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ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP

CONCOURS D’ADMISSION 2006

COMPOSITION DE PHYSIQUE
(Durée : 4 heures)

L’utilisation des calculatrices est autorisée pour cette épreuve.

? ??

Étude d’un système de détection de rayonnement millimétrique

Dans ce problème, nous étudions un système de détection de rayonnement millimétrique


utilisant une antenne collectrice couplée à des détecteurs de rayonnement ultra-sensibles appelés
bolomètres.

Le principe général consiste à concentrer le rayonnement vers un cristal absorbant (bolomètre)


refroidi à très basse température, lié thermiquement à un résistor dont la résistance dépend
fortement de la température. Le rayonnement incident chauffe le cristal, faisant donc varier cette
résistance. Les variations sont détectées par un système électronique approprié, permettant ainsi
la mesure de la puissance du rayonnement incident.

Dans la partie I, nous étudions le principe de la détection de rayonnement avec un bolomètre.


La partie II est consacrée au système cryogénique permettant d’amener les détecteurs à leur
température de fonctionnement. La partie III est dédiée au système optique concentrateur de
rayonnement permettant de focaliser celui-ci sur le détecteur. À l’exception de la dernière question
du problème, les trois parties sont indépendantes.

Formulaire :
+∞ √
Z
2
e−x dx =π
−∞
Z +∞ √
2 −x2 π
x e dx =
−∞ 2
dx
Z
= arctan (x).
1 + x2

Données numériques :
kB (constante de Boltzmann) = 1, 38 × 10−23 J · K−1
σ (constante de Stefan) = 5, 67 × 10−8 W · m−2 · K−4
DL (distance Terre-Lune) = 3, 85 × 108 m.

1
propriétés des liquides cryogéniques
Unité Azote Hélium
Masse volumique du liquide ρ kg · L−1 0,8 0,125
Température d’ébullition K 77 4
Enthalpie de vaporisation L kJ · kg−1 199 21
Capacité thermique massique du gaz c kJ · kg−1 · K−1 1,04 5,20

I. Principe de la détection de rayonnement avec un bolomètre

Comme illustré sur la figure 1 un bolomètre est constitué d’un absorbeur qui reçoit le rayon-
nement que l’on désire détecter. Sa température T , supposée uniforme, est mesurée à l’aide d’un
thermomètre incorporé, constitué d’un matériau conducteur dont la résistance R(T ) varie avec la
1 dR
température T ; cette variation est caractérisée par le coefficient α = . L’ensemble possède
R dT
la capacité thermique Cth .

Un barreau, conducteur thermique, homogène, de longueur L, de section S et de conducti-


vité thermique λ et sans échanges thermiques latéraux, relie le bolomètre à un thermostat de
température Tb fixe.

rayonnement incident puissance Pr

absorbeur
courant de
polarisation
Cth R(T)
I T

L, S, barreau
conducteur

thermostat Tb
Figure 1 - Schéma d’un bolomètre

I.1. Dans cette première partie, on étudie le comportement du bolomètre en régime station-
naire, à la température de fonctionnement T = T0 .

I.1.a) Exprimer la température T (x) en tout point du barreau conducteur repéré par son
abscisse x ; on prendra T (0) = T0 et T (L) = Tb .

I.1.b) Donner l’expression de Pc (T0 ), puissance perdue par le bolomètre par conduction dans

2
le barreau. Définir la conductance thermique G du barreau en fonction de ses caractéristiques
λ, L et S. Exprimer Pc (T0 ) en fonction de G, Tb et T0 .

I.1.c) Donner l’équation d’équilibre thermique du bolomètre, reliant le courant I traversant


la résistance R, la puissance radiative incidente Pr , la conductance G du conducteur thermique et
les températures T0 et Tb . Montrer que cette relation détermine la température de fonctionnement
T0 du bolomètre.

I.2. On suppose à présent que le rayonnement incident comporte une petite variation p(t)
d’amplitude faible devant Pr . Elle produit une variation de la température T (t) du bolomètre de
la forme T (t) = T0 + δ(t) avec |δ(t)|  T0 . Dans la suite de cette partie, le bolomètre est polarisé
à courant constant I = I0 .

dPc
I.2.a) On définit la conductance thermique dynamique Gd = . En linéarisant, exprimer
dT T0
la puissance perdue par le bolomètre par conduction Pc (T ) en fonction de Pc (T0 ), Gd et δ(t).

I.2.b) Exprimer de même la résistance du bolomètre R(T ) en fonction de R(T0 ), α0 = α(T0 )


et δ(t).

I.2.c) Obtenir l’équation différentielle relative à δ(t), régissant l’évolution thermique du bo-
lomètre en présence du rayonnement incident Pr + p(t). À quelle condition sur α l’équilibre
thermique analysé en I.1 est-il stable ? Préciser en particulier le signe de α qui assure la stabilité.

I.2.d) On suppose que la variation du rayonnement incident est de la forme


p(t) = p0 exp(iωt), induisant une variation de température δ(t) = δ0 exp(iωt). En déduire que δ0
peut s’exprimer sous la forme :
p0
δ0 (ω) = » e−iϕ
Ge 1 + ω 2 τe2

où l’on donnera les expressions de Ge , de τe et de ϕ en fonction des paramètres définis précé-


demment. Quelle interprétation peut-on donner à τe ?

I.2.e) Application numérique : α0 = −20 K−1 , Cth = 5 × 10−11 J · K−1 , R(T0 ) = 1 MΩ,
I0 = 20 nA, Gd = 1 nW · K−1 . Calculer τe .

I.2.f ) Exprimer la « fonction de transfert » S(ω) = v/p où v est la variation de tension lue
aux bornes du bolomètre en présence de la variation de puissance radiative incidente p. Donner
la valeur de |S(ω)| avec les valeurs numériques précédentes et pour une fréquence f = 100 Hz.

I.3. L’agitation thermique des électrons dans la résistance engendre des fluctuations de ten-
sion aux bornes du bolomètre, appelées bruit Johnson. Pour prendre en compte ce phénomène,
la résistance du bolomètre est modélisée par une résistance idéale R en série avec un générateur
de tension aléatoire de f.é.m. e(t) de valeur moyenne temporelle nulle.

3
Pour en faire l’analyse, considérons le circuit de la figure 2 formé par le circuit du bolomètre
et un condensateur de capacité C. L’ensemble est à la température T .

e(t)
R

Figure 2 - Condensateur et dipôle équivalent à la résistance du bolomètre

I.3.a) On étudie d’abord le cas d’une f.é.m. sinusoïdale ef (t), de fréquence f ; l’énergie
moyenne stockée dans le condensateur est notée Uf . Calculer Uf en fonction de C, R , f et e2f où
e2f désigne la valeur moyenne temporelle de e2f .

I.3.b) La f.é.m. fluctuante e(t) peut être considérée comme la superposition de composantes
sinusoïdales incohérentes ; plus précisément, pour l’intervalle de fréquence [f, f + df ], la contri-
bution de2 à la valeur moyenne e2 est donnée par de2 = u(f )df . La quantité u(f ) s’appelle la
densité spectrale associée. En pratique, dans le domaine de fréquences d’utilisation du bolomètre,
cette densité spectrale est indépendante de la fréquence, soit u(f ) = u0 constante. En déduire la
moyenne temporelle U de l’énergie stockée dans le condensateur.

Les fluctuations de la répartition des électrons se traduisent, au niveau des armatures du


condensateur, par une charge aléatoire q ; la probabilité de trouver cette charge dans l’intervalle
[q, q + dq] est donnée par
Ç P (q)dqåoù P (q) est une densité de probabilité normalisée de la forme :
1 U (q)
P (q) = √ exp − où U (q) est l’énergie stockée dans le condensateur en fonction
2πCkB T kB T
de sa charge q.

I.3.c) Calculer, à partir de la distribution P (q), la valeur moyenne hU i de l’énergie stockée


dans le condensateur en fonction de kB et T .

I.3.d) En supposant égales les valeurs moyennes U et hU i, obtenir la valeur moyenne de la


densité spectrale u0 . Exprimer alors e2 en fonction de R, kB et T dans la bande de fréquences de
largeur ∆f .

I.3.e) Le bolomètre est à la température T = 100 mK pour laquelle sa résistance est de



1 MΩ. Calculer la valeur numérique de u0 .

I.4. La valeur de la résistance R(T ) est lue au moyen du circuit électronique représenté sur
la figure 3a ; Rp est une résistance fixe avec Rp  R(T ).

I.4.a) Exprimer la tension de sortie vS en fonction de R, Rp et VA et des résistances du circuit,


justifier le choix Rp  R(T ). Quel est l’intérêt de ce montage à amplificateur opérationnel ?

I.4.b) L’amplificateur opérationnel n’est pas parfait ; en particulier la tension de sortie n’est

4
pas nulle lorsque les entrées B et v sont au même potentiel. On modélise ce défaut par un
générateur de tension vd en série avec l’entrée B (figure 3b) ; vd est appelée tension de décalage.
Comment cela modifie-t-il la tension de sortie ?

VA
R1
_
vd
Rp +
_

+ b.

R(T) R2 vs VA(t)
R1

R3
a. Rp
_
vd
VA(t)
+
V0
t vs
R(T) R2

-V0

c.
d.
Figure 3 - Électronique de lecture du bolomètre

On applique une tension alternative VA (t) au point A. Montrer comment cela permet d’obtenir
un « signal » non perturbé par la tension de décalage vd .

On applique en fait une tension carrée VA (t) illustrée sur la figure 3c. Expliquer l’avantage
que cette forme présente pour le fonctionnement du bolomètre par rapport à une variation
sinusoïdale ?

I.4.c) On remplace le schéma précédent par celui de la figure 3d. À l’équilibre (puissance du
rayonnement incident donnée par Pr constant, R(T0 ) = R0 ), comment doit-on choisir R3 pour
annuler la composante alternative ṽS de la tension de sortie vS ?

I.4.d) Dans la condition déterminée précédemment, exprimer ṽS lors d’une petite variation
p(t) du rayonnement incident (c.f. question I.2.), en supposant les variations lentes devant τe et
la période de VA .

I.4.e) Application numérique : on donne R0 = 1 MΩ, Rp = 100 MΩ, R1 = 10 kΩ,


R2 = 100 kΩ, V0 = 10 V. Calculer R3 remplissant la condition I.4.c). Préciser algébriquement,
puis numériquement, le lien entre ṽS et p(t).

5
II. Cryogénie

Un bolomètre fonctionne à une température de l’ordre de 100 mK. Dans ce problème, nous
effectuerons seulement une étude comparative entre deux types de cryostats permettant de des-
cendre la température du système de détection à celle de l’hélium liquide que l’on prendra égale
à 4K.

sorties des vapeurs


enceinte
T3 = 290K

sorties des
vapeurs
Azote
T1 = 77K

T0 = 4K gazeux T0 = 4K
thermique
T2 T1
T2

cryostat A cryostat B

Figure 4 - Cryostats à hélium liquide

II.1. Considérons le cryostat A de la figure 4 constitué d’une réserve de 75 litres d’hélium


liquide à la température T0 = 4 K, protégée du rayonnement externe par une coquille cylindrique
(fermée aux deux extrémités) de 80 litres d’azote liquide à la température T1 = 77 K. L’ensemble
est entouré d’un écran de protection (écran thermique) à la température T2 situé à l’intérieur
d’une enceinte maintenue à la température ambiante T3 = 290 K. Le réservoir d’hélium est un
cylindre de 0,6 m de haut et de 0,4 m de diamètre. Les échanges thermiques entre les différentes
parois s’effectuent uniquement par rayonnement, le vide étant réalisé dans tous les espaces inter-
médiaires. On admettra que tous les flux surfaciques d’énergie transférée par rayonnement sont
donnés par la loi de Stefan pondérée par un coefficient ε. On prendra ε = 5%. On négligera les
fenêtres faites dans le cryostat pour l’entrée du signal. On négligera également les épaisseurs du
réservoir d’azote, de l’écran thermique et des espaces intermédiaires devant les dimensions du
réservoir d’hélium, de sorte que tous les réservoirs et écrans sont considérés de même surface
totale d’échange S.

II.1.a) Comment faire en sorte que les échanges thermiques ne s’effectuent que par rayonne-
ment ?

II.1.b) Décrire l’équilibre thermique des différents éléments du cryostat. En déduire le sys-
tème d’équations correspondantes en fonction de ε, σ, S, des enthalpies de vaporisation LHe et
LN2 , des débits massiques DHe et DN2 et des températures Ti pour i allant de 0 à 3.

II.1.c) Application numérique. Calculer S, déterminer la température T2 de l’écran ther-


mique, calculer les débits DHe et DN2 ; exprimer la consommation d’hélium et celle d’azote en
litre/jour. En déduire l’autonomie du cryostat.

6
II.2. On envisage à présent le cryostat B de la figure 4 permettant d’utiliser le pouvoir de
refroidissement de la vapeur d’hélium pour remplacer le refroidissement par l’azote. La traversée
de chaque écran par l’hélium gazeux s’effectue par un échangeur thermique ; l’hélium y passe de
sa température Ti à celle Te de l’écran (Te > Ti ). Le réservoir d’hélium a les mêmes dimensions
que précédemment. Les mêmes approximations restent valables.

II.2.a) Évaluer numériquement les énergies absorbées par la vaporisation d’un litre d’azote
liquide ou d’hélium liquide, ainsi que les énergies absorbées par les gaz résultant de cette vapori-
sation lors de leur réchauffement jusqu’à 290 K ; on supposera les capacités thermiques massiques
c indépendantes de la température. En déduire qualitativement l’intérêt du système de refroidis-
sement décrit dans cette question.

II.2.b) Écrire les équations régissant l’équilibre thermique du cryostat (réservoir d’hélium et
écrans thermiques).

II.2.c) Afin d’évaluer les températures T1 et T2 des deux écrans ainsi que la consommation
d’hélium DHe , on effectue les hypothèses simplificatrices suivantes : T0  T1 , T2 et T14  T24 .
En posant pour l’hélium TG = L/c, montrer alors la relation
ã4 ã1/4 !
T3 T1 T1
Å Å
= 1+
T1 TG TG

Évaluer T1 par méthode graphique ou par approximations successives ; en déduire T2 ; évaluer


DHe en litre/jour.

II.3. Comparer les performances de ces deux systèmes cryogéniques.

III. Étude du système optique

Dans cette partie, on étudie le système optique permettant de coupler les détecteurs aux
sources de rayonnement observées. Ce système consiste en une antenne de type Cassegrain, au
foyer de laquelle sont placés un ou plusieurs collecteurs (cônes de Winston) qui concentrent le
rayonnement sur le ou les bolomètres.

III.1. L’antenne du système optique est formée de deux miroirs sphériques positionnés comme
indiqué sur la figure 5. Le miroir primaire M1 de rayon R1 et de longueur focale f1 est concave,
tandis que le miroir secondaire M2 de rayon R2 et de longueur focale f2 est convexe (les longueurs
f1 et f2 sont positives). Les points Si sont les sommets des miroirs, et Fi les foyers. L’axe optique
est orienté positivement vers la droite. L’étude est effectuée dans l’approximation de Gauss.

III.1.a) Compléter le trajet, après réflexion sur M1 puis sur M2 , du rayon incident en P pro-
venant d’une source située à l’infini sur l’axe du système en expliquant brièvement la construction
graphique. On désigne par F le point où le rayon croise l’axe optique après réflexion sur les deux
miroirs.

III.1.b) Exprimer la relation de conjugaison avec origine en S2 pour la réflexion sur M2 . En


déduire S2 F permettant de positionner le point F en fonction de f2 et de F1 S2 .

7

axe optique vers le collecteur


¥ ¥ ¥
F2 F1 S2 S1

miroir M2

miroir M1

Figure 5 - Antenne Cassegrain

III.1.c) Justifier les hypothèses du schéma : |S2 S1 | < f1 et |F1 S2 | < f2 .

III.1.d) Pour des raisons techniques, le foyer F doit être situé à l’arrière du miroir primaire
(S1 F > 0). Quelles sont les valeurs extrêmes de F1 S2 , exprimées en fonction de f1 et de f2 , qui
remplissent cette condition ?

III.2. Intérêt du montage.

III.2.a) Le système reçoit le rayonnement d’une source « à l’infini » ; cette source est « vue »
sous l’angle α. Déterminer la taille de son image dans le plan focal en F du système.

III.2.b) Montrer que la longueur focale f d’une lentille mince unique qui donnerait une
image de même taille est donnée par :
f1 f2
f= .
f2 − F1 S2
III.2.c) Application numérique. On donne f1 = 2 m, f2 = 2 m et F1 S2 = 0, 8 m. Vérifier
que la condition obtenue en III.1.d. est remplie. Calculer f et S2 F .

III.2.d) Conclure en donnant le ou les avantages du montage Cassegrain par rapport au


système constitué d’une seule lentille convergente.

III.2.e) Le miroir secondaire obstrue partiellement le miroir primaire. Avec les valeurs numé-
riques du III.2.c. et R1 = 50 cm, calculer le rapport R2 /R1 optimal pour que, pour une source
ponctuelle située à l’infini sur l’axe, le miroir secondaire collecte tous les rayons réfléchis par M1 .
En déduire la surface collectrice effective de l’antenne.

III.3. On étudie maintenant un collecteur de rayonnement (« cône de Winston ») situé


juste devant le bolomètre. Il est constitué d’une surface de révolution réfléchissante ; la section
méridienne est un arc AA0 d’une parabole de foyer F , l’axe ∆ de révolution du collecteur étant la
médiatrice de F A0 . L’extrémité A de l’arc est le point où la tangente à la parabole est parallèle
à l’axe ∆. On désigne par BB 0 l’arc symétrique de AA0 par rapport à ∆, B 0 étant confondu
avec F . Le rayon d’ouverture du collecteur est noté a, le rayon de sortie a0 et sa longueur L
(figure 6).

8
On rappelle l’équation polaire avec origine en F d’une parabole, de distance focale fW (dis-
tance de F au sommet) :
2fW
ρ(ϕ) =
1 − cos ϕ
où l’angle polaire ϕ est repéré par rapport à l’axe de la parabole.

A a
( )
ax a
axe
a a
F e
bol
F=B para
ax e
A
B le A
arabo
ap
de l L
axe
a) b)
Figure 6 - Deux schémas en coupe du collecteur ;
le rayonnement entre par la gauche (AB) ; le bolomètre couvre la sortie (A0 B0 )

III.3.a) Montrer la relation fW = a0 (1 + sin θ) où θ est l’angle entre ∆ et la direction F A


(Figure 6.b).

III.3.b) À partir de la figure 6, donner la relation entre L, a, a0 et θ.

III.3.c) À partir de l’équation polaire de la parabole et des relations établies précédemment,


obtenir une relation simple entre a, a0 et θ.

III.3.d) Déterminer en fonction de θ puis en fonction de a et a0 l’angle maximal θW (défini


par rapport à l’axe ∆) que fait un rayon se propageant dans un plan méridien et sortant par
l’ouverture A0 B 0 (donc vers le détecteur). Que devient un tel rayon pénétrant dans le collecteur
sous un angle supérieur à θW ?

III.3.e) Conclure sur l’intérêt de l’utilisation d’un tel collecteur.

III.4. Plusieurs détecteurs constitués chacun d’un bolomètre et de son collecteur associé sont
placés au foyer de l’antenne Cassegrain étudiée précédemment. Chaque détecteur constitue un
pixel du système imageur. En raison des phénomènes de diffraction, un point source situé à
1, 22λ
l’infini donne dans le plan focal une tache de diamètre Φd = f θd , avec θd = , où λ est la
2R1
longueur d’onde du rayonnement.

III.4.a) On veut observer à la longueur d’onde λ = 1 mm avec une antenne dont le miroir
primaire a un rayon R1 = 50 cm. Donner la valeur numérique du rayon d’entrée a du cône de
Winston telle que Φd = a. À quelle propriété observationnelle correspond ce choix ?

9
III.4.b) Déterminer la relation entre θW , R2 et S2 F permettant de détecter l’ensemble des
rayons réfléchis par le miroir secondaire. En déduire la valeur de la longueur L du collecteur le
plus approprié.

III.5. En présence du bruit Johnson étudié dans la partie I, l’incertitude commise sur la
mesure
» de la tension liée à la présence d’un signal pendant le temps d’observation τ est donnée
par u0 /τ . Si l’on considère que l’on peut mesurer un signal dès que sa puissance est plus
importante que celle du bruit, à quelle distance peut-on détecter, en 10 secondes d’observation
avec le système étudié dans ce problème, une source isotrope de rayonnement millimétrique d’une
puissance de 10 W (utiliser les données numériques données au fur et à mesure du problème) ?
Commenter.

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