DOSSIER PÉDAGOGIQUE
LA BD RÈGLE SES CONTES
EXPOSITION JEUNESSE 2025
L’
illustration des contes est désormais une histoire ancienne, faite de
rencontres insolites, de confrontations souvent réussies et même
parfois de mariages très heureux. Les illustrations de Gustave Doré
associées aux contes de Perrault, celles de Bilibine aux contes
russes d’Afanassiev ou celles de Tenniel à Alice au pays des merveilles
habitent notre imaginaire commun et sont souvent des références à l’aune
desquelles nous avons construit nos représentations.
La bande dessinée, encore jeune dans l’univers graphique puisqu’elle
émerge à la fin du XIXe siècle et se développe surtout au XXe, s’est frottée
de manière beaucoup plus récente au monde merveilleux et parfois
monstrueux des contes.
Pourquoi adapter des contes en bande dessinée ? Comment la bande
dessinée s’empare-telle de leur univers singulier, à la fois familier et
inquiétant ? Quels chemins s’est-elle frayée sur ceux des fées, des ogres et
autres poucet et poucette ? Qu’a-t-elle encore aujourd’hui à nous dire et à
nous montrer sur les contes d’hier ? Et à l’inverse, les contes n’ont-ils pas
quelque chose à nous apprendre sur la bande dessinée, sur sa richesse et
ses potentialités narratives et graphiques ?
Si l’illustration d’albums est toujours déjà une mise en tension entre un
texte et des images, il est intéressant de se demander comment la bande
dessinée, dans sa narration séquentielle spécifique, parvient à s’approprier
des traditions, à déjouer des trames narratives classiques, à (se) jouer
de figures immuables et à interroger des standards pour construire de
nouvelles représentations symboliques.
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De l’oralité des contes aux dialogues des BD
Les contes sont d’abord des histoires qu’on raconte.
Longtemps inscrits dans une tradition orale, se
transmettant de bouche à oreille et de génération
en génération, ils étaient l’occasion de veillées
familiales ou populaires. Les auteurs de contes les
plus célèbres, comme Perrault au XVIIe siècle et les
frères Grimm au XIXe siècle, ont contribué à fixer ces
récits par leur transcription écrite. Ils ont aussi, du
même coup, œuvré à une forme de sophistication
littéraire.
La bande dessinée, à l’inverse, libère ou réveille à
nouveau la dimension orale des contes ; les dialogues
entre les personnages dynamisent la narration
et l’usage du « langage parlé », souvent teinté
d’humour, invite à une fluidité et une autonomie
de lecture chez le jeune lecteur, mais surtout à une
proximité qui ancre le conte dans sa réalité ; par
l’emploi d’expressions courantes, voire enfantines ou
familières, le conte lui « parle » encore aujourd’hui.
Par ailleurs, dans les lectures partagées avec les
plus jeunes, la bande dessinée est l’occasion de
pauses : s’arrêter sur une case qui intrigue, étonne
ou fait peur par son image, permet de mettre en
suspens la lecture cursive et initier un dialogue. La
bande dessinée stimule ainsi l’acte de lecture par
des interactions potentielles, des arrêts sur image
qui sont autant de mises au point possibles sur le
sens de l’intrigue ou sur des questionnements plus
profonds.
Benjamin Lacombe, « Kyoko, la
fille aux cheveux de neige », dans
L’Encyclopédie du Merveilleux : Les
Sorcières, p.29, Benjamin Lacombe et
Cécile Roumiguière, © Albin Michel
Jeunesse, 2022
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Morphologie du conte et structures cette histoire s’inscrit dans le sillage ou les sillons
d’un « Il était une fois… » toujours en arrière-plan,
narratives : complètement décalé ?
mais momentanément écarté ; il présuppose ainsi un
enchaînement narratif à partir de situations connues
Si le conte est un récit oral, il est aussi considéré
et d’éléments, en l’occurrence les caractéristiques
comme un genre littéraire à part entière. Sa structure
ou les aventures de certains personnages, devenus
narrative, mise en lumière par Vladimir Propp dans
des classiques familiers, pour les réinvestir dans
Morphologie du conte, est relativement constante. Le
des situations différentes. C’est ce qui conduit, dans
point de départ du récit est souvent malheureux : une
les histoires d’Emile Bravo, à l’imbrication subtile
perte, un décès ou un méfait conduisent le héros ou
et inventive de contes, à de riches intrications
l’héroïne à affronter des épreuves qui bouleversent
narratives et à des rebondissements inattendus.
complètement son existence ou son statut. Après des
aventures et des péripéties, il ou elle parvient à une
Emile Bravo (scénario, dessins) et
situation nouvelle, apaisée, voire heureuse. Anna Benoît (couleurs), Les 7 Ours
Nains contre le gros méchant loup, p.1,
© Éditions du Seuil, 2024
Dans la série Émile et Margot, l'inscription de
l'histoire dans un univers féérique, empli de
monstres loufoques et décalés, permet d'interroger
le quotidien des deux protagonistes. L'argent de
poche, le rangement des chambres, la maladie et les
médicaments, la petite souris... tous ces sujets sont
abordés sous l'angle de la fantaisie, avec en toile de
Gustave Doré, « Le petit poucet»,
gravure pour les Contes de Perrault, fond la figure de la gouvernante, incarnant la voix
1862, Bibliothèque nationale de
France - Domaine public © Gallica de la raison ou de l'adulte qui permet de varier
les points de vue. Chaque histoire, placée dans un
contexte assez extraordinaire, est l'occasion d'une
Quand la bande dessinée s’empare de ces codes réflexion sur l'ordinaire de la vie des enfants. C'est
narratifs, elle les bouscule et contribue ainsi à les ce décalage qui laisse le champ libre aux questions
interroger ou à les renouveler. Même si le tome des jeunes lecteurs.
intitulé Les 7 ours nains contre le grand méchant loup
se situe dans la continuité de la série, ses premiers
mots, « Et puis un jour… », laissent aussi penser que
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Folklore, merveilleux et modernité
Les contes se caractérisent surtout par leur
univers merveilleux : fées, sorcières, licornes,
épées magiques… autant d’ingrédients essentiels
qui s’inscrivent, initialement, dans des traditions
populaires ou folkloriques très anciennes. Ils
appartiennent à un imaginaire qui renvoie aux
origines, à un passé lointain, à des réalités qui
semblent avoir disparu.
Au lieu de conforter cet aspect définitivement révolu Dans La Quête, l’enchantement sylvestre cède la
ou inaccessible, la bande dessinée contribue à en place au désenchantement d’une nature ruinée par
réactualiser certains éléments et à questionner l’activité humaine. La forêt est en passe de disparaître
certains enjeux contemporains. Ainsi, dans les à force de déboisement et de constructions nouvelles,
contes traditionnels, la forêt, par son obscurité mais aussi de déchets et détritus qui s’amoncellent
profonde et son foisonnement généreux de végétaux et polluent les sols et les eaux. Comment ce cadre
et d’animaux, est généralement un lieu propice aux désolant peut-il encore susciter l’émerveillement
phénomènes surnaturels et mystérieux et à une de l’enfance ? L’épuisement de la vitalité des sols
inquiétante étrangeté. et des ressources naturelles semble aller de pair
avec l’amenuisement des pouvoirs magiques de la
fée qui a des allures de souillon, mais aussi avec un
assèchement de l’imaginaire humain. Ce n’est qu’en
longeant un paysage de campagne un peu plus riant,
au cours de l’intrigue, que la fée parvient à rêver
de forêt luxuriante et colorée. Les deux héros vont
d’ailleurs contribuer à libérer cet imaginaire et à
réinventer un paradis perdu (ou un avenir meilleur)
Frédéric Maupomé (scénario) et en ouvrant la cage des animaux magiques et en les
Mannaert Wauter (dessins), extrait de
la planche 17 de l’album La Quête T1
délivrant de la méchanceté et de la cupidité des
- La dame du lac perdu, © MANNAERT humains.
/ MAUPOMÉ / ÉDITIONS DU LOMBARD
(DARGAUD LOMBARD S.A.), 2024
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Frères et sœurs, parents, mères-grands, Loups, ogres et monstres : même plus peur ?
oncles et tantes… ou les géométries variables La question de la morale
de la famille
Originellement, les contes sont cruels ; ils finissent
Bien souvent, le conte règle ses comptes…, ou plutôt mal, en général. Lou Lubie, dans Et à la fin, ils meurent
ses affaires de famille. Le héros est généralement un (La sale vérité sur les contes de fée), rappelle à quel
enfant ou un adolescent placé au cœur d’une situation point l’histoire des contes de fée a été un terrain
familiale complexe. Orphelin, abandonné ou malmené, d’évolution étonnant au sens où leur contenu sordide
il est amené à trouver sa place parmi les siens, mais et violent a subi des mutations non négligeables. Des
aussi, à terme et plus largement, au sein de la société en contes actuellement, on ne retient souvent que les
tant qu’adulte ou en tant qu’être autonome. La cellule jolies princesses, les princes charmants, les mariages
familiale est ainsi mise à mal ; le conte met en jeu des heureux, les gentilles fées et les happy end. On oublie
cercles familiaux qui évoluent, se décomposent ou se en revanche les histoires de mutilations (Les deux
(re)construisent au gré des aventures. C’est notamment frères, les premières versions de Cendrillon), de
le cas dans Les 7 ours nains contre le grand méchant meurtres (Barbe bleue), d’adultère (Peau d’âne) ou de
loup qui interroge de manière très ouverte les liens de cannibalisme (les versions de Basile et de Perrault de
filiation, mais aussi de fraternité ou de sororité. Les La Belle au bois dormant). Or, dans la Psychanalyse
deux auteurs d’Émile et Margot, eux-mêmes frère et des contes de fée, Bruno Bettelheim montre, quant à
soeur, font de la fratrie le sujet principal de la série, lui, que le conte de fée est, par excellence, le genre
chaque épisode rejouant des bêtises d’enfance qu’ils d’histoire qui place le jeune lecteur face aux dangers
n’auraient pas pu réaliser dans la vie réelle mais qui de l’existence, de manière avant tout représentative et
trouvent matière à se concrétiser dans l’imaginaire de symbolique. Le conte est le moyen par lequel l’enfant
la bande dessinée. peut apprivoiser ses peurs en repérant, de manière
L’identification est généralement assez libre puisqu’il plus inconsciente que consciente, les menaces et les
s’agit de stéréotypes qui illustrent des situations risques d’une réalité qui est loin d’être rose.
familiales que chacun peut comprendre. Les tensions Les films d’animation de Walt Disney, qui ont
qui existent entre les membres d’une même famille, durablement marqué l’imaginaire populaire, ont aussi
les confrontations intergénérationnelles, les mises largement contribué à adoucir ou édulcorer les contes,
en concurrence entre frères et sœurs, l’angoisse de la en les rendant moins cruels et moins sanglants, mais
séparation et l’absence (de père, de mère…) qu’il faut aussi plus ludiques et romantiques. Les scènes se
savoir affronter sont l’occasion de questionnements passent dans des réalités idéalisées, fantasmées
divers, sur l’identité du héros ou de l’héroïne, de sa et les méchants sont systématiquement punis,
sexualité, ou de la propriété. Les contes travaillés généralement par des mauvais coups du sort ; dans
dans les bandes dessinées demeurent des histoires cette perspective, la morale, souvent manichéenne et
d’apprentissage qui invitent à se lancer sur le chemin caricaturale, est toujours sauve.
de l’âge adulte et où chacun est conduit à trouver sa Les bandes dessinées œuvrent davantage, quant à
place dans une cartographie familiale qui n’est pas eux, soit dans une réalité plus ordinaire ou tout au
toujours choisie mais qui laisse la possibilité d’inventer moins dans l’actualité de nos préoccupations éthiques
des liens nouveaux. (environnement, sexisme, racisme.)… Pourquoi les
Anne Didier, Olivier Muller (scénario) animaux moches seraient-ils forcément méchants ?
et Olivier Deloye (dessins), Émile et Pourquoi les princesses seraient-elles nécessairement
Margot T14 - En avant la musique !,
illustration de chapitre, fines et élégantes, dociles et innocentes ? Pourquoi
© Bayard Jeunesse, 2024
les héros n’auraient-ils pas aussi leurs fragilités ?
Les vices et les vertus, les forces et les faiblesses, les
qualités et les défauts sont redistribués de manière à
interroger les relations humaines différemment et à
briser certains stéréotypes que les contes avaient fini
par contribuer à véhiculer eux-mêmes.
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Les contes ont leur histoire et la bande dessinée
en fait désormais partie. Loin de mettre fin à des
codes anciens, elle contribue, par ses adaptations,
à les renouveler en se les réappropriant. Si dans
l’illustration, l’image n’est jamais une simple parure,
il en est de même dans la séquentialité graphique :
les scènes incontournables, les motifs, les symboles
et les représentations sont pétries, travaillées,
façonnées par du sens, des questionnements
ancestraux et immuables mais aussi par des enjeux
plus actuels.
Dès lors, si les bandes dessinées sont
incontestablement des œuvres en soi, elles sont
aussi des livres qui mènent vers d’autres livres et
contribuent ainsi à la transmission d’une culture
commune.
Félix Lorioux, illustration pour Le Petit
Chaperon rouge de Charles Perrault,
Paris, Hachette, 1919. BnF, département
des Estampes et de la Photographie.
Félix Lorioux © Adagp, Paris 2001
La bande dessinée, plutôt que de se baser sur les
valeurs d'une morale absolue et verticale ou sur
de grands principes éternels (le Bien et le Mal)
interroge plus modestement une éthique concrète
des comportements, sur ce qu’il serait mieux de faire
ou en tout cas ce qui serait le « moins mauvais ».
Mais alors que représentent désormais le loup ou
l’ogre ? S’ils sont parfois ridiculisés ou moqués,
comme c’est le cas chez Émile Bravo, ils demeurent
des figures imposantes et riches. Dans Les Contes
fabuleux de la nuit (Le Dîner est servi), Miyako Miiya
montre, de façon poétique, que le loup est toujours
une force menaçante, mais qui s’inscrit dans une
logique naturelle et finalement aussi dans des
relations d’interdépendance avec les êtres humains.
Il n’est pas la force du mal prête à engloutir d’une
seule bouchée les petits d’homme, mais comme
le dit Baptiste Morizot dans Les Diplomates, celui
avec lequel les humains ont à négocier en usant de
« diplomatie ». Il n’est donc pas seulement cette bête
féroce et sauvage qui terrorise, mais aussi un animal Miyako Miiya, Contes fabuleux de la nuit,
qui a des besoins de nourriture et avec lequel il faut « Le dîner est servi », p.44, Le renard
doré, © Rue de Sèvres, Paris, 2024
savoir composer pour vivre en bonne intelligence. OYASUMI MAE NI HITOTSU DAKE,
© Miyako Miiya 2021
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Pistes pédagogiques
> Comparez les deux visuels associés au Petit Poucet. Comment Émile Bravo transpose-t-il l’univers graphique
de Gustave Doré, en l’inscrivant dans un registre humoristique ?
Emile Bravo (scénario,
Gustave Doré, « Le petit dessins) et Anna Benoît
poucet», gravure pour les (couleurs), Les 7 Ours Nains
Contes de Perrault, 1862, contre le gros méchant
Bibliothèque nationale de loup, p.1, © Éditions du
France - Domaine public Seuil, 2024
© Gallica
> Même pas peur ?
Décrivez les deux images de loup (disposition, couleurs, formes…)… Font-ils tous les deux peurs de la même
manière ? Pourquoi ? Lequel des deux est-il le plus menaçant ?
Félix Lorioux, illustration
pour Le Petit Chaperon Miyako Miiya, Contes fabuleux
rouge de Charles Perrault, de la nuit, « Le dîner est
Paris, Hachette, 1919. BnF, servi », p.44, Le renard doré, ©
département des Estampes Rue de Sèvres, Paris, 2024
et de la Photographie. Félix OYASUMI MAE NI HITOTSU
Lorioux © Adagp, Paris 2001 DAKE, © Miyako Miiya 2021
> Question d’empathie
Sur la base de l’histoire ou de visuels du Petit Chaperon rouge ou du « Dîner est servi » de Miyako Miiya (Les Contes
fabuleux de la nuit), imaginez ce que ressent le loup, ce que ressent l’enfant.
Cet exercice peut se faire avec beaucoup de personnages de contes.
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> Vocabulaire de la bande dessinée
Relier chacun de ces termes à cette page. Attention, certains sont synonymes !
planche, bande, vignette, case, bulle, phylactère, cartouche
Anne Didier, Olivier
Muller (scénario) et
Olivier Deloye (dessins),
Émile et Margot T1 -
Interdit aux monstres,
« Le Croque-dent », p.48,
© Bayard Jeunesse, 2010
> Écriture d’un scénario
Et puis un jour…
Il était une fois…
Voici deux points de départ possibles et quelques ingrédients merveilleux (au choix) pour écrire un nouveau
conte en bande dessinée : fée, ogre, épée magique, château mystérieux, couronne très petite, botte enchantée.
Choisissez un ou plusieurs éléments parmi cette liste et rédigez votre scénario, du point de départ (situation
initiale, personnages principaux) à son dénouement.
8
> Composition d’un conte en bande dessinée
Construisez votre planche en dessinant 12 cases (de taille égale ou non) et, après avoir sélectionné une
séquence d’un conte de votre choix, proposez-en une version personnelle.
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Bibliograhie
Corpus de l’exposition
Emile Bravo (scénario, dessins) et Anna Benoît Fatemeh Haghnejad dite Blubirdy (dessins) et Sébastien
(couleurs) Perez (textes), L’Encyclopédie du merveilleux : Les
Boucle d’or et les sept Ours Nains (2004) Fées, © 2022 Albin Michel Jeunesse`
La Faim des sept Ours Nains (2005)
La Belle aux Ours Nains (2009) Yvan Duque (dessins) et Cécile Roumiguière (textes),
Mais qui veut la peau des Ours Nains ? (2012) L’Encyclopédie du merveilleux : Les Dragons, © 2023
Les Contes palpitants des 7 ours nains (2022) Albin Michel Jeunesse
Les 7 ours nains contre le gros méchant loup (2024)
© Éditions du Seuil, 2004-2024 Stan Manoukian (dessins) et Sébastien Perez (textes),
L’Encyclopédie du merveilleux : Les Monstres, © 2023
Anne Didier, Olivier Muller (scénario) et Olivier Albin Michel Jeunesse
Deloye (dessins)
Émile et Margot T1 - Interdit aux monstres (2010)
Émile et Margot T2 - Monstrueuses bêtises ! (2011)
Émile et Margot T3 - Un bazar monstre ! (2013) Bibliographie générale
Émile et Margot T4 - Merci, les monstres ! (2014)
Émile et Margot T5 - Le monde à l’envers (2015) Wilhelm et Jacob Grimm (aut.), Arthur Rackham
Émile et Margot T6 - Ils sont partout ! (2016) (illus.), Contes de Grimm, BnF Éditions, Volumen-
Émile et Margot T7 - Monstres en folie (2017) Interforum, 2017, 192 pages, 56 illustrations
Émile et Margot T8 - Monstres en vue (2018)
Émile et Margot T9 - Même pas peur ! (2019) Lou Lubie, Et à la fin, ils meurent. La Sale Vérité sur
Émile et Margot T10 - Expédition surprise (2020) les contes de fées, © Delcourt 2021
Émile et Margot T11 - C’est pas gagné ! (2021)
Émile et Margot T12 - Champions de l’évasion (2022) Charles Perrault (aut.), Gustave Doré (illus.),
Émile et Margot T13 - Monstres en pagaille (2023) Perrault, contes illustrés par Doré, BnF Éditions,
Émile et Margot T14 - En avant la musique ! (2024) Seuil/Volumen, 2014, 176 pages, 80 illustrations
© Bayard Jeunesse, 2010-2024
Frédéric Maupomé (scénario) et Mannaert Wauter
(dessins), La Quête T1 - La dame du lac perdu, Bibliographie critique
© MANNAERT / MAUPOMÉ / ÉDITIONS DU LOMBARD
(DARGAUD LOMBARD S.A.), 2024 Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées
(1976), Sciences Humaines Pocket, 1999, 480 Pages
Miyako Miiya, Contes fabuleux de la nuit, Le renard
doré, © Rue de Sèvres, Paris, 2024 / OYASUMI MAE Baptiste Morizot, Les Diplomates. Cohabiter avec
NI HITOTSU DAKE, © Miyako Miiya 2021 les loups sur une autre carte du vivant, Editions
Wildproject, 2016, 320 pages
Benjamin Lacombe (dessins) et Cécile Roumiguière
(textes), L’Encyclopédie du merveilleux : Les Sorcières, Vladimir Propp, Morphologie du conte (1928), Points
© 2022 Albin Michel Jeunesse Essais, 2015, 256 pages
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LA BD RÈGLE
SES CONTES
Images présentées sur la couverture : Dossier pédagogique établi
Anne Didier, Olivier Muller par Martine Gasparov,
(scénario) et Olivier Deloye professeure de philosophie
(dessins), Émile et Margot T14 - En à l’école et lycée des métiers
avant la musique !, « Le retard »,
p.67, © Bayard Jeunesse, 2024
d’Art et du Design Auguste-
Renoir à Paris, et Marguerite
Frédéric Maupomé (scénario) et Demoëte, co-directrice
Mannaert Wauter (dessins), La
Quête T1 - La dame du lac perdu, artistique du Festival
illustration du chapitre 1, p.10, © International de la Bande
MANNAERT / MAUPOMÉ / ÉDITIONS Dessinée d’Angoulême.
DU LOMBARD (DARGAUD LOMBARD
S.A.), 2024
Conception graphique : Eva
Miyako Miiya, Contes fabuleux de la Matarazzo
nuit, p.201, Le renard doré, © Rue
de Sèvres, Paris, 2024 / OYASUMI
MAE NI HITOTSU DAKE, © Miyako
Miiya 2021
Emile Bravo (scénario, dessins)
et Anna Benoît (couleurs), Les 7
Ours Nains contre le gros méchant
loup, illustration de fin d’album, ©
Éditions du Seuil, 2024
Benjamin Lacombe (dessins)
et Cécile Roumiguière (textes),
L’Encyclopédie du merveilleux - Les
Sorcières, « La maison de la baba
Yaga », p.22-23, © 2022 Albin Michel
Jeunesse