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Lycée du Parc MP2I 861

2023-2024
Devoir surveillé 6

Exercice 1.
1. Factoriser dans C, pour n ∈ N∗ , le polynôme Pn = X n − 1.
2. Soit a ∈ C \ U, montrer que Qn = X n Pn ( X1 − a) est un polynôme dont précisera le degré, les racines, le
coefficient dominant et le coefficient de degré n − 1.
3. Pour a ∈ C \ U, calculer
X 1
Sn (a) = ·
ω+a
ω∈Un

4. Soit b ∈ R , développer en éléments simples
X
·
X2 − b2

5. Calculer sous forme réduite X ω


·
ω2 − 4
ω∈U2n+1

Exercice 2.
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x cos(x).

1. Montrer qu’il existe α un réel positif maximal, tel que f définit une bijection de [−α, α] dans f ([−α, α]).
(On pourra considérer l’ensemble A = {x ; x > 0 tel que f ′ (x) = 0}.)
Pour la suite, on notera g la restriction de f à [−α, α] corestreinte à f ([−α, α]).
π 1
2. Démontrer que α < 2 et tan(α) = α.
3. Justifier que g −1 admet un développement limité à tout ordre en 0 et déterminer son développement limité
d’ordre 5.
4. Montrer qu’il existe A ∈ R∗ et n ∈ N, tel que

g(x) − g(α) ∼ A(x − α)n ,


x→α−

on exprimera A en fonction de α.
5. ⋆ En considérant, g(g −1 (x)) − g(α), déterminer un équivalent en x = (α cos α)− de g −1 (x) − α.

Problème 1 : Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 1 , on définit la suite (Bn )n≥1 par
n
X 1
Bn =
k2
k=1

Le problème de Bâle consiste en la détermination de la limite de la suite (Bn )n>1 . Ce problème a été résolu
en 1741, par Léonhard Euler.
1. Démontrer que pour tout entier naturel k supérieur ou égal à 2 ,
1 1 1
6 − .
k2 k−1 k

2. Utiliser l’inégalité précédente pour démontrer que la suite (Bn )n>1 est convergente. On explicitera le
théorème de convergence utilisé.
3. Pour tout entier naturel n non nul et tout réel t ∈ [0; π], on pose
n
X
Dn (t) = 1 + 2 cos(kt)
k=1

1
(a) Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul et tout réel t ∈ [0; π],
n
X
eikt = Dn (t)
k=−n

(b) En déduire que, si t ∈]0; π] 


sin 2n+1
2 t
Dn (t) = .
sin 2t
(c) Calculer la valeur de Dn (0).
 
4. On considère la fonction f définie sur 0; π2 par

 t
si t > 0,
f : t 7−→ sin(t)
 1 si t = 0.

 
(a) Démontrer que f est continue sur 0; π2 .
(b) Démontrer que f est dérivable en 0 .
 
(c) Démontrer que f est de classe C 1 sur 0; π2 .
5. (a) Démontrer, à l’aide d’une double intégration par parties, que pour tout entier naturel k non nul,
Z π 2 
t 1
− t cos(kt)dt = 2 .
0 2π k

(b) En déduire que, pour tout entier naturel n non nul,


Z π 2 
t Dn (t) − 1
Bn = −t dt.
0 2π 2

(c) Déterminer la valeur de Z  


π
t2
t− dt
0 2π
(d) En déduire que, pour tout entier naturel n non nul,
Z  
π2 1 π t2
− Bn = t− Dn (t)dt.
6 2 0 2π

(e) En déduire que, pour tout entier naturel non nul,


Z π  
π2 2 t 2t
− Bn = 2− sin((2n + 1)t)dt
6 0 sin(t) π
 
6. Déterminer une fonction g de classe C 1 sur 0; π2 telle que
Z π
π2 2
− Bn = g(t) sin((2n + 1)t)dt
6 0

7. Démontrer à l’aide d’une intégration par parties que


Z π
2
lim g(t) sin((2n + 1)t)dt = 0.
n→+∞
|0 {z }
=In

M(g,a,b)
(On pourra déterminer un réel M (g, a, b) tel que pour tout n, |In | ≤ n , où M (g, a, b) est dépendant
de a, b et g, mais indépendant de n.)
8. En déduire la limite de la suite (Bn )n≥1 .

2
Problème 2 :
On rappelle qu’un nombre réel est dit rationnel s’il appartient à Q, et qu’il est dit irrationnel sinon.
Pour tout couple d’entiers (p, q) ∈ Z × N∗ , la fraction p/q est dite irréductible si les entiers p et q sont premiers
entre eux, c’est à dire si leur PGCD est égal à 1 .
Dans ce problème, on étudie le caractère rationnel ou irrationnel des réels du type cos(kπ/(n + 1)) où k et n
appartiennent à N. On examine le cas particulier des réels cos(kπ/5) dans la partie I, puis le cas général dans
la partie II en exploitant une suite de polynômes (Un ).


 k
 PARTIE I : Irrationnalité de cos 5
pour 5
irréductible

1) Recherche d’un polynôme à coefficients entiers dont cos π5 est racine
   
a) Exprimer les valeurs de cos 4π 6π
5 , cos 5 et cos 9π
5 en fonction de cos π5 .
Exprimer de même cos 2π 5 , cos 5

et cos 8π5 en fonction de cos 3π 5 .
b) Déterminer les racines complexes de l’équation z5 + 1 = 0. 
Calculer leur somme, puis en déduire que cos π5 + cos 3π 5 = 12 .
 
c) En déduire que cos π5 et cos 3π sont racines du polynôme 4X 2 − 2X − 1, puis expliciter à l’aide
√ 5  
du réel 5 des expressions de cos 5 et cos 3π
π
5 .

2) Irrationnalité de cos kπ
5 lorsque k5 est irréductible
√  
a) Démontrer que le réel 5 est irrationnel, puis que cos π5 et cos 3π 5 sont irrationnels.
k kπ

b) Etablir, si k ∈ N et si 5 est irréductible, que les réels cos 5 sont irrationnels.


 k
 PARTIE II : Irrationnalité de cos n+1 pour n+1 irréductible et n > 2

On considère la suite de polynômes à coefficients réels définie pour tout entier naturel n par :

U0 (X) = 1, U1 (X) = 2X puis : ∀n ≥ 2, Un (X) = 2XUn−1 (X) − Un−2 (X)

3) Premières propriétés des polynômes Un


a) Expliciter les expressions de Un (X) pour 0 ≤ n ≤ 5.
b) Pour tout entier n ∈ N, montrer que Un est de degré n et préciser son coefficient dominant.
c) Pour tout entier n ∈ N, préciser la valeur de Un (0) en fonction de n.
d) Pour tout entier n ∈ N, vérifier que les coefficients de Un sont entiers.
e) Pour tout entier n ∈ N, vérifier que Un est pair si n est pair, et impair si n est impair.
4) Factorisation dans R[X] des polynômes Un
a) Pour tout entier naturel n et tout réel θ non multiple de π, démontrer la relation suivante :
sin((n + 1)θ)
Un (cos(θ)) =
sin(θ)

b) Préciser les valeurs de Un (1) et Un (−1) en fonction de n.


c) En déduire que le polynôme Un admet n racines réelles distinctes qu’on précisera, puis donner l’ex-
pression factorisée de Un (X)
5) Racines rationnelles des polynômes Un 
On convient d’introduire la suite des polynômes (Vn ) définie par : ∀n ∈ N, Vn (X) = Un X2 .
Pn (n)
Comme le degré de Vn est celui de Un , on posera dans cette question : Vn (X) = j=0 µj X j .
a) Expliciter les expressions de Vn (X) pour 0 ≤ n ≤ 5.
b) Pour tout entier naturel n, établir que les coefficients du polynôme Vn appartiennent à Z.
(n)
Préciser en particulier le coefficient dominant µn de Vn .
Etablir pour 0 ≤ j ≤ n que le coefficient de X dans Un est un entier multiple de 2j
j

c) On considère une fraction irréductible pq (avec p ∈ Z et q ∈ N∗ ) racine du polynôme Vn .


 
En exploitant l’égalité q n Vn pq = 0 dans Z, démontrer que q = 1.
En déduire qu’une racine rationnelle de Vn appartient nécessairement à Z.

3

d) Démontrer que les seules racines rationnelles possibles de Un appartiennent à − 12 , 0, 21 .
 
kπ k
6) Etude de l’irrationnalité des réels cos n+1 pour n+1 irréductible
 
π
a) Déduire des résultats précédents que cos n+1 est irrationnel pour n > 2.
Que dire si 0 ≤ n ≤ 2 ?
 
kπ k
b) Etablir plus généralement que cos n+1 est irrationnel pour n > 2, 1 ≤ k ≤ n, et n+1 irréductible.
 
kπ k
c) Etablir enfin que cos n+1 est irrationnel pour n > 2, k ∈ N et n+1 irréductible.
7) Coefficients dans la base canonique des polynômes Un
a) En exploitant la relation obtenue à la question 4.a), démontrer que Un est solution de l’équation
différentielle suivante sur ] −1, 1[, puis sur R :

1 − x2 y ′′ − 3xy ′ + n(n + 2)y = 0.
Pn
b) On convient de poser Un (x) = k=0 λk xk .
Exprimer λk+2 en fonction de λk et montrer qu’on a pour tout entier j tel que 0 ≤ 2j ≤ n :
 
(−1)j n−j
λn−2j = 2j λn
2 j

c) En déduire l’expression de Un sous une forme de somme explicite. 

FIN

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