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La Quête de la Vérité Spirituelle

Le document aborde la quête de la vérité dans un monde où l'incertitude prédomine, en soulignant que la vérité ne doit pas être confondue avec ce qui est agréable ou populaire. Il cite des passages bibliques pour affirmer que Jésus est la vérité et critique les croyances erronées qui prévalent dans la société moderne. Enfin, il insiste sur l'importance de la Bible comme source authentique de vérité spirituelle.

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La Quête de la Vérité Spirituelle

Le document aborde la quête de la vérité dans un monde où l'incertitude prédomine, en soulignant que la vérité ne doit pas être confondue avec ce qui est agréable ou populaire. Il cite des passages bibliques pour affirmer que Jésus est la vérité et critique les croyances erronées qui prévalent dans la société moderne. Enfin, il insiste sur l'importance de la Bible comme source authentique de vérité spirituelle.

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PAR FERNAND LEGRAND

JESUS EST LA VERITE

Une dépêche très importante venait d’arriver au siège de la direction d’une grande
société d’affaires. Les directeurs se réunirent immédiatement et en quelques
minutes l’endroit devint la scène d’une activité intense. Les téléphones sonnaient,
des messages furent envoyés par courrier électronique, les doigts agiles des
dactylos s’activaient sur les claviers des ordinateurs…de quoi s’agissait-il ?
Il y avait une question vitale liée à cette importante information et il fallait
une réponse – une réponse sûre et sans équivoque - et sans cette réponse, aucun des
directeurs responsables ne se sentait en paix. Tout le monde se demandait : Cette
nouvelle est-elle vraie ? Telle était la question. Non pas : est-elle agréable, ou
est-ce une bonne idée, ou est-elle rassurante, ou est-elle plaisante ? Non, qu’elle
fut agréable ou non, ce qui comptait c’était ceci : Est-ce la vérité ?
Personne ne critiqua l’homme qui avait apporté le message. Personne ne fit aucune
remarque sur l’agence qui avait écrit l’article. Ce qui comptait c’était le
message. Pourquoi ce message avait-il tant d’importance ? Parce que s’il était vrai
ils voulaient agir en conséquence et engager la firme. Si la nouvelle était une
erreur, il eut été dangereux de s’y engager. Et si elle était vraie il eut été
dommageable de ne pas s’y engager, aussi devaient-ils savoir à tout prix.
Sur le plan moral et spirituel nous vivons dans un monde où la lumière de la vérité
est tellement mêlée à l’obscurité de l’erreur que l’on tâtonne dans le crépuscule
de l’incertitude.
Notre monde occidental est tellement plongé dans la pénombre spirituelle qu’il ne
se pose même plus la question fameuse de Ponce Pilate : " Qu’est-ce que la Vérité ?
"
N’est vérité pour l’homme moderne que ce qui plaît à son cœur. Pour qu’une chose
soit acceptée aujourd’hui il ne faut plus nécessairement qu’elle soit vraie ; elle
conviendra d’autant mieux qu’elle sera facile et qu’elle n’entrera pas en conflit
avec notre manière de voir ou de faire. D’où des phrases nébuleuses comme : Toutes
les religions sont bonnes pourvu qu’on y croie. Ou : Il n’y a qu’un Dieu et il est
le même pour tous. Certains iront jusqu’à dire : La vérité ne m’est vérité que
lorsqu’elle sert mes intérêts !
Ceci dit, je crois cependant que si la majorité de nos concitoyens préfère une
erreur néfaste à une vérité salutaire, il reste des chercheurs pour qui la vérité
n’est pas un vain mot. Et je crois que parmi nous, il y a de chers amis qui
étouffent sous le poids des traditions erronées qui leur ont été enseignées et qui
désirent respirer l’air pur de la vérité.
Je vais ouvrir devant vous la Bible et extraire trois courtes lectures toutes les
trois tirées du Saint Evangile selon Jean.
1. Le premier est au chapitre 18 où Jésus est interrogé par Pilate et à qui il
répond (vv.36-38) : " Mon royaume n’est pas de ce monde…Je suis né et je suis venu
dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute
ma voix. Pilate lui répondit : Qu’est-ce que la vérité ? "
2. Le deuxième est au chapitre 14, verset 6 où Jésus dit cette formidable assertion
:
" Je suis le chemin, la vérité et la vie ".
3. Et le troisième en 17 :17 dans ce qui a été appelé la prière sacerdotale où
Jésus dit :
"Père…sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité ".
Où trouver la vérité demandera malgré tout quelqu’un ?
Beaucoup de jeunes vont jusqu’à Katmandou pour la trouver, mais comment y arriver
au pays où il y a trente trois millions de dieux ? Il y a un engouement pour
l’orientalisme ces derniers temps, mais Bouddha à la fin de sa vie disait : Je
cherche encore la vérité, ce qui veut bien dire qu’il ne l’était pas.
La Vérité n’est pas une sorte d’héritage qui nous viendrait de nos parents et que
nous posséderions de droit à la naissance. Un homme avec qui je parlais de ces
choses m’a dit : La vérité est en nous, il nous faut la découvrir. Ce n’est pas ce
que nous apprenons ni l’expérience ni la Bible. Ce que nous héritons de nos parents
c’est plutôt le contraire. Le roi David l’avait bien compris ; après son terrible
péché d’adultère doublé de meurtre, il a pris conscience des tares morales qu’il
portait en lui et il s’est écrié dans le fameux Psaume 51 aussi appelé Psaume de la
repentance : "Ô Dieu…je reconnais mes transgressions, mon péché est constamment
devant moi…tu veux que la vérité soit au fond du cœur mais…voici, je suis né dans
l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché ". Or, là où est le péché, là est
l’erreur. Et l’erreur n’engendre jamais la vérité. Une citerne à purin ne crachera
jamais que du purin malgré une cuve en acier inoxydable. C’est ce que dit à sa
façon l’épître aux Romains 1 : 18 et 25 " La colère de Dieu est révélée du ciel
contre toute impiété des hommes qui retiennent injustement la vérité captive ".
C’est là tout autre chose que d’être détenteur de la vérité, c’est au contraire la
retenir captive injustement, c’est lui préférer l’erreur. Cela veut dire
concrètement qu’il nous est arrivé de savoir qu’une chose était fausse mais nous
l’avons préférée à la vérité parce qu’elle nous convenait mieux. Nous avons fait
taire notre conscience lorsqu’elle protestait contre une atteinte à ce que nous
savions être la vérité. Et nous avons ainsi tout doucement pris l’habitude de
substituer l’erreur à la vérité, le péché à la sainteté, la souillure à la pureté,
nous-mêmes à Dieu et nous en sommes arrivés à cet état extrême décrit dans l’épître
aux Romains : nous avons honoré la créature, en l’occurrence nous-mêmes, plutôt que
Dieu, nos pensées plutôt que celles de Dieu, nos droits plutôt que ceux de Dieu.
A force de se croire eux-mêmes les hommes, même parfois des hommes d’Eglise, sont
arrivés dans le domaine spirituel ou religieux aux superstitions les plus
grossières.
Je vais vous donner un aperçu hilarant de ce que les hommes sont arrivés à croire
dans le domaine médical. Grâce aux lumières que nous possédons maintenant vous
allez peut-être vous esclaffer de rire. Mais sachez que derrière ces exemples un
peu folâtres mais réels, il y a un équivalent spirituel plus grossier encore.
Dans les contrées du Nord de l’Europe, on prétendait guérir d’un cathare en
s’enroulant des chaussettes chaudes et humides autour du cou. Un médecin sorcier
guérissait un mal semblable en donnant au patient une poudre à avaler. Le lendemain
la douleur était descendue de la gorge dans l’estomac. La poudre était faite de
baies, de grenouilles desséchées et de vieux disques de gramophone moulus ensemble.
Des peuplades d’Afrique de l’Est croyaient que le choléra était enfermé dans les
volcans et relâché lors des éruptions. Refusant tout traitement médical, et se
tenant sur le seuil de leur maison, ils faisaient feu de toutes leurs armes et
tiraient des flèches pour l’effrayer.
Dans certaines régions de Grande-Bretagne, on croyait qu’une grenouille tenue dans
la bouche était un bon remède contre les ulcères.
Une tête de poisson vivant tenu dans la bouche et puis remis à l’eau guérissait de
la coqueluche ; et le fait de toucher un mort faisait passer la maladie du vivant
dans le mort.
Nos ancêtres traitaient l’asthme avec des poumons de renard séchés et pilés dans du
sang de hiboux. Trente escargots, et trente vers coupés et broyés, le tout mélangé
à du lait et de l’eau de source guérissait de la tuberculose.
Il y avait aussi des remèdes universels : Un philosophe grec avait foi dans
l’application externe des feuilles de chou pour toute indisposition. Un autre
praticien d’il y a 2.000 ans avait élaboré un remède composés de 62 ingrédients qui
était supposé tout guérir et qui ne guérissait rien !
Vous plaignez ces pauvres gens que n’avaient que ces " vérités " médicales pour se
soigner, mais, dites-moi, à quelles autres " vérités " (entre guillemets) croyez-
vous pour le salut éternel de votre âme ?
La Bible nous dit en 2 Cor. 11 :14 que Satan se déguise en ange de lumière ; il est
maître dans l’art de camoufler ses erreurs et de les faire passer pour des vérités.
Ceux qui ont ajouté foi aux remèdes que je viens de décrire, n’ont pas été
effleurés par le moindre doute. Des millions en sont là dans le domaine des choses
éternelles, c’est avec la plus grande sincérité qu’ils croient à ce que la Bible,
en 1 Timothée 4 :7 appelle des " contes de vieilles femmes " qu’elle nous conseille
de
repousser .
Comment distinguer le vrai du faux ?
I. Les miracles.
C’est ce que certains affirment. Les miracles sont pour eux le seul critère de
vérité. Là où est le miracle, là est la vérité ! En sommes-nous si sûrs ? Car si la
vérité se découvre dans les miracles, la question se pose: Oui, mais quels
miracles, les vrais ou les faux ? Cela peut choquer quelqu’un mais il faut voir les
choses en face. La Bible nous parle des miracles opérés par celui qui se déguise en
ange de lumière. En voici un exemple bien connu tiré des Saintes Ecritures. Quand,
dans le livre de l’Exode, Moïse se présenta devant le Pharaon avec la mission de
faire sortir le peuple d’Egypte, il crut le convaincre en faisant devant lui un
miracle qui devait authentifier sa mission. Il jeta par terre son bâton qui se
tortilla et devint un serpent. C’était là l’indiscutable miracle de Dieu.
Imperturbable, le Pharaon fit venir ses sages, ses enchanteurs et se magiciens. Il
est écrit :
" …eux aussi en firent autant par leurs enchantements. Ils jetèrent tous leurs
verges et elles devinrent des serpents ".
Répondons honnêtement à deux questions :
1. De qui venait le miracle fait par Moïse ? De Dieu.
2. De qui venait le même miracle fait par les magiciens ? Poser la question c’est
donner la réponse. Non, mille fois non, le miracle n’est pas une garantie de
vérité. La Bible ne dit-elle pas en 2 Thess.2 :9,10. que l’apparition prochaine de
l’Antéchrist, le grand dictateur mondial
"… se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et
de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’iniquité pour que tous
ceux qui n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, tous ceux qui n’ont
pas cru à la vérité mais qui ont pris plaisir à l’injustice soient condamnés ".
II. Les sentiments.
D’autres croient que la vérité se trouve dans l’intensité des sentiments. Ils
disent que quand quelque chose les soulève, les remplit d’une émotion qui va
jusqu’aux larmes, ça ne peut être que la vérité. Mais la vérité n’est jamais
fonction des sentiments fussent-ils les plus exaltés. Dans Ezéchiel 8 :14 nous
lisons ceci : " Dieu me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel,
et voici, il y avait là des femmes assises qui pleuraient Thammuz. Et il me dit :
Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celle-là ". Or, Thammuz
était une divinité Phénicienne correspondant à l’Adonis des Grecs. La vénération de
ces femmes et leur amour pour ce qu’elles croyaient être la vérité était tel
qu’elles atteignaient une extase mystique qui leur arrachait des larmes. Dieu
qualifie cette scène d’une expression terrible : une abomination.
III. Les expériences.
D’autres croient que la vérité réside dans les choses qu’ils ont expérimentées,
donc pour eux l’expérience serait synonyme de vérité.
Dans le livre de Jérémie le prophète, on découvre au chapitre 44 que l’expérience
la plus probante peut être en contradiction avec la vérité. A partir du verset 15
on lit ceci :
" Tous les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à d’autres
dieux, et toutes les femmes qui se trouvaient là en grand nombre répondirent à
Jérémie : Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous dis au nom de l’Eternel.
Nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine du
ciel et lui faire des libations comme l’ont fait nos pères, nos rois et nos chefs.
Alors nous avions du pain pour nous rassasier, alors nous étions heureux et nous
n’éprouvions pas de malheur. Et depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à
la reine du ciel et de lui faire des libations, nous avons manqué de tout, et nous
avons été consumés par l’épée et par la famine ".
Pour des raisons qui me prendraient trop de temps à expliquer, ces femmes
justifiaient leur abominable conduite religieuse par l’expérience. L’expérience
leur avait appris que mieux valait servir et prier cette idole qu’était la reine du
ciel que de servir le Dieu vivant et vrai. Cette erreur était devenue leur vérité.
La question se pose une nouvelle fois :
Où donc trouver le vérité ?
Où iriez-vous pour être sûr d’avoir des billets de banque authentiques au delà de
tout doute ? Là où la contrefaçon n’est pas possible, à la source, là où on les
fabrique, à la Banque Nationale. Si vous attendez d’en recevoir en millième main,
vous augmentez le risque d’en avoir des faux. Et même s’ils sont bien imités, ils
sont faux.
Dans le domaine du salut, il n’y a qu’une vérité authentique, celle dont l’apôtre
Pierre parlait en ces termes: " Sous le ciel il ne nous a été donné aucun autre nom
par lequel il nous faille être sauvé " , et c’est le nom de Jésus. Et c’est lui, le
porteur de ce nom, qui a dit en parlant des Saintes Ecritures : " TA PAROLE EST LA
VERITE ". La Vérité est contenue et révélée dans un livre, celui qui est le plus
répandu dans le monde, celui que je tiens en main : La Bible.
Je vous recommande de vous procurer une étude qui est maintenant mise sur CD ;
c’est une de mes conférences intitulée : Pourquoi je crois à la Bible . J’y
développe sept raisons d’ordre scientifique, historique, archéologique, prophétique
et autres qui m’ont amené à croire que la Bible est indiscutablement d’inspiration
divine.
Le Docteur Meyer, lors d’une visite aux Etats-Unis avait pris le train pour
Chicago. C’était un assez long voyage. Il avait une Bible sur un genou et un
indicateur des chemins de fer sur l’autre. Un homme entra dans le compartiment et,
apercevant la Bible, fit cette remarque : " Je pense que votre vieux livre est
démodé ".
" Que voulez-vous dire ? "
" Vous savez que l’Ancien Testament est composé d’un tas d’histoires, de traditions
que nous pourrions bien appeler folkloriques et que le Nouveau Testament accepte le
tout ".
Le Docteur Meyer répondit :
" Ecoutez, quand j’ai quitté le dépôt ce matin, j’ai acheté cet indicateur ; je ne
sais pas qui l’a arrangé, qui l’a imprimé, mais voici quatre heures que je
l’observe et le mets à l’épreuve ; j’ai découvert que la liste des arrêts et
l’horaire correspondent exactement à l’itinéraire que je suis. Je commence à croire
cet indicateur et je sens que s’il s’est vérifié exact dans le trajet déjà
parcouru, je peux me fier à lui jusqu’à Chicago ". L’autre voyageur ne répondit pas
et le Dr Meyer continua : " Ce vieux livre comme vous l’appelez, a été éprouvé par
d’innombrables millions ; je l’ai éprouvé moi-même depuis mon enfance. Prenez ses
prophéties, elles se sont toutes accomplies ; c’est l’Indicateur du pèlerinage
humain et si vous le mettiez à l’épreuve comme je l’ai fait toute ma vie, vous vous
confieriez en lui jusqu’au bout et vous sauriez avec certitude que vous atteindrez
votre destination prévue ".
Victor Hugo a dit : Il est un livre qui contient toute la sagesse humaine éclairée
par toute la sagesse de Dieu : c’est la Bible.
De quelle vérité s’agit-il ?
La Bible nous révèle Jésus-Christ qui a dit, parlant de lui-même, cette formidable
prétention qui aurait été un blasphème dans la bouche de n’importe qui d’autre : "
JE SUIS LA VERITE et nul ne vient au Père que par moi ! " Tout l’Ancien Testament a
pour but de préparer la venue du Fils de Dieu. Le récit de la création, le déluge,
l’histoire des peuples en relation avec la nation juive, les prophéties à courts,
moyens et longs termes sont autant de coups de pinceaux qui forment l’arrière-plan,
les décors et le portrait de celui qui tout à coup avec le Nouveau Testament
apparaît comme le Fils de Dieu qui est la vérité incarnée annoncé par les
prophètes. Voici une succession de textes qui nous en parlent :
1. Jean 1 :14 " La Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous pleine de
grâce et de Vérité ".
2. Jean 1 :17 " La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la Vérité sont venues
par Jésus-Christ ".
2. Jean 14 :6 " Jésus dit : Je suis la Vérité ".
On comprend maintenant que la vérité, ce n’est pas la propriété de tel ou tel
groupement religieux qui en revendique l’exclusivité jusqu’à prétendre à
l’infaillibilité. La vérité, c’est une Personne qui correspond à la sainte Ecriture
elle-même appelée la vérité.
Or, justement, Jésus correspond à la Parole comme le cliché d’imprimerie correspond
à l’impression. La Bible, c’est la vérité imprimée, Christ est le cliché imprimant.
Jésus a prouvé l’authenticité de sa personne et de sa mission d’une façon
inattaquable en disant à ceux qui le contestaient : " Sondez les Ecritures, ce sont
elles qui rendent témoignage de moi " (Jean 5 :39).
Qu’a-t-elle fait pour moi ?
Que peut-elle m’apporter pour ma vie de tous les jours et comment puis-je me
l’approprier d’une façon personnelle ?
Au verset 10 du Psaume 85 on lit que " La bonté et la vérité se sont rencontrées ;
la justice et la paix se sont entre-baisées ". Ce verset nous met en présence de
deux données irréductiblement opposées comme l’eau et le feu.
D’un côté la justice et la vérité qui réclament leurs droits ; de l’autre la bonté
et la paix qui ne peuvent satisfaire les deux premières. Bonté, amour et paix,
c’est… de la littérature ! La justice et la vérité ont des exigences
imprescriptibles. Elles ont un droit de priorité sur les deux autres. On ne peut
pas être bon au détriment de ce qui est vrai et juste. Un président de tribunal ne
peut pas absoudre un coupable, au nom de je ne sais quel bon sentiment, sans trahir
la justice dont il est le garant
et sans le faire au détriment de la partie innocente. Ce serait un crime et ce juge
deviendrait complice du crime qu’il absout.
Dieu, c’est le juge incorruptible. Nous sommes, nous, les coupables. Dieu porte le
glaive de la justice et du droit mais il a dans son cœur des sentiments de bonté et
de paix envers nous. L’insoluble dilemme, il l’a résolu en donnant son Fils en
rançon pour nos péchés. Dieu, est-il écrit, a tellement aimé le monde qu’il a donné
son Fils unique. Jésus, qui lui n’avait jamais péché, s’est présenté entre les deux
parties. Il a pris sur lui, à son compte, la dette de nos péchés, les vôtres et les
miens et il en a payé le prix que réclamait la justice : la mort, et quelle mort !
Son âme a goûté la mort amère des abandonnés dans la géhenne de feu ; il l’a subie
dans l’abandon de la Croix où il était cloué comme un malfaiteur.
Chacun sait que quand un coupable meurt, l’action judiciaire est éteinte. On ne
peut plus rien contre un mort. Or, quand quelqu’un croit de tout son cœur que Jésus
est mort condamné à sa place, Dieu le considère comme étant mort avec son Fils. La
vérité et la justice sont satisfaites, l’amour, la bonté et la paix se lèvent sur
le monde. Dieu offre à quiconque se repent et croit, le pardon total, la paix, la
guérison de l’âme et la vie éternelle. Vous pouvez recevoir tout cela et bien plus
en recevant Jésus dans votre cœur aujourd’hui. Comme vous ouvrez la porte à un ami
pour qu’il rentre chez vous, ouvrez votre cœur à Christ, invitez-le dans votre vie
et il entrera à l’instant.
Ponce Pilate.
Pour terminer, laissez-moi vous parler d’un homme : Pilate, le procurateur Romain,
qui a connu la vérité, qui a défendu la vérité, mais qui est aujourd’hui en
compagnie des perdus parce qu’il n’a pas reçu la vérité. Je lis dans le chapitre 18
de l’Evangile de Jean dès le verset 37 : " …Jésus lui répondit…je suis né et je
suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la
vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? "
Pilate reçoit des mains des grands prêtres un prisonnier qui n’est autre que Jésus.
Après lui avoir posé quelques questions, il se rend compte que c’est par envie que
les Juifs veulent le faire mourir. Ils viennent lui demander de rendre un jugement
selon l’erreur plutôt que selon la vérité. Et Pilate est partagé entre le devoir
d’acquitter le Seigneur et le désir de plaire aux Juifs. Au fur et à mesure que les
débats se prolongent, il acquiert la conviction que pour être du côté de la vérité
il doit relâcher Jésus qu’il sait être innocent, il sait qu’en cet homme se trouve
la Vérité même. Son sens de la justice, son exercice du droit, décèlent la
fourberie des accusateurs. A trois reprises au moins il tentera de les faire
fléchir dans le sens de la justice mais en vain. Et quand à son tour il devra
prendre position sans ambiguïté, à Jésus qui lui parle de vérité, il répondra :
Qu’est-ce que la vérité ?
Et c’est cette question qui le condamne car il sait où est la vérité ; la Vérité
est là devant lui dans la personne du Seigneur, mais il veut donner le change et
laisser planer le doute. Il feint de ne pas devoir prendre une position ferme, soit
pour soit contre. Certes, la vérité il ne la connaît pas toute entière, mais Dieu
ne nous demande pas de tout connaître mais d’agir sur ce que nous connaissons. Et
Pilate en sait assez pour que sa responsabilité dans cette affaire soit totalement
engagée. Sa façon cavalière de se laver les mains de cette affaire devant tout le
monde équivaut devant Dieu à un refus catégorique. Dieu le tient responsable
d’avoir cédé à l’erreur plutôt qu’à la vérité. Et quiconque aujourd’hui sait où est
la vérité et pose la question de Pilate, démontre par là son refus d’obéir à la
vérité.
Je voudrais vous montrer par la Bible les conséquences irréparables d’un tel choix.
Je reprends le texte de Romains 1 :18 où il est question de ceux qui retiennent
injustement la vérité captive et j’y joins 2 Thessaloniciens 9-13. Ce texte parle
de " ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être
sauvés. Dieu leur envoie une puissance d’égarement, une énergie d’erreur pour
qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité mais
qui ont pris plaisir à l’injustice (comme Pilate) soient condamnés ".
On rapporte qu’une jeune fille de famille chrétienne qui avait souvent entendu
l’appel à la conversion fut un jour particulièrement saisie par le message et
convaincue par le Saint Esprit qu’elle devait se convertir. Mais elle a résisté à
l’appel une fois de plus et ce fut aussi la dernière fois. Bien qu’elle vécut
encore de nombreuses années, à partir de ce jour-là elle n’éprouva plus jamais
aucun désir d’être sauvée. Comme pour Pilate, une puissance d’égarement s’était
emparée d’elle pour toujours.
Mais heureusement le texte se poursuit au verset 13 par une lecture pleine de
promesse : " Nous devons rendre continuellement grâce à votre sujet parce que Dieu
vous a choisi dès le commencement pour le salut par la sanctification de l’Esprit
et par la foi en la vérité ". C’est ce que, à la suite de Paul, dira l’apôtre
Pierre au chapitre 2 :22 de son épître : " Vous avez purifié vos âmes en croyant à
la vérité … "
Je vous propose de nous recueillir ensemble un moment. Nous allons oublier ceux qui
sont avec nous ou à côté de nous pour nous concentrer sur la personne du Seigneur.
Il est la Vérité qui frappe à la porte de votre cœur selon ses propres paroles
d’Apocalypse 3 :20 " Voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend
ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec
moi ".
Voulez-vous prendre cette décision de lui laisser la place qu’il demande dans votre
vie ? Alors dites-le lui. Nous demeurons dans l’attitude du recueillement. Dites-
lui :
Seigneur, Moi aussi j’ai eu envers toi les hésitations de Pilate ; Je ne me suis
pas toujours rangé franchement de ton côté. Je t’ai laissé à la porte de ma vie. Je
te demande pardon. J’ai entendu ton appel aujourd’hui et je te laisse entrer dans
mon cœur. Ô Dieu de vérité, je me range résolument de ton côté. Je crois qu’en ton
Fils est la vérité et la vie éternelle et je me donne à lui sans réserve
aujourd’hui. Merci Seigneur.

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