variété CLENDERETTE dispose de la gousse
la plus courte relative aux gousses des 5premiers bouquets floraux.

Par ailleurs, à l’exception de la longueur moyenne de la gousse du 5ème bouquet floral


qui est légèrement inférieur de la moyenne, nous avons enregistré une parfaite stabilité de la
longueur de la gousse pendant tout au long de l’évolution de la culture et ce au tour de
12,43 cm pour toutes les variétés confondues.

37
Résultats et discussion

De même, nous n’avons enregistré aucun écart d’importance relatif à la longueur


moyenne de la gousse, entre les performances moyennes extrêmes des variétés (minimales
et maximales) pour les cinq 05) premiers bouquets floraux. En effet, cet écart a été aux
alentours de 24 %.

En ce qui concerne la précision de l’essai et avec des taux de l’ordre de 5 à 6%, le


coefficient de variation moyenne affiche des valeurs très appréciables et inférieures même
aux indices les plus appropriés (de 8 à 12 %) et ce pour tous les bouquets floraux pris en
considération.

En ce qui concerne la comparaison des performances moyennes enregistrées pour ce


caractère, à partir du 1er bouquet, la ppds prend des seuils de signification de l’ordre de
0,74 cm pour le premiers et le 4ème bouquet jusqu’à 1,60 cm pour le reste des bouquets
floraux. De même, ces valeurs permettent de signaler le comportement des variétés par
rapport à ce caractère et de constater deux groupes qui se désignent et ce à partir du premier
bouquet floral à savoir ;

- Première classe qui se caractérise par un faible rythme de croissance de la gousse en


longueur. Il s’agit de 4x4 BLOUC, ADJEDI 2017, DJADIDA 2017 et CLENDERETTE.

-Deuxième classe qui possède un rythme de croissance important. Cette classe


comporte une seule variété ; NELSON

3.2.2.6 Diamètre de la gousse :

Sur la base des valeurs moyennes figurant sur l tableau n° 17 relatif aux performances
moyennes des variétés en termes du diamètre de la gousse nous avons signalé ce qui suit :

Le diamètre moyen de la gousse relatif au 1er bouquet floral est de l’ordre de 12,43
mm. Cependant le diamètre moyen minimal a été signalé chez la variété CLENDERETTE
avec 10,85 mm, tandis que la valeur moyenne maximale relative à ce caractère a été de
l’ordre de 13,27 mm enregistrée chez la variété NELSON.

Cependant, nous avons remarqué que la valeur moyenne du diamètre se stabilise


autour de cette valeur pendant les trois premiers bouquets floraux à savoir ; 1,240 mm et
avec les mêmes variétés qui disposent des performances moyennes maximales et minimale ;
NELSON et CLENDERETTE, respectivement.

38
Résultats et discussion

Par ailleurs, l’écart enregistré entre les performances moyennes minimales et


maximales s’étale dans une fourchette restreint de l’ordre de 22,25 à 23,77mm relatif au
diamètre du 1er et 2ème bouquet floral pour se reculer légèrement à 19,63 mm au terme du
3ème bouquet floral.

En ce qui concerne le coefficient de variation moyenne et avec des valeurs variant de


5,57 % à 6,41 % relatives aux valeurs moyennes des trois premiers bouquets, il annonce une
précision très considérable dans les conditions de déroulement de l’expérimentation.

Toutefois, les valeurs de la plus petite différence significative au seuil de probabilité


inférieur à 0,01relative au diamètre de la gousse du 1er bouquet est de 1,52 mm, se recule à
1,05 mm au 2ème bouquet, puis au 3ème bouquet, elle reprend presque le même niveau qu’au
1er bouquet. Cette valeur permet de subdiviser les 06 variétés en 02 groupes différents ;

- 1er groupe qui dispose d’un diamètre plus ou moins faible de la gousse : ce groupe
comporte deux variétés à savoir ; CLENDRETTE et 4X4 BLOUC.
- 2ème groupe qui se caractérise par un diamètre de la gousse plus important allant de
12.86 mm à 13.27 mm. Ce groupe est constitué du reste des variétés

3.2.2.7 Poids moyen de la gousse et le nombre moyen de grains par gousse

Le tableau n° 18 détient des données moyennes relatives aux caractéristiques des


gousses; le poids moyens de la gousse, le nombre moyen de grains que renferme la gousse
des cinq (05) premiers bouquets floraux, les valeurs statistiques de références (moyenne,
minimale et maximale), le coefficient de variation moyenne (CVM) ainsi que la plus petite
différence significative (ppds) de chaque caractère.

39
Résultats et discussion

Tableau n° 18 : Performances moyennes relatives au poids moyens de la gousse et le nombre moyen de grains
par gousse des cinq (05) premiers bouquets floraux ainsi que des valeurs statistiques de
références (moyenne, minimale et maximale).

Variété/Caractère Pds M Pds M Pds M Pds M Pds M Nb. Gr. Nb. Gr. Nb. Gr. Nb. Gr. Nb. Gr.
1bq 2bq 3bq 4bq 5bq 1Bq 2Bq 3Bq 4Bq 5Bq
DGADID 2017 4,01 3,86 4,11 3,85 3,77 5,78 6,08 6,11 5,83 5,69
CLENDERETTE 2,46 2,55 2,44 2,43 2,46 6,22 6,24 6,05 6,37 6,28
TEMA 1016 3,39 3,44 3,49 3,45 3,38 5,72 5,64 5,69 5,78 5,67
ADJEDI 2017 3,94 3,81 3,88 3,90 3,78 5,86 5,78 5,97 6,06 5,81
NELSON 3,45 3,44 3,50 3,52 3,38 5,83 5,75 5,58 5,78 5,61
4*4BLOUC 3,48 3,10 2,97 3,09 2,71 5,84 6,05 5,84 6,19 5,82

Min 2,46 2,55 2,44 2,43 2,46 5,72 5,64 5,58 5,78 5,61
Moyenne 3,46 3,37 3,40 3,37 3,25 5,88 5,92 5,88 6,00 5,81
Max 4,01 3,86 4,11 3,90 3,78 6,22 6,24 6,11 6,37 6,28

Ecart 1,55 1,31 1,66 1,47 1,32 0,50 0,60 0,53 0,59 0,67
% Ecart (max-
min)/min 62,95 51,31 67,99 60,51 53,61 8,69 10,64 9,45 10,24 11,93

CVM 8,13 6,23 8,75 7,38 7,14 4,96 6,70 11,43 11,86 11,67
ppds (p < 0,01) 0,60 0,45 0,64 0,53 0,50 0,62 0,85 1,44 1,52 1,45

3.2.2.8 Poids moyen de la gousse

A la lumière des valeurs moyennes relatives au poids moyen de la gousse des cinq
(05) premiers bouquets floraux des 06 variétés étudiées il est utile de signaler les quelques
remarques suivantes

Le poids moyen de la gousse relatif au 1er bouquet floral a été de 3,46 g pour toutes
les variétés confondues. En termes toujours de la gousse du 1er bouquet, le poids moyen
maximal a été enregistré chez la variété DJADID 2017 avec 4,01 g, tandis que le poids
moyen le plus faible a été de l’ordre de 2,46 g signalé chez CLENDERETTE.

Par ailleurs, nous avons remarqué que le poids moyen de la gousse globalement tend à
se diminuer légèrement et progressivement au cours de l’évolution du cycle de la culture. En
effet, le poids moyen le plus élevé a été constaté pour la gousse du premier bouquet avec
3,46 g, pour se basculer au terme du 5ème bouquet à une valeur de l’ordre de 3,25 g.

Par ailleurs, l’écart et la dispersion phénotypique entre les valeurs moyennes extrêmes
pour se caractère est relativement élevée, mais elle tend généralement à se baisser avec
l’avancement du cycle de la culture. En effet, l’écart entre les valeurs moyennes minimales
et celles maximales commence avec un taux de 6,295 au cours des gousses du premier

40
Résultats et discussion

bouquet, ensuite se glisse progressivement pour atteindre un niveau de l’ordre de 53,61 %


au terme du 5ème bouquet foral.

En ce qui concerne le coefficient de variation moyenne nous avons enregistré des taux
très proches de l’idéales. De même, nous avons remarqué une attitude ressemblant celui du
paramètre précédent. Il a pris un taux de l’ordre de 8,13 % puis il se dégringolade lentement
au cours de l’apparition successive des bouquets et atteint un taux de 7,14 % au 5ème
bouquet.

La ppds relative au poids moyen de la gousse des cinq (5) premiers bouquets prend
aussi la même allure. Elle débute avec une valeur de 0,60 g comme seuil de signification
entre les performances enregistrées par les variétés et se termine avec 0,50 g au bout du 5ème
bouquet. La comparaison des moyennes obtenues par les différentes variétés permet de
distinguer deux groupes essentiels de variétés à savoir ;

- Premier groupe qui détient un poids moyen de la gousse relativement faible de


l’ordre de 2,46 g. Ce groupe comporte une seule variété ; CLENDERETTE.

Deuxième groupe comporte des variétés avec un poids juste moyen. Il s’agit des variétés :
TEMA 1016, Nelson, 4x4 BLOC avec 3,39g, 3,45g et 3,48 g respectivement.

- Un troisième groupe qui se caractérise par des gousses relativement volumineuse et


pesante qui dépasse en moyenne 3,94 g. Ce groupe contient deux variétés à savoir ; ADJEDI
et DJADID 2017 respectivement.

3.2.2.9 Nombre moyen de gousses récoltées, poids moyen de la gousse et poids des
récoltes par plante.

Le tableau n° 19 comporte des données relatives au nombre moyen de gousses


récoltées, poids moyen de la gousse et poids des récoltes par plante, des valeurs statistiques
de références (moyenne, minimale et maximale), le coefficient de variation moyenne (CVM)
ainsi que la plus petite différence significative (ppds) de chaque caractère.

41
Résultats et discussion

Tableau n° 19: Performances moyennes relatives au nombre moyen de gousses récoltées, poids moyen de la
gousse et poids des récoltes par plante ainsi que des valeurs statistiques de références.

Variété/Caractère Nb. M. Gs./Récolt./ Pte Pds M. Gs. Pds M./Récolt./ Pte


DGADID 2017 3,77 3,92 14,34
CLENDERETTE 3,34 2,47 8,09
TEMA 1016 5,53 3,43 18,38
ADJEDI 2017 4,23 3,86 16,04
NELSON 4,04 3,46 14,02
4*4BLOUC 2,31 3,07 6,03

Min 2,31 2,47 6,03


Moyenne 3,87 3,37 12,82
Max 5,53 3,92 18,38

Ecart 3,22 1,45 12,35


% Ecart (max-
min)/min 139,64 58,70 205,02

CVM 19,51 4,43 18,04


ppds (p < 0,01) 1,62 0,17 2,59

3.2.2.10 Nombre moyen de gousses récoltées par cueillette et par plante :

Sur la base des données moyennes relatives au nombre moyen de gousses récoltées par
cueillette indiquées au tableau n°19 : il est important de signaler les points marquants
suivants :

Le nombre moyens de gousses par cueillette et par plante pour toutes les variétés
confondues est de l’ordre de 3,87 gousses par plante avec une valeur moyenne minimale de
2,31 gousses enregistrées chez la variété 4x4 BLOC tandis que la valeur maximale est de
l’ordre de 5,53 gousses récoltées chez la variété TEMA 1016.

La dispersion des performances extrêmes ; minimale et maximale est très importante


et avoisine 140 % par rapport aux performances moyennes minimales. Par ailleurs, le
coefficient de variation moyenne enregistre un taux relativement élevé et frôle 20 %.

L’analyse des données relatives à ce caractère, à l’aide de la ppds qui nous affecte
cette fois un seuil de signification entre les moyennes des variétés de l’ordre de 1,62
gousses, permet de distinguer :

- Un 1er groupe qui a une capacité plus ou moins faible de production de gousses. Cette
capacité varie de 2,31 jusqu’à 3,9 gousses par plante et par cueillette et rassemble les
variétés : 4x4 BLOC, CLENDERETTE et DJADIDA, respectivement.
- Un 2ème groupe qui dispose une capacité relativement élevée. Il s’agit du reste.

42
Résultats et discussion

3.2.2.11 Poids moyen de la gousse :

En référence au tableau n°19 relatif au poids moyen de la gousse il est intéressant de


signaler ce qui suit :

Le poids moyen de la gousse pour tous bouquets floraux et variétés confondus est de
l’ordre de 3,37 g. Cependant le poids moyen maximal est de 3,92 g enregistré chez DJADID
tandis que la variété CLENDERETTE détient le poids moyen minimal de la gousse.

L’écart entre les performances minimale et maximale est et se rapproche de 60 %


rapport aux performances moyennes minimales. De même, le coefficient de variation
moyenne enregistre un indice de précision extrêmement intéressant de l’ordre de 4,43 %.

Par ailleurs, l’analyse des données relatives à ce caractère à l’aide de la ppds qui nous
indique un seuil de signification de 0,17 g, permet de différencier deux classes de variétés
bien distinctes à savoir ;

-Une première classe qui détient une gousse moyennement grosse. Cette classe
renferme une seule variété ; CLENDERETTTE

-Une deuxième classe qui comporte le reste des variétés et qui dispose d’un poids
moyen de la gousse relativement élevé et qui dépasse 3,07 g.

3.2.2.12 Poids moyen récolté par cueillette et par plante :

En référence au tableau n° 19 relatif au poids moyen des gousses récoltées par


cueillette et par plante nous avons signalé ce qui suit :

Le poids moyens des gousses récoltées est de l’ordre de 12,82 g par cueillette et par
plante pour tous l’essai. Les performances moyennes minimales ont été enregistrées chez la
variété 4x4 BLOC avec une moyenne de 6,03 g, tandis que la variété TEMA 1016 dispose
des performances moyennes les plus élevées avec une moyenne de 18,38 g par plante.

L’écart entre les performances moyennes minimales et maximales est très considérable
et dépasse 205 % par rapport aux performances moyennes minimales. Le coefficient des
variations moyennes enregistre un niveau de précision de l’essai de l’ordre de 18,04 %.

43
Résultats et discussion

Par ailleurs, la comparaison des valeurs moyennes obtenues relatives à ce caractère


avec l’usage d’un seuil de signification de 2,59 g permet de classer les variétés en plusieurs
groupes différents à savoir ;

-Une première classe à faible récolte par plante qui comporte deux variétés ; 4X4
BLOC et CLENDERETTE avec 6,03 g et 8,09 g, respectivement.

-Une deuxième classe qui dispose une capacité de production moyennement élevée.
Cette classe rassemble les variétés NELSON, DJADID 2017 et ADJEDI 2017 avec 14,30 g
, 14,88 g et 16,45 g respectivement.

-Une troisième classe qui se caractérise par une forte capacité de production de
gousses par cueillette et par plante. Il s’agit de la variété TEMA 1016 avec une production
moyenne de l’ordre de 18,38 g.

3.2.3 Liaisons inter-caractères

Le coefficient de corrélation est l’un des paramètres importants lors de recherche de la


sélection et l’amélioration des plantes. Ils ont été utilisés pour déterminer l’intensité des
liaisons linéaires et d’association entre chaque paire de caractères mesurés. En effet, un
coefficient de corrélation de valeur zéro indique que les deux caractères pris en
considération sont indépendants l’un de l’autre du point de vue relation linéaire, ils
pourraient être considérés comme étant sous contrôle génétique de gènes indépendants
(Garcia del Moral et al., 2003).

Dans ce cas il serait très difficile de prédire la variation de l’un, en connaissant la


variation de l’autre caractère. Par contre lorsque la valeur prise par le coefficient de
corrélation est proche de l’unité 1, elle est indicatrice de la dépendance linéaire des deux
caractères. Dans ce cas, La connaissance des valeurs de l’un des deux caractères, facilite la
prédiction des valeurs de l’autre caractère et la sélection de l’un conduit à la sélection de
l’autre caractère simultanément (Acquaah, 2007). Le tableau n° 15 comporte l’analyse des
coefficients de corrélation qui pourrait exister entre les différents caractères étudiés.
Le tableau n°20 comporte des données moyennes relatives aux diverses liaisons
intercaractères qui pourraient exister entre les caractères étudiés ainsi que leur signification au
seuil de probabilité inférieure à 0,01 (p < 0,01).

44
Résultats et discussion

Tableau n° 21 : Liaisons des coefficients de corrélation entre les caractères étudiés

Pr. Pr. Pr. Pr. Nb. Nb. Nb. L. L. L. L. L. Dm. Dm. Dm. Dm. Dm. Pd.M. Pd.M. Pd.M. Pd.M. Pd.M.
Nb.Bg. Nb.Bg. Nb.Bg. Nb.Bg. Pr. Fl. Nb. Pds
Fl. Fl. Fl. Fl. Fl. Fl Fl Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs. Gs.
1ère 2ème 3ème 4ème 4ème M.Gs./ M.
1er 2ème 3ème 5ème 1ère 2ème 3ème 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 1er 2ème 3ème 4ème 5ème
Wd Wd Wd Wd bq Récolt/Pte Gs.
bq bq bq bq Wd Wd Wd Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq Bq

Nb.Bg. 1ère Wd 1

Nb.Bg. 2ème Wd *-0,81 1


Nb.Bg. 3ème Wd *-0,85 *0,98 1
Nb.Bg. 4ème Wd *-0,74 *0,99 *0,98 1
Pr. Fl. 1er bq *0,84 *-0,96 *-0,99 *-0,96 1
Pr. Fl. 2ème bq *0,86 *-0,81 *-0,90 *-0,81 *0,94 1
Pr. Fl. 3ème bq *0,77 *-0,74 *-0,84 *-0,75 *0,89 *0,98 1
Pr. Fl. 4ème bq *0,91 *-0,82 *-0,89 *-0,78 *0,88 *0,87 *0,78 1
Pr. Fl. 5ème bq *0,84 *-0,95 *-0,97 *-0,95 *0,98 *0,93 *0,89 *0,81 1
Nb. Fl. 1ère Wd *0,48 *-0,71 *-0,73 *-0,76 *0,78 *0,78 *0,83 *0,43 *0,84 1
Nb. Fl 2ème Wd *0,80 *-0,67 *-0,69 *-0,62 *0,73 *0,79 *0,81 *0,59 *0,79 *0,70 1
Nb. Fl 3ème Wd *0,93 *-0,66 *-0,69 *-0,60 *0,70 *0,78 *0,70 *0,74 *0,77 *0,48 *0,80 1
L. Gs. 1er Bq *0,55 -0,08 -0,10 0,01 0,12 0,31 0,29 0,22 0,24 0,11 *0,61 *0,77 1
L. Gs. 2ème Bq *0,72 -0,31 -0,33 -0,24 0,34 *0,47 0,38 *0,45 *0,43 0,18 *0,57 *0,90 *0,92 1
L. Gs. 3ème Bq *0,77 -0,30 -0,36 -0,22 0,39 *0,58 *0,53 *0,52 *0,47 0,24 *0,72 *0,90 *0,94 *0,94 1
L. Gs. 4ème Bq *0,69 -0,26 -0,27 -0,17 0,28 *0,42 0,35 0,38 0,39 0,16 *0,62 *0,88 *0,97 *0,99 *0,96 1
L. Gs. 5ème Bq *0,51 -0,01 -0,04 0,07 0,06 0,25 0,19 0,22 0,16 -0,02 0,43 *0,74 *0,96 *0,95 *0,91 *0,96 1
Dm. Gs. 1er Bq *0,57 -0,09 -0,24 -0,02 0,28 *0,52 *0,54 *0,55 0,23 0,03 *0,53 *0,51 *0,53 *0,44 *0,69 *0,47 *0,47 1
Dm. Gs. 2ème Bq 0,42 0,12 -0,01 0,20 0,04 0,29 0,30 0,38 -0,01 -0,23 0,35 0,37 *0,53 0,40 *0,63 *0,45 *0,49 *0,96 1
Dm. Gs. 3ème Bq 0,06 *0,52 0,40 *0,59 -0,38 -0,12 -0,12 0,03 -0,42 *-0,58 -0,06 0,11 *0,47 0,33 *0,46 0,36 *0,52 *0,74 *0,88 1
Dm. Gs. 4ème Bq *0,68 -0,28 -0,42 -0,22 *0,45 *0,63 *0,63 *0,69 0,38 0,12 *0,60 *0,55 *0,43 0,39 *0,64 0,42 0,36 *0,97 *0,90 *0,60 1
Dm. Gs. 5ème Bq *0,57 -0,05 -0,19 0,03 0,21 *0,43 0,41 *0,55 0,15 -0,14 0,42 *0,50 *0,53 *0,47 *0,68 *0,50 *0,51 *0,98 *0,98 *0,81 *0,95 1
Pd.M. Gs. 1er Bq 0,38 0,22 0,10 0,31 -0,07 0,20 0,20 0,27 -0,08 -0,28 0,32 *0,45 *0,71 *0,59 *0,75 *0,63 *0,71 *0,89 *0,95 *0,92 *0,78 *0,92 1
Pd.M. Gs. 2ème Bq *0,64 -0,07 -0,19 0,01 0,22 *0,46 *0,43 *0,51 0,22 -0,05 *0,53 *0,68 *0,78 *0,73 *0,88 *0,75 *0,77 *0,92 *0,92 *0,78 *0,86 *0,94 **0,95 1
Pd.M. Gs. 3ème Bq *0,68 -0,14 -0,26 -0,06 0,30 *0,55 *0,53 *0,56 0,30 0,06 *0,59 *0,72 *0,77 *0,73 *0,89 *0,75 *0,75 *0,93 *0,90 *0,73 *0,88 *0,93 *0,93 *0,99 1
Pd.M. Gs. 4ème Bq *0,64 -0,07 -0,17 0,02 0,20 0,43 0,39 *0,48 0,21 -0,07 *0,54 *0,70 *0,82 *0,76 *0,90 *0,79 *0,80 *0,89 *0,90 *0,77 *0,83 *0,92 *0,95 *1,00 *0,98 1
Pd.M. Gs. 5ème Bq *0,80 -0,30 -0,40 -0,21 0,43 *0,62 *0,58 *0,67 0,43 0,12 *0,66 *0,80 *0,77 *0,77 *0,91 *0,78 *0,74 *0,90 *0,85 *0,63 *0,89 *0,91 *0,86 *0,97 *0,98 *0,97 1
Nb. M.Gs./ Récolt/Pte *0,85 *-0,72 *-0,73 *-0,68 *0,70 *0,68 *0,53 *0,77 *0,73 0,37 *0,48 *0,87 *0,49 *0,78 *0,66 *0,69 *0,57 0,21 0,09 -0,08 0,28 0,26 0,17 0,42 *0,45 *0,43 *0,56 1
Pds M. Gs. *0,64 -0,07 -0,19 0,01 0,22 *0,46 *0,44 *0,51 0,22 -0,04 *0,54 *0,68 *0,78 *0,73 *0,88 *0,75 *0,77 *0,92 *0,92 *0,78 *0,86 *0,94 *0,95 *1,00 *0,99 *1,00 *0,97 0,41 1
Pds M. /Récolt./Pte *0,93 *-0,62 *-0,67 *-0,56 *0,66 *0,73 *0,61 *0,82 *0,68 0,30 *0,62 *0,96 *0,68 *0,88 *0,86 *0,82 *0,72 *0,54 *0,43 0,22 *0,58 *0,58 *0,50 *0,72 *0,74 *0,72 *0,83 *0,93 *0,71

(*) Significatif au seuil de p < 0.01

45
Résultats et discussion

Sur la base de l’analyse des résultats relatifs aux coefficients de corrélation entre les
caractères considérés nous pouvons dégager les points marquants suivants :

En ce qui concerne le nombre de bourgeons émis lors de la première semaine, il a


hautement corrélé positivement à la fois, avec la précocité à la floraison, le nombre de fleurs
par semaine, la longueur, le diamètre et le poids de la gousse, ainsi qu’avec le nombre de
gousses et leur poids récolté par cueillette et par plante. Mais il a hautement corrélé avec le
nombre de bourgeons émis par semaine.

Le nombre de ramification secondaires émis par semaine à partir de la 2 ème a


hautement corrélé négativement avec le nombre de ramification émis lors de la 1 ère semaine,
le nombre de gousses et leur poids récolté par cueillette et par plante, mais positivement
avec uniquement le diamètre de la gousse du 3éme bouquet.

La précocité à la floraison des fleurs a hautement corrélé positivement avec la


longueur de la gousse du 2ème et 3ème bouquets floraux, le diamètre du 1er et à partir du 4ème
bouquet floral, le diamètre moyen des gousses et le nombre et leur poids par cueillette et
par plante.

En termes de nombre de fleurs épanouis par semaine et par bouquet, à l’exception du


celui du premier bouquet, il a hautement et positivement corrélé avec la longueur des
gousses, leur diamètre, et à partir du 4ème bouquet avec le poids moyen de ses gousses et le
nombre des gousses leur poids par cueillette et par plante.

La longueur moyenne de la gousse a hautement et positivement corrélé avec leur


diamètre à partir du 1er bouquet, le poids de la gousse des différents bouquets, le poids
moyen de ses gousses, ainsi qu’avec le nombre des gousses leur poids par cueillette et par
plante.

Le diamètre moyen de la gousse des divers bouquets floraux, a hautement et


positivement corrélé avec le poids de la récolte, par cueillette et par plante.

Le poids moyen récolté par cueillette a hautement et positivement corrélé à la fois,


avec la précocité à la floraison, le nombre de ramification émis durant la première semaine
après la floraison, le nombre de fleurs épanouis par bouquet, la longueur, le diamètre, le
poids moyens de la gousse, ainsi qu’avec le nombre de gousses récoltées par cueillette et par

46
Résultats et discussion

plante. Mais il a hautement et négativement corrélé avec le nombre de ramification émis par
semaine à l’exception de la première semaine.

3.2.2.13 Effet du système de production sur le comportement de divers caractères:

Le tableau n° 21 comporte des performances moyennes relatives à la précocité à la


floraison, le poids récolté des gousses et nombre de gousses de gousses par systèmes et
variétés .

Poids Nb Gousses
Précocité à la floraison
récolté/Cueillette/plante Récolté/Cueillette/Plante
Syst.Conven. Syst.Bio. Syst.Conven. Syst.Bio. Syst.Conven. Syst.Bio.
DGADID 2017 58,10 56,69 19,35 9,32 4,92 2,61
CLENDERETT
E 57,49 56,39 8,94 7,24 3,78 2,89
TEMA 1016 57,93 56,27 23,89 12,88 7,28 3,78
ADJEDI 2017 58,23 55,70 21,38 10,71 5,51 2,94
NELSON 57,71 56,14 19,49 8,56 5,24 2,83
4*4BLOUC 56,19 54,12 6,32 5,73 2,66 1,96

Mini 56,19 54,12 6,32 5,73 2,66 1,96


Moy 57,61 55,89 16,56 9,07 4,90 2,84
Max 58,23 56,69 23,89 12,88 7,28 3,78

Ecart=Max-
Min 2,04 2,57 17,57 7,14 4,62 1,82
Taux Ecart 3,64 4,74 277,90 124,65 173,83 93,18

3.2.2.13.1Précocité à la floraison :

Nous avons constaté que les toutes les variétés prises en expérimentation au niveau du
système agroécologique révèle globalement une précocité à la floraison supérieure à celle du
système conventionnel avec une moyenne de 2 jours.

3.2.2.13.2 Nombre de gousses récoltées par cueillette :

Cette fois, c’est le système de production conventionnel qui a montré une supériorité
certaine par rapport au système d’exploitation biologique et ce pour toutes les variétés prises
en considération.

3.2.2.13.3 Poids récolté par cueillette et par plante :

Nous avons remarqué aussi que toutes les variétés étudiées ont tendance à produire
amplement dans le système conventionnel qu’au niveau du système biologique.

47
Conclusion
Conclusion

Conclusion :

A l’exception de nombre moyen de grains par gousse, l’analyse de la variance relative


aux performances des variétés concernant les caractères étudiés, nous a dévoilé un effet
globalement très hautement significatif de ces variétés sur la variation des moyennes
enregistrées et ce pour l’ensemble des caractères morphologiques, phénologiques ainsi que
pour ceux des composantes de rendement.

En termes du système de production adopté, relatif à la variabilité des moyennes


obtenues des variétés considérées n’a été significatif que sur trois caractères à savoir ; la
précocité à la floraison, le nombre de gousses récoltées et les poids récoltés par cueillette.

En ce qui concerne la précision de l’essai, le coefficient des variations moyennes est de


l’ordre de 9.38 %. Cette valeur affiche un taux très acceptable et demeure dans la fourchette
des normes exigées pour des travaux pareils relatifs aux cultures maraichères particulièrement
ceux des variétés fixes.

Les performances moyennes maximales relatives aux premiers bouquets floraux nous
avons remarqué que la variété 4x4BLOC dispose du rythme le plus élevé à emmètre des
nouvelles ramifications et bourgeons floraux tandis que CLENDERETTE dispose du rythme
le plus faible. La variété 4x4BLOC détient un indice le plus intéressant en termes de précocité
à la floraison, tandis que DJADIDA est la plus tardive.

Par ailleurs, la variété CLENDERETTE dispose de la gousse la plus courte avec une
longueur moyenne de 10,89 cm, tandis que la variété Nelson détient la gousse la plus longue
avec une moyenne de l’ordre de 13,29 cm.

En ce qui concerne le diamètre de la gousse, nous avons constaté que la variété


DJADIDA 2017 détient la gousse la plus grosse avec une moyenne de 3,2 cm, tandis que la
variété CLENDERETTE sa gousse est plus frêle avec un diamètre moyen de 2,84 cm.

En termes du poids de la gousse, nous avons remarqué que la variété DJADIDA dispose
de la gousse la plus lourde avec 3,90 g, alors que la variété CLENDERETTE détient la gousse
la plus légère avec une moyenne de l’ordre de 2,47 g.

La précocité à la floraison des fleurs des bouquets floraux a corrélé hautement et


positivement entre eux, et avec la longueur de la gousse du 2émé et 3émé bouquets floraux,
le diamètre du 1er et à partir du 4ème bouquet floral, le diamètre moyen des gousses et le
nombre ainsi que le poids des gousses récoltées par cueillette et par plante.

49
Conclusion

Le poids moyen récolté par cueillette a hautement et positivement corrélé à la fois, avec
la précocité à la floraison du 1er bouquet mis négativement avec le reste des bouquets floraux,
avec le nombre de ramification émis durant la première semaine après la floraison, le nombre
de fleurs épanouis par bouquet, la longueur, le diamètre, le poids moyens de la gousse, ainsi
qu’avec le nombre de gousses récoltées par plante.

50
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Résumé

‫الملخص‬

،DGADIDA 2017 :‫ أصناف مختلفة من الفاصوليا الخضراء ذات أصول جغرافية مختلفة وهي‬06 ‫لقد تمت دراسة سلوك‬
‫انتشارا في منطقة‬
ً ‫ تعتبر هذه األصناف األكثر‬.4 * 4BLOUC ،NELSON ،ADJEDI 2017 ،TEMA 1016 ،CLENDERETTE
‫ ركزت الدراسة على أهم الصفات الكمية مثل خصائص‬.‫ لقد تمت الدراسة في نظامين مختلفين لإلنتاج ؛ النظام البيولوجي والنظام التقليدي‬.‫أدرار‬
‫ توضح النتائج التي تم الحصول عليها أن التأثير الصنفي على تباين المتوسطات التي‬.‫) لهذه األصناف‬... ‫الغلة والتكيف مع الظروف البيئية (التبكير‬
‫ بالنسبة‬.‫ في حين أن ال تأثير نظام اإلنتاج المعتمد ا على التبكير عند اإلزهار‬،‫تم الحصول عليها مهم للغاية بالنسبة لمعظم الصفات لتي تمت دراستها‬
.‫ في حين النظام التقليدي يؤثر بشكل كبير على عدد القرون التي يتم حصادها لكل نبات وكذلك محصول كل نبتة‬، ‫للنظام البيولوجي‬

‫ نظام اإلنتاج‬، ‫ الغلة‬، ‫ التبكير‬، ‫ التوصيف‬، ‫ الفاصوليا الخضراء‬:‫الكلمات المفتاحية‬

Résumé

Lors de cet essai, nous avons étudié le comportement de 06 variétés d’haricot vert de diverses origine
géographique à savoir ; DGADIDA 2017, CLENDERETTE, TEMA 1016, ADJEDI 2017, NELSON,
4*4BLOUC. Ces variétés sont les plus répandues dans la région d’Adrar et ont été cultivées dans deux systèmes
de production différents ; le système agro-écologique et le système conventionnel. L’étude a focalisé sur les
caractères quantitatifs les plus importants tels que le rendement et les caractères d’adaptation aux conditions du
milieu (la précocité…) des ces variétés. Les résultats obtenus nous montrent un effet variétal hautement
significatif sur la variation des moyennes obtenues pour la quasi-totalité des caractères étudiés tandis que l’effet
du système de production adopté n’a d’influence que sur la précocité à la floraison pour le système agro-
écologique tandis que le système conventionnel affect significativement le nombre de gousses récoltées par
plante ainsi que le rendement par plante. La Production par plante a corrélé positivement avec à la fois ;
précocité à la floraison, la longueur, le poids et le diamètre de la gousse ainsi qu’avec le nombre de gousses
récoltées par cueillette.
Mots clés : Haricot vert, caractérisation, précocité, rendement, système de production

Abstract

During this trial, we studied the behavior of 06 different varieties of green beans of various geographical
origin namely; DGADIDA 2017, CLENDERETTE, TEMA 1016, ADJEDI 2017, NELSON, 4 * 4BLOUC.
These varieties have been the most widespread in the Adrar region. They were cultivated throughout two types
of production systems; the biological system and the conventional system. The study focused on the most
important quantitative traits such as yield and characteristics adaptation to local environmental conditions (the
earliness ...) of these varieties. The results revealed a high varietal effect on the variation of the averages
obtained for almost all the characters studied. Moreover, The adopted production system had no significant
effect on the variation of these traits except that the biological system affected only the earliness to flowering,
meanwhile, the biological the conventional system conventional influenced both the number of pods harvested
per plant and the yield per plant. Production per plant correlated positively with; early flowering time, length,
weight and diameter of the pod as well as the number of pods harvested per harvest.

Key words: Green beans, characterization, earliness, yield, production system


Résumé

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