Chapitre 14 : Commerce international
1. Avantage comparatif et absolu
Avantage absolu :
Un pays a un avantage absolu lorsqu'il peut produire un bien avec moins de
ressources que les autres pays.
Exemple : Le Canada produit plus de bois qu’un autre pays avec la même quantité
de travailleurs.
Avantage comparatif :
Un pays a un avantage comparatif lorsqu’il produit un bien à un coût
d’opportunité plus faible. C’est ce qui détermine qui devrait produire quoi
dans un commerce international.
Exemple : Même si le Canada est meilleur dans tout, il vaut mieux qu’il produise
le bois (où son coût d’opportunité est plus faible) et qu’il échange pour d’autres
biens.
👉 Conclusion : C’est grâce à l’avantage comparatif que le commerce est bénéfique pour
tous les pays.
2. Gagnants et perdants du commerce international
Gagnants :
o Consommateurs → Accès à des biens moins chers ou de meilleure qualité.
o Exportateurs → Bénéficient de nouveaux marchés étrangers.
o Secteurs compétitifs → Croissance économique accrue grâce aux
exportations.
Perdants :
o Secteurs non compétitifs → La concurrence étrangère peut réduire leur
production ou causer des pertes d’emplois.
o Travailleurs → Les employés de secteurs touchés peuvent perdre leur
emploi.
👉 Impact : Le commerce est bénéfique à l’échelle globale, mais il crée des inégalités
internes (gagnants vs perdants).
3. Barrières commerciales
Les pays adoptent parfois des mesures pour protéger leurs industries locales :
Tarifs douaniers : Taxes imposées sur les importations → Rendent les produits
étrangers plus chers.
Quotas : Limites sur les quantités importées.
Subventions : Aides financières aux producteurs locaux pour qu’ils soient plus
compétitifs.
Barrières non tarifaires : Règlementations sanitaires ou techniques pour bloquer
les produits étrangers.
👉 But : Protéger les industries locales, mais cela peut réduire les avantages du
commerce international (hausse des prix pour les consommateurs).
4. Balance des paiements
SCC : Solde du Compte Courant → Inclut :
o Exportations et importations de biens/services.
o Revenus (salaires, intérêts).
o Transferts (aides internationales, remises d’argent).
CCF : Compte de Capital et Financier → Mesure les flux d’investissements
étrangers (entrants et sortants).
Équilibre : SCC + CCF = 0.
👉 Cela signifie qu’un déficit dans le compte courant (importations > exportations) doit
être compensé par des entrées de capitaux dans le CCF.
5. Termes de l’échange
Définition : Rapport entre le prix des exportations et celui des importations :
Termes de l’eˊchange=Prix des exportationsPrix des importations×100\
text{Termes de l'échange} = \frac{\text{Prix des exportations}}{\text{Prix des
importations}} \times
100Termes de l’eˊchange=Prix des importationsPrix des exportations×100
Amélioration : Les termes s’améliorent si le pays peut importer plus pour chaque
unité exportée.
Détérioration : Les termes se dégradent si le pays doit exporter plus pour obtenir
les mêmes importations.
Chapitre 15 : Économie ouverte
1. Taux de change nominal et réel
Taux de change nominal :
Le prix d’une devise par rapport à une autre.
Exemple : 1 USD = 1,35 CAD.
Taux de change réel :
Prend en compte les différences de niveaux de prix entre deux pays pour mesurer
le pouvoir d’achat.
Taux de change reˊel=Taux de change nominal×Prix domestiquePrix eˊtranger\
text{Taux de change réel} = \text{Taux de change nominal} \times \frac{\
text{Prix domestique}}{\text{Prix
étranger}}Taux de change reˊel=Taux de change nominal×Prix eˊtrangerPrix dom
estique
👉 Conclusion : Le taux réel est plus pertinent pour analyser la compétitivité d’un pays.
2. Marché des changes : Offre et demande
Demande de devises :
o Exportateurs étrangers → Ils achètent la devise nationale pour payer leurs
importations.
o Investisseurs → Achètent des actifs dans le pays (ex. obligations, actions).
Offre de devises :
o Importateurs → Ils vendent leur devise pour acheter des produits
étrangers.
o Investissements à l’étranger → Sortie de capitaux.
👉 Équilibre : Le taux de change se fixe là où l’offre et la demande se rencontrent.
3. Lien entre taux de change et exportations nettes
Dépréciation de la monnaie :
o La devise nationale perd de la valeur.
o Les biens nationaux deviennent moins chers pour les étrangers →
Augmentation des exportations.
o Les biens étrangers deviennent plus chers → Réduction des importations.
Appréciation de la monnaie :
o La devise nationale gagne en valeur.
o Les exportations diminuent (biens plus chers), et les importations
augmentent (biens étrangers moins chers).
👉 Conclusion : Une monnaie faible favorise les exportations nettes.
4. Lien entre taux d’intérêt et taux de change
Une hausse des taux d’intérêt :
o Attire les investisseurs étrangers → Ils achètent la devise locale.
o La demande pour la devise augmente → Appréciation de la monnaie.
Une baisse des taux d’intérêt :
o Réduit l’attractivité pour les investisseurs étrangers.
o L’offre de la devise augmente → Dépréciation de la monnaie.
👉 Conclusion :
Taux d’intérêt élevés → Appréciation de la monnaie.
Taux d’intérêt bas → Dépréciation de la monnaie.
Points clés pour l’examen :
1. Avantage comparatif : Comprendre son rôle dans le commerce.
2. Barrières commerciales : Tarifs, quotas, etc.
3. Balance des paiements : Équilibre entre SCC et CCF.
4. Taux de change : Nominal, réel, et leurs effets sur les exportations.
5. Taux d’intérêt et marché des changes : Impact sur la devise.